L’épidémie silencieuse
Pendant plus d’un an, le monde endura la pandémie de Covid-19 et ses retombées. Les gouvernements lancèrent des offensives tous azimuts pour y faire face, notamment en développant des vaccins à la vitesse de l’éclair et en imposant un confinement à une grande partie de la planète. Les autorités médicales exhortèrent chacun à se laver les mains régulièrement, à se couvrir le visage, à prendre ses distances socialement et à se faire vacciner dès que cela fut possible.
Tout cela fut claironné sans cesse par les médias. De plus, les gouvernements du monde entier ne ménagèrent pas leurs efforts — ils accumulèrent même des dettes considérables — pour faire face à cette infection qui, au moment où nous écrivons ces lignes, aurait coûté la vie à plus de 2,5 millions de personnes dans le monde. En France, ce chiffre s’élève à plus de 110 000 décès https://www.worldometers.info/coronavirus/country/france/.
Pourtant, au même moment, une autre pandémie fait rage parmi nous, et presque rien n’est fait pour arrêter sa propagation. Nous entendons peu parler de cette vague de morts, car la plupart des médias restent pratiquement muets à son sujet — sauf, bizarrement, lorsqu’ils s’opposent à ceux qui cherchent à l’arrêter ! Incroyablement, certains gouvernements encouragent en fait cette perte massive de vies en utilisant l’argent des contribuables pour financer des organisations et des cliniques où ce déchaînement mortel se poursuit.
En choisissant de déterminer de leur propre chef ce qui est bien et ce qui est mal, les êtres humains ont institué une société du « tout est permis ».
En 2020, cette terrible pandémie a coûté la vie à près de 43 millions d’êtres humains, ce qui représente plus d’un décès par seconde. Ce bilan est supérieur à celui de toute la Première Guerre mondiale, et pourtant il est atteint chaque année. Rien qu’aux États-Unis, les décès dus à ce fléau en 2020 ont dépassé de 2 300 % ceux du Covid-19 ! En 2019, la France enregistra 232 200 décès causés par cette calamité.
Quelle est cette affliction mortelle ? Il s’agit de la terrible pandémie silencieuse de l’avortement, de loin le plus grand tueur du monde.
Ne serait-ce que dans les deux premières semaines de janvier 2021, « plus de 1,9 million d’avortements auraient déjà été pratiqués dans le monde selon le site Worldometer spécialisé dans la collecte de données statistiques qui calcule en temps réel des données relatives à la population mondiale sur la base de plusieurs algorithmes. Selon ces chiffres dignes d’une pandémie, le nombre d’avortements dans le monde [du 1er au 17 janvier 2021 seulement] « devrait dépasser celui des victimes du Covid-19 sur toute une année de pandémie […] » (fr.Aleteia.org, Francisco Vêneto, publié le 17 janvier 2021).
« Avec plus de 40 millions d’avortements en 2020, l’avortement est la première cause de décès dans le monde, loin devant toutes les autres. […] À titre de comparaison, en 2020, le même site a recensé 13 millions de décès dus aux maladies transmissibles et 8,2 millions de décès à cause du cancer. Quant au coronavirus, selon l’Université John Hopkins, il tua 1,8 million de personnes. » (fr.Aleteia.org, Henrianne de Pontbriant, publié le 23 janvier 2021)
L’effroyable culture de la mort
La pandémie due à l’avortement — cette atroce culture de la mort qui opère au vu et au su de tous — est tragiquement devenue un élément largement accepté dans la société. Mais que retiennent la plupart des gens à l’écoute des médias grand public à propos de ce nombre effroyable de décès générés par ce tueur ?
Rien ! Seulement le silence. Au contraire, la plupart de nos médias, de nos personnalités du monde du spectacle et de nos gouvernements soutiennent en fait ceux qui approuvent, mettent en œuvre et participent à son œuvre fatale et morbide.
Sur l’ensemble des 195 nations souveraines du monde, seuls le Salvador, le Nicaragua et la République Dominicaine ont complètement interdit l’avortement. D’un autre côté, celui-ci est si courant dans certains pays qu’il est devenu une forme intégrale de contrôle des naissances. Par exemple, le magazine Foreign Policy a rapporté que « de nombreuses femmes russes utilisent l’avortement comme leur seule source de contrôle des naissances et les chiffres officiels montrent que près de 930 000 femmes interrompent une grossesse chaque année » (Amie Ferris-Rotman, « Putin’s Next Target Is Russia's Abortion Culture », 3 octobre 2017).
LifeNews.com a rapporté que « selon un nouveau rapport de l’Institut pro-avortement Guttmacher, plus de la moitié des femmes [aux États-Unis] qui ont avorté entre 2008 et 2014 avaient déjà au moins un enfant. » (Micaiah Bilger, Women Using Abortion as Birth Control: 59% Already Had One Child, 33% Had Two Kids, [Les femmes utilisent l’avortement comme contraception : 59% ont déjà un enfant, 33% deux enfants], 13 mai 2016)
Tragiquement, l’avortement — le meurtre délibéré et prémédité d’un être humain à naître, sans défense — est simplement devenu une autre méthode de contrôle des naissances dans une grande partie du monde.
Étant donné que le devoir des représentants et des fonctionnaires des gouvernements mondiaux est de protéger et de défendre la vie de leurs citoyens, y compris ceux qui sont les plus vulnérables et les plus fragiles, les statistiques ci-dessus révèlent que ces dirigeants ont failli à leur responsabilité.
Les droits fondamentaux des victimes sont bafoués
Dans son livre The Snapping of the American Mind publié en 2015, le journaliste David Kupelian, directeur de la rédaction de WND.com (anciennement WorldNetDaily), déclara : « Dans cet étrange monde parallèle, le meurtre, même celui d’un bébé qui dans le monde réel, nous indigne et entraîne des poursuites, la prison, voire une exécution, est mystérieusement transformé en une « procédure médicale » et un « droit constitutionnel » prévus et farouchement défendus par une industrie [de l’avortement] de plusieurs milliards de dollars — par tous les pouvoirs gouvernementaux — et financés par les contribuables. » (p. 179)
Mais pourquoi ? Que s’est-il passé dans nos nations occidentales pour que nous en arrivions à cette horrible situation ?
À partir des années 1960 et 1970, un grand nombre de personnes dans notre monde dit moderne se sont détournées de leur fondement moral et de leur croyance fondamentale en un Créateur. Le mouvement dit de « l’amour libre » a pris racine. Il s’agit d’un style de vie sexuellement débridé avec de nombreux partenaires occasionnels. Alimentée par l’accès croissant aux pilules contraceptives, cette décadence fut promue au cinéma, à la télévision et dans les magazines, subvertissant et affaiblissant gravement les institutions du mariage et de la famille, qui sont les fondements mêmes d’une société saine.
Cette dégénérescence culturelle oncogène s’est poursuivie sans relâche au point qu’aujourd’hui, pratiquement toutes les formes ou déviances de comportements sexuels sont acceptées comme « normales » — et souvent encouragées de manière agressive par les supposés dirigeants de la société.
Par le biais de l’ancien prophète Osée, Dieu donne cet avertissement : « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, Je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce ; Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, J’oublierai aussi tes enfants. » (Osée 4:6)
Diffusion d’un message destructeur
Au fil des décennies, les conséquences d’une telle dégradation morale se sont traduites, comme l’on pouvait s’y attendre, par des foyers brisés, de la criminalité, de la violence, du narcissisme, des maladies mentales et physiques, de l’incivilité et du mépris de Dieu en tant que créateur, protecteur et Celui qui pourvoit à tous nos besoins (2 Timothée 3:1-5).
Malheureusement, l’Amérique et d’autres nations accomplissent les paroles du prophète Ésaïe qui écrivit : Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d’iniquités, À la race des méchants, aux enfants corrompus ! Ils ont abandonné l’Éternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël. Ils se sont retirés en arrière […] Quels châtiments nouveaux vous infliger, Quand vous multipliez vos révoltes ? La tête entière est malade, Et tout le cœur est souffrant. » (Ésaïe 1:4-5)
Cette dégénérescence culturelle s’est poursuivie sans relâche au point qu’aujourd’hui, pratiquement toutes les formes ou déviances de comportements sexuels sont acceptées comme « normales ».
En choisissant de déterminer de leur propre chef ce qui est bien et ce qui est mal, les êtres humains ont institué une société du « tout est permis », y compris dans leur façon d’aborder le sexe. Alors que Dieu dit dans les Écritures que le sexe est réservé uniquement à la relation d’amour et d’engagement au sein du mariage, les hommes rejetèrent cela et décidèrent qu’ils en savaient davantage que le Dieu qui conçut et créa le sexe !
Le rejet des normes morales divines donna naissance à la culture sexuelle chaotique et décadente d’aujourd'hui, à la cohabitation, à la normalisation de l’homosexualité, au mariage homosexuel et au transgendérisme. Un tel comportement pécheur et autodestructeur est condamné dans la Bible (voir Matthieu 5:28 ; Lévitique 18:22 ; Deutéronome 22:5 ; Romains 1:26-29 ; Genèse 5:2).
Faut-il s’étonner que l’effroyable culture de « l’avortement à la demande » ait accompagné cette dépravation ? Tragiquement, les cultures du monde entier ont sombré dans l’avilissement en assassinant leurs membres les plus innocents et les plus vulnérables. Mais tout cela dans quel but ? Pour que d’autres personnes puissent combler leurs propres plaisirs décadents et complaisants (voir 2 Timothée 3:1-5).
Une vie unique dès la conception
Beaucoup trop de gens crurent à l’affreux mensonge selon lequel un bébé à naître n’est qu’une « masse de tissus non viable » et que la mère a donc le « droit » d’en faire ce qu’elle veut. Un autre mensonge est que la vie humaine ne commence qu’à l’approche de la naissance, lorsque le bébé serait viable par lui-même. Ici, les avorteurs tentent de tracer la limite de l’autosuffisance. Ils disent aux femmes que puisque le fœtus dépend de la mère pour son maintien en vie et ne peut survivre sans elle, l’avortement est parfaitement acceptable si la mère le désire.
Mais ce qui est clair d’après la science, et aussi selon ce que Dieu nous dit, c’est que la vie humaine commence à la conception. C’est à ce moment-là qu’une vie unique voit le jour, avec son propre code génétique, qui comprend tout ce que cette personne miniature deviendra : sa taille, la couleur de ses yeux, sa personnalité et bien d’autres choses encore.
Un étonnant processus de croissance et de développement rapide se met alors en place au sein de cette nouvelle vie humaine dans l’utérus de la mère. Après seulement 18 jours, un battement de cœur est évident. À environ trois semaines, les yeux, la moelle épinière et le système digestif du bébé commencent à se former. Vers 43 jours, des ondes cérébrales peuvent être détectées. Vers 60 jours, les doigts et les orteils commencent à apparaître. Vers 65 jours, la thyroïde et les glandes surrénales fonctionnent et l’embryon peut avaler et réagir au bruit.
À 70 jours, le bébé a pratiquement tout ce qui fait de lui un nouveau-né. À 84 jours, les empreintes digitales se forment. Le petit garçon ou la petite fille mesure maintenant plus de 10 cm de long et pèse environ 30 grammes. À 125 jours, il ou elle bouge et donne des coups de pied. Le nouveau-né réagit à la douleur, au toucher, au froid, aux sons et à la lumière. Il a le hoquet, peut sucer son pouce, passe par des cycles de veille et de sommeil, il peut sourire, exprimer des émotions, répondre à la voix de sa mère, bâiller et même rêver !
Que dit notre Créateur ?
La Bible explique que Dieu considère l’enfant à naître comme un individu distinct de sa mère. Par exemple, Dieu précisa que, bien avant la naissance du prophète Jérémie, il l’avait sélectionné pour une mission spéciale. Dieu dit à Jérémie : « Avant que je t’aie formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu sois sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations. » (Jérémie 1:5) De plus, le patriarche Job dit à propos de lui-même et des autres : « Celui qui m’a créé dans le ventre de ma mère ne les a-t-il pas créés ? Le même Dieu ne nous a-t-il pas formés dans le sein maternel ? » (Job 31:15)
Nous voyons donc que la Parole inspirée de Dieu montre que notre Créateur considère le bébé à naître, même au tout début de sa vie et de son développement, comme un individu unique, nouveau et précieux. Il ou elle a le droit, comme tout le monde, de vivre — de jouer, de sourire, de rire, d’apprendre et de rêver ! Ainsi, bien que le sujet de l’avortement ne soit pas directement abordé dans les Écritures, les passages ci-dessus montrent clairement que Dieu considère les enfants à naître comme des êtres humains distincts. Cela signifie que le fait de tuer délibérément un enfant à naître est un meurtre, ce qui est interdit par le sixième des dix commandements de Dieu.
Passons maintenant à un niveau encore plus élevé, au-delà du physique. À quel point chaque être humain est-il spirituellement significatif et important pour notre Créateur éternel ? Bien qu’Il ait créé toutes choses, y compris l’Univers tout entier et tout ce qu’il contient, saviez-vous que les êtres humains sont sans aucun doute Sa plus importante création ?
Notre merveilleux Créateur a un plan et un objectif passionnants pour tous les hommes. Il chérit précieusement toute vie humaine, y compris celle de chaque enfant à naître.
En fait, l’intention de Dieu pour la vie humaine est le point central de l’étonnant et remarquable plan divin qu’Il a préparé. Considérez ces paroles inspirantes du roi David de l’ancien Israël : « Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle Tu as fondé ta gloire, pour confondre tes adversaires, Pour imposer silence à l’ennemi et au vindicatif. Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées : Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, Et tu l’as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds, Les brebis comme les bœufs, Et les animaux des champs, Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer [...] » (Psaumes 8:3-9).
Réfléchissez également au passage suivant du Nouveau Testament qui, en commentant ces paroles, offre une explication plus complète de l’étonnante destinée de l’humanité : « Tu as mis toutes choses sous ses pieds. En effet, en lui soumettant toutes choses, Dieu n’a rien laissé qui ne lui soit soumis. Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises. Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte ; ainsi par la grâce de Dieu, il a souffert la mort pour tous. Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, ait élevé à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. » (Hébreux 2:8-10)
Le formidable but divin de la vie humaine
Ainsi, comme nous venons de le lire, la grande mission de Jésus-Christ est de conduire « beaucoup de fils à la gloire ». Mais qu’est-ce que cela signifie ? En créant les êtres humains, le désir et la finalité incroyables de Dieu sont de produire Sa propre famille divine. Il fit cette déclaration remarquable dans 2 Corinthiens 6:18 : « Je serai pour vous un Père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout-puissant. » Il accomplira cela par un processus au cours duquel des individus physiques de chair et de sang seront transformés en êtres spirituels lors d’une résurrection des morts.
L’acte de reproduction humaine est un parallèle physique au processus spirituel menant à la naissance d’enfants divins dans la famille spirituelle immortelle de Dieu ! Lorsque des êtres humains mettent fin à la vie d’un enfant à naître, ils s’opposent de manière insensée et irrévérencieuse au plan de Dieu. Par conséquent, la vie de tous les enfants à naître doit être considérée comme extrêmement précieuse. Dieu a prévu que chacun d’entre eux ait un destin futur magnifique et sans aucun équivalent !
En gardant tout cela à l’esprit, si vous connaissez une personne qui envisage d’avorter, nous vous demandons sincèrement de l’orienter vers cet article et d’autres de cette revue et de lui suggérer de chercher un conseil fiable et basé sur les valeurs du Créateur de la vie. L’Église de Dieu Unie, l’éditeur du magazine Pour l’Avenir, a des ministres dans le monde entier qui seront heureux de lui offrir des conseils spirituels.
Notre grand Créateur désire que chacun d’entre nous rejette complètement les voies de la culture du mal et de la mort de ce monde, qui est puissamment influencée par des forces spirituelles sombres, trompeuses et invisibles (voir Éphésiens 2:2 ; Éphésiens 6:12 ; 2 Corinthiens 11:14). Compte tenu du mal croissant de l’époque dans laquelle nous vivons, il est crucial que nous remettions entièrement notre vie à Dieu par Jésus-Christ et que nous suivions diligemment ses enseignements parfaits qui changent la vie (Matthieu 5:19).
Enfin, si dans le passé, vous avez fait le choix d’interrompre une grossesse, sachez que votre Père céleste, bienveillant et compatissant, vous offre le pardon et un immense espoir ! Sa grâce divine est à votre disposition lorsque vous Lui tendez la main en vous repentant sincèrement. Vous pouvez laisser vos fautes passées derrière vous et construire aujourd’hui une vie merveilleuse en vue d’un avenir radieux dans Son Royaume à venir — tout cela sur la base de la vérité et de la sagesse que Dieu met à votre disposition dans la Bible.
Oui, notre merveilleux Créateur a un plan et un objectif passionnants pour tous les hommes, y compris pour vous ! En effet, vous avez la merveilleuse promesse d’une vie divine incomparablement pleine et joyeuse dans Sa famille spirituelle. En attendant, souvenons-nous que Dieu chérit précieusement toute vie humaine, y compris celle de chaque enfant à naître.