Les épidémies dans la prophétie biblique
L’année 2020 était pleine d’espoir et de promesses. Bien sûr, il y avait encore les points chauds habituels dans le monde ainsi que des dirigeants problématiques, mais dans l’ensemble, les choses semblaient assez positives.
Toutefois, pratiquement du jour au lendemain, les conditions changèrent de façon spectaculaire. Des rapports inquiétants commencèrent à arriver de Chine au sujet d’un nouveau virus qui avait été transmis aux êtres humains par l’intermédiaire des animaux, de la même façon que la grippe porcine et la grippe aviaire. À bien des égards, ce coronavirus, nouveau ou « inconnu » nous semblait similaire aux virus du rhume et de la grippe. Toutefois, celui-ci était différent.
L’évidence suggère que ce virus aurait sauté directement d’un animal – probablement les chauves-souris – aux êtres humains, sans l’animal intermédiaire habituellement nécessaire pour que la transmissions aux êtres humains puisse avoir lieu. Ces nouveaux hôtes infectés pour la première fois par ce virus n’ont alors aucune immunité ou défense naturelle. (Quanta Magazine, The Animal Origins of Coronavirus and Flu, Tara C. Smith, Journal of Medical Virology, Genomic variance of the 2019‐nCoV coronavirus, Carmine Ceraolo, Federico M. Giorgi, le 5 février 2020.)
Au début, la Chine tenta de minimiser la menace de contamination entre les personnes en falsifiant les données fournies à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Toutefois, dès que le virus s’étendit à d’autres pays, l’OMS fut en mesure d’obtenir de la Chine des données plus fiables et il fut alors très clair que le danger était déjà devenu trop important pour être ignoré. Le virus pouvait en effet se transmettre d’une personne à une autre, et contrairement aux rhumes et grippes ordinaires, ses taux de transmission et de mortalité semblaient beaucoup plus élevés. Les personnes âgées, en particulier, semblaient sujettes à des infections pulmonaires mortelles. La centaine de décès augmenta rapidement pour atteindre plusieurs milliers.
La Chine confina rapidement la ville de Wuhan, centre de l’épidémie, en interdisant toute circulation à l’entrée et à la sortie de la ville. Ses 11 millions d’habitants reçurent l’ordre de rester chez eux. Peu de temps après, d’autres villes de plusieurs millions d’habitants furent placées sous un contrôle similaire. À la fin janvier, l’OMS conclut qu’il convenait de déclarer l’urgence sanitaire mondiale.
Avec le recul, il est évident que c’était trop peu et trop tard. En quelques semaines, le virus causant la COVID-19 s’était répandu dans une grande partie du monde avant que la plupart des gens ne réalise ce qui se passait. La propagation de l’épidémie fut grandement favorisée par le fait que les gouvernements tardèrent à interdire les voyages internationaux. Un grand nombre de personnes infectées ne présentait aucun signe de maladie car la période d’incubation était d’environ deux semaines. La propagation de ce virus était inconnue et aucun test de détection ou de traitement existant n’était disponible.
Partout dans le monde, les gouvernements et les hôpitaux furent terriblement pris au dépourvu face à l’afflux croissant de patients, malgré les avertissements répétés de la probabilité d’une telle pandémie.
Pandémies et prophéties bibliques
Les pandémies – épidémies à l’échelle mondiale – nous accompagnent depuis longtemps. Celle de la COVID-19 est tout simplement la plus récente. Demain, nous pourrions tout aussi bien voir un autre fléau bien plus grave émerger de nulle part pour balayer le globe, laissant dans son sillage la misère et des millions de morts.
Comment tout cela s’accorde-t-il avec la prophétie biblique ? La prophétie jette-t-elle un peu de lumière sur notre situation actuelle et sur ce que l’avenir nous réserve ?
Peu avant Sa crucifixion, les disciples de Jésus lui demandèrent quels seraient les « signes » – événements ou tendances – qui précéderaient Son retour. En réponse, Il énuméra des évènements comme la tromperie religieuse, la guerre, les famines et les pestes. Jésus dit que ces événements seront « le commencement des douleurs. » (Matthieu 24:5-8 ; Luc 21:10-11, nous mettons en italique).
Cela conduirait à ce qui est communément appelé la grande tribulation – « la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais ». Il ajouta ensuite : « si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. » (Matthieu 24:21-22)
Cela donne vraiment à réfléchir. L’humanité pourrait-elle vraiment faire face à une époque où chaque être vivant sur terre pourrait être menacé d’extinction ? (En fait, cette possibilité existe déjà avec la capacité de déclencher une guerre nucléaire, chimique et biologique).
Les quatre cavaliers de l’Apocalypse
Dans Matthieu 24, la prophétie de Jésus est un aperçu sommaire des tendances et des événements de la fin des temps. Il donna une prophétie beaucoup plus détaillée dans le livre de l’Apocalypse, dont le premier verset commence par « Révélation de Jésus-Christ ».
Dans Apocalypse 6, nous retrouvons les quatre mêmes grandes tendances annoncées par Jésus dans Matthieu 24 (La version Darby mentionne les pestes) – la tromperie religieuse, les guerres, les famines et les pestes. Au verset 2, le premier cavalier est monté sur un cheval blanc. Certains pensent qu’il s’agit de Jésus-Christ, mais ce n’est pas le cas ! Le Christ revient effectivement sur un cheval blanc, mais seulement beaucoup plus tard dans la chronologie prophétique du livre. Ce premier cavalier brandit un arc et porte une couronne. Mais le vrai Jésus porte une épée et de nombreuses couronnes. Le premier cavalier est un imposteur, représentant une religion fausse et corrompue qui trompera la plupart des hommes (voir Matthieu 24:5 ; Matthieu 24:11 ; Matthieu 24:24).
Le second cavalier monte un cheval roux et « reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgent les uns les autres ; et une grande épée lui fut donnée. » (Matthieu 24:4) Ce cheval représente l’effusion de sang et l’horreur d’une guerre généralisée annoncée par Jésus dans Matthieu 24:6-7.
Apocalypse 6:5 décrit un cheval noir, dont le cavalier tient une balance dans la main. Une voix décrit la pénurie de nourriture qui frappera la terre au lendemain de la guerre. Cela représente les conditions de famine que Jésus annonça dans Matthieu 24:7.
Nous arrivons ensuite au quatrième cheval et à son cavalier. L’apôtre Jean le décrit comme « un cheval d’une couleur verdâtre. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. » (Apocalypse 6:8)
The Expositor’s Bible Commentary dit ceci à propos de la couleur vert pâle du quatrième cheval : « Pâle ou verdâtre » (chloros) dénote un vert jaunâtre [...] la pâleur d’une personne malade en contraste avec le teint d’une personne en bonne santé. En d’autres termes, ce cheval a la couleur de la mort – ce qui est d’ailleurs le nom de son cavalier.
Dans la prophétie de Jésus notée dans Matthieu 24, la tromperie religieuse, la guerre et la famine seront suivies par une autre vague de catastrophes : les « pestes » ou épidémies (Matthieu 24:7- dans la version Darby). Jean relate des faits inquiétants dans Apocalypse 6:8 en disant que « le pouvoir leur [le cheval verdâtre et son cavalier] fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. »
S’ajoutant aux maladies, d’autres fléaux surgiront. Jésus mentionna également de grands « tremblements de terre » (Matthieu 24:7 ; Apocalypse 6:12) – terme qui, dans le grec original, peut également s’appliquer à d’autres calamités naturelles telles que de grandes tempêtes et des tsunamis.
Au milieu de ces horreurs, des épidémies coûteront la vie à des centaines de millions de personnes. En fin de compte, le nombre de morts s’élèvera à un niveau jamais connu auparavant !
Pour comprendre à quel point ces fléaux peuvent être dévastateurs et mortels, passons brièvement en revue quelques-unes des horribles épidémies de notre passé.
Des fléaux qui changèrent l’Histoire
En termes d’impact, rien n’a encore égalé la « peste noire » ou la « mort noire » du XIVe siècle. Cette épidémie de peste bubonique commença apparemment en Asie et se propagea vers l’ouest, en Europe, où elle se répandit rapidement et avec férocité. On pense qu’elle tua un tiers de la population mondiale.
Comme ce fut le cas pour les maladies de l’époque, la prévention et les remèdes n’existaient pas. La structure sociale s’effondra. Les populations paniquèrent et des villes entières furent anéanties. Les familles furent décimées, des parents perdirent leurs enfants, des enfants devinrent orphelins, et des hommes et des femmes, veufs et veuves.
Ce n’était pourtant ni la première ni la dernière fois que la peste accomplissait sa marche mortelle à travers la civilisation. Huit siècles plus tôt, en 541, une épidémie de peste brisa les rêves de rétablissement de la puissance et de la gloire de l’Empire lors du règne de l’empereur Justinien. Des rats porteurs de puces répandirent le fléau dans l’Empire byzantin, tuant environ un quart de la population mondiale, soit environ 50 millions de personnes.
En 1894, une autre épidémie de peste à Hong Kong et Canton (ou Guangzhou) tua environ 80 000 à 100 000 personnes, puis se propagea depuis les ports chinois au reste du monde, entraînant 10 millions de morts supplémentaires.
La peste bubonique est cependant loin d’être la seule cause de mortalité massive lorsqu’il s’agit d’épidémies. En 1817, la première des sept pandémies de choléra qui éclatèrent au cours des 150 années suivantes débuta en Russie et fit un million de victimes. Le choléra se répandit en Inde où des millions de personnes moururent.
La variole, la lèpre et la rougeole sont d’autres maladies qui firent des millions de victimes. En 1520, la variole contribua à la chute du puissant empire Aztèque, le Mexique d’aujourd’hui.
Aujourd’hui, les épidémiologistes sont très préoccupés par les pandémies zoonotiques comme celle des virus responsables de la COVID-19 – virus capables d’adaptation leur permettant de passer directement des animaux aux êtres humains. Le VIH est l’un de ces tueurs qui fit environ 35 millions de victimes au cours des 40 dernières années. Le virus Ébola en est un autre. Il tua ses victimes si rapidement qu’elles mourraient le plus souvent avant d’avoir eu le temps de le transmettre à d’autres.
Il y a un peu plus d’un siècle, une souche de grippe transmise par les oiseaux aux êtres humains fit environ 50 millions de victimes lors de sa progression mortelle autour du globe.
Aujourd’hui, il faut également tenir compte de la possibilité, voire de la probabilité, que des armes biologiques soient utilisées contre d’autres êtres humains. L’idée existe depuis les années 1300, lorsque les envahisseurs mongols catapultèrent des cadavres infestés par la peste par-dessus les murs des villes pour que la maladie tue à leur place. L’anthrax et le choléra ne sont que deux des nombreux agents infectieux mortels dont nous savons qu’ils furent transformés en armes biologiques par des gouvernements nationalistes et par des terroristes.
Dieu donne un avertissement à l’Homme
La COVID-19 plonge une grande partie du monde dans un état de quasi-panique. Des nations entières ont été confinées à cause de cette maladie. La fermeture de milliers d’entreprises ordonnée par les gouvernements mit des millions de personnes au chômage. Personne ne savait à ce moment-là si ces mesures étaient disproportionnées par rapport au danger représenté par le virus. Toutefois, l’impact économique de ces fermetures pourrait bien entraîner une récession mondiale, voire une autre dépression mondiale comme celle des années 1930.
Pourtant, ces choses ne sont qu’un avant-goût des catastrophes à venir dont la prophétie biblique indique qu’elles seront de magnitudes bien plus graves. Pouvons-nous imaginer un monde dans lequel des centaines de millions de gens mourraient ?
Cela nous ramène au message de Dieu à l’humanité à travers les quatre cavaliers. Les horreurs qu’ils représentent – la fausse religion, les guerres, les famines et les épidémies – sont les conséquences du rejet de notre Créateur par l’humanité et du choix de notre propre mode de vie qui, comme le montra toute l’histoire humaine, entraîne la mort (Proverbes 14:12 ; Proverbes 16:25).
La Bible est pleine d’avertissements et de supplications de la part de Dieu pour que nous nous détournions de nos voies pécheresses comme dans Ésaïe 55:6 : « Cherchez l’Éternel pendant qu’Il se trouve, invoquez-Le, tandis qu’Il est près. » Il veut que nous vivions dans la justice selon Ses lois, lesquelles nous montrent comment L’aimer, Lui et notre prochain. Son désir est qu’aucun ne périsse, mais que tous arrivent à la repentance (2 Pierre 3:9).
Le remède aux fléaux des temps de la fin
Pouvons-nous avoir la paix d’esprit face à la maladie et la mort amenées par le quatrième cavalier ? Oui, et chacun d’entre nous peut la demander.
Quand Dieu fit sortir Son peuple Israël d’Égypte, Il leur dit : « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Égyptiens ; car je suis l’Éternel qui te guérit. » (Exode 15:26)
Toutefois, s’ils Lui désobéissaient, voici à quoi ils pouvaient s’attendre : « Mais si tu n’obéis point à la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui seront ton partage […] L’Éternel attachera à toi la peste, jusqu’à ce qu’elle te consume dans le pays dont tu vas entrer en possession. L’Éternel te frappera de langueur, de fièvre, d’inflammation, de chaleur brûlante, […] et de gangrène, qui te poursuivront jusqu’à ce que tu périsses […] L’Éternel te frappera de délire, d’aveuglement, d’égarement d’esprit. » (Deutéronome 28:15 ; Deutéronome 28:21-22 ; Deutéronome 28:28)
Pourtant, après la chevauchée dévastatrice des quatre cavaliers, le livre de l’Apocalypse montre le reste de l’histoire – l’intervention miséricordieuse de Dieu pour à la fois corriger et sauver la race humaine de l’extinction. Dans Son merveilleux Royaume, Dieu apportera la paix et nous libèrera de la mort et des maladies qui se trouvent sur la Terre, mais pas avant que l’humanité n’ait compris où mènent les voies des hommes.
L’histoire de l’humanité ne s’achève pas avec le dernier des quatre cavaliers de l’Apocalypse. Jean ne vit pas quatre cavaliers, mais cinq. L’espoir de l’humanité repose sur le cinquième cavalier, Jésus-Christ, dont la chevauchée dans Apocalypse 19:11-16 mène à Son intervention dans les affaires du monde et marque la fin de la gouvernance chaotique de l’Homme sur la Terre.
Voici le véritable espoir de l’humanité. C’est ainsi, et seulement ainsi, que la maladie et les pandémies mortelles prendront réellement fin. La venue du Roi des rois apportera un Royaume éternel de paix, d’abondance et de bénédictions généreuses pour toute la race humaine.
Mais vous n’avez pas besoin d’attendre jusque-là pour jouir des bénédictions qui peuvent découler de la connaissance et d’une relation intime avec Dieu ! Pourquoi ne pas agir maintenant ? Pourquoi ne pas approfondir la Parole de Dieu pour connaitre Sa volonté, comprendre ce qu’Il attend vraiment de nous, et savoir comment faire face aux terribles épreuves qui frapperont notre monde, juste avant le retour du Christ ? C’est à vous de choisir !
Fléaux et autres catastrophes : Une perspective biblique
Comment devrions-nous considérer les tragédies, les accidents et les catastrophes, quelle que soit leur ampleur ou leur circonstance ? Voici quelques clés pour garder une bonne perspective biblique :
1. Dieu dit dans la prophétie biblique que de terribles catastrophes, y compris des pestes, ou des épidémies, allaient augmenter en fréquence et en intensité à mesure que la fin des temps approche – pour secouer les gens de leur complaisance et les amener à Le rechercher (Matthieu 24:7 ; Luc 21:11 ; Apocalypse 6:7-8 ; Apocalypse 16:2 ; Apocalypse 16:8-11).
2. Ecclésiaste 9:11 révèle que Dieu permet à de nombreux événements de suivre leur cours selon « le temps et les circonstances ». Cela signifie que de nombreuses tragédies sont, pour les personnes touchées, accidentelles et imprévisibles.
3. Le Christ indiqua clairement que ceux qui meurent dans des accidents ou des catastrophes terribles ne sont pas nécessairement de plus grands pécheurs que ceux qui y survivent (Luc 13:1-5).
4. Les tragédies ou les calamités personnelles ne sont pas nécessairement le résultat des péchés d’une personne (Jean 9:2-3).
5. Les épidémies et autres catastrophes devraient nous rendre plus humbles et nous amener à la repentance, nous aidant à voir notre dépendance envers Dieu afin d’être soutenus et délivrés (1 Rois 8:37-40 ; Apocalypse 16:8-11).
6. Les fléaux de la maladie et autres catastrophes ont parfois représenté le jugement direct de Dieu sur l’humanité et les nations rebelles (Genèse 6:11-13 ; Genèse 18:20 ; Genèse 19:24-25 ; Exode 9:13-14 ; Exode 32:35 ; Lévitique 26:14-16 ; Lévitique 26:21 ; Lévitique 26:25 ; Nombres 16:46-50 ; Deutéronome 28:58-62 ; Ézéchiel 14:21 ; Apocalypse 9:20-21).
7. Certaines calamités sont aggravées par les mauvais jugements de l’Homme ainsi que par le rejet de Dieu et de Ses lois pendant des siècles, ce qui entraîne une aggravation des conditions environnementales, sanitaires et économiques (Proverbes 14:12 ; Proverbes 22:3 ; Matthieu 7:24-27).
8. Dieu est un Dieu vraiment aimant qui élabore un grand plan pour toute l’humanité (Jean 3:16 ; 2 Pierre 3:9 ; 1 Timothée 2:4 ; 1 Corinthiens 15:22-24).
9. Les chrétiens convertis qui meurent dans des catastrophes attendent en toute sécurité d’être ressuscités à l’immortalité lors de la première résurrection au retour de Jésus-Christ (Ésaïe 57:1-2 ; 1 Corinthiens 15:51-52 ; 1 Thessaloniciens 4:16 ; Apocalypse 20:4-6).
10. Les non-chrétiens qui meurent dans des catastrophes, ceux qui n’ont jamais reçu une véritable compréhension de Dieu ou une réelle opportunité de salut éternel, seront ressuscités lors de la seconde résurrection pour vivre à nouveau, dans un corps physique, leur première réelle occasion d’apprendre la voie de Dieu, de se repentir et d’être sauvés (Jean 5:28-29 ; Matthieu 12:41-42 ; Apocalypse 20:5).
11. Les multitudes d’hommes et de femmes qui seront ressuscités lors de la seconde résurrection connaîtront une vie joyeuse et abondante sous le règne du Royaume de Dieu (Ézéchiel 37:12-14).
12. Les souffrances vécues actuellement dans ce « présent siècle mauvais » (Galates 1:4) – cette ère d’autogestion de l’Homme sous l’influence de Satan le diable – nous servent de leçon tirée de l’expérience d’avoir vécu dans un monde coupé de Dieu et de Ses voies.
13. Nous ne connaissons pas toutes les raisons pour lesquelles Dieu apporte ou permet des calamités spécifiques ou pourquoi des personnes particulières sont amenées à en souffrir, mais nous devrions avoir confiance que dans l’omniscience et la sagesse ultime de Dieu, Il sait, enfin de compte, ce qui est le mieux pour chacun (Romains 8:28 ; 1 Timothée 2:4).
14. Jésus-Christ reviendra finalement pour instaurer le Royaume de Dieu (Apocalypse 11:15 ; Daniel 7:14), sous lequel les catastrophes, la maladie, la dévastation financière et la terreur n’affligeront plus l’humanité.
15. Lorsque toute l’humanité repentante sera enfin glorifiée, il n’y aura plus de douleur, de souffrance, de chagrin ou de mort (Apocalypse 21:4).
16. Toutes les souffrances de ce bref temps présent ne sont pas dignes d’être comparées à la gloire que nous connaîtrons finalement pendant toute l’éternité à venir (Romains 8:18 ; 2 Corinthiens 4:17-18).