Les années 2020 sont là : Êtes-vous prêt ?

Les années 2020 sont là

Êtes-vous prêt ?

L’an 2020 amorçant une nouvelle décennie, il est naturel de se demander ce que celle-ci nous réserve. Les choses demeureront-elles inchangées ? Ou alors, est-ce que le fragile enchevêtrement des politiques mondiales hostiles, des économies instables et des religions kaléidoscopiques finira-t-il par s’effondrer ? Le cas échéant, où cela nous mènera-t-il sur le plan de notre propre sécurité et de l’orientation de notre propre vie ? 

À quoi pouvons-nous nous attendre dans les actualités internationales au cours de l’année et de la décennie en cours ?

La revue Pour l'Avenir a pour mission de montrer où la civilisation humaine se dirige et où elle aboutira, à la lumière de la Bible. Pour l'Avenir est « Une revue de bonne compréhension ». Cela signifie non seulement comprendre ce qui se passe, mais aussi en reconnaître le pourquoi.

Les prophéties bibliques sont plus qu’une simple révélation de l’avenir. Elles nous conseillent sur ce que nous devons penser et faire à mesure que les événements surviennent et nous touchent.

La Bible explique pourquoi le monde moderne se trouve dans une situation alarmante. Elle nous montre que, malheureusement, les choses se détérioreront énormément. Mais, malgré tout, elle nous donne l’espoir de voir le monde changer, car elle prédit une fin joyeusement triomphante !

Cette vue d’ensemble nous permet de réfléchir à l’importance des principales tendances et conditions que nous observons dans le monde qui nous entoure.

Prophétie de Jésus-Christ concernant les temps de la fin

La « prophétie du mont des Oliviers » est l’une des plus connues à propos des temps de la fin. On la retrouve dans Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21. Quelques jours à peine avant Sa mort, Jésus emmena Ses disciples au mont du Temple à Jérusalem et leur annonça la destruction à venir de cette ville, dont celle de son temple bien-aimé : «  Mais il leur dit : Voyez-vous tout cela ? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. » (Matthieu 24:2) Les Romains dévastèrent la ville environ 40 ans plus tard, en 70 apr. J.-C. — en guise de présage des futures atrocités.

Après avoir quitté le mont du Temple, Jésus et Ses disciples se rendirent au mont des Oliviers tout près et ils lui posèrent la question suivante : « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » (Matthieu 24:3) Le Christ énuméra alors une série de tendances et d’événements terribles qui allaient survenir bien longtemps après la destruction du temple et de Jérusalem, soit des conditions qui allaient s’intensifier et se manifester de plus en plus souvent  à mesure que les temps de la fin approcheraient. Cette liste comprend un certain nombre d’événements encore à venir.

Jésus parla d’abord des imposteurs religieux qui séduiront de nombreuses personnes. Il parla ensuite de guerres et de bruits de guerres. Le journal télévisé nous confirme cette prophétie au quotidien. Le rêve de voir la paix régner sur la terre semblera encore plus éphémère. S’ensuivront alors la famine et la maladie. Les peines, les trahisons et la tromperie s’aggraveront, puis, vers la toute fin, on connaîtra une période d’angoisse et de détresse sans précédent — une période horrible sans pareil dans toute l’histoire de l’humanité (Matthieu 24:21-22).

Or, pendant cette période de plus en plus sombre menant aux temps de la fin, l’Évangile sera prêché dans le monde entier, en guise de témoignage : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. » (Matthieu 24:14 ; c’est nous qui mettons l’accent sur certains passages.)

Dans cette même conversation, le Christ compara, de façon très émouvante, l’état d’esprit dans lequel se trouveront les gens avant que le monde plonge dans le chaos final, à celui qui régnait à l’époque de Noé : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche […] » (Matthieu 24:37-38)

Comme par le passé, la plupart des gens réaliseront trop tard la gravité de la situation.

Comparaison avec l’époque de Noé

En plus d’avoir construit une énorme arche, Noé était un prédicateur de la justice (2 Pierre 2:5), et tout au long de son projet de construction hautement visible pendant 120 ans, il avait pour mission de mettre le monde en garde contre sa méchanceté et son mode de vie destructeur. Il fit observer que l’arche et ce qu’elle représentait avaient pour but de sauver des vies — non seulement celles des diverses espèces animales, mais aussi celles des personnes qui se tourneraient vers Dieu.

Or, après sa mission séculaire, rien ne semblait indiquer que les gens avaient changé d’attitude ou s’étaient repentis. C’est pourquoi, outre la famille de Noé, aucun autre être humain ne survécut. Face aux mises en garde et aux exhortations à agir de Noé, la société fit preuve d’une indifférence totale.

Remarquez comment la Bible décrit brièvement cette société : « L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. L’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur. Et l’Éternel dit : J’exterminerai de la face de la terre l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel ; car je me repens de les avoir faits. » (Genèse 6:5-7)

La société de l’époque de Noé avait perdu sa conscience et son discernement des valeurs, sa décence et sa relation avec Dieu qui lui parlait par la bouche de Noé. Elle ne pouvait être rachetée après plus d’un siècle de mises en garde. Elle ne pouvait continuer de faire preuve d’une telle perversion insoutenable, qui affaiblit et finit par détruire une civilisation.

Le même phénomène se reproduit aujourd’hui.

Notre société a-t-elle si profondément sombré dans la déviance qu’elle ne peut plus distinguer le bien du mal ? Sommes-nous en train de perdre la capacité de nous sentir concernés par la décence et les valeurs les plus élémentaires gouvernant, entre autres choses, la famille, le mariage et le sexe ? La vérité biblique est constamment en voie d’être déconstruite et ridiculisée. Nous avons même du mal à définir quelque chose d’aussi simple que la différence entre le sexe masculin et féminin. De nouveaux comportements déviants sont approuvés. Notre société se targue d’accepter, voire d’admirer la corruption taboue du mariage et de la sexualité qu’elle assimile au « progrès ».

Alors que la société ignore la réalité sous-jacente de notre existence et s’éloigne de Dieu et des véritables valeurs, est-ce surprenant de constater que les relations interpersonnelles et internationales continuent de se détériorer ?

Nous vivons dans ce que certains appellent l’ère de la « post-vérité », où les faits objectifs ont moins d’influence sur l’opinion publique que les appels aux émotions et les convictions personnelles. Il existe tant de choix et de postes de radio et de télévision qu’il est facile d’entendre ce que nous souhaitons entendre, de trier les données pour tirer la conclusion qui nous convient. Par conséquent, ce qui est considéré comme la vérité est de plus en plus relatif et peut être adapté en fonction de nos propres conclusions et de notre réalité personnelle. Or, ce phénomène est essentiellement attribuable à l’influence des médias. La philosophie de ces derniers ne consiste plus à exposer les faits et à laisser le public décider. De plus en plus, les médias exposent les faits et déterminent eux-mêmes ce que nous allons penser.

Il est de plus en plus difficile de toucher les esprits pervertis par cette dérive sociétale — ceux qui s’emploient à trafiquer la vérité absolue et qui méprisent les valeurs intemporelles. Les contemporains de Noé vécurent une dérive semblable et abandonnèrent la vérité. Nous sommes en voie de devenir une société postchrétienne au sein de laquelle la croyance dans le Dieu de la Bible est de moins en moins pertinente. Les gens ne veulent tout simplement rien savoir de Dieu.

Nous vivons à une ère incroyable de découvertes. Or, peu importe le nombre de preuves solides de l’existence de Dieu attribuables aux découvertes extraordinaires réalisées dans le monde et l’Univers, ces preuves sont souvent ignorées, tout simplement. Les médias ne s’exclament pas de joie et ne louent pas Dieu face aux nombreuses merveilles que l’on découvre continuellement.

Alors que la société ignore la réalité sous-jacente de notre existence et s’éloigne de Dieu et des véritables valeurs, est-ce surprenant de constater que les relations interpersonnelles et internationales continuent de se détériorer ? La Bible décrit ainsi l’époque de Noé : « La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. » (Genèse 6:11) Les gens ne considéraient pas les autres êtres humains comme des créations précieuses de Dieu, faites à Son image.

Malheureusement, de nombreuses prophéties annoncent que notre monde s’enlisera dans une corruption et une violence sans pareil. Devant un si sombre pronostic, nous devons examiner les défis que présente la conjoncture mondiale actuelle, et nous demander s’il existe un chemin qui mène vers la paix.

Entretien avec F.W. de Klerk

À l’aube du nouveau millénaire de l’an 2000, j’ai assisté à un exposé donné à l’Economic Club d’Indianapolis par le lauréat du prix Nobel de la paix et « l’Homme de l’année » de 1993 selon la revue Time, soit Frederik Willem de Klerk, avec qui j’ai eu l’occasion de m’entretenir par la suite.

J’aimerais vous faire part de son évaluation de l’état du monde à cette époque.

F.W. de Klerk, qui était alors président de l’Afrique du Sud, est surtout connu pour avoir supervisé, en 1990, la libération de Nelson Mandela de la prison de Robben Island, au Cap. Mandela et F.W. de Klerk collaborèrent ensuite pour mettre fin au système socioéconomique et politique de l’apartheid, qui signifie « séparation » et qui institutionnalisa la ségrégation et la discrimination sociales en faveur de la minorité blanche.

De concert avec Mandela, F.W. de Klerk réussit partiellement à stabiliser la situation en Afrique du Sud, de sorte que ses habitants purent continuer de vivre relativement en paix et de jouir d’une certaine prospérité économique. Dans le cadre d’une allocution, il déclara qu’en 1989, le monde s’attendait au pire concernant l’Afrique du Sud qui aurait facilement pu devenir un autre Zimbabwe, lequel fut ruiné par ses nouveaux dirigeants révolutionnaires, tant sur le plan économique que politique.

En revanche, ce qui arriva en Afrique du Sud fut une transition de pouvoir apparemment miraculeuse qui permit à sa population — formée d’à peine 14 % de Blancs et d’un mélange complexe de Noirs — de s’entendre d’une manière plus raisonnable. La vision courageuse et le travail de F.W. de Klerk et de Mandela, ainsi que la collaboration d’autres leaders sud-africains, contribuèrent à façonner le destin de leur pays.

L’altruisme de F.W. de Klerk était manifeste lorsque celui-ci expliqua avec passion qu’il cherchait un moyen de favoriser la coexistence des nombreuses personnes d’horizons différents qui considéraient l’Afrique du Sud comme étant leur patrie. L’Afrique du Sud n’avait que partiellement réussi à parvenir à une telle coexistence — qui était plutôt une période de sursis, en réalité. Mais ce fut rafraîchissant d’entendre parler de cet exemple positif parmi tant d’échecs gouvernementaux pitoyables.

Après l’éclairante présentation de M. de Klerk, je me suis entretenu en privé avec lui pour aborder le sujet. Je lui ai dit que j’étais ministre du culte et que j’étais impressionné par la façon dont les principes qu’il avait exprimés mèneraient à la paix, s’ils étaient appliqués universellement.

Dans son allocution, F.W. de Klerk passa en revue l’histoire récente de l’Afrique du Sud alors qu’elle passa de l’apartheid à l’intégration. Il insista sur le fait que la prise de décisions concernant l’avenir de la planète par les principaux pays ou les « plus grands » du monde ne fonctionnera pas. Les petits pays doivent faire partie intégrante du processus. Pour déterminer les éléments requis, il faut impliquer les personnes qui sont le plus dans le besoin.

F.W. de Klerk adopta un point de vue séculaire de la géopolitique, mais nous savons que les tensions qui se font sentir dans le monde demeureront toujours une réalité tant et aussi longtemps que les êtres humains seront les leaders. Il faudra une intervention divine pour changer les choses (voir Matthieu 24:22).

Malgré tout, l’exposé de F.W. de Klerk fut très enrichissant. Voici d’autres observations importantes tirées de son discours.

Traverser le changement dans un monde interconnecté

La croissance sans précédent de la civilisation humaine et les changements qui s’y sont opérés en un peu plus d’un siècle ont éclipsé les progrès de toute l’histoire antérieure de l’humanité. La révolution que nous connaissons actuellement s’apparente à la vaste transformation déclenchée précédemment par la révolution industrielle.

Ce n’est qu’en 1903 que le premier vol humain en avion fut réalisé. Aujourd’hui, nous avons l’habitude de voyager un peu partout sur la planète et de parvenir à notre destination en un jour ou deux. Nous avons envoyé des hommes sur la Lune et des aéronefs dans l’espace, dans les coins les plus reculés de notre système solaire, et même plus loin encore.

Ce n’est qu’au début du XXe siècle que les premières automobiles fabriquées en série virent le jour. Aujourd’hui, on trouve un milliard d’automobiles sur les routes du monde entier. Le premier télégramme transcontinental fut envoyé en 1861. Mais considérez les télécommunications modernes ! Internet est à la portée de presque tous les habitants de la planète et permet d’envoyer des messages vocaux et écrits, des photos et des vidéos. Près de deux milliards de personnes sont abonnées à Facebook, et on compte beaucoup plus d’utilisateurs d’Internet en Chine que partout ailleurs. Cela a créé de nombreuses possibilités et engendré de nouvelles relations et alliances. Mais est-ce toujours pour le mieux ?

Des changements prodigieux sont survenus dans la politique mondiale actuelle. Qui aurait cru que l’Union soviétique allait s’effondrer en 1991 pour devenir la nouvelle Russie ? Qui aurait cru que la Chine défavorisée allait devenir la deuxième économie la plus importante au monde et qu’elle aurait son mot à dire dans presque toutes les affaires concernant notre planète, tant du point de vue politique que du point de vue environnemental ?

Le changement est une réalité à laquelle nous devons faire face si nous envisageons d’établir la paix. Certains changements se sont avérés bénéfiques et d’autres pas. Selon F.W. de Klerk, les leaders doivent faire preuve de sagesse pour gérer et orienter ce changement. Il faut surmonter notre résistance naturelle au changement et cesser de nous accrocher à nos habitudes.

Les leaders doivent d’abord affronter les faits et cerner le problème. Les électeurs ont besoin d’une nouvelle vision pour présenter la nécessité d’un changement et l’existence d’un moyen de le réaliser. Les vieux rêves pourraient ne pas réussir à instaurer la justice. Selon M. de Klerk, un leader doit être une source d’inspiration ; il doit fournir un plan d’action et une stratégie. Il n’aurait pas pu dire mieux. C’est exactement ce que Jésus-Christ accomplira pleinement à Son retour !

« Nous devons tendre vers l’idéal selon lequel il y a de la place pour chacun d’entre nous sur cette Terre, et nous devons faire preuve de tolérance à l’égard de notre prochain. »
–– F.W. de Klerk, ancien président de l’Afrique du Sud

M. de Klerk affirma que même si le monde actuel compte moins de frontières, il est devenu beaucoup plus dangereux. Le fait que les communications soient plus nombreuses ne signifie pas que la compréhension ou les comportements se sont améliorés. En fait, les communications instantanées engendrent des réponses et des réactions impulsives, imprudentes et inconsidérées. Certaines technologies ont mené à des crimes internationaux complexes.

M. de Klerk a également fait remarquer que ce qui se passe dans des régions éloignées du monde nous touche tous. Il a ajouté que les fluctuations des marchés asiatiques, l’instabilité financière en Russie et les scandales du président Clinton, qui était au pouvoir à l’époque, ont provoqué des incertitudes négatives qui ont ébranlé le système et les marchés bancaires stables de l’Afrique du Sud.

Il a mentionné que l’Afrique du Sud s’est retrouvée mêlée aux problèmes d’autres pays, et a fait observer que le conflit entre les États-Unis et les fondamentalistes islamiques ainsi que les représailles terroristes qui ont suivi au Kenya et en Tanzanie ont fait que l’Afrique du Sud est devenue la cible de telles représailles lorsqu’un restaurant du Cap a été bombardé.

F.W. de Klerk a exposé en détail sa vision menant à l’unité, à une citoyenneté commune et au principe « une personne, un vote » pour l’Afrique, en vue d’éliminer l’apartheid. Conjointement avec les autres leaders sud-africains, il avait le choix : il pouvait concrétiser cette vision petit à petit ou tout d’un coup. Ces hommes choisirent cette dernière option et renversèrent complètement la situation. En agissant progressivement, ils risquaient de donner l’impression de changer les choses uniquement sous pression. Selon F.W. de Klerk, les non-Africains crurent d’abord que ces leaders ne faisaient que bluffer, mais ils commencèrent à les croire en voyant leurs paroles se traduire en actes.

Des changements draconiens s’ensuivirent avec la libération de Nelson Mandela et la participation du plus grand nombre de leaders qui sentirent désormais qu’ils faisaient partie intégrante du processus et qu’ils forgeaient une vision et un plan d’action.

Faire face aux problèmes de la pauvreté et du sous-développement

La disparité économique est une source de conflit importante. Cette disparité était déjà grave lorsque F.W. de Klerk s’adressa à nous, mais elle s’est malheureusement accentuée depuis lors. Les pauvres du monde comptent sur les riches pour répondre à leurs besoins. Les pays défavorisés se tournent vers les États-Unis, l’Union européenne et les pays industrialisés du G8 pour obtenir de l’aide au chapitre de leur croissance et de leur développement, voire de la paix. Ces pays possèdent environ 58 pour cent de la richesse mondiale, évaluée à environ 317 billions de dollars. Ils représentent plus de 46 pour cent du PIB nominal mondial.

J’ai contribué à des œuvres de bienfaisance, et j’ai travaillé en tant que ministre du culte dans des pays africains très pauvres comme le Malawi et la Zambie. Lors de ma dernière visite au Malawi en 2019, il y avait un gros titre dans le journal : « Le Malawi est au quatrième rang sur le plan de la pauvreté » à l’échelle mondiale.

Un pourcentage élevé des Malawiens n’ont pratiquement aucun revenu et gagnent péniblement leur vie en  pratiquant une agriculture de subsistance. Ceux qui ont un emploi touchent 70 $ US par mois, ce qui est considéré comme un bon salaire. Un veilleur de nuit touche environ 45 $ US. Ce sont là des salaires de misère. Depuis que j’ai commencé à œuvrer au Malawi en 1996, la population a doublé pour atteindre 18 millions d’habitants. En plus d’être pauvre, ce pays est l’un des plus peuplé d’Afrique.

Jusqu’au retour du Christ, ce problème ne cessera de prendre de l’ampleur, et nous pouvons nous attendre à voir d’autres conflits surgir d’ici là.

Des conflits religieux et ethniques permanents

F.W. de Klerk fit une autre observation pénétrante : « En fin de compte, la plupart des conflits sont de nature religieuse, ethnique et culturelle. Nous devons tendre vers l’idéal selon lequel il y a de la place pour chacun d’entre nous sur cette Terre, et nous devons faire preuve de tolérance à l’égard de notre prochain. »

En réalité, nous devons aller encore plus loin.

Certes, nous devons faire preuve de tolérance à l’égard de notre prochain, mais nous devons aussi accepter notre identité en tant qu’êtres humains. Ce problème ne peut être résolu en acceptant divers dieux et des confessions religieuses aux antipodes les unes des autres. Si l’on considère les choses dans leur ensemble, il est illogique que nous ayons tous notre propre dieu, tel que nous nous l’imaginons. La vérité absolue, c’est que nous, les êtres humains, provenons du même Créateur qui nous a donné des directives bien précises sur la façon dont nous devons entrer en relation avec Lui et avec autrui, et cette question devra être résolue.

Le même Dieu qui m’a créé a créé mes amis sud-africains, japonais, ukrainiens et est-européens, de même que tous les autres êtres humains. C’est Lui qui nous a créés. Nous ne pouvons pas Le modeler à notre guise.

L’apôtre Paul mit les Grecs au défi à Athènes, lorsqu’il prononça son fameux discours à propos du « Dieu inconnu » : « Ainsi donc, étant de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, à de l’argent ou à de la pierre sculptés par l’art et l’industrie de l’homme. Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts […] » (Actes 17:29-31)

Le jour viendra où les hommes reconnaîtront qu'il y a un seul Dieu et une seule loi divine.

L’avertissement de l’Horloge de la fin du monde

Au sens figuré, notre monde moderne vit de manière précaire sous l’épée de Damoclès qui ne tient qu’à un fil au-dessus de nos têtes et qui risque de nous tomber dessus subitement.

La Deuxième Guerre mondiale fut brutalement interrompue par le largage de bombes atomiques qui dévastèrent deux villes japonaises. Ce nouveau pouvoir d’anéantissement de vastes populations déclencha une course vers la suprématie nucléaire.

Aujourd’hui, près de 14 000 ogives nucléaires font partie de l’arsenal d’à peine neuf pays : les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la France, la Chine, l’Inde, le Pakistan, Israël et la Corée du Nord. Ces armes suffiraient pour anéantir la civilisation au complet, et ce, à maintes reprises.

Des échanges nucléaires entre, par exemple, les États-Unis et la Russie ou l’Inde et le Pakistan entraîneraient instantanément des conséquences apocalyptiques et le décès de millions de personnes. Pays de petite taille, Israël tient à distance un vaste groupe de pays hostiles du Moyen-Orient grâce à son arsenal nucléaire, tandis que les États sans conscience comme la Corée du Nord font parler d’eux et participent au jeu nucléaire de l’ère moderne.

Deux ans après la destruction nucléaire instantanée d’Hiroshima et de Nagasaki, l’« horloge de la fin du monde » fut créée pour représenter la probabilité d’une catastrophe mondiale causée par l’Homme. Cette horloge est maintenue par les membres du Bulletin des scientifiques atomistes et symbolise la menace pour l’humanité que posent les progrès techniques et scientifiques dont nous ne sommes pas entièrement maîtres. Le risque d’une guerre nucléaire et l’état de l’environnement constituent des facteurs qui influent sur la mise à jour de l’horloge.

Au départ, en 1947, l’horloge avait été réglée à minuit moins sept. Depuis, l’heure a été avancée et reculée à maintes reprises. Le tout dernier réglage annoncé officiellement — à minuit moins deux — a eu lieu en janvier 2018 et est demeuré inchangé en 2019 en raison des menaces permanentes pour la survie humaine.

La menace d’un cataclysme mondial au cours des années à venir demeure très réelle. Et, effectivement, la Bible révèle que c’est le sort qui est réservé à notre planète.

Une intervention divine et un monde nouveau

La bonne nouvelle et la vérité au sujet de l’avenir, c’est que l’humanité ne sera pas anéantie. Dans Matthieu 24, encore une fois, Jésus-Christ annonça ce qui allait survenir juste avant que l’anarchie catastrophique de l’Homme atteigne un point de non-retour : « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus [pour l’amour du peuple choisi par Dieu, de Ses disciples repentants], ces jours seront abrégés. » (Matthieu 24:21-22)

Tout comme Dieu promit à Noé, après le déluge, de ne plus jamais anéantir l’humanité, Il interviendra pour nous sauver de nous-mêmes  !

Cette intervention fut également prédite dans la vision, décrite dans Daniel 2:34-44, de la destruction d’une statue représentant une succession d’empires dominants majeurs au fil de l’Histoire. À la fin de cette vision, la statue fut soudainement frappée et mise en pièces par une pierre qui « se détacha sans le secours d’aucune main » et qui devint une grande montagne et remplit toute la Terre, remplaçant ainsi les gouvernements de ce monde. On veut parler ici du Royaume de Dieu, et non d’un royaume dirigé par l’Homme.

Les comparaisons bibliques entre des gouvernements nationaux et des montagnes sont nombreuses, mais deux d’entre elles, issues du livre d’Ésaïe, dépeignent à merveille la nature et les priorités distinctes d’un futur gouvernement mondial :

« Il arrivera, dans la suite des temps, Que la montagne de la maison de l’Éternel Sera fondée sur le sommet des montagnes, Qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, Et que toutes les nations y afflueront. Des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, À la maison du Dieu de Jacob, Afin qu’il nous enseigne ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers.

« Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Il sera le juge des nations, L’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, Et de leurs lances des serpes : Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, Et l’on n’apprendra plus la guerre. » (Ésaïe 2:2-4)

La seconde prophétie, tirée d’Ésaïe 25:7-9, renchérit sur la merveilleuse espérance présentée dans la première : « Et, sur cette montagne, il [le Messie maintenant revenu sur Terre, Jésus-Christ] anéantit le voile qui est sur tous les peuples, La couverture qui couvre toutes les nations ; Il engloutit la mort pour toujours ; Le Seigneur, l’Éternel, essuie les larmes de tous les visages, Il fait disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; Car l’Éternel a parlé. En ce jour l’on dira : Voici, c’est notre Dieu, en qui nous avons confiance, Et c’est lui qui nous sauve ; C’est l’Éternel, en qui nous avons confiance ; Soyons dans l’allégresse, et réjouissons-nous de son salut ! »

Les nations ne s’attaqueront plus aux autres nations pour s’emparer de leur peuple et de leurs ressources, comme l’ont fait les empires de ce monde pendant des millénaires. Au contraire, tout changera.

Et ce changement ne s’effectuera pas uniquement grâce à l’ingéniosité et aux efforts de l’Homme. Pour qu’un changement véritable s’opère et perdure, il faudra une intervention surhumaine. Ces réalités exigeront toutes le retour de Jésus-Christ, la pierre qui « se détacha sans le secours d’aucune main » pour devenir ensuite la grande montagne qui remplira la Terre et remplacera les gouvernements de ce monde.

Cependant, les êtres humains devront faire leur part. Ils devront tous changer d’attitude pour pouvoir commencer à faire des choix judicieux — ce qui se produira effectivement lorsque Dieu commencera à enseigner Ses préceptes au monde entier et à répandre Son Esprit-Saint sur toute l’humanité. Ce jour merveilleux viendra à coup sûr, comme l’ont prédit Ésaïe et d’autres prophètes.

« Oui, je viens bientôt »

Or, il n’est pas nécessaire d’attendre l’arrivée de cataclysmes mondiaux et le redressement des torts de l’humanité au retour du Christ pour remettre notre vie sur le droit chemin. Nous pouvons tenir compte des mises en garde des Saintes Écritures, nous repentir de nos péchés et placer notre confiance en Dieu dès aujourd’hui, en vue d’obtenir Sa miséricorde et de L’inviter à intervenir dans notre vie dès maintenant.

Dans Sa prophétie du mont des Oliviers, Jésus décrivit les mesures à prendre personnellement pour échapper aux conséquences des temps difficiles qui précéderont Son retour, comme à l’époque de Noé, avant le déluge :

« Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste ; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la surface de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme. » (Luc 21:34-36)

Les nations ne s’attaqueront plus aux autres nations pour s’emparer de leur peuple et de leurs ressources, comme l’ont fait les empires de ce monde pendant des millénaires. Au contraire, tout changera.

Alors qu’Il énumérait en détail une série d’événements à venir qui portent à réflexion, Jésus prodigua aussi des conseils auxquels nous devons prêter l’oreille : Restez vigilants. Ne vivez pas dans le déni en laissant les soucis de la vie engourdir vos sens. Ne vous laissez pas prendre au dépourvu.

De même, le Christ décrit dans Matthieu 5 comment nous devons mener notre vie dans un monde troublé, en faisant preuve de douceur et de miséricorde, en ayant le cœur pur et en procurant la paix. Il doit nous trouver « faisant ainsi », comme il est clairement énoncé dans Matthieu 24:45-46 : « Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable ? [Nous devons aider et servir notre prochain en tant que membre de la famille divine.] Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! »

Il ne fait nul doute que nous vivons à une époque des plus intéressantes. Il s’agit d’une époque dangereuse, certes, mais dans laquelle nous pouvons également nous réjouir à cause du monde nouveau qui sera bientôt établi. La Bible intemporelle nous raconte l’histoire complète de l’humanité, qui remonte à bien avant la création, « avant [même] la fondation du monde » (Éphésiens 1:4), et nous indique ce qui nous attend, ses derniers versets étant une grande source d’espérance pour tous : « Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » (Apocalypse 22:20)

Il vient bientôt. Êtes-vous prêt ?