Les enseignements surprenants de Jésus - Christ : Quelles fêtes religieuses Jésus observait-il ?
La dernière activité que le Christ eut avec ses disciples, quelques heures avant d'être crucifié, fut de célébrer la Pâque, conformément au commandement biblique. Il célébrait cette fête chaque année depuis son enfance (Luc 2:41).
Le Fils de l'homme, accompagné de ses douze apôtres, déclara - avant de célébrer leur dernière Pâque ensemble - « J'ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir » (Luc 22:15 ; c'est nous qui soulignons, tout au long de cet article). Son vif désir de célébrer la Pâque prouve à quel point Il prenait cette fête au sérieux.
Non seulement Jésus - quelques heures seulement avant sa crucifixion - estimait qu'il était important de célébrer la Pâque, mais Il avait en outre fermement l'intention de la célébrer de nouveau avec ses disciples lorsqu'elle serait « accomplie dans le Royaume de Dieu » (Luc 22:16).
Pourquoi Jésus tenait-Il à tout prix à célébrer cette fête s'Il avait l'intention de l'abolir peu après - ce que des millions de gens prétendent aujourd'hui. Cela n'a pas de sens !
La majorité des soi-disant chrétiens savent peu ou rien de la Pâque et des autres fêtes que la Bible nous ordonne d'observer. Pas plus qu'ils ne savent pourquoi elles étaient importantes pour Jésus. Ils n'ont jamais réfléchi au symbolisme profond qu'elles revêtent. Le devraient-ils ?
Sur les traces du Christ
Avant Sa crucifixion, après avoir - lors de cette dernière Pâque, -- institué d'importants symboles, Jésus dit à ses disciples : « Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait... Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez » (Jean 13:15-17).
Notre Seigneur leur donne ici un ordre direct de continuer à observer « ces choses » - il est question ici de divers éléments de la cérémonie de la Pâque - de la même manière qu'Il l'a faite avec eux. Quelques années plus tard, l'instruction du Christ s'avère encore plus claire ; elle s'applique à tous les chrétiens. L'apôtre Paul dit clairement aux chrétiens non juifs de l'Église de Corinthe de suivre l'exemple laissé par Christ le soir de la Pâque : « Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
« De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois [d'année en année, conformément au commandement divin] que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne » (1 Corinthiens 11:23-26).
Les apôtres du Christ croyaient donc, et enseignaient, que nous devons suivre l'exemple du Christ et imiter Sa manière de vivre. Comme l'a écrit l'apôtre Jean : « Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché luimême » (I Jean 2:6).
Les fêtes, dans le contexte biblique
Les fêtes religieuses observées par Jésus et ses concitoyens comprenaient le sabbat hebdomadaire ainsi que plusieurs fêtes annuelles, toutes ordonnées par Dieu (voir Lévitique 23). Ces fêtes sont de saintes convocations (Lévitique 23:2).
Ces fêtes apparaissant en premier dans l'Ancien Testament, tâchons de savoir ce que Jésus pensait de ces passages. Les respectait- il ? De surcroît, quelle attitude veut-il que nous ayons à leur égard ?
Les Écritures hébraïques constituaient la seule Bible disponible pour Jésus et pour l'Église primitive. Le Nouveau Testament fut rédigé après sa crucifixion. Pour Jésus, la Parole de Dieu et l'Ancien Testament était une seule et même chose.
Ces passages, il est clair que Jésus les respectait. « L'Écriture ne peut être anéantie » (Jean 10:35). « Il est plus facile que le ciel et la terre passent qu'il ne l'est qu'un seul trait de la lettre de la loi vienne à tomber » (Luc 16:17). Comme Il l'a fait remarquer : « Il est écrit [dans Deutéronome 8:3] : L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4).
Jésus a aussi expliqué que « celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:19).
Jésus s'attend à ce que ceux qui suivent son exemple pratiquent et enseignent les commandements clairs de Dieu donnés dans l'Ancien Testament. Et il va sans dire qu'Il s'attend à ce que cette obéissance soit en tout point conforme à Son exemple et à Ses enseignements contenus dans le Nouveau Testament. Et les deux Testaments ne se contredisent pas.
Prenons le cas du principe selon lequel il n'y a pas de rémission des péchés sans le sang versé par les sacrifices. Cet enseignement est tout aussi valide dans le Nouveau Testament que dans l'Ancien. Ce qui diffère, c'est que sous l'ancien système, des animaux étaient sacrifiés pour représenter le sacrifice plus excellent devant être fait plus tard - celui de Jésus-Christ (Hébreux 10:12).
La loi exigeant l'effusion de sang pour le pardon du péché n'a pas été abolie (Hébreux 9:22-26). Nous sommes justifiés par le sang de Christ, et c'est par lui que nous sommes sauvés (Romains 5:9).
Jésus et la Pâque
Revenons à la raison pour laquelle Jésus tenait à tout prix à célébrer la Pâque avec ses apôtres avant d'être crucifié. Pendant des siècles, la célébration de cette fête avait représenté le fait que le Messie - le Rédempteur de l'humanité - serait sacrifié et verserait son sang pour la rémission des péchés.
Jésus fut immolé le jour de la Pâque, le 14e jour du premier mois du calendrier sacré suivi par les Juifs. À l'origine, la Pâque était observée par l'égorgement d'un agneau ou d'un chevreau sans défaut (Exode 12:5-11). Par contre, un autre sacrifice était en vue. Cela est expliqué dans le Nouveau Testament quand Jean-Baptiste « vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29).
L'apôtre Paul l'explique : « Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la Fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité » (1 Corinthiens 5:7-8). Paul instruit ici les chrétiens à célébrer la Pâque, ainsi que la Fête des pains sans levain comme célébrations chrétiennes (à comparer avec Lévitique 23:5-6).
Le Nouveau Testament nous fournit donc plusieurs preuves qu'au moins deux des fêtes bibliques annuelles - la Pâque et la Fête des pains sans levain - sont aussi des fêtes chrétiennes. Il serait donc logique que les cinq autres le soient également. Mais avant de nous pencher sur ces autres fêtes, comprenons bien la signification globale de toutes ces occasions sacrées pour les chrétiens d'aujourd'hui.
Le sens des Fêtes sacrées de Dieu
Toutes les fêtes bibliques sacrées sont intimement liées aux récoltes saisonnières de la Terre promise. Jésus a souvent comparé ce que le Père accomplit par Lui à une moisson. Il a dit, par exemple : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son oeuvre. Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble » (Jean 4:34-36).
Jésus établit ici un lien entre une moisson et son rôle consistant à aider l'humanité à entrer en relation avec Dieu le Père conduisant à la vie éternelle. À une autre occasion, il déclara : « La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Matthieu 9:37).
Les Fêtes Divines représentent la tâche du Christ consistant à moissonner les êtres humains pour le Royaume de Dieu. Ce sont des rappels annuels que Dieu nous donne au sujet du rôle rédempteur du Christ.
Le plan divin de salut
Dieu commença à révéler aux hommes plusieurs aspects de son plan de salut quand Il chassa Adam et Eve du jardin d'Eden. Ces derniers ayant succombé à l'influence du serpent et ayant péché, Dieu dit à Satan : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu [toi, le serpent] lui blesseras [à Christ] le talon » (Genèse 3:15).
Dieu déclare ici qu'un descendant d'Ève écraserait un jour la tête du « serpent ancien, appelé le diable et Satan » (Apocalypse 12:9), mettant fin à sa domination sur l'humanité.
Notre Créateur allait ensuite nous révéler, par son serviteur Moïse, plusieurs autres détails de son plan en instituant Ses Fêtes au même moment qu'Il choisit les anciens Israélites pour qu'ils deviennent ses serviteurs. Certaines de ces fêtes avaient même une signification et une application immédiates dans l'histoire de l'ancien Israël. Néanmoins, à long terme, la raison principale pour laquelle Dieu établit ces célébrations était de dépeindre le rapport entre tous les êtres humains et la mission du Messie. Comme nous l'avons expliqué plus haut, Paul a bien dit que « Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête... » (1 Corinthiens 5:7-8). Le rapport entre la Fête de la Pâque et la mort du Christ, puis notre rédemption par son sacrifice, ont toujours été d'une importance capitale.
La Fête de la Pentecôte
Il est clair qu'en plus de la Pâque et de la Fête des pains sans levain, la Pentecôte, elle aussi, est une Fête chrétienne. D'après la tradition juive, les Israélites reçurent les dix commandements le jour de la Pentecôte. À cette occasion, Dieu fit alliance avec eux et ils devinrent sa congrégation.
Une relation bien plus importante encore allait être établie lors d'un autre jour de Pentecôte, par l'effusion du Saint-Esprit. « Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il ; car Jean a baptisé d'eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit » (Actes 1: 4-5).
Au chapitre suivant, nous pouvons lire : « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent... ils furent tous remplis du Saint- Esprit... » (Actes 2:1-4).
Paul ayant déclaré « Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Romains 8:9), il ne fait aucun doute que cette fête représente une borne importante pour tous les chrétiens en tout temps. C'est une Fête chrétienne, et c'est ainsi que Paul l'observait (Actes 20:16 ; 1 Corinthiens 16:8).
Les quatre autres fêtes bibliques énumérées dans Lévitique 23 ont toutes lieu à l'époque de la moisson automnale (dans l'hémisphère nord). Elles représentent toutes les événements clefs devant se produire au retour du Christ, ou après Son retour. La fête des trompettes, par exemple, préfigure Son Second Avènement. Sept trompettes doivent retentir, annonçant sept événements majeurs menant à son retour (Apocalypse 8-11). « Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus... » (Matthieu 24:31, à comparer avec 1 Corinthiens 15:52).
Ces fêtes ne pourraient être plus chrétiennes ! Elles mettent surtout l'accent sur ce que le Christ a accompli, accomplit, et accomplira pour s'assurer que nous aurons eu la possibilité d'être sauvés.
Quand Christ reviendra, non seulement Il célébrera la Pâque aux côtés de ses apôtres ressuscités, mais il s'assurera en outre que toutes les nations se joignent à lui pour célébrer la Fête des Tabernacles (Zacharie 14:16).
Les chrétiens d'aujourd'hui ne devraient-ils donc pas reconnaître que le Christ leur a laissé un exemple à suivre ? Et s'exclamer, comme l'apôtre Paul : « Il faut absolument que je célèbre la fête prochaine » (Actes 18:21, à comparer avec Actes 20:16) ?