Suicide : Évasion, le chemin de l’enfer ou bien ni l’un ni l’autre ?
Chaque fois qu’une personne jeune ou âgée décide de mettre fin à ses jours, c’est une tragédie. Un vide s’installe dans la vie de ceux qui côtoyaient et aimaient cette personne. Nous savons que les familles et les amis des personnes qui « parviennent » à se donner la mort, souffrent terriblement, car elles doivent vivre avec cette perte et doivent lutter pour comprendre la ou les raisons de cette décision. Des questions subsistent sur ce que l’on aurait pu faire de plus pour les aider à s’éloigner de cette pensée d’autodestruction. Ceux qui survivent à leur geste ont également besoin de beaucoup de compréhension et de réconfort.
Qu’en est-il de ceux qui commettent le suicide ? Ont-ils vraiment échappé à leurs problèmes ? Sont-ils condamnés à une éternité en enfer ? Il s’agit d’une question récurrente parmi les chrétiens qui ont dû faire face à ce sujet tragique. La véritable question est de savoir si les souffrances continuent après la mort dans un enfer brûlant. La réponse est non.
Ils ne souffrent plus et ne sont pas damnés pour l’éternité. Les Écritures montrent que les pensées d’une personne décédée n’existent plus et qu’elle n’a plus aucune conscience : « Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. » (Ecclésiaste 9:10)
L’agonie mentale qui conduit une personne à se suicider cesse lorsque celle-ci meurt. Dieu, dans Sa miséricorde, a conçu la vie de telle sorte qu’à la mort, l’esprit physique ne fonctionne plus. Les espoirs, les rêves et les craintes de la vie prennent fin. Ainsi, la souffrance qui conduit quelqu’un à s’ôter la vie cesse également.
Mais le suicide n’est pas une évasion ou une solution aux problèmes. Lorsqu’ils seront ressuscités, ceux qui se seront suicidés auront toujours leurs problèmes psychologiques à résoudre. Ils devront affronter leurs problèmes et devront faire face à ce terrible mal et aux tourments que leur suicide causa aux autres.
Heureusement, le désir de Dieu est qu’ils se tournent vers Lui afin d’être sauvés. Les choses faites au cours de cette vie présente auront toujours des conséquences, il faudra les accepter. Cela peut paraitre difficile, mais personne ne devrait penser au suicide comme à une sorte de ticket d’entrée pour une belle vie dans l’avenir. Car ce n’est pas le cas.
Néanmoins, les victimes de suicide ne sont pas éternellement damnées. Elles vivront à nouveau dans un monde meilleur, avec une nouvelle chance de bonheur et de réussite.
L’Apocalypse 20:4-5 nous dit qu’au retour de Jésus-Christ, après la résurrection de Ses fidèles, « le reste des morts » sera ressuscité 1000 ans plus tard. Ceux qui n’eurent jamais la possibilité d’être sauvé l’auront enfin. Jésus-Christ est venu pour guérir les cœurs brisés (Luc 4:18), mais cela ne fut pas complètement réalisé lors de Sa première venue. Cela sera totalement accompli lors de Sa seconde venue.
Il nous est dit que Dieu le Père juge depuis le trône de la Miséricorde. Il souhaite profondément que toutes les personnes qui vécurent ou vivront, fassent partie de Sa famille.
Jésus-Christ connaît notre fragilité. Assis sur le trône de Miséricorde, à la droite de notre Père, Il est notre Avocat et l’Avocat de tous ceux qui ont souffert personnellement et se sont suicidés.
Le Père et Jésus-Christ n’oublieront personne. Les cœurs brisés, ceux qui se sont suicidés ou qui l’ont envisagé, seront finalement guéris.