Comment transmettre à vos enfants de bonnes valeurs morales
L’enseignement de bonnes valeurs morales protègent les enfants des influences sociétales potentiellement négatives et jettent les bases pour qu’ils deviennent de bons citoyens. Si nous ne cherchons pas à transmettre à nos enfants une solide assise morale, nous ne nous acquittons pas pleinement de nos responsabilités parentales.
Bien entendu, ceci est souvent plus facile à dire qu’à accomplir. L’enseignement des valeurs demande du temps, élément rare pour de nombreux parents de nos jours. « Notre économie de plus en plus compétitive crée un environnement dans lequel les parents passent de nombreuses heures au travail, leur laissant peu de temps à partager avec leurs enfants », observe Gary Hill, directeur des services cliniques à l’Institut pour la Famille de la Northwestern University.
Par conséquent, les influences extérieures telles que la pression des pairs, le monde des loisirs — via Internet, la télévision, les films, les jeux vidéo et la musique — ont un impact accru sur les enfants, façonnant leurs points de vue comme jamais auparavant.
Que faire en tant que parents ? « Vous devez consacrer du temps à vos enfants et faire en sorte que ces moments soient vraiment bien utilisés », exhorte le Dr Hill. « Discutez avec eux de ce qui est bien et de ce qui est mal, de ce qui constitue un bon ou un mauvais comportement. »
Ayez régulièrement ce genre de conversations avec vos enfants afin que le sujet des valeurs devienne tout à fait « normal » dans votre foyer. Ce faisant, si à l’avenir, ils affrontent des dilemmes moraux, ils seront plus libres de vous en parler plutôt que d’en discuter avec leurs camarades. « Si vous n’abordez pas ces questions avec vos enfants, la société comblera ce manque », dit le Dr Hill.
Cette responsabilité peut sembler être un énorme défi, surtout si la plupart de vos échanges avec vos enfants ne se résument qu’à « qu’est-ce qu’on mange ce soir ? » et « où est la télécommande ? » Toutefois, il existe de nombreuses façons d’intégrer l’enseignement de bons principes moraux dans vos échanges quotidiens avec vos enfants. Nous vous offrons dix suggestions simples qui vous aideront à cet égard.
1. Donnez le bon exemple
L’une des choses la plus importante que vous puissiez faire pour vos enfants, est de leur donner le bon exemple. Ils apprennent en observant la façon dont vous vous comportez avec eux, en écoutant vos discussions avec les autres et en remarquant votre conduite selon les différentes situations au cours de la journée.
Si vous souhaitez que vos enfants fassent preuve d’honnêteté, de compassion, et qu’ils aient un certain respect de soi, vous devez vous-même faire preuve de ces qualités. Tout ce que vous leur enseignez sera réduit à néant s’ils constatent que vos actes contredisent vos paroles.
S’ils constatent que vous abandonnez fréquemment votre régime ou les séances de sport que vous entreprenez, ou bien vos cours à l’université quand ils deviennent difficiles, vos enfants en déduiront que la persévérance n’est pas quelque chose de très important. Si vous changez d’avis après vous être engagé à aider quelqu’un dans un projet particulier, ou avoir promis à vos enfants de les emmener au zoo, ils se diront que le fait de tenir ses engagements n’est pas très important.
Ils ne verront aucun mal à mentir s’ils vous entendent dire à votre patron que vous êtes malade sous prétexte que vous n’avez pas envie d’aller travailler ou si le téléphone sonne et que vous leur dites de répondre que vous n’êtes pas là.
L’essentiel est que vous devez communiquer avec vos enfants.
« S’il y a une différence entre ce que vous dites et ce que vous faites, vos enfants ne tiendront pas compte de ce que vous leur dites. En revanche, si vos actions s’accordent à vos paroles, votre message en sera renforcé », souligne le Dr Hill. Vos enfants sauront que ce que vous leur enseignez est important s’ils constatent quotidiennement que vous « pratiquez ce que vous prêchez ».
Bien entendu, nul n’est parfait. Il se peut que vous ayez été contraint d’annuler l’excursion au zoo, vous étant aperçu, après coup, que vous aviez beaucoup trop de choses à faire cette semaine-là. Expliquez à vos enfants que le fait d’être digne de confiance — ou tout autre trait de caractère que vous n’avez pas pu respecter — est tout de même une valeur importante. Sinon, ils risquent de penser que la raison pour laquelle vous avez omis de faire ou de dire certaines choses est parce que celles-ci n’étaient pas vraiment importantes à vos yeux.
2. Excusez-vous auprès de vos enfants lorsque vous commettez des erreurs
Lorsque vous commettez une erreur avec vos enfants, vous devez non seulement le reconnaître, mais aussi leur dire à quel point vous êtes désolé. Ainsi, ils comprennent que vous accordez de l’importance à leurs sentiments, à leurs opinions et leurs sensibilités. Vous leur apprenez également que le respect d’autrui et la reconnaissance de ses propres erreurs sont des valeurs très importantes.
Micheline qui habite à Rouen, nous a écrit concernant cette leçon qu’elle dû apprendre un jour : « Je venais juste d’apprendre que les réparations de ma voiture, évaluées initialement à 200€, allaient me coûter 2000€. Je n’étais vraiment pas contente. Puis, ma fille Sylvie est rentrée de l’école en m’annonçant qu’elle avait raté son examen de maths. La goutte d’eau venait de faire déborder le vase. Je me suis mise à lui crier dessus, et lui dis d’aller dans sa chambre. »
Quelques minutes plus tard, Micheline fut prise de remords. Elle savait qu’elle avait réagi de manière excessive et qu’elle avait fait passer ses frustrations sur sa fille. Elle savait aussi qu’elle devait s’en excuser. « Je suis désolée », lui dit-elle, « Je n’aurais pas dû te crier dessus comme je l’ai fait. » L’expression de soulagement sur le visage de sa fille lui montra qu’elle avait bien agi.
Quelques jours plus tard, la même petite fille jouait à un jeu de société avec son frère. Quand elle commença à perdre, elle renversa le plateau de jeu, et toute irritée, quitta la pièce. Quelques minutes plus tard, elle réapparue pour s’excuser auprès de son frère. « Je ne sais pas si elle se serait excusée aussi rapidement, si je ne l’avais pas fait moi-même auprès d’elle quelques jours plus tôt », remarqua sa mère.
Lorsque vous présentez des excuses à vos enfants, vous les incitez à faire de même lorsqu’ils commettent des erreurs.
3. Utilisez les situations de la vie quotidienne comme sujet de conversation
Presque chaque jour, il se passe quelque chose qui peut vous servir pour inculquer des principes moraux à vos enfants. Utilisez ces incidents pour commencer une discussion. Qu’il s’agisse d’une nouvelle que vous avez entendue aux actualités, d’une activité à laquelle vos enfants ont participé, ou des agissements d’un inconnu, ces situations peuvent constituer d’excellentes leçons tirées de la réalité du moment.
Si vous lisez un article dans le journal au sujet de l’acte héroïque d’une personne, vous pouvez demander à votre enfant : « Qu’aurais-tu fait si tu avais été à sa place ? »
Si vous faites la queue au bureau de poste avec vos enfants et qu’une dispute commence entre un client et un employé, vous pourriez prendre cet exemple pour dire aux enfants : « Que penses-tu de la façon dont ce client a parlé à l’agent de la Poste ? » Essayez de poser des questions franches qui les feront réfléchir.
Vous trouverez quantité de sujets qui peuvent faire l’objet d’une bonne discussion au sein même de la famille. Si, par exemple, vous entendez votre fille se moquer de votre fils au sujet de sa nouvelle coupe de cheveux, cela peut susciter une transition naturelle pour entamer une discussion au sujet de la valeur de la gentillesse et du respect envers autrui.
Si vos enfants sont avec vous dans un magasin et que le caissier vous rend 10 € en monnaie au lieu de 1€, vous lui faites remarquer bien entendu ! Cette situation est une occasion idéale pour discuter de la valeur de l’honnêteté.
Même si vous n’êtes pas toujours le meilleur exemple, vous pouvez en profiter pour dire à vos enfants : « Je n’aurais pas dû m’énerver autant lorsque cet autre conducteur a pris ma place de parking ». Certes, engager avec vos enfants de fréquentes discussions peut vous paraître, au départ, un peu bizarre, néanmoins, une fois l’habitude prise, cela deviendra naturel.
4. Lisez la Bible avec vos enfants
Planifiez des études bibliques avec vos enfants, chacune explorant une vertu morale différente. Pendant une semaine, vous pourriez étudier l’honnêteté ou la gratitude, puis la semaine suivante lire ce que les Écritures enseignent au sujet de la compassion, de la douceur ou de la générosité. Aidez vos enfants à en déduire qu’il ne s’agit pas de vos exigences au sujet du bien et du mal mais qu’il s’agit bien de celles de la Parole de Dieu.
Vous pouvez également étudier des personnages bibliques différents. Insistez sur la façon dont il ou elle a fait preuve d’une force de caractère particulière face aux différentes circonstances et épreuves.
Il est certain que la Bible ne manque pas de héros, mais vous pouvez commencer par l’histoire de Joseph (Genèse 37-50) qui contient de merveilleuses leçons sur l’honnêteté, le courage, la gentillesse et le désintéressement.
L’histoire d’Isaac et de Rebecca (Genèse 24) est idéale pour enseigner les vertus de la gentillesse, de l’hospitalité et de l’esprit de service.
Lisez le livre de Ruth pour découvrir la loyauté et la fidélité de Ruth envers Naomi, ainsi que la générosité et la gentillesse de Boaz envers Ruth.
L’histoire d’Ananias et de Saphira (Actes 5:1-11) est un triste rappel qui peut vous aider à lancer une discussion sur l’importance de l’honnêteté. Le récit du geôlier de Philippes (Actes 16:16-34) peut donner des leçons précieuses sur la maîtrise de soi, la loyauté et la justice.
Lorsque vous avez fini de lire un passage de la Bible, discutez avec vos enfants des principes moraux spécifiques illustrés par cette histoire. Mais ne soyez pas le seul à parler. Demandez à vos enfants quelle leçon ils pensent pouvoir en retirer. Aidez-les à y puiser des principes pouvant s’appliquer à leurs propres vies.
5. Partagez vos expériences personnelles
Qui de nous ne se souvient pas d’expériences passées qui nous ont appris de précieuses leçons ? Soyez donc disposé à en parler avec vos jeunes, surtout celles illustrant comment les choix que vous avez pris étaient basés sur de bons principes moraux.
Parlez-leur, par exemple, d’occasions lors desquelles il vous a fallu aller à contre-courant, et vous accrocher à vos convictions, lorsque vous vous êtes lié d’amitié avec un camarade de classe dont tout le monde se moquait, où encore lorsque vous avez rendu un portefeuille perdu plutôt que de garder l’argent, ou bien lorsque vous avez travaillé très dur pour atteindre un objectif particulier. Lorsque vous partagez ces histoires avec eux, expliquez-leur pourquoi c’était un dilemme moral, en exposant la raison qui vous a poussé à prendre votre décision et comment tout s’est terminé.
Vous pouvez également leur parler de vos mauvais choix et des dures leçons qu’il vous a fallu apprendre par la suite. Cette méthode est particulièrement efficace avec les enfants plus âgés, qui, à notre époque, peuvent très bien être confrontés à des choix moraux similaires. Faites en sorte qu’ils apprennent de vos erreurs afin de ne pas en subir les mêmes conséquences.
6. Apprenez à vos enfants à assumer leurs erreurs
Nos jeunes peuvent s’attirer des ennuis de temps à autre. Il peut leur arriver de casser la fenêtre du voisin en jouant au ballon, de perdre leur petit boulot parce qu’ils étaient négligents, ou de désobéir aux règlements scolaires et recevoir une retenue.
Vous seriez peut-être tenté d’intervenir rapidement pour « arranger les choses » en allant voir le directeur et en lui demandant d’annuler la retenue, ou de payer de votre poche la réparation de la fenêtre. Nous vous le déconseillons ! Si vous intervenez à chaque fois que vos enfants commettent une erreur, ils n’assumeront jamais la responsabilité de leurs actes. Ils doivent comprendre que les mauvais choix ont des conséquences désagréables.
Une maman nous parlait récemment de son fils de 12 ans qui avait fêlé l’écran d’ordinateur de l’un de ses copains, en y lançant une règle en métal. Il ne l’avait pas fait exprès ; « Il était assis dans la chambre de son ami et jouait avec la règle comme si c’était un avion en papier », raconte-t-elle. Avec son mari, ils insistèrent pour acheter à la famille un nouvel écran d’ordinateur, mais leur fils allait devoir le payer de sa propre poche.
Le nouvel écran coûtait 140 euros, et bien sûr leur fils n’avait pas beaucoup d’argent. Pour résoudre ce problème, les parents donnèrent à leurs fils corvées domestiques supplémentaires jusqu’à ce qu’il ait remboursé l’écran.
« Nous savons bien qu’il n’avait pas cassé l’écran intentionnellement, mais il faut quand même qu’il apprenne que dans la vie, un manque d’attention peut coûter très cher », explique sa maman. Elle ne voulait pas simplement « régler le problème » à la place de son fils, car il n’aurait pas appris de son erreur. Elle espère que la prochaine fois que son fils sera avec des amis, il fera plus attention à ce qu’il fait et n’aura pas d’ennuis. Mais les jeunes n’apprendront pas cette leçon tant qu’ils n’ont jamais dû « assumer » leurs erreurs.
7. Devant les défis, ne leur permettez pas de toujours choisir la voie facile
Dans le même ordre d’idées, exigez de vos enfants qu’ils finissent ce qu’ils ont commencé, même si cela devient difficile, fatigant ou ennuyant.
Supposons que votre fils vous supplie de l’inscrire dans une équipe de football et qu’au bout de deux semaines d’entraînement, il veuille abandonner. Où bien que votre fille se soit inscrite à un cours d’allemand, mais qu’au bout d’une semaine, elle veuille arrêter après avoir entendu le professeur expliquer à la classe ce qu’il attend de ses étudiants. En règle générale (et nous excluons, bien sûr, quelques rares exceptions), il est déconseillé de laisser ses enfants revenir sur leurs engagements.
Si vos enfants s’engagent à faire quelque chose, ils doivent le faire jusqu’au bout. Ils ne doivent pas prendre l’habitude d’abandonner facilement. Encouragez-les à terminer les projets qu’ils commencent. Ce faisant, ils apprendront à persévérer et à assumer leurs responsabilités.
8. Enseignez-leur à encourager et à aider les autres
Encouragez vos enfants à aider les autres chaque fois qu’ils le peuvent. Il est étonnant de constater à quel point ils peuvent faire preuve de gentillesse par de simples gestes, comme écrire des cartes d’encouragement à des malades, se lier d’amitié avec des enfants timides ou nouveaux à l’école, ouvrir la porte du magasin à une maman qui a une poussette ou avoir une petite conversation avec une dame âgée assise sur un banc dans un jardin public.
Essayez de motiver vos enfants à faire ce genre de choses. Soyez attentifs aux personnes qui pourraient avoir besoin d’aide et incitez vos enfants à leur tendre la main.
Vous pouvez également faire participer vos enfants à un projet de bénévolat associatif plus structuré. Il peut s’agir de visiter des maisons de repos, d’aider lorsque les banques alimentaires locales reçoivent des dons en nature ou de s’impliquer dans une association communautaire.
Non seulement ceci est une excellente façon de servir les autres, mais vos enfants auront ainsi l’occasion de développer et de pratiquer des vertus telles que la générosité, la gentillesse, la compassion et le respect. Le Dr Hill soulignent qu’« ils apprennent ainsi, de façon personnelle et concrète, ce que signifie aider autrui, et que cela est très enrichissant ».
9. Surveillez leur utilisation de la télévision et de l’Internet
Lorsqu’il s’agit d’enseigner de bonnes valeurs à vos enfants, ils auront beaucoup moins à « désapprendre » si, pour commencer, vous minimisez le flot des mauvaises influences auxquelles ils sont exposés. Certes, vous ne pouvez pas les protéger de tout, mais vous pouvez et devez limiter le temps qu’ils passent devant la télévision et sur Internet.
Vous pourriez placer les ordinateurs dans les pièces de votre maison où toute la famille se réunit. « Il est fortement déconseillé de laisser vos enfants surfer le Web sur un ordinateur dans leur chambre, là où vous ne pouvez pas voir ce qu’ils regardent », prévient le Dr Hill. Si vos enfants ont un ordinateur dans leur chambre, installez un contrôle parental afin qu’ils n’aillent pas sur des sites que vous ne souhaitez pas qu’ils visitent.
De même, les téléviseurs ne devraient être placés que dans les endroits de la maison où la famille se réunie, et non dans les chambres des enfants.
Barbara et Vincent, de Metz, explique qu’il n’y a qu’un seul téléviseur pour sa famille de cinq personnes, et il se trouve dans leur petit salon. « Nous regardons la télévision, tous ensemble et nous nous assurons que c’est une bonne émission qui ne cherche pas à promouvoir de mauvaises valeurs », dit-elle. « Si mon mari ou moi regardons quelque chose que nous n’aimons pas, nous en discutons aussitôt avec nos enfants. »
« Regarder la télévision ensemble peut être un moyen très efficace de filtrer le type d’informations qui entrent dans votre foyer et d’être conscient des valeurs auxquelles vos enfants sont exposés. Si un sujet discutable est abordé dans une émission, n’hésitez pas à faire part de vos commentaires pendant l’émission ou même à éteindre le poste de télévision si nécessaire.
Après avoir regardé un programme, discutez avec vos enfants de ce que vous venez de voir. Y avait-il des leçons de morale à tirer ? Quelles étaient les qualités ou les faiblesses de caractère des personnages ? Leurs actions reflétaient-elles de bonnes valeurs ?
10. Félicitez les bons comportements
Lorsque vous observez vos enfants faire quelque chose de bien, faites-leur savoir à quel point cela vous fait plaisir.
Remerciez-les lorsqu’ils rangent leur chambre sans que vous ayez eu besoin de leur demander ou lorsqu’ils font leurs devoirs sans se plaindre. Remarquer le fait qu’ils ont fait du bon travail lorsqu’ils ont terminé un devoir scolaire qui leur semblait très difficile.
Si vous entrez dans le salon et voyez vos enfants jouer gentiment ensemble, dites-leur à quel point vous êtes heureux de voir qu’ils s’entendent si bien.
« Les compliments sincères contribuent grandement à renforcer les comportements que vous aimeriez voir plus fréquemment », dit le Dr Hill. « Relevez plus précisément certaines bonnes actions, afin qu’ils sachent exactement quels comportements ils doivent continuer à adopter. Par exemple, « c’était agréable de te voir sourire et parler si poliment avec la voisine ». Indiquez en détail à votre fils ou à votre fille ce qu’il ou elle a fait de bien, plutôt que de dire simplement « Tu t’es bien comporté aujourd’hui ».
La communication est la clé
L’essentiel est que vous devez communiquer avec vos enfants. Prenez le temps de discuter de leurs bonnes et mauvaises actions. Enseignez-leur comment prendre de meilleures décisions, basées sur de bons principes moraux. Ils doivent connaître les traits de caractère que Dieu désire voir en nous, ainsi que les raisons qui ont guidé certains choix dans votre propre vie. Il est vrai que ce genre de conversations demande du temps, mais vous constaterez que les résultats en valent la peine.
« Ne vous laissez pas accaparer au point de ne plus avoir le temps d’avoir de « vraies discussions avec vos enfants », conseille le Dr Hill. Cela peut paraître banal, mais les enfants grandissent très vite. Selon leur âge, ils ne vivront peut-être plus que cinq ou dix ans de plus dans votre maison. Vous devez utiliser le temps passé avec eux de manière très judicieuse », conclut le Dr Hill. « Faites en sorte de prévoir du temps dans votre agenda pour passer des moments de qualité en tête-à-tête avec eux de façon régulière, tant qu’ils sont encore des enfants. »