Commentaire biblique : Lévitique 27

Commentaire biblique

Lévitique 27

Rachat des personnes et des biens consacrés 

En se basant sur les montants de rachat, certains pourraient penser que Dieu est sexiste et âgiste. Mais Dieu ne fait pas de favoritisme. Les montants indiqués ici ont uniquement trait à une évaluation pratique de l’utilité des différentes catégories de personnes pour mener à bien les lourds travaux du tabernacle.

Certaines propriétés dédiées pouvaient être rachetées en payant l’évaluation plus un cinquième supplémentaire. Cela pouvait même se faire avec la dîme des produits (versets 30-31), mais pas avec la dîme du bétail (versets 32-33). « Chaque dixième animal faisait partie de la dîme qui appartenait à Dieu. Le propriétaire n’avait pas le droit d’ajuster cette procédure pour que l’animal destiné à la dîme soit petit, faible ou malade, et il ne pouvait pas non plus remplacer un mauvais animal par un meilleur » (Nelson Study Bible, note sur les versets 32-33).

Certains aujourd’hui ont interprété les versets concernant le rachat de la dîme comme signifiant qu’il est permis d’emprunter sur leur dîme monétaire et de la rembourser en y ajoutant un cinquième. Pourtant, ce n’est pas du tout ce qui est signifié ici. Le règlement concerne l’échange, et non l’emprunt. La dîme était due directement à Dieu en tant que prémices de l’accroissement. Il n’était pas permis de les emprunter. Dieu a dit dans Exode 22:29 que le peuple ne devait pas tarder à Lui remettre ses prémices. Considérez que si quelqu’un devait des carottes au titre de la dîme, il pouvait les racheter en ajoutant un cinquième à leur évaluation et en payant cette somme en espèces. Mais il ne pouvait pas simplement manger les carottes et plus tard faire pousser de nouvelles carottes pour les remplacer, en donnant les nouvelles plus un cinquième. Ce n’était pas autorisé. Et ce serait encore faux aujourd’hui. (Pour en savoir plus sur le sujet de la dîme, téléchargez ou demandez l’envoi de notre brochure gratuite « Que nous enseigne la Bible au sujet de la dîme ? »).