Le silence étourdissant des savants

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Le silence étourdissant des savants

Plus les savants approfondissent les mystères de l’Univers, plus leurs découvertes confirment l’existence de Dieu. Mais dans bien trop de cas, ils demeurent remarquablement silencieux au sujet de cet aspect de leurs découvertes.

Les percées récentes permettant de mieux comprendre la cellule — l’élément de base de la vie — en constituent un cas typique. Après avoir analysé les recherches intenses entreprises au niveau moléculaire, Michael Behe, professeur associé de biochimie à l’université Lehigh de Pennsylvanie, décida de mettre à la disposition du public les résultats de ses recherches et leurs profondes implications. Son livre récent, Darwin’s Black Box: The Biochemical Challenge to Evolution [La boîte noire de Darwin : le défi biochimique à l’Évolution], publié en 1996, est rempli d’informations scientifiques, en langage simple qui étayent sa conclusion stupéfiante.

En voici quelques extraits : « Dans certains cas, les savants chevronnés sont… enclins à prendre leurs désirs pour des réalités… C’est ainsi qu’il y a quelques centaines d’années, il était établi que les insectes et autres petits animaux provenaient de nourriture avariée. Ceci était compréhensible, parce que les petits animaux étaient considérés comme très simples (avant l’invention du microscope, les naturalistes pensaient que les insectes n’avaient pas d’organes internes).

« Toutefois, à mesure que la biologie progressa et que des expériences méticuleuses indiquèrent que la nourriture protégée n’engendrait pas la vie, la théorie de la génération spontanée régressa aux limites au-delà desquelles la science ne pouvait plus détecter ce qui se passait réellement. Au XXe siècle, il s’agissait de la cellule. Lorsque de la bière, du lait ou de l’urine étaient laissés pendant plusieurs jours dans des récipients fermés ou non, ces liquides devenaient toujours troubles parce que quelque chose s’y développait.

« Les microscopes des XIXe et XXe siècles révélèrent la croissance de quelque chose de très petit, apparemment des cellules vivantes. Il semblait donc évident que des organismes vivants puissent surgir spontanément à partir de liquides.

« Le meilleur moyen de persuader les gens fut de leur faire croire que les cellules étaient “simples”. L’un des principaux protagonistes de la théorie de la génération spontanée, au milieu du XIXe siècle, fut Ernest Haeckel. Il fut un grand admirateur de Darwin et contribua avec ferveur à rendre populaire sa théorie de l’Évolution. À partir de l’examen limité des cellules que les microscopes rendaient possible, Haeckel crut qu’une cellule était un “simple petit amas de combinaison albumineuse de carbone”, guère différente d’un morceau de gélatine microscopique.

« Haeckel crut donc qu’une forme de vie aussi simple, sans organes internes, pouvait en effet provenir d’un matériau inanimé. À présent, bien entendu, nous savons ce qu’il en est » (p. 23-24).

Quel est le degré de complexité de la cellule ? Richard Dawkins, professeur de zoologie et évolutionniste, fait remarquer que le noyau de la cellule « contient une base de données codées digitalement, plus complexe dans le contenu de ses informations que les 30 volumes de l’Encyclopédie Britannique réunis.

Et ce chiffre est vrai pour chaque cellule… Le nombre total de cellules dans le corps [humain] avoisine les 10 milliards. » (The Blind Watchmaker [L’Horloger aveugle], p. 17-18, les mots en italique le sont dans l’original).

Plus loin dans son ouvrage, Dr Behe évoque la complexité et la signification des découvertes scientifiques. « Ces quatre dernières décennies, la biochimie moderne a révélé les secrets de la cellule. Les progrès ont été difficiles à atteindre. Cela exigea que des dizaines de milliers de personnes dédient les meilleurs moments de leur vie au travail fatigant du laboratoire… Le résultat de ces efforts cumulés pour étudier la cellule — examiner la vie au niveau moléculaire — représente un cri retentissant, clair et perçant pour l’idée d’une « Conception » ! Le résultat est tellement sans ambiguïté et tellement signifiant qu’il doit être classé comme le plus grand accomplissement de l’histoire de la science. La découverte rivalise avec celles de Newton et d’Einstein, de Lavoisier et Schrödinger, de Pasteur et de Darwin. L’observation d’une conception intelligente de la vie est aussi capitale que l’observation révélant que la Terre tourne autour du Soleil, que les maladies sont causées par des bactéries ou bien que les rayons sont émis en quantum. »

« Ce triomphe de la science doit provoquer des cris de « Eurêka » provenant de dizaines de milliers de bouches. Mais aucune bouteille n’a été débouchée, aucun applaudissement ne s’est fait entendre. À la place, un silence curieux, embarrassé, entoure la complexité absolue de la cellule. Quand le sujet est abordé en public, les pieds commencent à remuer, la respiration se fait plus laborieuse. En privé, les gens sont un peu plus détendus ; beaucoup admettent explicitement l’évidence mais baissent ensuite les yeux, hochent la tête, et ne vont pas plus loin. Pourquoi la communauté scientifique n’embrasse-telle pas avidement cette découverte ? Pourquoi l’observation d’une conception est-elle maniée avec des gants intellectuels ? Car accepter la conception intelligente, revient à accepter l’existence de Dieu. Le dilemme est que, ce que certains qualifient de “Dessein intelligent, d’autres peuvent l’appeler Dieu”. » (Behe, p. 232-233).

Ces découvertes révèlent que la cellule vivante la plus simple est si complexe, si compliquée et si merveilleuse dans sa conception que la possibilité qu’elle soit apparue accidentellement est impensable. Les preuves d’un Architecte intelligent sont écrasantes pour ceux qui veulent bien les voir.