Le nouveau plan de paix au Moyen-Orient est vulnérable

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Le nouveau plan de paix au Moyen-Orient est vulnérable

D'après un rapport venant de Jérusalem et publié dans International Herald Tribune, « le Hamas a envoyé plusieurs centaines de ses combattants en Iran… L'état d'Israël surveille la situation, conscient du fait que le Hamas, qui contrôle la Cisjordanie – se constitue une armée sur le modèle du Hezbollah au sud du Liban, établissant des positions et des fortifications. » Certaines de leurs roquettes à longue portée sont gardées en réserve pour des actions futures contre Israël.

« le Hamas a envoyé plusieurs centaines de
ses combattants en Iran… L'état d'Israël surveille
la situation, conscient du fait que le
Hamas – qui contrôle la Cisjordanie – se
constitue une armée sur le modèle du
Hezbollah au sud du Liban, établissant des
positions et des fortifications. »

Entre-temps, le secrétaire d'Etat américain, Condoleezza Rice (se tenant aux cotés du Président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas) a proposé la création d'un État palestinien en tant que solution au conflit. Elle poursuit ses entretiens avec les responsables israéliens et palestiniens. Les Etats-Unis ont accueillis en novembre une conférence sur le Moyen-Orient destinée à redémarrer le processus de maintien de la paix dans la région. D'après The Economist, « la diplomatie a encore une petite chance ».

Quoiqu'il en soit, le réalisme de l'éditeur en chef de US News and World Report, Mortimer Zuckerman, doit être pris au sérieux. Comme il l'a expliqué, « Les nouvelles tentatives visant à trouver une solution israélo-palestinien se heurtent à des problèmes tenaces, comme nous l'a rappelé la semaine dernière le chef de l'État iranien [dans son discours aux Nations Unies] ». Monsieur Zuckerman a rappelé que l'objectif du président Iranien est « d'ébranler la légitimité de l'Etat d'Israël ». Cet éditeur perspicace nous rappelle « le refus des palestiniens, jusqu'à ce jour, de reconnaître à Israël le droit d'exister ».

La Société des Nations en 1922 et les Nations Unies en 1948 ne se sont-elles pas prononcées en faveur d'une patrie pour le peuple juif ? Winston Churchill n'a-t-il pas déclaré que « les juifs sont en Palestine de plein droit, et non parce qu'on les y tolère » ?

Mortimer Zuckerman rappelle l'usage palestinien de la religion pour atteindre des objectifs politiques. Il rappelle qu'« Arafat invoquait les termes islamiques du jihad et de shahada… familiarisant les enfants à la pensée radicale, les encourageant à devenir des terroristes et à commettre des attentats suicides. » Et Zuckerman de faire remarquer que les Palestiniens « souhaitent gouverner non seulement la Cisjordanie mais aussi Jérusalem, Tel Aviv et Haïfa » (« Denial and Hope in the Mideast », 8 octobre 2007).

Dans ces régions déchirées, et avant que ne soit instaurée la paix annoncée par la Bible, la crise va empirer … jusqu'au retour de Christ. (Sources : The Times [Londres], USA Today, U.S. News and World Report,International Herald Tribune).