Les mythes de l'Évolution (2ee partie)
Comme nous l'avons vu dans la première partie (édition de juillet/août) de notre enquête sur les mythes de l'Évolution, Charles Darwin, dans son ouvrage sur l'Origine des Espèces, mentionne de nombreux exemples dans le monde animal, étayant selon lui sa théorie d'une évolution. Examinons quelques-unes de ces supposées « preuves » et tâchons de déterminer si, au bout de 150 ans, elles ont ou non été confirmées.
L'élevage des pigeons : sélection naturelle ou artificielle
Au début de L'Origine des Espèces, Darwin insiste sur l'importance qu'il attribue à la reproduction domestique comme preuve analogique de sa théorie.
« Au commencement de mes observations, fait-il remarquer, il semblait probable qu'une étude minutieuse des animaux domestiques et des plantes de cultures allaient offrir la meilleure chance d'expliquer cet obscur problème [sur la manière dont l'Évolution fonctionne]. Je n'ai pas non plus été déçu ; dans ce cas, comme dans les autres cas déroutants, je me suis aperçu que notre savoir, aussi imparfait soit-il, de variation en milieu de domestication, fournit le meilleur indice, l' indice le plus fiable » (1958, p. 29, version originale ; c'est nous qui soulignons).
C'est là l'une des gaffes que commit Darwin. Il supposait que la vie était capable de changements quasi infinis, pour autant qu'elle soit soumise à des pressions intenses au niveau du milieu et dans le domaine de la reproduction.
Darwin lui-même élevait des pigeons, et il était étonné de toutes les variétés que les éleveurs domestiques pouvaient produire. Dans les premiers chapitres de son livre, il explique comment on peut reproduire des pigeons et obtenir toute une variété de queues, de becs et de couleurs. Il proposa donc que si les éleveurs, par sélection artificielle, peuvent obtenir de tels changements en si peu de temps, combien plus la nature – par sa sélection naturelle et ses longs intervalles chronologiques – pouvait produire de tels changements en bloc dans la flore et dans la faune.
Il admit que ce n'était qu'une intuition, car il ne disposait pas de preuves tangibles. Pourtant, à partir de ces « preuves » limitées de variations au sein des espèces (appelées à présent microévolution), il se mit à extrapoler que des changements complexes avaient lieu, capables, théoriquement, de mener à la formation de nouvelles espèces (macroévolution).
Darwin, acceptant la théorie erronée du mélange des caractéristiques de diverses espèces, pensait que c'était possible. Dans son esprit, pour autant que suffisamment de temps s'écoulait, une variété quasi infinie d'espèces entièrement différentes pouvait apparaître. Il n'était pas conscient des lois génétiques que Mendel allait découvrir par la suite, et selon lesquelles les variations entre plantes et animaux sont limitées.
C'est là l'une des gaffes que commit Darwin. Il supposait que la vie était capable de changements quasi infinis, pour autant qu'elle soit soumise à des pressions intenses au niveau du milieu et dans le domaine de la reproduction. Les savants actuels, conscients des lois de la génétique, savent qu'il existe une certaine variété, mais qu'elle est limitée.
C'est ce que Michael Behe, professeur de biochimie à Lehigh University en Pennsylvanie, appelle « la lisière de l'évolution ». Les animaux et les plantes peuvent « évoluer » dans une certaine mesure, ou afficher des variations, dans les limites de cette « lisière » génétique au-delà de laquelle aucune autre variation n'est plus possible, certains « obstacles » génétiques s'érigeant et empêchant toute adaptation supplémentaire.
La génétique ressemble un peu à un sac de billes de verre. Toutes les fois qu'on le secoue et y plonge la main pour en retirer quelquesunes, celles que l'on prend sont toujours différentes. Et que de variations possibles ! Néanmoins, le sac contient un nombre bien précis de billes.
Votre sélection ne peut se faire qu'en fonction des billes que contient le sac. Idem pour la génétique ; il existe un nombre précis de gènes – de paquets d'informations (de billes) – dans le code génétique de chaque créature. Vous pouvez, par des mutations ou par certaines techniques, manipuler les données génétiques (en les endommageant, en les scindant, les ôtant ou les multipliant), mais aucune nouvelle donnée n'est créée. Parallèlement, il n'existe qu'un nombre précis de combinaisons possibles pour chaque espèce d'animal ou de plante.
Behe explique à présent, dans son nouveau livre, The Edge of Evolution (2007), que la science peut dorénavant définir mathématiquement où se trouve cette lisière génétique. C'est là une autre gifle à la théorie darwinienne de l'Évolution.
Darwin a perdu son pari au sujet d'un nombre quasi infini de variations existant au sein des espèces, et que des plantes et des animaux très différents puissent descendre d'un ancêtre commun. En dépit de la grande variété de chiens, du minuscule Chihuahua à l'énorme grand Danois, il s'agit toujours de chiens.
Aucun de ces derniers « n'évolue » pour devenir autre chose. Vous ne pouvez pas faire d'un chat un chien, peu importe les manipulations !
Les serins de Darwin… Ça ne passe pas !
L'un des fameux exemples cités par Darwin comme « preuves » de l'Évolution est celui des fringillidés qu'il observa aux îles Galápagos en 1835.
Quand, de retour en Angleterre, lui et plusieurs autres examinèrent des spécimens de ces serins, ils remarquèrent de légères variations dans leur taille et dans leurs becs. Dans une édition ultérieure de l'Origine des Espèces, il spécula que la sélection naturelle pouvait modifier le bec et la taille de ces oiseaux, et il se dit qu'avec suffisamment de temps, ces changements pouvaient éventuellement transformer ces fringillidés en des oiseaux différents.
« Dix ans s'étaient écoulés depuis qu'il s'était rendu aux Galápagos, notent les biographes Adrian Desmond et James Moore, et il conceptualisait encore ces îles. Il avait amplement eu le temps de réinterpréter la faune à la lumière de l'oeuvre de Gould sur les oiseaux, et sa propre théorie…
« Mais les serins ne représentaient toujours qu'une petite partie de sa preuve évolutionniste. De son propre aveu, il illustrait dorénavant les divers types, montrant leurs longueurs de becs. « A constater cet échelonnage et cette diversité de structure dans un petitvgroupe d'oiseaux étroitement apparentés, proposa-t-il, on peut réellement imaginer qu'à l'origine, sur cet archipel, à partir d'une pénurie d'oiseaux, une espèce a été prise et modifiée avec divers résultats ». C'était une supposition générale et c'était tout ce qu'il allait déclarer sur l'évolution des serins » (Darwin : The Life of a Tormented Evolutionist, 1991, p. 327-328).
Dans sa théorie de l'Evolution, bien qu'il n'ait pas insisté sur cette information à propos des serins, ses partisans au XXe siècle allaient s'en servir comme l'une des preuves majeures du darwinisme.
Dans les années 1970, les biologistes Peter et Rosemary Grant effectuèrent des travaux sur la taille des becs des serins des îles Galápagos. Ils dirigèrent surtout leurs travaux sur l'une de ces îles – la Grande Daphné – et s'aperçurent que lorsqu'une forte sécheresse eut lieu de 1976 à 1977, la plupart des serins moururent. Ceux qui survécurent étaient ceux ayant un corps plus gros et de plus grands becs. Ils pouvaient consommer les fruits plus durs, alors que les oiseaux ayant de petits becs ne pouvaient pratiquement pas manger.
Le manuel Biology, par John Kimball, déclare ce qui suit : « Il s'agissait là de sélection naturelle. Produisit-elle une évolution ? Assurément ! À mesure que la population de G. fortis (l'espèce de serins en question) se rétablit, avec le retour de la pluie, le corps et la longueur du bec de la génération suivante augmentèrent (de 4 à 5% pour la longueur du bec). La courbe en forme de cloche (du bec) s'était déplacée vers la droite [ce qui indique une] sélection directionnelle » (édition en ligne, mise à jour en 2006).
Il existe une énorme variété de chiens, du minuscule Chihuahua à l'énorme Grand Danois, mais il s'agit toujours de chiens. Aucun de ces derniers « n'évolue » pour devenir une autre espèce.
Malheureusement, ce manuel, comme beaucoup d'autres, oublie de préciser que pendant la décennie suivante, une fois la pluviométrie moyenne rétablie, les becs retrouvèrent leur taille normale ! Il n'y avait pas eu, tout compte fait, de sélection directionnelle. De plus, le changement de taille des becs avait été infinitésimal, moins d'un millimètre en moyenne ! De surcroît, des serins avec des becs de cette taille existait sur l'île avant et après la sécheresse ; où donc est le changement évolutif ?
Certains évolutionnistes ont tellement hâte de confirmer leur théorie qu'ils semblent avoir recours [à leur insu peut-être], à des fables. Une brochure publiée en 1998 par l'Académie des Sciences, aux Etats-Unis, qualifie, entre autres, les serins de Darwin « d'exemple particulièrement intéressant » de l'Évolution darwinienne. Elle explique comment les expériences effectuées … sur les serins des Galápagos démontrent « qu'une seule année de sécheresse sur ces îles peut provoquer des changements évolutifs chez les serins » et « si la sécheresse a lieu tous les 10 ans sur les îles, une nouvelle espèce de serins peut apparaître en l'espace de 200 ans seulement » (Teaching About Evolution and the Nature of Science, p. 10).
Comme le biologiste Jonathan Wells l'a fait remarquer, à propos de cette brochure, « Plutôt que de troubler le lecteur en mentionnant que la sélection a été inversée quand la sécheresse a cessé, produisant aucun changement évolutif à long terme, la brochure omet tout bonnement ce fait gênant. Tel un marchand de titres qui prétend qu'une valeur boursière va probablement doubler en 20 ans, vu qu'elle a augmenté de 5% en 1998, et qui omet de préciser qu'elle a diminué de 5% en 1999, ladite publication trompe le public en lui cachant un élément clé des faits.
On se demande combien de preuves réelles existent dans la théorie de Darwin. Comme le professeur de Droit de Berkeley, Phillip E. Johnson, critique de Darwin, l'a écrit dans le Wall Street Journal en 1999, « quand nos grands savants ont recours au genre de déformation qui vaudrait la prison à un promoteur de titres boursiers, vous savez qu'ils sont dans une mauvaise passe » (Icons of Evolution, 2000, p. 175).
L'archéoptéryx – le maillon manquant qui n'en était pas un
Peu après la parution, en 1859, de L'Origine des espèces, de Darwin, un fossile remarquable fut découvert. De prime abord, il semblait être une espèce intermédiaire ou un maillon manquant entre les reptiles et les oiseaux. Découvert en Allemagne en 1861, on l'appela archéoptéryx (aile ancienne). Il avait des ailes et des plumes, mais il avait aussi des dents, une queue comme un lézard, et des griffes sur ses ailes. Plusieurs autres spécimens furent découverts au siècle dernier.
Darwin l'ajouta à ses « preuves » de l'Évolution dans une édition ultérieure de son Origine des espèces. Il y déclara : « L'intervalle important entre les oiseaux et les reptiles, le naturaliste [Thomas Huxley] a prouvé qu'il a été partiellement franchi de la manière la plus inattendue, d'une part par l'autruche et l'archéoptéryx aujourd'hui disparu, et de l'autre par le compsognathus, l'un des dinosauriens » (édition de 1872, p. 325).
Ernst Mayr, l'évolutionniste connu de Harvard, a dit à propos de l'archéoptéryx, qu'il s'agit du « maillon quasi parfait entre les reptiles et les oiseaux » (The Growth of Biological Thought, 1982, p. 430).
Néanmoins, ces 25 dernières années, cette supposée preuve de l'Évolution a discrètement été rétrogradée. Après l'avoir étudiée plus attentivement, les savants ne le classent plus comme une espèce intermédiaire mais comme un oiseau disparu. L'ornithologue Alan Feduccia, un expert de l'archéoptéryx, a déclaré : « Les paléontologues ont essayé de faire de l'archéoptéryx un dinosaure terrestre à plumes. Ce qui n'est pas le cas. C'est un oiseau, qui se pose sur des branches. Et tous les paléo babillages du monde n'y changeront rien » (cité par Virginia Morell, Archaeopteryx : Early Bird Catches a Can of Worms, p. 764-765).
Le Pr Feduccia a ensuite prédit que la théorie du dinosaure à plumes deviendrait « le pire embarras de la paléontologie en ce XXe siècle » (cité par Pat Shipman, « Birds do it… Did Dinosaurs ? » New Scientist, 1er février 1997, p. 28).
Pourquoi un tel revirement d'opinion ? Cela était dû aux preuves qui indiquent à présent la ressemblance de l'archéoptéryx avec les oiseaux aujourd'hui disparus et les oiseaux que nous connaissons, et non avec les reptiles.
On a découvert des fossiles d'anciens oiseaux, ayant des dents comme l'archéoptéryx, et très différents des types reptiliens. Certains oiseaux, aujourd'hui, ont des griffes sur leurs ailes, comme le hoazin d'Amérique du Sud, le touraco et l'autruche africaine. Certains embryons de nos oiseaux actuels ont plus de vertèbres à leurs queues que l'archéoptéryx, et la queue du cygne affiche avec ce dernier une ressemblance étonnante. De plus, on sait aujourd'hui que l'archéoptéryx était entièrement couvert de plumes, n'avait aucune écaille reptilienne, pouvait voler et avait des os creux d'oiseau.
Jonathan Wells fait aussi remarquer : « Le plus beau fossile du monde, le spécimen que Ernst Mayr a qualifié de « maillon quasiment parfait entre les reptiles et les oiseaux » a discrètement été mis aux oubliettes, et la recherche de maillons manquants se poursuit comme si l'archéoptéryx n'avait jamais été découvert » (p. 135).
La saga étrange du papillon de nuit
En feuilletant un ouvrage de biologie récent, j'ai remarqué qu'un exemple de « preuve » de l'Évolution présenté il y a plusieurs décennies quand j'étudiais la biologie au lycée est encore utilisé aujourd'hui, bien qu'il ait été discrédité depuis longtemps.
A l'époque, on m'avait enseigné que certains papillons de nuit, en Angleterre, étaient devenus plus foncés, du fait de la pollution industrielle. Ce phénomène, comme le prétend cet ouvrage, montrait que la sélection naturelle peut transformer une espèce en une autre espèce. Et plusieurs savants connus ont insisté sur l'importance de cette supposée preuve de l'Évolution.
« Nous devrions nous attendre à trouver les changements évolutifs les plus rapides dans les populations soudainement exposées à de nouvelles conditions », a déclaré le paléontologue John Maynard Smith dans l'ouvrage de 1966 The Theory of Evolution. « Il est donc naturel que l'un des changements les plus frappants observé dans une population sauvage… soit le phénomène du mélanisme industriel, l'apparition et la multiplication de types foncés d'un certain nombre de papillons de nuit » (p. 137).
« Les paléontologues ont essayé de faire de l'archéoptéryx un dinosaure terrestre à plumes. Ce qui n'est pas le cas. C'est un oiseau, qui se pose sur des branches. Et tous les paléo babillages du monde n'y changeront rien »
Sir Gavin De Beer écrit, dans l' édition de 1974 de l'Encyclopaedia Britannica que « l'un des exemples les plus frappants d'évolution que l'on puisse observer est le phénomène du mélanisme industriel » (vol. 7, rubrique « Evolution », p. 14).
Voici un résumé de l'ouvrage intitulé Biology, par John Kimball (version en ligne) révisé en 2006 : « De nombreuses espèces de papillons de nuit, dans les Iles Britanniques, se sont mises à devenir plus foncées au XIXe siècle. Le meilleur exemple étudié est le Biston betularia ou papillon de nuit poivré (surnommé ainsi du fait de ses taches foncées sur son corps et ses ailes).
« En 1849, un mutant noir charbon fut découvert près de Manchester, en Angleterre. En l'espace d'un siècle, ce type [de papillon de nuit] noir représentait 90% de tous les papillons de nuit de cette région. « Ces derniers volent la nuit, et restent sur des troncs d'arbres pendant la journée. Dans les régions éloignées de toute activité industrielle, les troncs des arbres sont couverts de lichens… Les papillons de nuit plus clairs… sont pratiquement invisibles sur ce fond. Dans les régions où la pollution de l'air est forte, les gaz toxiques et la suie ont tué les lichens et ont noirci les troncs. Contre un tel fond, les papillons clairs ressortent nettement.
« Ledit papillon est chassé par les oiseaux qui le délogent de son lieu de repos pendant le jour. Dans les forêts polluées, les papillons plus sombres ont nettement plus de chances de ne pas être vus. Quand le généticien H. Kettlewell … relâcha des papillons des deux types dans la forêt, il remarqua que les oiseaux, effectivement, mangeaient beaucoup plus de papillons plus clairs que de papillons foncés.
« Depuis que des programmes destinés à réduire la pollution ont été mis en place, après la IIe Guerre mondiale, les papillons de nuit plus clairs ont recommencé à se multiplier dans les régions de Liverpool et de Manchester ». Et maintenant, la suite de l'histoire Il est bien regrettable qu'une grande partie des informations données dans ce manuel de biologie, et dans beaucoup d'autres, soient inexactes. C'est pourquoi il importe de toujours examiner le côté pile et le côté face de tout argument, et pas seulement un seul. Comme nous le dit la Bible, « Le premier qui parle dans sa cause paraît juste; vient sa partie adverse, et on l'examine » (Proverbes 18:17).
Quand on examine attentivement la supposée « preuve » de l'Évolution constituée par ce papillon de nuit, on s'aperçoit qu'on ne peut pas faire confiance à bien des savants, même s'ils sont supposés être minutieux et impartiaux ; ils sont incapables de renoncer à leurs préjugés lorsqu'il s'agit d'enseigner la théorie darwinienne de l'Évolution.
Une enquête plus approfondie sur le phénomène des papillons de nuits a révélé que les expériences classiques de Kettlewell avec ceux-ci laissent fort à désirer. Voici ce que le Dr Jerry Coyne, professeur de biologie évolutionniste à l'université de Chicago a candidement expliqué dans un prestigieux journal scientifique :
« De temps à autre, les évolutionnistes réexaminent des travaux expérimentaux classiques et s'aperçoivent, horrifiés, qu'ils sont défectueux ou carrément faux… Le champion, dans nos […] exemples, est l'évolution du mélanisme industriel chez le papillon de nuit poivré ou Biston betularia, mentionné par la plupart des enseignants et des manuels de classes comme le paradigme de la sélection naturelle et de l'évolution se produisant en l'espace d'une vie humaine.
« La révision de cette fable se situe au coeur même du livre de Michael Majerus – Melanism : Evolution in Action. De manière déprimante, Majerus montre que cet exemple classique est mal en point, et bien que pas encore prêt pour l'usine de colle, a sérieusement besoin d'être rafistolé… Majerus explique que le problème le plus sérieux se situe dans le fait que le Biston betularia ne se repose probablement pas sur des troncs d'arbres, deux papillons [seulement] ayant été observés sur des troncs d'arbres en plus de 40 ans de recherches intensives.
« En fait, les endroits où ils se reposent dans la nature relèvent du mystère. Cette constatation, à elle seule, annule la validité des expériences […] de Kettlewell qui avait lâché sur des troncs d'arbres des papillons de nuit et les y avait récupérés ; ils y étaient hautement visibles par les oiseaux, qui s'en nourrissent. (Kettlewell lâchait aussi ses papillons pendant le jour, alors qu'ils choisissent normalement leur lieu de repos pendant la nuit ».
« L'histoire continue à s'effilocher quand on sait que la résurgence des typica [des papillons de nuit plus clairs] a eu lieu bien avant que les lichens ne recouvrent à nouveau les arbres pollués, et qu'une augmentation et une diminution similaires de la forme mélanique ont été enregistrées dans des régions industrielles aux Etats-Unis, où il n'y a eu aucun changement dans l'abondance des lichens qui, supposément, jouent un rôle majeur [dans cette expérience].
« Pour finir, les résultats des expériences de comportement [des papillons de nuit] de Kettlewell ne purent pas être reproduits dans des expériences postérieures : lesdits papillons n'ont pas l'habitude de choisir des milieux ayant leur couleur. Majerus trouve de nombreux autres défauts dans ces travaux, mais ils sont trop nombreux pour que nous en fournissions la liste ici. J'ai découvert d'autres problèmes quand – confus d'avoir enseigné l'histoire type du Biston pendant des années – j'ai lu l'article de Kettlewell pour la première fois.
« De temps à autre, les évolutionnistes réexaminent des travaux expérimentaux classiques et s'aperçoivent, horrifiés, qu'ils sont défectueux ou carrément faux… Le champion, dans nos […] exemples, est l'évolution du mélanisme industriel chez le papillon de nuit poivré ou Biston betularia. »
« Majerus conclut, raisonnablement, que tout ce qu'on peut déduire de cette histoire, c'est qu'il s'agit du cas d'une évolution rapide impliquant probablement la pollution et la prédation aviaire. Par contre, je remplacerais « probablement » par « peut-être ». [Le] Biston betularia fournit l'empreinte de la sélection naturelle, mais nous n'avons pas encore vu le pied.
« Majerus trouve un certain réconfort dans son analyse, prétendant qu'il y a de fortes chances pour que la vraie histoire soit plus compliquée et, de ce fait, plus intéressante, mais on a le sentiment qu'il fait de la nécessité une vertu. Ma propre réaction me rappela l'étonnement accompagnant ma découverte, à l'âge de 6 ans, que c'était mon père, et non le Père Noël, qui apportait les cadeaux, la veille de ladite fête » (Nature, 5 novembre 1998, p. 35-36).
Ces « preuves » sont pleines de trous
Quelles conclusions pouvons-nous tirer aujourd'hui sur la supposée évolution des papillons de nuit Biston betularia ?
• Les deux spécimens de papillons existaient déjà au moment des expériences, aucune nouvelle espèce n'est apparue du fait de modifications dans l'environnement.
• Seule la quantité de papillons clairs et de papillons foncés a changé aux XIXe et au XXe siècles, du fait de certaines conditions, qui ne sont pas pleinement comprises. Il n'y a pas eu de nouvelle création, ni une évolution en une autre espèce.
• Les photos de papillons sur les troncs d'arbres ont été prises en fonction des suppositions erronées des chercheurs, et des études ultérieures ont révélé que ces papillons ne se posent normalement pas sur des troncs d'arbres.
• L'augmentation des papillons foncés, et la diminution des papillons clairs étaient probablement dues à divers changements dans l'environnement, y compris la prédation aviaire, mais ces exemples montrent aussi à quel point les créatures de Dieu sont résistantes, quand elles sont confrontées à des changements de conditions.
• Au début du XXe siècle, si les papillons plus foncés sont devenus plus nombreux, c'est probablement dû à l'assombrissement de l'environnement par la pollution industrielle. Quand ce dernier a été amélioré, les papillons plus clairs sont devenus plus nombreux. Par contre, il n'y a pas eu de changements dans leur apparence, ils existaient avant qu'il y ait de la pollution, et après que la qualité de l'air se soit améliorée.
Malheureusement, dans leur empressement à trouver quelque chose pouvant prouver l'évolution de l'homme à partir d'une simple molécule – éliminant du même coup la nécessité du Créateur Dieu présenté dans la Bible – beaucoup d'érudits rédigeant les manuels de biologie ou présentant des informations dans les émissions scientifiques continuent à promouvoir leurs mythes évolutionnistes parmi des millions de naïfs.
Vu les preuves présentées de part et d'autre, mettons en sommeil une autre fausse prétention d'évolution, et rendons gloire à Dieu d'avoir créé la variété chez les papillons de nuit qui, dans un passé relativement récent, ont prouvé qu'ils peuvent s'adapter et survivre dans des situations différentes.
« Le grand mythe cosmogénique du XXe siècle »
Diverses autres supposées « preuves » de l'Évolution, ayant été avancées, ont été abandonnées : les fameux dessins de Haeckel, d'embryons, se sont avérés être de fausses représentations ; des progressions de fossiles démontrant, supposément, l'évolution des chevaux, des baleines et des humains, ont été discréditées ; quand aux bactéries qui résistent aux antibiotiques, elles indiquent non une augmentation mais une diminution du taux d'informations génétiques ; rien n'a donc été créé dans ce cas-là.
Comme l'a conclu le généticien agnostique Michael Denton après avoir attentivement examiné les supposées preuves de Darwin en faveur de l'Évolution, « On se serait attendu à ce qu'une théorie aussi capitale, et qui a littéralement changé le monde, dépassant la métaphysique, soit autre chose qu'un mythe. Tout compte fait, la théorie darwinienne est ni plus ni moins le grand mythe cosmogénique du XXe siècle » (Evolution : A Theory in Crisis, 1985, p. 358).
Ne vous laissez pas séduire par tous les subterfuges employés par ceux qui voudraient nous faire croire que l'Évolution darwinienne est factuelle, car ce qui est ici en jeu, c'est bien plus qu'une théorie scientifique. Allons-nous croire les preuves divines, dans la Bible, sur la Création minutieusement exécutée du Créateur de l'univers, ou allons-nous croire en l'alternative humaniste basée sur un processus aveugle et anarchique de mutations et de sélection naturelle – une théorie pleine de trous et qui a provoqué tant d'incrédulité et de chagrin ?