Et si on avait découvert Sodome ?

Et si on avait découvert Sodome ?

Un article aux « proportions bibliques » – lourd de conséquences – a récemment été publié, puis repris par divers bureaux de presse à l’échelle nationale et internationale.

Depuis 16 ans, Steven Collins, Ph. D., archéologue et doyen général de la Trinity Southwest University d’Albuquerque, et une équipe d’employés et de bénévoles mènent des fouilles sur un site qu’ils croient être l’emplacement de la ville de Sodome mentionnée dans la Bible. Le chantier de fouilles est situé du côté est de la vallée du Jourdain, en Jordanie, en face de Jéricho, sur l’autre rive du fleuve Jourdain. Le site est immense – soit au moins quatre ou cinq fois plus grand que la ville de Jéricho qui existait à la même époque.

Durant leurs fouilles (en janvier et en février, alors que les températures sont assez douces pour rendre les travaux tolérables), les chercheurs ont fait des découvertes scientifiques très intéressantes.

Lors de récentes saisons de fouilles, M. Collins et son équipe ont trouvé des preuves d’une destruction impressionnante à cet endroit qu’on appelle aujourd’hui Tall el‑Hammam. Depuis plusieurs années, M. Collins présente des éléments de preuve qui expliquent pourquoi il croit qu’il s’agit de l’emplacement le plus probable de l’ancienne ville de Sodome.

Archéologue sur le terrain et superviseur du Tall el-Hammam Excavation Project (TeHEP), M. Phillip Silvia, Ph. D., est un autre membre clé de l’équipe des fouilles. L’automne dernier, un rapport de recherche scientifique de 65 pages, revu par des pairs et signé par 21 auteurs, dont M. Silvia, a été transmis à des revues scientifiques dans le monde entier. Il a été publié pour la première fois dans la revue Nature Scientific Reports.

Ce qui est frappant au sujet du rapport, c’est qu’il relate en détail comment les preuves de destruction trouvées par les archéologues à Tall el-Hammam correspondent à la description biblique de la fin soudaine de Sodome. Les preuves révèlent une destruction catastrophique soudaine dont l’origine se situe ailleurs que sur la planète.

Les découvertes à Tal el-Hamman ont de profondes implications bibliques pour la communauté d'archéologues, mais elles ont aussi des implications spirituelles beaucoup plus profondes pour le monde entier.

Le personnel de la rédaction de Pour l’Avenir suit ces travaux archéologiques depuis 16 ans et a même visité le site peu de temps avant le début des fouilles en 2005. Mentionnons que notre opinion diverge quant à la datation de ce site, car selon notre compréhension de la chronologie de l’époque à laquelle Abraham a vécu et Sodome a été détruite, nous estimons que la ville a été détruite environ 200 ans plus tôt que la date à laquelle les responsables des fouilles sont arrivés.

L’équipe du Tall el-Hammam Excavation Project est convaincue que sa datation du site est exacte. À l’heure actuelle, il n’existe aucune réponse facile expliquant cet écart. Il est possible que d’autres preuves surgiront au cours des prochains mois et années pour réconcilier nos points de vue quant à la date de la destruction de cette ville. L’archéologie biblique est un domaine scientifique en constante évolution, car de nouvelles preuves surgissent continuellement dans les pays de la Bible.

Plusieurs archéologues renommés ont également conclu qu’il s’agit effectivement de l’emplacement de Sodome, malgré les problèmes de datation. Les preuves issues du site des fouilles ainsi que les marqueurs bibliques de l’emplacement sont très convaincants. Les preuves géographiques et les nouvelles preuves scientifiques de la destruction de la ville constituent des arguments très solides.

L’article a de profondes implications bibliques pour la communauté d’archéologues, mais il a aussi des implications spirituelles beaucoup plus profondes pour le monde entier.

Penchons-nous donc sur les Saintes Écritures pour voir ce qui est arrivé aux villes de Sodome et Gomorrhe en guise de comparaison avec ce que les scientifiques ont découvert. Et, dans ce contexte, posons-nous la question suivante : Et si on avait découvert Sodome ? Qu’est-ce que cela signifie pour le genre humain ? Et qu’est-ce que cela devrait signifier pour vous et moi personnellement ?

Sodome : cloaque de méchanceté

La plupart d’entre nous connaissent probablement le récit biblique de la destruction par Dieu de Sodome et Gomorrhe à cause des péchés de leurs habitants. Seule une petite poignée de résidents purent s’échapper. Abraham intercéda auprès de Dieu pour qu’Il épargne la ville s’il s’y trouvaient ne serait-ce que quelques personnes justes (Genèse 18:16-33). Seuls le neveu d’Abraham, Lot, et sa famille furent jugés dignes d’être épargnés en raison de leur lien avec Abraham, qui était un homme juste.

Le peuple de Sodome était orgueilleux, opulent et oisif ; il vivait dans l’abondance et ne se souciait pas des indigents alors qu’il commettait effrontément de plus en plus d’actes abominables qui poussèrent Dieu à le détruire (Ézéchiel 16:49-50).

L’histoire de cette destruction est relatée dans Genèse 19. L’introduction à la dépravation des habitants de la ville est très troublante. Deux anges d’apparence humaine arrivèrent dans la ville pour délivrer Lot et sa famille de l’imminente destruction. Lot leur fournit un lieu sûr pour passer la nuit chez lui, mais la situation prit vite une tournure lugubre : les hommes de la ville encerclèrent la maison pour violer collectivement les visiteurs ! (Genèse 19:4-5)

Lot les implora : « Mes frères, je vous prie, ne faites pas le mal ! » (Genèse 19:7) Lot offrit même ses deux filles à la foule, mais celle-ci le menaça et brisa presque la porte avant que les anges ne viennent à son secours en frappant la foule de cécité (Genèse 19:8-11).

C’est à partir de cet événement que le mot sodomie est entré dans la langue française. Interdite dans la plupart des pays pendant de nombreux siècles, la sodomie est maintenant approuvée et largement acceptée, et ceux qui la considèrent encore comme un péché sont condamnés et dénoncés comme étant des intolérants arriérés.

Destruction ardente venant du ciel

L’histoire ne s’arrête pas là. Les messagers angéliques dirent à Lot de rassembler les membres de sa famille et de fuir : « Car nous allons détruire ce lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand […] L’Éternel nous a envoyés pour le détruire » (Genèse 19:13).

Lot supplia ses gendres : « Levez-vous, dit-il, sortez de ce lieu ; car l’Éternel va détruire la ville » (Genèse 19:14), mais ils crurent qu’il s’agissait d’une blague et refusèrent de céder à sa demande. Après tout, Sodome était une grande ville prospère – il n’y avait pas de quoi s’alarmer, n’est-ce pas ?

À l’aube, les anges exhortèrent Lot à se dépêcher et à fuir la ville avec sa femme et ses filles. Parce qu’il tardait, les anges prirent Lot et les membres de sa famille par la main et les emmenèrent hors de la ville. Un des anges dit à Lot : « Sauve-toi, pour ta vie ; ne regarde pas derrière toi, et ne t’arrête pas dans toute la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses » (Genèse 19:17).

Dès qu’ils furent arrivés dans la ville périphérique de Tsoar, l’enfer se déchaîna !

« Alors l’Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Éternel. Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre » (Genèse 19:24-25). Ces villes et les petites localités et villages avoisinants, leurs habitants, et même les récoltes et les arbres, furent rayés de la surface de la Terre.

Abraham, qui se trouvait loin de la zone dangereuse, mais assez proche pour se rendre compte qu’une catastrophe venait de se produire, « porta ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur tout le territoire de la plaine ; et voici, il vit s’élever de la terre une fumée, comme la fumée d’une fournaise » (Genèse 19:28).

La région qui avait été si luxuriante et verdoyante comme le jardin d’Éden et l’Égypte fertile (Genèse 13:10) n’était plus que ruines fumantes d’une scène de dévastation. Sodome, Gomorrhe et les villes et villages avoisinants avaient disparus, réduits à un amas de décombres et de cendres à la suite de l’explosion ardente.

La probabilité d’une explosion aérienne cosmique

Existe-t-il une corrélation entre les découvertes scientifiques et les passages bibliques que nous venons de lire ?

Le 20 septembre, M. Silvia, directeur de l’analyse scientifique pour le Tall el-Hammam Excavation Project, a annoncé la publication de l’article mentionné précédemment dans Nature Scientific Reports et intitulé « Une explosion aérienne de la taille de celle survenue dans la région de la Toungouska a détruit Tall el-Hammam, une ville de l’âge de bronze dans la vallée du Jourdain, située près de la mer Morte » (A Tunguska Sized Airburst Destroyed Tall el-Hammam, a Middle Bronze Age City in the Jordan Valley Near the Dead Sea).

Cet article fournit des preuves médicolégales selon lesquelles une explosion aérienne cosmique a détruit Tall el-Hammam qui avait été la ville principale de la région de la mer Morte depuis plusieurs siècles avant cet événement, qu’ils datent aux environs de 1650 av. J.-C. Ce ne fut que plusieurs siècles après cet événement qu’une ville de la même ampleur que Tall el-Hamman se développa à nouveau dans la région.

Le directeur des fouilles à Tall el-Hammam, Steven Collins, pose depuis longtemps l’hypothèse la plus probable selon laquelle ce site est la ville biblique de Sodome. Il est situé au bon endroit, d’après les nombreux indices géographiques fournis dans la Genèse.

Au fil des années de fouilles sur le site, l’équipe a documenté une couche de destruction massive de 1,5 mètre d’épaisseur sous la surface du monticule de 800 mètres de long, rempli d’artéfacts. De telles couches sont assez fréquentes sur les sites de l’Antiquité et elles indiquent habituellement un incendie volontaire attribuable à une conquête militaire ou un incendie involontaire attribuable à la négligence humaine ou à des événements naturels comme des tremblements de terre. En général, la cause est assez facile à déterminer en raison des preuves associées à la destruction. Mais quelle fut la cause d’une destruction aussi vaste dans ce cas-ci ?

L’analyse du groupe de recherche sur les comètes

En 2014, le Comet Research Group (CRG), un groupe de recherche à but non lucratif de l’Arizona, aux États-Unis, a été invité à prêter main-forte pour l’examen de preuves matérielles provenant de la couche de destruction. Ce groupe de recherche sur les comètes a signé des douzaines d’articles documentant les catastrophes cosmiques ayant eu un impact sur notre planète.

Le Comet Research Group n’est pas un groupe religieux. Il est formé de scientifiques, spécialistes des comètes. Sur son site Web, nous pouvons lire ceci : « Vous croyez que la dernière attaque spatiale est survenue il y a 65 millions d’années lorsqu’un astéroïde a tué les dinosaures ? Détrompez-vous. Les comètes meurtrières sont plus fréquentes que ce qu’on vous a enseigné. Le CRG a pour mission de le prouver et d’intervenir avant que votre ville soit la prochaine victime ».

L’histoire archéologique de Tall el-Hammam était bien définie après 15 saisons sur le terrain, mais un éventail de compétences tout à fait distinct s’imposait pour examiner adéquatement la couche de destruction. Le CRG possédait les compétences techniques et médicolégales requises pour déterminer si les preuves trouvées sur le terrain appuyaient la description biblique.

Fait remarquable, le récit biblique de la destruction tombée du ciel a été confirmé par de nombreuses sources de preuves géochimiques et matérielles enfouies dans le sol.

La région, qui ressemblait jadis au jardin d'Éden, n'était plus que ruines fumantes d'une vaste scène de dévastation. Sodom et Gomorrhe avaient disparues !

Quelque chose avait démoli la partie supérieure du palais à quatre ou cinq étages d’environ 12 mètres de hauteur et avait fait exploser les murailles de briques de boue d’environ 4 mètres d’épaisseur qui entouraient la ville. Les quelques restes squelettiques montraient des preuves de « fragmentation » et de « désarticulation extrême », ce qui signifie que les corps avaient été violemment déchiquetés.

Une couche de destruction riche en carbone et en cendres contenait des concentrations de quartz choqué, de poteries et de briques de boue fondues, de carbone de type diamant, de suie, de sphérules riches en fer et en silicone, et de sphérules de plâtre fondu. On a également trouvé des traces de platine, d’iridium, de nickel, d’or, d’argent, de zircone, de chromite et de quartz fondus.

Des expériences quant à la chaleur nécessaire ont indiqué que les températures ont dû excéder instantanément les 2000 °C. Quelle intensité ! C’est assez pour transformer un camion en une mare de fer !

Concernant les découvertes, M. Allen West, Ph. D., membre du CRG, affirme ceci : « Parmi les preuves plus techniques, nous avons découvert des os humains qui avaient été éclaboussés par du verre fondu lors de cet événement. Le verre est impossible à distinguer de celui retrouvé au point zéro après une explosion atomique. Ces personnes ont été tuées par la chaleur et la pression d’une explosion rappelant une explosion atomique sans les radiations ». (C’est nous qui mettons l’accent sur certains passages).

Rétrécir le champ des possibilités

M. Silvia a produit 14 séries de preuves qui appuient l’hypothèse selon laquelle le site serait l’emplacement de la ville antique de Sodome. Son article peut être téléchargé gratuitement depuis la page Nature Scientific Reports (sur le site Web www.nature.com/articles/s41598-021-97778-3).

Dans ce document de recherche, M. Silvia documente les principales découvertes de l’étude scientifique menée à Tall el-Hammam, et il inclut des graphiques, des tableaux, des équations et des analyses qui démontrent pourquoi le site de Tall el-Hammam pourrait très bien s’avérer être celui de l’emplacement de la destruction de la ville antique de Sodome. Voici certaines des principales constatations :

— Preuves de la combustion de la ville à des températures très élevées.

— Matériaux de construction fondus.

— Minéraux et matériaux soumis à des pressions et à des températures extrêmes.

— Fragments d’os humains retrouvés dans la couche de destruction.

— Teneur du sol très élevée en sel, associée à la destruction et ses répercussions sur l’agriculture dans la région.

— Destruction et incendie survenus simultanément dans la ville avoisinante de Jéricho.

— Causes possibles de la destruction de la ville.

Les scientifiques ont examiné dix façons différentes dont cette ville aurait pu être détruite : guerres, incendies accidentels, tremblements de terre, volcanisme et foudre. Certaines des données correspondent à certaines de ces possibilités, mais lorsque l’on considère l’ensemble des données, une seule option semble y correspondre : une explosion aérienne cosmique, soit l’explosion d’une comète ou d’un météore avoisinant qui a fait disparaître la ville et les environs.

Le groupe a conclu que les événements destructeurs similaires les plus rapprochés dans l’Histoire moderne furent le premier essai de la bombe atomique réalisé en 1945, dans l’État du Nouveau-Mexique, dans le cadre du projet Manhattan lors de la Deuxième Guerre mondiale (avec une puissance explosive de 21 000 tonnes de TNT) ainsi que l’explosion aérienne cosmique survenue dans la région de la Toungouska en 1908, qui a rasé 2150 kilomètres carrés de la forêt sibérienne avec une force explosive semblable.

La destruction de la ville qui était située sur le site de Tall el-Hammam serait due à l’explosion d’une comète ou d’un météore de la catégorie de celle qui survint dans la région de la Toungouska, près de l’extrémité nord de la mer Morte, à quelques kilomètres au sud-ouest du site archéologique.

Cet événement fut si dévastateur que, dans toute la région de la basse vallée du Jourdain, 15 autres villes et plus de 100 petits villages ont été abandonnés simultanément et sont demeurés pratiquement inhabités pendant environ 300 à 600 ans, indiquant le caractère rare et tout à fait exceptionnel de l’événement catastrophique en question.

Preuves d’une destruction d’origine extraterrestre

Comme il a été mentionné précédemment, plus de 20 scientifiques et chercheurs de nombreux domaines ont contribué à la rédaction de cet important document de recherche en analysant la destruction de la grande ville prospère qui était située sur le site archéologique de Tall el-Hammam il y a près de 4000 ans. Qu’ont-ils appris ? Certaines de leurs constatations sont très techniques, mais nous les résumerons pour vous.

« Dans cette enquête, l’un des premiers indices déterminants fut la découverte de fragments de poteries très vésiculeux dans la matrice de débris qui semblent avoir fondu à des températures élevées, mais sans preuve manifeste d’un mécanisme de formation » (Document de recherche, p. 56-57).

Traduction : Ils ont trouvé des poteries d’argile brisées – ce qui est courant sur de tels sites antiques – mais ces poteries avaient été soumises à des températures si élevées qu’elles avaient fondu et formé des bulles, sans l’existence d’éléments expliquant ce qui aurait pu produire des températures si extrêmes.

Le document de recherche se poursuit ainsi : « Cette première découverte mena à quelques observations générales à propos de l’unicité des débris de la couche de destruction, comme leurs caractéristiques liées à des températures inhabituelles extrêmement élevées et leur orientation constante du sud-ouest au nord-est. Les fouilleurs du site émirent l’hypothèse que la destruction pouvait être causée par une explosion aérienne cosmique ou un impact cosmique, mais ils ne pouvaient éliminer d’autres mécanismes potentiels, dont ceux liés à une guerre, au volcanisme ou au tectonisme ».

Traduction : Les débris de la couche de destruction étaient inhabituels non seulement parce qu’ils avaient été soumis à des températures extrêmement élevées, mais aussi parce qu’ils avaient été projetés vers le bas et dans une direction particulière, soit du sud-ouest au nord-est, ce qui indiquait que la force destructrice provenait du sud-ouest de la ville (près de l’extrémité nord de la mer Morte).

« Nous nous sommes penchés sur 14 grandes séries de preuves pour étudier cet événement inhabituel : (1) des grains de quartz choqué qui se sont formés à des pressions d’environ 5 à 10 GPa ; (2) des poteries vésiculeuses qui ont fondu à plus de 1500 °C ; (3) des briques de boue et des tuiles de toit en argile qui ont fondu à plus de 1400 °C ; (4) de fortes concentrations de sel dans les sédiments, notamment du chlorure de potassium (KCl) et du chlorure de sodium (NaCl) fondus et intégrés dans les briques de boue fondues ; (v) du carbone de type diamant (diamantoïde) qui s’est formé à des pressions et à des températures élevées ; (vi) de la suie, du charbon et des cendres, indices d’incendies associés à des températures élevées ; (vii) des sphérules riches en fer (Fe) et en silicone (Si), dont certaines ont fondu à plus de 1590 °C ; (viii) du platine, fondu à environ 1768 °C ; (ix) de l’iridium, à environ 2466 °C ; (x) du zircon, à plus x de 1687 °C ; (xi) du chromite, à plus de 1590 °C ; (xi) de la titanomagnétite, à plus de 1550 °C ; (xiii) du quartz, à 1713 °C ; et (xiii) un faible magnétisme rémanent, soit un contre-indicateur de coups de foudre ».

Le message concernant Sodome est une invitation à nous repentir. Nous ne devons pas nous laisser distraire dans un monde qui, chaque jour, ressemble de plus en plus à Sodome. Ceux qui refusent de se repentir seront détruits.

Traduction : Ils ont examiné 14 séries de preuves de la destruction de la ville, entre autres des grains de quartz et du carbone qui avaient été soumis à une chaleur et à une pression si intenses que leur structure microscopique avait été déformée et complètement transformée ; de la suie et des cendres résultant d’incendies associés à des températures extrêmes ; des poteries et des matériaux de construction qui avaient fondu à des températures de plus de 1482 °C ; la teneur en sel inexplicablement élevée du sol ; et de minuscules sphères de minéraux et d’éléments rares qui avaient fondu à des températures de 1537 à 1704 °C (bien au-delà du point de fusion du fer et de l’acier).

« Nous avons pris en considération et écarté 8 des 10 processus possibles, […] notamment le volcanisme, la guerre et le tectonisme, auxquels on peut attribuer une partie, mais non la totalité des preuves obtenues. Nous avons conclu qu’un impact ou une explosion aérienne cosmique capable de former des cratères et sans doute d’une puissance légèrement supérieure à celle de l’explosion aérienne de 22 mégatonnes survenue en 1908 dans la région de Toungouska, en Sibérie, constitue le seul mécanisme de formation plausible pouvant expliquer l’éventail complet de preuves dont nous disposons […] ».

Traduction : Ils ont étudié dix scénarios distincts pour expliquer les preuves de destruction découvertes sur le site archéologique et en ont éliminé huit. Les deux seules hypothèses pouvant expliquer ces preuves étaient une comète ou un météore qui aurait frappé le sol ou qui aurait explosé à proximité dans le ciel.

« Les données disponibles laissent également entendre qu’une explosion aérienne est survenue à quelques kilomètres au sud-ouest de Tall el-Hammam, ce qui aurait engendré, en succession rapide, des impulsions thermiques à haute température provenant de la boule de feu qui a fait fondre les matériaux exposés tels que les tuiles de toit en argile, les briques de boue et les poteries. Ce phénomène a été suivi d’une onde de choc à très grande vitesse qui a démoli et pulverisé les murs en briques de boue dans la ville, rasant celle-ci et causant de nombreuses pertes humaines ».

Traduction : Les preuves révèlent qu’une comète ou un météore a explosé dans le ciel près de l’extrémité nord de la mer Noire, au sud-ouest de la ville, ce qui a produit un éclair de chaleur de plusieurs milliers de degrés Celsius qui a fait fondre les briques de boue (le principal matériau de construction de la ville), les tuiles de toit en argile et les poteries. Une onde de pression secondaire à haute température et à grande vitesse a ensuite pulvérisé et rasé la ville, tuant tous ses habitants.

« Par ailleurs, la teneur en sel anormalement élevée de la matrice de débris est compatible avec une détonation aérienne au-dessus de sédiments à forte salinité près du fleuve Jourdain ou au-dessus de la mer Morte hypersaline. Cet événement a donc réparti le sel dans toute la région, ce qui a limité grandement le développement de l’agriculture régionale pendant environ 600 ans ».

Traduction : La teneur en sel anormalement élevée de la couche de destruction et dans toute la région sur des kilomètres et des kilomètres a amené les chercheurs à conclure qu’une explosion aérienne avait vaporisé un grand volume d’eau provenant de la mer Morte, qui est très riche en sel. Ce sel et d’autres minéraux de la mer Morte se sont ensuite déposés sur le sol dans des concentrations si élevées qu’il a été pratiquement impossible d’y produire des cultures et, par conséquent, d’habiter la région pendant plusieurs siècles.

Une mise en garde et une invitation à se repentir

Après tout ce qui a été découvert sur ce site archéologique et tout ce qui a été documenté concernant sa destruction, qu’arriverait-il s’il s’agissait de l’emplacement des villes antiques de Sodome et Gomorrhe, et des villes avoisinantes ? Et si on avait découvert Sodome ?

Or, nous devons nous poser une question encore plus importante : Et si notre monde était en train de redevenir Sodome ? Quelles leçons pouvons-nous tirer aujourd’hui de cette découverte archéologique ?

La revue Pour l’Avenir a pour but de proclamer la bonne nouvelle du Royaume de Dieu à venir partout dans le monde (Matthieu 28:19-20 ; Matthieu 24:14). On nous a chargés de prêcher l’Évangile au monde entier, y compris aux descendants modernes de l’Israël antique.

Et s’ils n’écoutent pas et ne se repentent pas ? Qu’arrivera-t-il s’ils refusent d’écouter ?

Remarquez la mission que Jésus-Christ donna à Ses apôtres dans Matthieu 10 : « Tels sont les douze que Jésus envoya, après leur avoir donné les instructions suivantes : N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. […] Lorsqu’on ne vous recevra pas et qu’on n’écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds. Je vous le dis en verité : au jour du jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins rigoureusement que cette ville-là » (Matthieu 10:5-6 ; Matthieu 10:14-15).

Beaucoup d’historiens et de scientifiques laïques s’opposeraient à toute affirmation de l’existence littérale de Sodome et insisteraient pour dire que le récit biblique entourant cette ville est un mythe, malgré les nombreux indices géographiques présentés dans la Bible à cet égard. Et beaucoup continueraient de nier son existence, même si on leur fournissait de nouvelles preuves à l’appui.

Même de nombreuses personnes qui se proclament chrétiennes mettent en doute les récits du jugement divin comme celui de Sodome. Mais si Sodome n’était qu’un mythe, pourquoi Jésus l’utiliserait-Il Lui-même pour nous mettre en garde ?

La ville de Sodome est mentionnée neuf fois dans le Nouveau Testament, le plus souvent par nul autre que Jésus. Pourquoi parlerait-Il d’un endroit qui n’aurait jamais existé et qui n’aurait jamais été anéanti de façon surnaturelle ? Cela n’aurait aucun sens. Nous devons donc conclure que la ville de Sodome a réellement existé dans l’Histoire et que ses habitants y ont commis de véritables péchés.

Et, comme nous pouvons le lire dans Matthieu 10, pourquoi l’exemple de Sodome est-il associé à la proclamation de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu ?

La réponse est simple. Un des éléments clés de ce message est le repentir – nous devons changer qui nous sommes et ce que nous sommes afin de pouvoir faire partie de ce Royaume. Observez comment Marc résume le message de Jésus-Christ dans Marc 1:14-15, « […] Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle ».

Nous ne pouvons isoler ces deux éléments du message de Jésus-Christ. Il est le Roi du Royaume, le Royaume qu’Il reviendra établir sur Terre dans le monde entier (voir notre guide biblique intitulé L’Évangile du Royaume). Mais pour que nous puissions faire partie de ce Royaume, nous devons nous repentir […] et nous convertir pour que nos péchés soient effacés (Actes 3:19).

Un monde qui redevient Sodome

Les ruines de Sodome constituent un sévère avertissement lancé au monde moderne, un rappel des conséquences du péché qui donne à réfléchir.

Croyez-vous que Dieu est heureux de la conjoncture actuelle de notre monde ? Que doit-Il penser des pays modernes dont les ancêtres ont distribué la Bible aux quatre coins du globe et ont fondé leur société, leurs lois et leur culture sur celle-ci ?

Que doit-Il penser des millions d’êtres vivants que ces mêmes pays ont assassinés dans le ventre de leur mère ? Que pense-t-Il de notre révolution sexuelle ? Et des nouvelles versions et définitions déroutantes des genres autres que le genre masculin et le genre féminin qu’Il a créés ? (Genèse 1:27 ; Genèse 5:2 ; Matthieu 19:4 ; Marc 10:6) Et de nos mariages brisés, de la criminalité élevée, de la consommation de drogues, de nos villes délabrées, des meurtres et de la disparition du respect des lois et de la valeur de la vie ?

Notre monde est-il en train de redevenir Sodome ? Est-il déjà redevenu Sodome ? Examinez l’état du monde qui vous entoure. Ce monde au bord du précipice d’un jugement divin. Remarquez ce que Jésus-Christ dit à Ses contemporains qui ont été témoins de Ses miracles et qui ont entendu Son message, mais qui ont malgré tout refusé de se repentir et de changer leur mode de vie :

« Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel [à cause de ton arrogance] ? Non. Tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts [dans la tombe] ; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. C’est pourquoi je vous le dis : au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi » (Matthieu 11:23-24).

Cela devrait également servir de mise en garde sévère pour notre génération des temps de la fin. Nous sommes pires aujourd’hui que les habitants de la ville antique de Sodome, car nous devrions être plus avisés ! La destruction de Sodome fut un exemple duquel nous sommes censés avoir tiré une leçon.

Jude, le demi-frère de Jésus-Christ, nous met aussi en garde : « Je veux vous rappeler […] que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à la débauche et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d’un feu éternel » (Jude 1:5-7).

La Parole de Dieu est limpide : notre monde est voué à la destruction. Lisez les propres paroles de Jésus-Christ dans Matthieu 24 et Sa révélation à l’apôtre Jean dans l’Apocalypse, aux chapitres 6, 8 et 9, et 12 à 18. Certains des fléaux annoncés qui frapperont notre planète ressemblent à ceux qui ont détruit Sodome, mais dans des proportions bien plus grandes.

Souvent dans la Bible, Dieu donne un avertissement avant de semer la destruction. Cela Lui ressemblerait d’envoyer à l’humanité des témoignages puissants de la vérité et de la précision de Sa Parole une dernière fois avant d’exécuter Son jugement !

Le site archéologique de Tall el-Hammam occupe-t-il le même emplacement que la ville de Sodome ? Pour l’instant, les travaux de recherche et des fouille se poursuivent. D’autres preuves seront mises au jour. Quoi qu’il en soit, le message concernant Sodome est une invitation à nous repentir, tout comme notre propre message. Chacun de nous ne doit pas se laisser distraire dans un monde qui, chaque jour, ressemble de plus en plus à Sodome. Ceux qui refusent de se repentir seront détruits.

Comment laisserez-vous cet état de choses influer sur votre esprit, vos pensées et votre vie ? Cherchez-vous activement à vivre de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Matthieu 4:4), ou Dieu et Sa Parole sont-Ils une vérité qui vous dérange et que vous préférez ignorer ?

Quelqu’un écoutera-t-il la Parole de Dieu ? L’écouterez-vous ? Et si on a vraiment découvert Sodome ? La Parole de Dieu sera-t-elle entendue ? Y obéirez-vous ? Nous prions pour que ce soit le cas dans votre vie !