L'argument évolutionniste des « organes vestiges » s'écroule
Combien de fois n'a-t-on pas essayé de nous faire croire, en classe, que le corps humain comporte des « organes vestiges », c'est-à-dire des vestiges d'organes ayant été utiles dans le passé ancestral de notre espèce, mais ne servant pratiquement plus à rien ?
Les évolutionnistes se servent, depuis des décennies, de l'argument de ces organes vestiges pour expliquer la supposée évolution du corps humain ou des animaux. Ils prétendent que certains organes qui servent de moins en moins, et que Darwin qualifiait de « rudimentaires », prouvent que nos corps ont évolué à partir de formes plus primitives.
Or, des recherches ont révélé que les organes supposément inutiles du corps humain, comme l'appendice, les amygdales et le coccyx, loin d'être des vestiges, remplissent une fonction importante dans l'organisme.
L'appendice, le premier des supposés organes vestiges, remplit, nous le savons à présent, une fonction immunologique importante, notamment dans les premières années de la vie.
« L'appendice, comme les amygdales et les végétations (adénoïdes) considérés jadis comme un vestige, est un organe lymphoïde (appartenant au système immunitaire) qui produit des anticorps contre les infections dans le système digestif. Croyant qu'il s'agissait d'un vestige inutile de l'Évolution, bien des chirurgiens ont jadis pratiqué son ablation même lorsqu'il était sain, du fait qu'il se trouvait dans la cavité abdominale. À présent, l'ablation d'un appendice sain passerait pour une erreur médicale » (David Menton, Ph.D., « The Human Tail, and Other Tales of Evolution », St Louis MetroVoice, janvier 1994, vol. 4 no 1).
Les amygdales, considérées longtemps comme inutiles, remplissent un rôle utile dans le système immunitaire. Elles servent de dispositif de défense contre l'infection dans la portion supérieure du système respiratoire et remplissent une fonction importante pour le système digestif, filtrant les corps étrangers qui entrent parfois dans le corps par la bouche ou le nez.
« Les médecins pensaient jadis que les amygdales étaient un vestige inutile de l'Évolution et pratiquaient leur ablation, pensant que ce serait inoffensif. À présent, il a été amplement prouvé que les ennuis de santé dans la partie supérieure du système respiratoire sont nettement plus fréquents après une telle opération qu'antérieurement, et les médecins sont généralement d'avis que l'enflure des amygdales est loin d'indiquer qu'il faille opérer » (J. D. Ratcliff, Your Body and How it Works, 1975, p. 137).
Le coccyx passe aussi pour être un « organe vestige », et pourtant, on lui a découvert une fonction importante, puisqu'il nous procure un indéniable confort quand nous nous asseyons. Les personnes n'ayant plus de coccyx ont de grandes difficultés à s'asseoir.
De plus, divers muscles qui s'y attachent jouent un rôle important favorisant les mouvements intestinaux et, chez la femme, maintiennent plusieurs organes lors de l'accouchement, en maintenant clos le canal alimentaire. Il a en outre une fonction importante en tant que point de convergence de plusieurs muscles et ligaments, y compris le grand muscle situé à l'arrière de la cuisse, et qui nous permet de nous tenir droit quand nous marchons.
La liste des organes du corps humain considérés jadis comme des vestiges est passé de 100, au début du XXe siècle, à pratiquement zéro en 2006, grâce à de plus amples recherches et à des découvertes sur l'anatomie et la physiologie humaines. On se rend à présent compte que les organes considérés jadis comme pratiquement inutiles sont en fait fort utiles, et pourtant, de nombreux manuels scolaires continuent à s'en servir comme prétendues preuves de l'Évolution !