Cinq preuves de la véracité de la Bible !
En 1963, deux Américains sur trois interrogés lors d'un sondage de l'agence Gallup déclaraient que "la Bible représente la Parole infaillible de l'Éternel Dieu. Selon un récent sondage, une personne sur trois le croit encore. C'est inquiétant ! Ailleurs en Occident, ce degré de foi est encore moindre. Que se passe-t-il ?
Si l'on vous lançait le défi de prouver la véracité et l'infaillibilité de la Bible, seriez-vous en mesure de le faire ? Pourriez vous en fournir plusieurs preuves ?
Richard Ostling, chroniqueur religieux de l'Associated Press met le doigt sur une partie du problème. "Des professeurs à l'esprit libéral, dans nos universités et nos séminaires, enseignent depuis longtemps aux Occidentaux que la Bible est un ouvrage uniquement historique. Ils se plaignent parfois de ce qu'ils ne sont guère écoutés, et pourtant le sondage de Gallup indique que leurs idées libérales ont fait leur chemin" (Associated Press, 27 mars 2000).
La plupart des documentaires et des films consacrés à la Bible affichent généralement un esprit critique et ont tendance à jeter des doutes de la validité des Écritures.
Si on vous lançait le défi de prouver l'infaillibilité de la Bible, seriez-vous en mesure de le faire ? Pourriez-vous fournir plusieurs preuves convaincantes ? Poursuivez votre lecture.
Les sceptiques ne manquent pas, et la Bible elle-même déclare que nous devrions être prêts à expliquer notre foi à ceux qui nous demandent des explications. Comme l'a dit l'apôtre Pierre : "Sanctifiez... le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous" (1 Pierre 3:15 ; c'est nous qui soulignons).
Si la Bible est la Parole infaillible et inspirée de Dieu, quelles preuves en avonsnous ? Nous vous en proposons cinq.
La Bible constitue un tout remarquablement homogène
La première preuve en faveur de l'inspiration de la Bible nous a été fournie par le Christ lui-même, lorsqu'Il a déclaré que "l'Écriture ne peut être anéantie" (Jean 10:35). En d'autres termes, la Bible est incontournable et vraie. En fait, elle représente un recueil d'idées et de principes fondamentaux intimement liés et ne se contredisant pas, et forment un tout remarquablement homogène.
En quoi cela est-il significatif ?
D'après la chronologie traditionnelle de la rédaction de tous les livres bibliques, il a fallu près de 1500 ans pour rassembler ces écrits - ce qui est considérable.
Imaginez, si vous le voulez bien, qu'une collection de plusieurs dizaines de livres sur l'héritage historique, culturel et religieux d'un peuple a commencé à être rédigée vers 500 de notre ère, peu après la chute de l'Empire romain. Imaginez que ce recueil a été terminé 1500 ans plus tard - à notre époque. Imaginez en outre que cette oeuvre littéraire est la somme des écrits d'une quarantaine d'auteurs différents s'étant succédés à diverses époques pendant ce laps de temps, et que leurs langues et leurs idées reflètent leurs milieux différents.
Pourrait-on honnêtement s'attendre à ce que ces auteurs soient en mesure de maintenir une homogénéité totale aussi longtemps, quant à leurs pensées et leurs principes moraux ? Si tel était le cas, ce serait sans précédent dans l'histoire du monde. N'est-ce pas ? La Bible correspond à cette description !
Les textes des religions de ce monde indiquent clairement qu'au fil des époques, les valeurs et les principes moraux des gens changent. Les valeurs morales de n'importe quel auteur se modifient peu à peu au cours de sa vie, à mesure qu'il mûrit. Ses écrits reflètent ses idées et ses pensées en fonction de son âge. Ses idées lorsqu'il était jeune diffèrent passablement de celles de ses vieux jours. Il en va de même pour tout être humain, et c'est bien connu.
Par contre, quand on analyse la Bible, ce qui est frappant, c'est qu'elle est différente, elle ne change pas. Bien qu'elle ait été rédigée par 40 auteurs différents, ayant vécus à diverses époques en l'espace de 1500 ans, elle fait preuve d'une continuité étonnante. De la Genèse à l'Apocalypse, ses thèmes majeurs ne changent pas. L'histoire a beau se dérouler, les thèmes, que sont l'amour, la foi, l'obéissance, la miséricorde, et la présence d'un Dieu juste et aimant faisant tout pour racheter une humanité désobéissante -- ne changent pas. Cette homogénéité, cette cohésion, cette continuité d'idées et de principes est unique dans l'histoire littéraire de l'humanité.
Après avoir étudié pendant plusieurs dizaines d'années les ouvrages religieux de l'Orient, Montier Williams - professeur de sanskrit - compare ces derniers avec la Bible. "Faites-en, si vous le voulez bien, une pile à gauche sur votre bureau ; il vous faudra placer votre Bible à droite... Un fossé immense et permanent la sépare à jamais des prétendus livres sacrés de l'Orient qui se contredisent entre eux" (cité par Sidney Collett dans All About the Bible, 1972, p 314-315).
En matière d'homogénéité des Écritures, songez à leur premier auteur -- Moïse. Bien que né hébreu, grandit dans la culture égyptienne florissante. Il fut élevé à la cour de Pharaon, et "fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens, et il était puissant en paroles et en oeuvres" (Actes 7:22).
Il serait logique de penser que ses écrits ont été profondément influencés par la culture égyptienne. Or, tel n'est pas le cas. En fait, ils reflètent des idées et des principes qui - plus de 3000 ans plus tard - influencent toujours énormément les valeurs religieuses et sociales du monde.
Songez, par exemple, à ce que Moïse a écrit à propos de la santé et de la maladie. Un médecin a déclaré ce qui suit : "D'après ce qu'on peut lire, Moïse croyait à tel point aux consignes divines qu'il n'incorpora pas la moindre fausse conception médicale [égyptienne] de l'époque dans les instructions inspirées... Les consignes divines non seulement étaient exemptes de pratiques néfastes, mais comportaient en outre des conseils positifs précis" (Dr McMillen dans None of These Diseases, 1972, p 10).
Ce fait, à lui seul, est suffisamment remarquable, mais ce qui rend la Bible unique, c'est que tous les auteurs qui ont succédé à Moïse reflètent les mêmes valeurs, en dépit de leurs cultures, de leurs langues et de leurs milieux différents.
Ces auteurs provenaient de milieux totalement différents. Amos gardait des moutons et cultivait des arbres fruitiers. David, d'abord berger, devint roi. D'autres, comme Daniel et Néhémie, occupaient des postes importants dans des gouvernements étrangers. Dans le Nouveau Testament, les auteurs étaient d'anciens pêcheurs (Pierre et Jean), collecteur d'impôts (Matthieu), médecin (Luc) ou autre.
Quel est le thème clef de la Bible ? Il est simple : Dieu est amour (1 Jean 4:8, 1 Jean 4:16).
La Bible déclare, dès le début, que le Tout- Puissant a créé les êtres humains non par caprice mais pour en faire Ses propres enfants bien-aimés. L'Éternel se reproduit à travers eux et établit une relation familiale avec eux, en Sa qualité de Père (Genèse 1:26 ; Genèse 5:1-2 ; 2 Corinthiens 6:18). Il plaça avec amour nos premiers parents dans un paradis, leur dit de peupler la terre, d'en prendre soin et de dominer les autres espèces (Genèse 1:28 ; Genèse 2:8).
La Bible déclare que Dieu a suspendu la terre "sur le néant" (Job 26:7). Cela fut écrit plusieurs millénaires avant qu'Isaac Newton ne découvre les lois invisibles de la pesanteur...
Et, comme tout bon parent aimant qui se respecte, Dieu doit aussi corriger Ses enfants quand ils s'égarent ; cela, la Bible le dit aussi clairement. Heureusement, comme l'indiquent les derniers chapitres de l'Apocalypse, notre Créateur va réussir tout compte fait à glorifier un grand nombre de Ses enfants. "Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur" (Apocalypse 21:4).
Comme l'a écrit F. Bruce, l'un des érudits bibliques les plus éminents du siècle dernier, "La Bible n'est pas une simple anthologie [un recueil d'ouvrages] ; elle est compilée de manière homogène... N'importe quelle partie du corps humain ne peut s'expliquer qu'en fonction de tout le corps. Parallèlement, tout segment de la Bible ne peut bien s'expliquer qu'en fonction de l'ensemble" (The Books and the Parchments : How We Got Our English Bible, 1984, p 88-89).
L'apôtre Paul a résumé l'homogénéité intrinsèque de la Bible lorsqu'il a écrit : "Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice" (2 Timothée 3:16).
La Bible n'est pas mythique
Autre différence frappante entre la Bible et les autres ouvrages religieux : elle ne contient aucun mythe, aucune légende. Songez-y.
D'autres récits de la création, au Moyen- Orient, en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique Latine comprennent des scénarios mythiques dans lesquels des dieux se disputent et coupent d'autres dieux en morceaux pour former les cieux et la terre. Les oeuvres religieuses des Grecs décrivent la terre portée par le dieu Atlas, tandis qu'en Inde, la religion indoue représente notre planète reposant sur le dos de huit éléphants gigantesques.
La Bible, pour sa part, déclare que Dieu a suspendu la terre "sur le néant" (Job 26:7). Cela fut écrit plusieurs millénaires avant qu'Isaac Newton ne découvre les lois invisibles de la pesanteur indiquant que la terre, effectivement, est suspendue "sur le néant".
Contrairement à tous les autres récits anciens relatifs à nos origines, la Bible décrit la création de la terre de manière très scientifique. Dans Genèse 1, les continents surgissent des océans. La flore est créée, puis la faune, chaque espèce, chaque variété, se reproduisant "selon son espèce", selon des lois génétiques fixes et confirmées. Pour finir, l'homme est créé, puis la femme, et le tout d'une manière très digne, sans scènes mythiques.
Le restant de la Bible suit le même modèle. Ses récits sont historiques, décrivant fidèlement la société et la culture des époques, comme l'histoire et l'archéologie ont pu le découvrir des milliers d'années plus tard. Et bien que les archéologues ne s'accordent pas tous sur certains détails de ces récits, ils reconnaissent malgré tout que la Bible est exacte.
Norman Geisler, professeur de théologie, résume les découvertes de l'archéologie : "Dans chaque période historique de l'Ancien Testament, on s'aperçoit que l'archéologie fournit d'amples preuves que les Écritures disent vrai. Dans de nombreux cas, ces dernières reflètent une connaissance personnelle des époques et des coutumes qu'elles décrivent. Si l'on a souvent douté de l'exactitude de la Bible, avec le temps et des recherches approfondies, il a été amplement prouvé que la Parole de Dieu est mieux informée que ses critiques" (Baker Encyclopedia of Christian Apologetics, 1998, p 52).
Non seulement la Bible est historiquement exacte, mais lorsqu'elle traite de sujets scientifiques, elle est aussi fiable. C'est là l'une des raisons pour lesquelles on peut l'accepter comme un ouvrage digne de confiance et pouvant littéralement être pris au sérieux.
Bien qu'elle n'ait pas été écrite comme un manuel d'histoire, de science, de mathématiques ou de médecine, lorsque ses auteurs ont évoqué ces sujets, ils étaient inspirés par Dieu de ne pas se tromper mais de dire la vérité - faisant parfois état de faits que les progrès scientifiques ne révéleraient que plusieurs milliers d'années plus tard.
Songez, par exemple, à l'astronomie. Les savants de notre époque ont découvert la preuve que l'univers a eu un commencement, que l'espace et la matière ont soudain surgi de nulle part. Cela fait penser à Genèse 1:1 où il est écrit : "Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre".
Robert Jastrow, ancien directeur de la NASA, a déclaré : "Il est possible qu'il existe une explication logique de la naissance explosive de notre univers, mais si c'est le cas, la science est incapable de la découvrir. L'enquête que tout savant entreprend sur le passé s'achève avec l'événement de la Création.
"Il s'agit là d'une issue étrange, inattendue de tous sauf des théologiens. Eux ont toujours accepté les propos de la Bible : 'Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre'. C'est inattendu parce que la science a connu un succès extraordinaire à retracer la succession de cause à effet dans le temps" (God and the Astronomers, 1978, p 116).
La Bible est intacte
De toutes les oeuvres anciennes de taille non négligeable, seule la Bible nous est parvenue intacte. En dépit de bien des tempêtes. Les oeuvres de Shakespeare, écrites il y a près de 400 ans, et après l'invention de l'imprimerie, sont dans un bien pire état. De nombreuses portions du texte original dudit auteur ont été perdues, et les experts n'ont d'autre recours que de combler les blancs du mieux qu'ils peuvent.
Par contre, pour la Bible, son étrange préservation lui a permis d'affronter des millénaires de guerres, de persécutions, d'incendies et d'invasions ; elle demeure intacte. Comme l'a déclaré l'auteur Josh McDowell, "par rapport à d'autres manuscrits anciens, la Bible a plus de preuves manuscrites pour l'authentifier que dix oeuvres classiques majeures rassemblées" (The New Evidence That Demands a Verdict, 1999, p 9). Comment cela a-t-il pu se faire ? L'Ancien Testament a été préservé à travers les siècles par des scribes juifs. Les érudits louent unanimement leurs copies et leur retransmission fidèle du texte.
Jésus a déclaré : "Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point" (Matthieu 24:35).Ses paroles sont devenues une prophétie qui est toujours solide comme le roc.
Le professeur Bernard Ramm l'explique : "Les Juifs l'ont préservé comme aucun autre manuscrit dans l'histoire. Avec leurs scribes, ils prenaient note de chaque lettre, de chaque syllabe, de chaque mot et de chaque paragraphe. Ils formaient des classes spéciales d'hommes dans leur culture dont la seule tâche était de préserver et de transmettre ces documents avec une fidélité pratiquement parfaite. Qui n'a jamais compté les lettres, les syllabes et les mots de Platon, d'Aristote ou de Sénèque ?" (Protestant Christian Evidences, 1953, p 230-231).
Que dire du Nouveau Testament ? Le nombre de manuscrits préservés à l'heure actuelle est absolument impressionnant. McDowell écrit : "Il existe plus de 5 686 manuscrits grecs connus du Nouveau Testament. Ajoutez à cela plus de 10 000 versions latines de la Vulgate, au moins 9 300 autres versions primitives, et il existe actuellement plus de 25 000 exemplaires manuscrits de portions du Nouveau Testament. Aucune autre oeuvre de l'Antiquité ne possède autant d'exemplaires. Et de loin !
Par comparaison, l'Iliade d'Homère occupe la seconde place, avec seulement 643 manuscrits ayant survécu. Le premier exemplaire complet d'Homère date du XIIIe siècle" (p 34 ; c'est nous qui soulignons).
Jésus a déclaré : "Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point" (Matthieu 24:35). Ses paroles sont devenues une prophétie qui est toujours solide comme le roc. Avec des milliards de Bibles, dans plus de 2000 langues, distribuées de par le monde, la Parole de Dieu est loin de "passer".
La Bible prédit l'avenir
La quatrième preuve de l'inspiration de la Bible est la manière dont elle transcende le temps ; elle prédit avec exactitude des événements devant se produire plus tard. Cette caractéristique, aussi, la rend unique. Elle annonce ouvertement des événements historiques précis, longtemps avant qu'ils n'aient lieu. Aucun autre livre sacré ancien n'ose "traité le temps" de cette manière, avec des résultats inégalés.
Comme le déclare l'ouvrage A General Introduction to the Bible, "aucune prophétie inconditionnelle de la Bible n'a, jusqu'à présent, failli... D'autres livres, comme le Coran, le livre des Mormons ou certaines parties du Véda indou, prétendent être d'inspiration divine, mais aucun d'eux ne contient de prédictions prophétiques. De ce fait, les prophéties accomplies représentent une forte indication de l'autorité divine unique de la Bible" (Norman Geisler et William Nix, 1986, p 13).
Un exemple stupéfiant de prophétie se trouve dans le livre d'Ésaïe. La date de ces écrits est révélée dans le premier verset : "Prophétie d'Esaïe, fils d'Amotz, sur Juda et Jérusalem, au temps d'Ozias, de Jotham, d'Achaz, d'Ezéchias, rois de Juda".
Grâce à l'histoire et à l'archéologie, les dates de règnes de ces rois sont bien connues - de 767 à 686 avant notre ère - et s'étendent sur 81 ans. Or, dans Esaïe 44, Dieu révèle au prophète qu'un conquérant va paraître à une époque ultérieure et qu'il permettra à Jérusalem d'être reconstruite après sa destruction. Or, du temps d'Ésaïe, Jérusalem n'a pas encore été détruite ! Voici donc une prophétie annonçant une époque postérieure, que seules les générations suivantes vivant à Jérusalem vont pouvoir observer, étant témoin de la destruction de cette dernière et de sa reconstruction.
Jérusalem allait être détruite en 586 avant notre ère, par les Babyloniens, quelque 100 ans après l'époque d'Esaïe. Et sa reconstruction ne débuta pas avant 539 - année où le roi prophétisé conquit Babylone et décréta libres les Juifs captifs, les autorisant à retourner dans leur pays pour y rebâtir la ville et le temple.
Dans Ésaïe 44, Dieu révèle au prophète le nom du conquérant devant naître. Il s'agit de Cyrus le Grand : "Ainsi parle l'Éternel, ton rédempteur, celui qui t'a formé dès ta naissance : moi, l'Éternel, j'ai fait toutes choses, seul j'ai déployé les cieux... J'anéantis les signes des prophètes de mensonge, et je proclame insensés les devins... Je dis de Jérusalem : Elle sera habitée... Je dis de Cyrus : Il est mon berger, et il accomplira toute ma volonté ; il dira de Jérusalem : Qu'elle soit rebâtie ! Et du temple : Qu'il soit fondé !" (Ésaïe 44:24-28).
Il ne s'agit là que d'une prophétie, seulement, parmi plusieurs centaines d'autres s'étant réalisées par la suite. Des dizaines d'autres avaient été faites sur le Christ, et elles se sont accomplies dans le moindre détail. Aucun autre livre sacré ancien n'ose faire de telles prédictions. La Bible est unique.
Wilbur Smith, professeur de Bible, a déclaré, au sujet de ce Livre des livres : "C'est le seul volume produit par l'homme, ou par un groupe d'individus, dans lequel se trouve un grand nombre de prophéties relatives à des nations précises, à Israël, à tous les peuples de la terre, à certaines villes, et à la venue d' un Messie.
"Le monde antique recourait à divers stratagèmes pour prédire l'avenir, comme la divination, mais dans tous les ouvrages littéraires grecs et latins - même si l'on y emploie les termes "prophète" et "prophétie" - il ne se trouve pas la moindre prophétie précise d'un événement historique important devant s'accomplir par la suite, ni la moindre prophétie relative à un Sauveur devant paraître chez les hommes...
"Le mahométisme ne peut indiquer aucune prophétie relative à la venue de Mahomet, plusieurs centaines d'années avant sa naissance. Aucun des fondateurs des autres cultes dans ce pays n'est en mesure d'identifier un texte ancien quelconque annonçant avec exactitude leur apparition" (The Incomparable Book, 1961, p 9-10). L'accomplissement des prophéties bibliques prouve l'inspiration divine de la Bible.
La Bible donne des résultats
Autre preuve de l'inspiration de ce Livre des livres : Les fruits qu'elle porte quand elle est mise en pratique.
Voilà un ouvrage qui a donné de nombreux résultats dans la vie d'une foule d'individus, et il peut en être de même pour vous. Manuel pratique, il explique la volonté de Dieu dans quasiment tous les aspects de la vie, et explique comment vraiment réussir. Comme le fit remarquer feu le président américain Théodore Roosevelt, "une bonne connaissance de la Bible vaut mieux que des années de lycée". Néanmoins, en récolter les fruits exige la foi - une conviction, accompagnée d'action, que la Parole divine dit vrai et que son application produit des résultats positifs. En effet, la Bible elle-même déclare : "Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent" (Hébreux 11:6).
Grâce à la Bible, nous jouissons d'une foule d'avantages issus de notre civilisation occidentale. Comme l'ont indiqué Susan Gallagher et Roger Lundin, "la Bible est l'un des documents les plus importants dans l'histoire de notre civilisation, non seulement du fait de son statut d'Écriture inspirée, mais aussi du fait de sa profonde influence sur la pensée occidentale.
"En tant qu'optique universelle prédominante pendant au moins 14 siècles, le christianisme et son texte de base ont joué un rôle clef dans la formation de la culture occidentale. De ce fait, beaucoup de textes littéraires - y compris ceux appartenant à l'après christianisme - se réfèrent fréquemment à la Bible et à la tradition chrétiente" (Literature Through the Eyes of Faith, 1984, p 120).
La science moderne doit aussi beaucoup à la Bible. Le philosophe Francis Schaeffer l'explique : "La naissance de la science moderne n'était pas en conflit avec l'enseignement de la Bible ; bien sûr, à un moment crucial, la révolution scientifique s'appuyait sur les déclarations bibliques. Alfred North Whitehead et Robert Oppenheimer ont tous deux insisté sur le fait que la science moderne est née de la conception chrétienne du monde...
"Pour autant que je sache, ni l'un ni l'autre n'étaient chrétiens ou ne prétendaient l'être, et pourtant, tous deux admettaient ouvertement que la science moderne était née de la conception chrétienne du monde... En d'autres termes, puisque les premiers savants croyaient que le monde avait été créé par un Dieu raisonnable, ils n'étaient pas surpris de découvrir dans quelle mesure on pouvait trouver quelque chose de vrai sur la nature et sur l'univers en se basant sur la raison" (How Should We Then Live ?, 1976, p 132-133).
Dieu déclare, dans l'Écriture, que chaque application de ses principes produit des résultats positifs. Il est écrit : "Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n'y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins" (Ésaïe 55:10-11).
De plus, l'impact que Jésus-Christ a eu sur des millions de vies continue à se faire sentir. Napoléon déclara un jour : "Je connais les hommes et je puis vous dire que Jésus-Christ n'est pas un simple homme. Entre lui et toute autre personne au monde, il n'est point de comparaison possible. Alexandre, César, Charlemagne, et moi, nous avons fondé des empires. Mais sur quoi s'appuient les créations de nos génies ? Sur la force. Jésus-Christ fonda son empire sur l'amour ; et à l'heure qu'il est, des millions d'hommes seraient disposés à mourir pour lui" (cité par Frank Mead, The Encyclopedia of Religious Quotations, 1965, p 56).
L'historien Philip Schaff ajoute : "Ce Jésus de Nazareth, sans argent ni arme, a conquis plus de millions qu'Alexandre, César, Mahomet et Napoléon. Sans avoir recours à la science et au savoir, Il a fait la lumière sur plus de choses humaines et divines que tous les philosophes et tous les érudits réunis. Sans l'éloquence des écoles, Il proféra des paroles de vie n'ayant jamais été entendues et produisant des effets dépassant tout orateur, tout poète.
"Sans même écrire une ligne, Il a mis en mouvement plus de stylos et fourni des thèmes pour plus de sermons, de harangues, de discussions, de volumes spécialisés, d'oeuvres artistiques, et de chants de louanges, que toute l'armée des grands hommes du passé et des temps modernes" (The Person of Christ, 1913. p 33).
C'est bien simple ; quand il s'agit de prouver la véracité et l'infaillibilité de la Bible, il suffit de se souvenir des fruits qu'elle porte quand on la met en pratique. Si un sceptique vous demande de prouver que la Bible est la Parole inspirée de Dieu, souvenez-vous de ces cinq preuves. Elle forme un tout remarquablement homogène ; elle ne contient pas de mythes ; elle est demeurée intacte ; elle seule fait des prédictions qui s'accomplissent ; et si vous mettez en pratique ce qu'elle déclare, vous obtiendrez des résultats.
Gardant ces cinq preuves présentes à l'esprit, il vous sera plus facile de croire à la véracité et à l'infaillibilité de la Bible.