En 2018, Marie-Pierre Quessada de l’Université de Montpellier et Pierre Clément de l’Université d’Aix-Marseille ont publié un article montrant que 98 % des enseignants français et 94 % des élèves français acceptent la théorie de l’évolution comme base de compréhension de la vie sur Terre aujourd’hui. Ils ont également déclaré que 80 % des adultes français soutiennent également la théorie de l’évolution. Ces résultats placent la France en tête de liste des pays promouvant l’évolution auprès de ses étudiants et de sa population.

Mais pourrait-il y avoir plus que ce que croit la majorité des Français ? Souvent, et malheureusement, les contestations des idées acceptées sur la théorie de l’évolution sont rejetées en raison de leur affiliation à la religion ou à des mouvements religieux. La pensée est que permettre la dissidence, c’est ouvrir la porte à des théories non prouvées promues par des groupes religieux protestants ou musulmans qui ont des agendas antiscience. Pourtant, la méthode scientifique nous permet-elle d’ignorer les défis lancés contre la pensée conventionnelle simplement parce que nous n’aimons pas la source de ces idées ? Ne pouvons-nous pas examiner objectivement les faits et déterminer comment éviter les pièges des idées préconçues ?

Dans ce numéro de Pour l’Avenir, nous partageons quelques défis à ce que beaucoup croient en ce qui concerne la théorie de l’évolution. Oui, nous croyons en Dieu, mais cela ne signifie pas que nous rejetons la bonne science. Peut-être que cette discussion nous permettra de donner à Dieu et à la science la perspective qui leur revient.