Savoir gérer spirituellement les périodes sombres

Savoir gérer spirituellement les périodes sombres

Il a été dit avec sagesse : « Ce que tu tiens dans ta main n’est pas à toi, mais ce que tu tiens près de ton cœur t’appartient. » Permettez-nous de vous raconter une histoire pour vous aider à réfléchir au sujet de ce qui est dans votre cœur et qui vous donne foi en l’avenir.

Deux fillettes comptaient leurs petits sous. L’une d’elles dit : « J’ai cinq centimes. » L’autre répondit : « J’en ai dix. »

« Non, dit la première, tu as seulement cinq centimes, comme moi. » « Mais, répondit la seconde fillette, mon père m’a dit que lorsqu’il rentrerait à la maison ce soir, il allait me donner cinq centimes, alors j’en ai dix. »

La foi de l’enfant, la confiance qu’elle avait en son père, lui donnait la preuve de ce qu’elle ne voyait pas encore de ses propres yeux. Elle compta ce montant, parce qu’elle crut en la promesse de son père.

Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette histoire ? La première fillette compta ce qu’elle voyait, tandis que l’autre eut le cœur d’une personne qui investissait dans quelque chose de plus grand que ce qu’elle voyait à ce moment-là. Elle choisit d’investir dans l’amour et la parole de son père et cela changea tout à fait les choses !

Sa réponse fit écho à deux articles fondamentaux de foi qui habitent le cœur de ceux qui acceptent l’invitation de Jésus à Le suivre (Matthieu 4:19 Matthieu 4:19Il leur dit: Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes.
Louis Segond×
; Jean 21:19 Jean 21:19Il dit cela pour indiquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et ayant ainsi parlé, il lui dit: Suis-moi.
Louis Segond×
).

L’un de ces articles figure dans Hébreux 11:1 Hébreux 11:1Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas.
Louis Segond×
: « Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » Et l’autre est fondé sur ce que Jésus-Christ dit à Ses disciples dans Luc 12:32 Luc 12:32Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume.
Louis Segond×
: « Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. »

Comment comptons-nous les « centimes dont Dieu nous fait cadeau » et comment les investissons-nous dans une promesse à venir ? Comment gardons-nous espoir et confiance dans le futur royaume de Dieu en périodes de plus en plus sombres ?

Le moment est venu d’affronter la réalité

En toute franchise, disons que la société s’éloigne rapidement de tout concept d’un Père céleste souverain et aimant qui guide notre vie. Tous les jours, l’impact des médias sociaux, du monde universitaire, de l’industrie du divertissement et de la passivité de ceux qui se disent disciples du Christ atténue la lumière du Christ et de Ses enseignements.

Après cette vague d’impiété de 60 ans, les pays du monde occidental sont moins ancrés dans leurs amarres judéo-chrétiennes traditionnelles. L’appartenance religieuse est en baisse au sein des jeunes générations. Le nombre d’adultes américains qui se décrivent comme étant chrétiens est descendu à 65 %, ce qui représente une chute de 12 points de pourcentage par rapport à la décennie précédente. Ce que nous voyons autour de nous peut nous sembler troublant et décourageant. Mais, comme la fillette de l’histoire au début du présent article, nous gardons espoir en raison de Celui que nous connaissons et de ce que nous croyons.

Les temps sont-ils en train de devenir plus difficiles pour les croyants ? Oui ! Mais comme dit le dicton, « c’est du déjà-vu. » Il suffit de nous tourner vers les premiers disciples de Jésus qui acceptèrent Son invitation à Le suivre et qui crurent en Ses promesses et en celles de notre Père céleste.

Qu’est-ce qui permit à nos ancêtres spirituels de former un nouveau type de communauté en vue d’annoncer « les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » ? (1 Pierre 2:9 1 Pierre 2:9Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière,
Louis Segond×
). Penchons-nous sur trois observations qui nous aideront non seulement à faire face à cette période sombre, mais aussi à améliorer notre témoignage de notre Maître.

Notre engagement doit être absolu

Premièrement, songez au fait que les premiers disciples de Jésus faisaient preuve d’un engagement absolu à l’égard de notre Maître. Depuis, chacun a dû se demander personnellement qui est Jésus-Christ en répondant à la même question qu’Il posa à Pierre : « […] qui dites-vous que je suis ? »

Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » (Matthieu 16:15-16 Matthieu 16:15-16 [15] Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis? [16] Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.
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; c’est nous qui mettons l’accent sur certains passages.)

Cette question de Jésus allait être répétée de bouche à oreille alors que la nouvelle de cette rencontre se répandait partout à l’époque. Et chaque disciple devait répondre et faire sienne la réponse de Pierre. Chacun devait non seulement professer l’identité de Jésus, mais également le fait que Son nom est le seul nom par lequel les hommes doivent obtenir le salut (Actes 4:12 Actes 4:12Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.
Louis Segond×
).

Cette allégeance totale les poussa à se dissocier des attentes et des normes culturelles de l’époque, ce qui les éloignait parfois des membres de leur famille, de leurs voisins, de leurs collègues et des autorités au pouvoir. Jésus avait clairement prévenu ceux qui accepteraient Son invitation à Le suivre à cet égard, en déclarant : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. » (Jean 15:18 Jean 15:18Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous.
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)

Pourquoi toute cette animosité ? Parce que le fait de devenir un « disciple de Jésus » était un concept tout à fait nouveau à l’époque. Dans le monde païen, l’adoption d’une nouvelle religion ne signifiait pas nécessairement le rejet des dieux de longue date. Au contraire, cela signifiait ajouter toute autre nouvelle entité divine à un Rolodex de divinités du foyer, en changeant parfois leur nom et en les replaçant par ordre de priorité sur l’autel du foyer, tout en mélangeant les nouvelles croyances et les anciennes pratiques. Or, appartenir « au Christ » signifiait adorer uniquement Dieu le Père et Jésus-Christ, et n’avoir aucun autre dieu devant le Dieu véritable (Exode 20:3 Exode 20:3Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.
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).

L’énoncé « Jésus-Christ est Seigneur » regorge de signification, car il précise que Lui seul est le Sauveur envoyé par le Père, que Lui seul est le Messie annoncé par les prophéties et que Lui seul est « Seigneur » — Maître ou Roi — de notre vie.

Cela provoquait un affrontement direct entre, d’une part, ceux qui suivaient Jésus et, d’autre part, Rome et son empereur. Depuis l’époque de Jules César, une aura de divinité s’était développée chez les dirigeants romains, à tel point que les empereurs étaient adorés comme s’ils étaient des dieux. Parfois, on prononçait un décret selon lequel on devait offrir de l’encens à l’empereur comme on le faisait pour les dieux. Refuser de se conformer à ce décret pouvait signifier la mort. De nombreux chrétiens furent ainsi martyrisés.

Ces personnes se concentraient nettement sur quelque chose qui transcendait les défis auxquels elles étaient confrontées. Elles croyaient en un Père céleste qui était intervenu dans leur existence et qui leur avait donné une vision de la vie qui les attendait, en leur assurant qu’au-delà de l’imagination humaine se trouvaient les « choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9 1 Corinthiens 2:9Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l'oeil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment.
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).

Vous ne serez peut-être jamais jeté dans une arène remplie de lions affamés, comme certaines de ces personnes, mais êtes-vous disposé à accepter ce qui vous attend, en « vous exposant à la mort chaque jour » (voir 1 Corinthiens 15:31 1 Corinthiens 15:31Chaque jour je suis exposé à la mort, je l'atteste, frères, par la gloire dont vous êtes pour moi le sujet, en Jésus Christ notre Seigneur.
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), pour délaisser non seulement les royaumes et les choses de ce monde, en général, mais aussi pour abandonner le royaume du soi, plus particulièrement — vous et vos désirs ? Vous accrochez-vous à vos cinq centimes, ou portez-vous dix centimes que personne ne peut vous enlever ?

Nous devons nous rappeler que nous ne sommes pas seuls

Deuxièmement, il faut comprendre que les premiers disciples de Jésus ne crurent jamais être vraiment seuls. Pourquoi se sentaient-ils ainsi ? Et qu’est-ce que cela signifie pour nous ?

La veille de la mort de Jésus, en tant qu’homme, Il fit cette promesse à Ses disciples : « Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. » (Jean 14:18 Jean 14:18Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous.
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) Il définit la nature de Sa promesse : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, [parakletos, en grec, ce qui signifie « consolateur » ou « accompagnateur »], afin qu’il demeure éternellement avec vous […] » (Jean 14:16 Jean 14:16Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous,
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)

Jésus ajouta : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi. » (Jean 14:19 Jean 14:19Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi.
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) Mais où et comment ? « En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous. » (Jean 14:20 Jean 14:20En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous.
Louis Segond×
)

Les premiers disciples saisirent-ils pleinement le sens de ces paroles de Jésus ? Non. Ils allaient acquérir une meilleure compréhension et de l’expérience au fil du temps. Mais il y a deux choses qu’ils savaient effectivement et qu’ils comprirent davantage au cours des jours qui suivirent :

Le Saint-Esprit de Dieu vint sur Jésus (Matthieu 3:16 Matthieu 3:16Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.
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). Il demeura en Lui, à en juger par Ses miracles, ses merveilles et ses enseignements.

Jésus promit que quelque chose allait venir. Lorsque le Saint-Esprit arriva quelques semaines plus tard, ils comprirent qu’Il avait tenu promesse. L’apôtre Pierre le décrivit comme un « don » accordé à ceux qui avaient rejeté le Christ auparavant, mais qui désiraient désormais s’abandonner à Lui et porter entière allégeance à Son nom (Actes 2:36-38 Actes 2:36-38 [36] Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. [37] Après avoir entendu ce discours, ils eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous? [38] Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit.
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). Alors qu’ils sombrèrent personnellement dans les ténèbres en se rendant compte de ce qu’ils avaient fait, Dieu leur promit de « demeurer » en eux et de les accompagner. Ils n’allaient pas être seuls !

L’apôtre Paul définit plus précisément la présence de ce « Consolateur » dans Romains 8 en disant aux chrétiens : « Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair [c’est-à-dire vous n’êtes pas contrôlés par votre mentalité charnelle], mais selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. » (Romains 8:9 Romains 8:9Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.
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)

Paul ajouta ceci : « Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. » (Romains 8:11 Romains 8:11Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
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) Par l’entremise de Paul, Dieu met ici le point d’exclamation sur les paroles de Jésus citées dans Jean 17:22-23 Jean 17:22-23 [22] Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, - [23] moi en eux, et toi en moi, -afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.
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concernant l’intimité qui existe entre le Père, le Fils et nous. Le « Consolateur », soit le Saint-Esprit, est ni plus ni moins Leur essence divine qui habite en nous et qui guide notre cheminement vers Son Royaume que notre « Père a trouvé bon » de nous donner.

Ce don de l’essence du Père et du Fils qui habite en nous change tout. Cette présence spirituelle nous permet de surmonter notre peur des ténèbres et nous insuffle pouvoir, amour et sagesse (2 Timothée 1:7 2 Timothée 1:7Car ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse.
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). Cette réalisation comble les lacunes concernant les dernières paroles que Jésus adressa à Ses disciples dans Matthieu 28:20 Matthieu 28:20et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.
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: « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » Les disciples de Jésus avaient marché à Ses côtés sur les chemins poussiéreux de la Galilée pendant trois ans et demi, mais désormais, c’est Lui qui allait marcher en eux partout où ils iraient — et Il fait de même avec nous aujourd’hui.

Luc, l’évangéliste auteur des Actes des apôtres, identifie cet élément clé qui permit aux premiers disciples de Jésus non seulement de composer avec un monde hostile, mais aussi de rendre témoignage de leur foi avec tant d’audace et de force qu’on dit d’eux qu’ils avaient bouleversé le monde (Actes 17:6 Actes 17:6Ne les ayant pas trouvés, ils traînèrent Jason et quelques frères devant les magistrats de la ville, en criant: Ces gens, qui ont bouleversé le monde, sont aussi venus ici, et Jason les a reçus.
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). Luc mentionne le Saint-Esprit 15 fois dans son évangile et 55 fois dans le livre des Actes des apôtres.

Nous devons faire de la prière une habitude

Troisièmement, il faut reconnaître que les premiers disciples de Jésus avaient fait de la prière une habitude. Si le Saint-Esprit est « l’aiguille dynamique » qui traverse le livre des Actes des apôtres, la prière est alors le fil qui unit le tissu de l’Église primitive à Dieu et devant l’humanité. Ce livre commence par une prière que les disciples et d’autres croyants prononcèrent dans la grande chambre haute à Jérusalem. La suite fait maintenant partie de l’Histoire.

Plus tard, lorsque Pierre et Jean furent appréhendés, puis remis en liberté, les membres de l’Église se réunirent afin de louer Dieu pour leur délivrance. Ils prièrent concernant l’opposition à laquelle ils devaient faire face : « Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine assurance, en étendant ta main, pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus. » (Actes 4:29-30 Actes 4:29-30 [29] Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une pleine assurance, [30] en étendant ta main, pour qu'il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus.
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) Quand ils eurent terminé, « le lieu où ils étaient assemblés trembla ; ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance. » (Actes 4:31 Actes 4:31Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance.
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)

Examinons également le récit de deux hommes issus de milieux complètement différents, qui dans deux lieux différents, priaient devant le même trône céleste et que Dieu utilisa puissamment pour élargir Sa famille sur terre parmi les juifs et les païens.

Ici, nous découvrons Cornélius, centurion romain qui « priait Dieu continuellement » (Actes 10:2 Actes 10:2Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison; il faisait beaucoup d'aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement.
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). Quelques versets plus loin, nous lisons au sujet de l’apôtre Pierre qui prie sur un toit (Actes 10:9 Actes 10:9Le lendemain, comme ils étaient en route, et qu'ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier.
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). La priorité qu’ils accordaient tous les deux à la prière les préparait à être utilisés par Dieu pour élargir le Corps du Christ en incluant les croyants païens. La prière était la sonnette !

La prière ne nous protège pas toujours des difficultés de ce monde, mais elle nous place devant le trône céleste de notre Père. On peut lire les dernières paroles du diacre Étienne dans Actes 7:59 Actes 7:59Et ils lapidaient Étienne, qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit!
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‑60 : « Et ils lapidaient Étienne, qui priait et disait : Seigneur Jésus, reçois mon esprit! Puis, s’étant mis à genoux, il s’écria d’une voix forte : Seigneur, ne leur impute pas ce péché ! Et, après ces paroles, il s’endormit [dans la mort]. »

Étienne reprit les paroles que Jésus prononça à Golgotha pour montrer qu’Il pardonnait à Ses bourreaux, avant de remettre Son Esprit à Dieu (Luc 23:34 Luc 23:34Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort.
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Luc 23:46 Luc 23:46Jésus s'écria d'une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira.
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).

Avant de prononcer ses dernières paroles, mentionnées ci-dessus, Étienne fit bien plus que gérer la situation. Il témoigna haut et fort qu’il n’était pas seul. Les versets 54 à 56 brossent un tableau de notre union entre la salle du trône de Dieu et nous-même, en période sombre : « Mais Étienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu. Et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. » (Actes 7:54-56 Actes 7:54-56 [54] En entendant ces paroles, ils étaient furieux dans leur coeur, et ils grinçaient des dents contre lui. [55] Mais Étienne, rempli du Saint Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu. [56] Et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu.
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)

Gérer les difficultés, mais le faire comme Christ !

Comme je l’ai fait remarquer dans un article récent, on peut lire un commentaire surprenant dans Actes 4 concernant les premiers disciples du Christ. On avait emmené Pierre et Jean devant un tribunal pour étouffer leur témoignage selon lequel Jésus-Christ était le Messie prophétisé. Voyant la procédure du point de vue humain, les autorités croyaient pouvoir les intimider au point de les obliger à se soumettre.

Lisons cependant les détails de la procédure au verset 13 : « Lorsqu’ils virent l’assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c’étaient des hommes du peuple sans instruction ; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus. » (Actes 4:13 Actes 4:13Lorsqu'ils virent l'assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c'étaient des hommes du peuple sans instruction; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus.
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)

Ces deux hommes avaient prêté entière allégeance au Fils de Dieu. Ils croyaient les promesses divines. Et, à l’instar de Jésus, ils voyaient les choses comme si elles existaient déjà. Ils faisaient plus que marcher devant Dieu ; ils marchaient avec Lui et s’entretenaient avec Lui — et cela plaisait à Dieu.

Cela leur permit, comme à bien d’autres depuis, non seulement de gérer les périodes sombres de la vie, mais aussi de le faire comme le Christ qui vit en eux. Suivons tous l’exemple des premiers disciples en L’imitant, en Le laissant nous guider véritablement en notre for intérieur et en faisant preuve d’une foi absolue en Lui. Voilà l’énorme différence entre cinq centimes et dix centimes !