Pour l'Avenir : Préface
novembre–décembre 2019
Le célèbre réalisateur et comédien américain Woody Allen a écrit un jour : « Je n’ai pas peur de la mort, mais je ne veux pas être là quand elle arrivera ». Sa perspicacité humoristique saisit à la fois le déni et la résignation ressentis face à la réalité de la mort. Le christianisme traditionnel offre l’espérance d’une vie après la mort, mais uniquement à ceux qui croient au message de Jésus, le Messie. Si cela était le cas, quel serait donc le sort de ceux qui appartiennent à d’autres confessions religieuses ou de ceux qui ont vécu avant la naissance de Jésus ou encore de ceux qui n’ont vécu que quelques jours ? Ces personnes sont-elles exclues du plan de Dieu simplement parce qu’elles ont grandi dans une culture différente, ou parce qu’elles sont nées trop tôt, ou dans un pays où les soins médicaux sont médiocres et la mortalité infantile élevée ?
Dans ce numéro, nous considérons la grâce d’un Créateur qui prend soin d’un tout petit passereau et qui a en vue un plan magistral ici sur terre, et non pas dans un ciel lointain. C’est un plan pour tous ceux qui ont vécu et sont morts, et c’est également le message central de Celui dont le christianisme porte le nom. Nous vous offrons cette perspective afin qu’elle puisse être examinée d’un regard critique par rapport à votre tradition religieuse. Le Catéchisme de l’Église catholique #637, offre le point de vue catholique ; l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours pratique le baptême par procuration en faveur des morts. D’autres encore enseignent que ces choses sont des mystères connus seulement de Dieu. À cet égard, nous espérons vous inciter à étudier, à poser les questions difficiles, et à agir.