Jour J + 75 ans
Que pourrait-il nous enseigner ?
« Papa, que représente cette photo ? » « Oh, me répondit-il : C’est le premier cimetière américain de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Après le jour J, le 6 juin, j’ai envoyé une équipe d’hommes avec un bull-dozer pour le creuser sur Omaha Beach ».
La photo en noir et blanc décolorée, un peu tachée et plissée, était dans une boîte avec des douzaines d’autres photos que mon père avait rapportées de sa participation à la Seconde Guerre mondiale. En effet, en regardant l’inscription et la petite chaîne autour de la parcelle, on pouvait lire ceci : « Ici, en France, se trouve le premier cimetière américain de la Seconde Guerre mondiale ». Je regardais ce lieu de repos pour des douzaines de soldats américains morts sur « Omaha la Sanglante », la plage de Normandie qui subit les pertes les plus lourdes en ce jour mémorable, il y a 75 ans.
Avant que mon père, Lloyd McNeely, ne meure, nous avions enfin pris le temps de nous asseoir ensemble pour regarder ces photos. Je voulais qu’il écrive des notes au dos de chacune d’elles afin, qu’après son décès, nous puissions conserver leurs histoires, sinon, cette boîte ne serait rien de plus qu’une simple boîte de photos avec des gens, des situations, et des lieux inconnus.
Papa était un soldat américain, un ingénieur de combat affecté au 149e bataillon du génie de combat de la 6e division. Ce groupe fit partie de la première vague de soldats qui frappa la plage à l’aube sur la côte nord-ouest de la France, le 6 juin 1944. Les ingénieurs de combat avaient pour tâche de nettoyer la plage des mines, des barbelés et autres obstacles et de dégager les chemins le long des falaises afin que les vagues de chars, de jeeps et de soldats puissent débarquer, quitter la plage et commencer rapidement à avancer vers l’intérieur.
Alors que la tête de cette offensive alliée se dirigeait sur le mur de l’Atlantique dont Adolf Hitler était tellement fier, ces hommes devaient faire leur travail, rapidement et efficacement, sinon l’invasion entière risquerait d’être bloquée. Derrière eux, se trouvaient près de 7 000 navires transportant 156 000 soldats. Ces ingénieurs, ainsi que les parachutistes qui avaient été largués derrière les lignes pendant la nuit, avaient des tâches clés à accomplir afin que l’invasion se déroule comme prévu.
Sur Omaha Beach, ces hommes durent affronter la plus dure des défenses nazies. Des mitrailleuses placées stratégiquement dans les bunkers, derrière des remblais renforcés commencèrent à balayer la plage de tirs mortels. L’accostage des hommes à partir d’embarcations spécialement conçues pour le débarquement fut difficile. Ils furent largués à plusieurs mètres de la plage en eau profonde et vite submergés à cause des 30kg d’équipements qu’ils portaient sur le dos. Beaucoup se sont noyés avant même d’atteindre la plage. Ceux qui réussirent furent touchés par les tirs des mitrailleuses ou forcés de se protéger comme ils le pouvaient. Ce fut le théâtre d’un massacre implacable. On estime que 2 400 soldats américains furent tués et blessés à Omaha Beach ce jour-là.
Le Jour J a toujours occupé une place spéciale dans ma vie. Mon père survécu à cet enfer. Il était un sergent d’état-major responsable d’un peloton d’hommes. Il aurait pu se trouver à l’avant ou près de l’avant de l’un de ces navires lors de l’ouverture de la rampe qui permettait aux hommes de débarquer. Les premières scènes du film « Il faut sauver le soldat Ryan », que vous avez peut-être vu, montrent un soldat sur l’un de ces bateaux. Il fut tué par une balle tirée dans son casque alors que la rampe s’abaissait pour qu’il débarque.
C’est une scène horrible mais pleine de réalisme. Cela aurait pu facilement arriver à mon père, mais ce ne fut pas le cas. Il fut épargné et rentra à la maison après la guerre et, quelques années plus tard, je suis né.
Le plus grand débarquement de l’Histoire
Quelle fut l’ampleur de cet événement auquel mon père participa ? Le débarquement de Normandie au cours de la Seconde Guerre mondiale – le jour J (D Day) – fut la plus importante opération militaire amphibie de l’Histoire.
La majorité des troupes venait d’Amérique, de Grande-Bretagne et du Canada, mais 10 autres nations étaient représentées y compris la France et la Belgique. Près de 7 000 navires de toutes sortes et plus de 11 000 avions transportèrent près de deux millions de soldats depuis l’Angleterre, à travers la Manche, vers la France. 156 000 hommes furent débarqués le premier jour seulement. Ce jour-là, il y eut 10 000 victimes, dont plus de 4 000 morts confirmés. Les Allemands perdirent plus de 1 000 soldats. Rien dans la guerre ancienne ou moderne ne lui fut semblable.
Le débarquement eut lieu sur cinq sections de la côte normande française qui portaient les noms de code d’Utah et Omaha (américain), Gold, Sword et Juno (britannique et canadien). Toutes les troupes étaient commandées par le commandant suprême, le Général Dwight Eisenhower. Son second était le Général britannique Bernard Montgomery. Le Général de Gaulle coordonna les divers plans de la Résistance française à l’avance du débarquement.
Le jour J fut appelé « le jour le plus long », terme donné par le Général allemand Erwin Rommel. Rommel commandait les troupes allemandes dans cette région et ses tactiques représentèrent de redoutables obstacles pour les soldats qui se trouvaient sur les plages. « Le jour le plus long » commença un peu après minuit lorsque les parachutistes de la 6e aéroportée britannique et des 82e et 101e unités aéroportées américaines tombèrent derrière les lignes allemandes.
Le premier point stratégique fut une place sur le Canal de Caen appelé Pont de Pégase (Pegasus Bridge) par les parachutistes britanniques. L’historien Andrew Roberts déclara que « le Pont de Pégase » était la seule route possible pour renforcer les 12 000 hommes de la 6e Division aéroportée. Celle-ci allait devoir affronter le plus gros des tentatives concertées de la 21e Division Panzer et de plusieurs autres unités allemandes pour descendre sur Sword Beach et jeter les assaillants à la mer avant qu’ils aient établi le pont. » (History of the English-Speaking peoples since 1900 [Histoire des peuples anglophones depuis 1900] ; Andrew Roberts ; page 340 ; Harper Collins ; 2007)
Les soldats canadiens débarquèrent sur la plage Juno et combattirent vaillamment. Leurs troupes avancèrent de 11km à l’intérieur des terres, plus qu’aucune autre ne le fit. Roberts dit que les troupes canadiennes, avec des noms comme le Queens Own Rifles of Canada et le Royal Winnipeg Rifles, « étaient les seules unités à avoir atteint tous leurs objectifs lors du Jour J. » (ibid ; page 342).
La Résistance française joua un rôle clé dans la libération. La Résistance savait que les Alliés allaient arriver. Environ 3000 membres de la Résistance avaient coupé 950 lignes de communication ferroviaires et routières, ce qui retarda considérablement l’envoi des renforts de Panzer en Normandie en provenance du sud-ouest de la France (ibid., page 345).
La libération du « Nouveau Monde »
Le premier ministre britannique, Winston Churchill, ainsi que le Général de Gaulle savaient fort bien que l’Amérique ne pouvait pas rester indéfiniment en marge de la lutte qui avait lieu en Europe. Ils savaient également que la Grande-Bretagne aurait besoin de l’aide de la puissance de l’Amérique pour survivre et pour qu’il puisse encore y avoir une lueur d’espoir de repousser la tyrannie noire qui s’abattait sur l’Europe et sur d’autres parties du monde. Toutes les libertés durement gagnées de la civilisation occidentale étaient en jeu.
Dans son discours le plus célèbre prononcé devant la Chambre des Communes le 4 juin 1940, Churchill savait qu’il pouvait compter sur le Canada et l’Amérique. Dans son fameux discours « nous nous battrons sur les plages », il termina par ce qui pourrait s’apparenter à une « prophétie ». « Nous irons jusqu’au bout, nous nous battrons en France, nous nous battrons sur les mers et les océans, nous nous battrons avec toujours plus de confiance ainsi qu’une force grandissante dans les airs, nous défendrons notre île, peu importe ce qu’il en coûtera, nous nous battrons sur les plages, nous nous battrons sur les terrains de débarquement, nous nous battrons dans les champs et dans les rues, nous nous battrons dans les collines ; nous ne nous rendrons jamais, et même si, bien que je n’y croie pas un seul instant, cette île ou une grande partie de cette île était asservie et affamée, alors notre Empire au-delà des mers, armé et gardé par la flotte britannique, continuera de lutter, jusqu’à ce que, quand Dieu le voudra, le Nouveau Monde, avec tout son pouvoir et sa puissance, vienne à la rescousse afin de libérer l’Ancien. »
Le « Nouveau Monde » alla en effet de l’avant pour libérer l’Ancien.
Le mur de l’Atlantique
L’armée nazie d’Hitler avait anticipé l’assaut alliée depuis un certain temps. La Seconde Guerre mondiale était en cours depuis l’invasion de la Pologne par l’Allemagne en septembre 1939. Au printemps 1940, la France était tombée et les pays d’Europe centrale et occidentale étaient sous le contrôle des puissances fascistes allemandes et italiennes de l’Axe. Hitler essaya de soumettre l’Angleterre par des bombardements aériens connus sous le nom de « La Bataille d’Angleterre ». Celle-ci résista avec bravoure. À défaut d’achever son objectif, il entreprit de fortifier la frontière atlantique du continent européen, depuis la Norvège jusqu’aux Pyrénées en Espagne.
La sécurisation de l’Europe par un « mur » était un projet massif, voire impossible. Hitler savait qu’avec le temps, il y aurait un débarquement sur le continent ayant pour but de faire reculer toutes les avancées nazies. Les efforts infructueux d’Hitler pour vaincre l’Union soviétique l’amenèrent finalement, en 1943, à porter pleinement son attention sur le besoin de se protéger d’une invasion attendue des troupes alliées.
Lorsque le soleil se coucha sur le jour J, le « jour le plus long », les troupes alliées avaient percé ce fameux mur de défense. Des jours et des mois de durs combats continuèrent. Mais les têtes de pont étaient en sécurité. En moins d’un an, les Alliés avaient traversé l’Europe occidentale jusqu’en Allemagne. Au début du mois de mai 1945, l’armée allemande capitule, Hitler se suicide et la guerre en Europe est terminée.
Quelle est la signification de tout cela ?
Plus haut, j’ai mentionné le petit rôle que joua mon père dans ce grand conflit ; Mais, à nouveau, quelle fut l’ampleur de cet événement auquel mon père participa ?
Lloyd McNeely était un garçon de ferme du sud-est du Missouri. Avec trois de ses frères, il répondit à l’appel et partit à la guerre. Il ne comprenait pas toutes les forces politiques et historiques qui contribuèrent à créer cet événement mondial. Comme des millions de soldats et de populations civiles, il fut pris dans un événement plus grand que la somme de toutes leurs vies. Ce fut l’événement marquant de leur génération. Ce fut la Libération !
Le jour J était un moment pivot de la Seconde Guerre mondiale. Ce deuxième conflit mondial n’était en fait que le deuxième round de la Grande Guerre, vingt-cinq ans plus tôt. Ces conflits massifs du XXe siècle furent peut-être les plus importants de l’Histoire, tant par leur ampleur que par leurs implications.
La vision de Daniel concernant notre époque
La prophétie biblique n’a pas spécifiquement prédit ces deux guerres, mais elle donne un aperçu de la montée des puissances au cours de l’ère moderne qui correspond à ce qui s’est passé en Europe et en Asie.
Elle montre la montée des grandes puissances qui sont décrites comme étant des bêtes. Le prophète Daniel vit une vision des quatre vents qui agitaient une grande mer. Les eaux sont les nations de la terre et les vents sont les forces qui agissent parmi les nations créant des événements comme la montée et la chute des nations ainsi que les guerres qui sévissent entre grandes puissances. « Et quatre grands animaux sortirent de la mer, différents les uns des autres. Le premier était semblable à un lion, et avait des ailes d’aigle. » Daniel regarda et vit trois autres bêtes s’élever des « eaux ». Le second était « semblable à un ours ». Le troisième était « semblable à un léopard » et le quatrième était semblable à quelque chose d’épouvantable et de terrible, d’extrêmement fort. Il avait d’énormes dents de fer ; il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait ; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes. » (Daniel 7:1-7) C’est à cette quatrième bête que Daniel accorde une attention particulière.
Plus tard, il dit : « Ensuite je désirai savoir la vérité sur le quatrième animal, qui était différent de tous les autres, ... Le quatrième animal, c’est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera. Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume. » (Daniel 7:19 ; Daniel 7:23-24)
Daniel voyait en songe, la marche de l’Histoire depuis son époque, au VIIe siècle av. J.-C., jusqu’à la fin de cet âge, avant la seconde venue de Jésus-Christ. La quatrième bête est comprise comme étant l’empire de Rome et les dix cornes sont des reprises successives d’un système politique religieux modelé sur l’Empire romain. Une étude de l’Histoire montre l’accomplissement de ces remarquables prophéties sous la forme de résurgences successives de l’Empire romain après sa « blessure mortelle » en l’an 476, qui fut guérie. La neuvième corne de cette bête commença à émerger avant la Première Guerre mondiale. Sa forme la plus épouvantable est apparue en 1930 avec la montée de l’Allemagne nazie sous Adolph Hitler et le gouvernement fasciste en Italie dirigé par Benito Mussolini.
Ces deux hommes signèrent des accords avec l’Église romaine qui donnèrent une légitimité à leurs régimes fascistes.
En déclarant la résurgence de l’Empire romain, Mussolini s’allia à Hitler pour créer l’Axe Rome-Berlin. Adolf Hitler proclama fièrement le Troisième Reich allemand, envisageant un nouvel empire allemand qui rivaliserait avec le Saint Empire romain germanique établie par Otto le Grand. De 1939 à 1945, les forces alliées et les puissances de l’Axe luttèrent lors la Seconde Guerre mondiale, en se livrant à des battailles sanglantes sur tout le continent Européen, en Afrique, en Asie et dans les océans Atlantique et Pacifique. Le rêve allemand d’une Europe unie sous un nouvel empire fut presque réalisé mais à un coût effroyable.
Il reste encore à voir émerger la dixième corne, une puissance semblable à une bête, modelée également sur Rome, et qui plongera à nouveau le monde dans une période de troubles signifiant la fin de notre âge, qui sera encore pire que celle de la Seconde Guerre mondiale ou de toute autre guerre. Quel en sera le résultat ?
Le jour J fut une attaque contre une puissance tyrannique et despotique sur le continent européen dont la résurgence fut depuis longtemps prophétisée dans votre Bible. Les dirigeants alliés comprirent ce qui était en jeu, ils savaient qu’il fallait faire face et détruire cette « horrible et terrible bête » qui avait surgit des nations.
La coalition des nations qui prirent d’assaut le mur de l’Atlantique et la forteresse qu’était l’Europe fut unique dans l’histoire du monde. Premièrement, elle provient de la richesse combinée de la Grande-Bretagne, des États-Unis et du Canada. Ces nations représentent des peuples qui avait reçu un droit d’ainesse dont l’origine se trouve dans les promesses que Dieu fit au patriarche Abraham. Ces nations sont les plus riches qui aient jamais existé dans toute l’Histoire. Le fait qu’elles détenaient ces richesses et cette puissance à ce moment critique de l’Histoire n’était pas une coïncidence. Dieu pourvut à leur présence sur la scène mondiale à cette époque précise et leur donna le pouvoir de faire ce qu’elles devaient faire (Actes 17:26).
Ces peuples réunis furent capables de transpercer d’une flèche le cœur du pouvoir de la bête et de la tuer, lui enlevant ainsi son pouvoir.
Que signifie cela aujourd’hui ?
Plus de 60 millions de personnes sont mortes pendant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, des millions d’autres seraient mortes si le pouvoir de cette bête n’avait pas été vaincu. Les nations libres du monde luttèrent contre cette tyrannie. Mais une autre tyrannie surgit en Union soviétique. Avec la fin de la Seconde Guerre mondiale, le monde fut plongé dans une « guerre froide » qui dura encore quarante ans. Deux autres grands conflits eurent lieu en Corée et plus tard au Vietnam. Des problèmes non résolus issus de ces deux guerres demeurent encore aujourd’hui. La guerre, aussi « juste » soit-elle, est toujours la guerre. Les gens souffrent, des vies sont ruinées et d’autres conflits sont engendrés.
La prophétie biblique montre qu’une autre puissance mondiale se lèvera un jour et cherchera à asservir les âmes des hommes (Apocalypse 18:13). L’Amérique et la Grande-Bretagne pourraient-elles organiser encore une fois une force d’opposition et vaincre cette superpuissance à venir ? La prophétie montre qu’il n’en est rien. De nombreux facteurs vont à l’encontre de la force de ces deux pays. Oui, l’Amérique est toujours la puissance militaire la plus forte au monde et les deux nations sont des puissances nucléaires. Mais chacun de ses deux pays est profondément divisé en son sein et tous deux font face à un avenir incertain.
La Grande-Bretagne quitte l’Union européenne et, ce faisant, est en train de fracturer sa propre structure politique. Plus de la moitié de la population vota en faveur du départ, mais ceux qui souhaitaient rester dans l’UE sont parmi les plus riches et les plus puissants politiquement.
Au moment où j’écris ces lignes, le processus de départ laisse dans le pays de grandes blessures ouvertes qui pourraient ne pas guérir. Le Brexit permettra à l’Europe de se recréer en tant que puissance continentale – ce qui est historiquement, son rôle dans le monde.
Le Président Donald Trump insista pour que l’Europe assume une plus grande part du fardeau financier de sa défense. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une nouvelle position américaine à l’égard de l’Europe, les récents présidents ayant pris la même approche, c’est la personnalité de M. Trump et son attitude agressive qui aliène les dirigeants européens. Ils transfèrent leurs sentiments anti-Trump à la position géopolitique de l’Europe vis-à-vis de la Russie et du Moyen-Orient et des changements potentiels sont ainsi créés. Ses paroles et ses politiques ont eu pour effet de creuser un fossé réel entre l’Amérique et l’Europe.
Ces deux évolutions pourraient provoquer des changements suffisamment forts pour réveiller les esprits endormis. L’Europe devra subir des changements pour se préserver et se reconstruire. L’Europe se réaffirmera dans le monde en tant que puissance avec laquelle il faut compter. Le fantôme du passé se lèvera. L’intégration européenne a trébuché. L’évolution démographique et l’immigration massive inassimilée suscitent la peur. Ajoutez à cela le fait que les élites du leadership ne sont pas liées à la population autochtone et qu’il s’agit d’un mélange volatil. Ajoutez à cela une crise de source inconnue et une puissance pourrait surgir sur le continent en étourdissant le monde.
La prophétie biblique montre qu’un pouvoir final s’élèvera dans le monde. Ce sera la dixième corne de la vision de Daniel au 7ème chapitre de son livre. Cette puissance mondiale sera le cœur du pouvoir politique de l’Europe. L’Apocalypse le décrit comme étant différent de toutes les incarnations précedentes des résurgences de Rome. Elle s’appelle « Mystère, Babylone la Grande » et elle se présente sous la forme d’une puissance politique, économique et spirituelle mondiale.
Lorsque vous rassemblez toutes les prophéties sur cet événement, vous ne pouvez que conclure que son émergence sur la scène mondiale sera considérée par le monde comme la solution à tous les maux. Il sera porteur d’espoir et d’une promesse de paix et de prospérité pour tous. Une tromperie massive enveloppera les gens, il est même possible que cela touche également ceux qui s’attendent à sa venue. Même les « élus » perspicaces de Dieu pourraient être séduits. Quand le masque de la tromperie sera enlevé, cette puissance sera révélée pour ce qu’elle est véritablement – une manifestation satanique qui apportera la guerre et la souffrance à des niveaux sans précédent.
La tragédie à ce moment-là de l’Histoire est que les États-Unis et la Grande Bretagne ne seront pas en mesure de monter un autre assaut de type Jour J contre cette tyrannie. Le temps de leur pouvoir et de leur influence sera révolu. La prophétie biblique montre que les descendants de Jacob vivront un temps de trouble et que leur puissance faillira (Jérémie 30:7).
Les guerres culturelles qui divisent l’Amérique mèneront à une blessure incurable si grave qu’il sera impossible de trouver un remède – aucun médicament n’existera pour guérir et corriger sa glissade morale. Ses alliés parmi les nations auront d’autres priorités que de venir à son aide. Difficile à croire, mais il y aura un temps où, parce que le cœur des hommes se portent tous les jours vers le péché, Dieu n’entendra plus les cris douloureux des peuples qu’Il avait autrefois bénis (Jérémie 30:12-15).
La véritable Libération à venir
Une fois que les Alliés franchirent le mur de l’Atlantique lors du jour J, le règne de terreur d’Hitler sur l’Europe prit fin. En moins d’un an, le Troisième Reich fut vaincu et l’Europe commença à se reconstruire. Le destin d’Hitler fut scellé au coucher du soleil du jour J.
Le plan de Dieu n’a pas changé. Dieu fit la promesse de racheter l’humanité. La promesse que Dieu fit à Abraham en disant : « […] toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » (Genèse 12:2-3). Cette promesse comprenait des promesses physiques et spirituelles.
La dimension spirituelle de cette promesse se réfère à Jésus-Christ, dont la vie, la mort et la résurrection apportent le salut libérateur à toute l’humanité. Le Christ déclara dans Luc 4:18 « L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; [Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés ». C’est ici la perspective sur l’avenir qui nous donnera l’espoir et le courage devant les sombres nuages qui s’amassent à l’horizon de la scène mondiale. Le Christ est le Roi du Royaume de Dieu à venir (Apocalypse 11:15) Il libèrera l’humanité de l’emprise du péché, de l’oppression et de la tyrannie qui en découle. Lors de Sa seconde venue, Il remplacera tout gouvernement humain par un gouvernement divin, juste et bon. Le monde connaîtra alors une véritable libération de l’influence maléfique de Satan. Il n’y aura plus de larmes, plus de chagrin.
Le temps de Satan en tant que dieu de ce monde est tout sauf fini. Il sait qu’il ne lui reste que peu de temps et il voudra déverser sa colère sur l’humanité à la fin de cette ère, car il sait que le second avènement du Christ est une chose certaine.
Mon père fut embarqué dans une grande croisade pour la liberté. Je n’ai pas suivi ses traces en allant à la guerre. Au lieu de cela, je participe à une plus grande croisade spirituelle, celle du Royaume de Dieu. Je me suis toujours demandé ce qu’il pensait de mon choix de vie. Sur son lit de mort, il m’a donné sa bénédiction. Je pense qu’il savait que mon choix annoncerait un monde meilleur, une meilleure solution aux problèmes de l’humanité. Un jour, il sortira de sa tombe et je l’aiderai à comprendre la signification de ces grands moments de l’Histoire et de la Bible. Que Dieu hâte ce jour de liberté pour tous.