Le miracle de l’œil

Le miracle de l’œil

Charles Darwin décrit l’œil comme l’un des plus grands défis à sa théorie. Comment pourrait-il l’expliquer ? L’œil, après tout, est simplement incompatible avec l’évolution. « Il semble absurde au possible, je le reconnais, de supposer que la sélection naturelle ait pu former l’œil […] » (L’Origine des espèces, 1859, édition des chefs-d’œuvre de la science, 1958, p. 146). 

Jésus dit que « l’œil est la lampe du corps » (Matthieu 6:22).

L’œil humain possède 130 millions de cellules photosensibles, des bâtonnets et des cônes qui convertissent la lumière en impulsions chimiques. Près d’un milliard de ces signaux voyagent vers le cerveau chaque seconde.

Le problème essentiel pour les darwinistes est de savoir comment autant de composants complexes pourraient avoir évolué indépendamment pour pouvoir fonctionner parfaitement ensemble. Mais si un seul composant ne fonctionnait pas parfaitement, alors plus rien ne fonctionnerait.

Pensez-y. Les structures transitoires partielles ne sont pas une aide à la survie d’une créature et peuvent même être une entrave. Si elles sont un obstacle, il n’y aurait plus de développement progressif parce que la créature, selon les défenseurs de la sélection naturelle, serait moins apte à survivre que les autres créatures autour d’elle. À quoi bon avoir une demi-aile ou un œil sans rétine ? Par conséquent, soit des structures telles que les ailes doivent apparaître toutes en un seul coup, soit par des mutations massives absurdes et peu plausibles (« des monstres porteurs d’espoir », comme les scientifiques appellent ces créatures hypothétiques) ou bien par une création.

« Maintenant, il est tout à fait évident, dit Francis Hitching, que si la moindre chose tourne mal dans le circuit – si la cornée est floue, si la pupille ne se dilate pas ou mal, si le cristallin devient opaque, si la focalisation ne se fait pas bien – alors l’image ne se forme pas. L’œil fonctionne soit dans son ensemble, soit pas du tout.

« Alors comment en est-on venu à évoluer lentement, par des améliorations darwiniennes constantes et infiniment petites ?

« Est-il vraiment possible que des milliers et des milliers de mutations chanceuses soient parvenues par hasard, de sorte que le cristallin et la rétine, qui ne peuvent fonctionner l’un sans l’autre, puissent avoir évolué en synchronisme ? Quelle serait la valeur de la survie d’un œil si cet œil ne voit pas ? 

« Il n’est pas étonnant que cela ait troublé Darwin. “Jusqu’ici, l’œil me fait trembler […]” » écrivit Darwin à son ami botaniste Asa Gray en février, 1860 » (The Neck of the Giraffe [Le cou de la girafe], 1982, p. 86).

Aussi incroyable que soit l’œil, remarquez que nous n’en avons pas seulement un, mais deux. Ils fonctionnent par paires, couplés à un centre d’interprétation dans le cerveau, qui nous permettent de déterminer les distances aux objets que nous voyons. Nos yeux ont également la capacité de se concentrer automatiquement en s’allongeant ou en se comprimant. Ils sont également insérés sous un front osseux qui, avec des volets automatiques sous forme de paupières, assure la protection de ces systèmes complexes et de ces organes délicats.

Darwin aurait dû considérer deux passages dans la Bible écrit par le roi Salomon : « L’oreille qui entend, et l’œil qui voit, c’est l’Éternel qui les a faits l’un et l’autre » (Proverbes 20:12). Le Psaume 94:9 pose cette question : « Celui qui a planté l’oreille n’entendrait-il pas ? Celui qui a formé l’œil ne verrait-il pas ? »

C’est le même constat pour le cerveau, le nez, le palais et les dizaines d’autres organes complexes et très développés chez tout être humain ou animal. Il faudrait un bond en avant énorme dans la foi pour penser que tout cela a juste évolué. Pourtant, c’est communément ce qui est enseigné et accepté.

Après avoir examiné l’improbabilité que de tels organes puissent être issus d’une évolution de la nature, le professeur H.S. Lipson, membre de l’Institut britannique de physique, écrivit en 1980 : « Je pense cependant que nous devons aller plus loin et admettre que la seule explication acceptable est la Création. Je sais que cela est un anathème pour les physiciens, comme elle l’est pour moi, mais il ne faut pas rejeter une théorie que nous n’aimons pas si la preuve expérimentale la soutient. » (Physics Bulletin [Bulletin de Physique], Vol. 30, p. 140).