Pour l'Avenir : Préface
septembre–octobre 2019
Dans ce numéro, nous affrontons les fléaux anciens qui ont frappé l’Égypte et les fléaux modernes des armes de pointe qui nous menacent tous, mais nous le faisons avec espoir. L’auteur russe du XIXe siècle, Fiodor Dostoïevski a écrit : « Vivre sans espoir, c’est cesser de vivre. » Nous vivons à une époque d’émerveillement technologique où les progrès de la médecine prolongent la vie et nous permettent de communiquer instantanément avec les personnes qui nous sont chères. Pourtant, en même temps, l’anxiété et la dépression affligent de plus en plus de gens. Dans un article du Guardian de mars de cette année, Amy Wiseman écrit : « Si les années 1980 étaient l’âge du stress, nous vivons maintenant à l’âge de l’anxiété, avec 30% des Britanniques souffrant d’un trouble anxieux au cours de leur vie ». Selon le magazine Ouest-France.fr de mai dernier, « l’anxiété touche un Français sur cinq. » Où est notre espoir ? Où est notre joie de vivre ?
Certains se distraient et d’autres prétendent que les risques n’existent pas, mais nous choisissons d’affronter les réalités de la vie moderne, y compris les incertitudes et ce qui semble être sans espoir. Nous croyons en un temps où Dieu reviendra pour renverser la tyrannie du despotisme, apporter la justice sociale à tous les peuples et pour que nous n’ayons pas besoin d’être accablés par les soucis de cette époque moderne. Nous reconnaissons les risques, mais nous le faisons avec une ferme espérance qui nous donne vie et joie. Nous espérons que vous pourrez partager ce point de vue.