Dieu, la science et la Bible :
Des nouvelles scientifiques à propos de Dieu et de la Bible
Il y a quelques mois, le British Museum a annoncé la découverte d'une inscription cunéiforme très importante, dans sa collection de tablettes mésopotamiennes. Celle-ci a été qualifiée de « preuve sensationnelle » de l'exactitude de l'Ancien Testament – et c'est effectivement le cas.
À la recherche d'anciens documents de comptes financiers babyloniens, Michael Jursa, un professeur invité venu de Vienne a découvert le nom d'un dignitaire de la cour du fameux roi babylonien Nébucadnetsar (The Daily Telegraph, 13 juillet 2007). Ledit nom figure aussi dans le livre du prophète biblique Jérémie comme l'un des représentants officiels du roi, bien qu'épelé un peu différemment.
Vieille de plus de 2500 ans, cette tablette, ignorée, qui végétait dans la collection du musée depuis 1920 (The Times, 11 juillet 2007) identifie Nabu-sharrussu-ukin comme le chef des eunuques de Nébucadnetsar. Il s'agit du Sarsekim de Jérémie 39:3, dans plusieurs de nos versions françaises.
En fait, cette découverte clarifie un problème rencontré dans ce verset par les traducteurs. La plupart des versions ne contiennent pas ce nom. Dans la version Segond, dans Jérémie 39:3, se trouvent les noms Nergal-Scharetser, Samgar-Nebu, Sarsekim, et Nergal-Scharetser. Les mots Nergal-Sharetser apparaissent à deux reprises. Dans une nouvelle version (la New International), les traducteurs ont rendu ce passage par : « Nergal- Scharetser, de Samgar ; Nebu-Sarsekim, un officier supérieur ; Nergal-Scharetser, un haut dignitaire, et tous les autres chefs du roi de Babylone ».
Ici, Samgar passe pour un lieu attribué au premier Nergal-Scharetser, plutôt que de faire partie du mot composé Samgar- Nebu. Dans cette nouvelle version, Nebu est considéré comme faisant partie de Nebu-Sarsekim. Et c'est précisément ce qu'indique la découverte de la tablette. Nabu-Sarsekim était le nom de l'un des représentants officiels de Nébucadnetsar. Les détracteurs de la Bible, qui prétendent que le livre de Jérémie est un récit imaginaire rédigé plusieurs siècles après la période babylonienne ont bien du mal à expliquer que des noms de personnages étrangers relativement mineurs puissent avoir été enregistrés avec une telle précision.
L'une des difficultés que ne cessent d'avoir les détracteurs de la Bible tient au grand nombre de noms apparemment insignifiants apparaissant un peu partout. On a prétendu qu'ils avaient été ajoutés plus tard pour donner aux récits une allure plus authentique. On a même suggéré que des individus de quelque importance dans des récits ultérieurs auraient subrepticement été insérés dans des récits antérieurs ou auraient une fonction poétique.
Or, comment expliquer que quelqu'un comme Nebu-Sarsekim – un personnage secondaire d'un pays étranger, au nom difficile à prononcer et mentionné nulle part ailleurs dans l'histoire, s'avère avoir été un personnage réel ? Il ne fait aucun doute que l'auteur du livre de Jérémie savait de quoi il parlait, et se souciait des détails qu'il apportait. La seule conclusion possible est que ce livre fut rédigé par Jérémie au temps de la conquête de Juda par Nébucadnetsar.
Cette découverte archéologique est l'une des dernières, prouvant l'exactitude du livre de Jérémie. Des fouilles récentes, à Jérusalem, ont permis de découvrir une empreinte dans de l'argile durcie, d'un sceau portant le nom de Jucal, fils de Schélémia. Cet individu, un dignitaire de la cour du roi Sédécias, est mentionné dans Jérémie 37:3 et dans Jérémie 38:1-4.
Une autre empreinte découverte non loin de là, porte le nom de Guemaria, fils de Schaphan, le secrétaire (Jérémie 36:10). Et antérieurement, deux empreintes de sceaux avaient été découvertes, portant le nom du secrétaire de Jérémie, Baruc.
Il s'agit là de personnages ayant réellement existés, comme l'atteste Jérémie. Les faits révèlent, que le livre de Jérémie relate des faits historiques, comme dans bien d'autres écrits de la Bible.