Les Pâques ou la Pâque :
laquelle de ces fêtes est chrétienne ?
Le 24 avril de cette année, un milliard ou plus de gens qui se disent chrétiens célébreront les Pâques. La semaine précédente, un nombre beaucoup moindre de personnes auront observé la Pâque.
Comment ces deux scénarios se comparent- ils ? D’un côté, nous avons une recherche d’oeufs de pâques amusante, une multitude de lapins de pâques et une cérémonie religieuse au lever du soleil, le dimanche de Pâques.
De l’autre, une cérémonie solennelle de la Pâque au cours de laquelle les participants se lavent mutuellement les pieds et prennent part au pain sans levain et au vin.
Les Pâques semble être une fête beaucoup plus amusante et plus joyeuse que la Pâque qui elle, semble démodée et plus sérieuse. Ce sont là des différences évidentes de prime abord, mais beaucoup d’autres différences ne sont pas aussi évidentes.
Ma propre histoire de Pâques
Parmi mes souvenirs de Pâques les plus lointains, il y a ma recherche d’oeufs colorés que j’avais aidé à peindre et que ma mère avait cachés. Comme je raffolais des oeufs durs, je trouvais amusant et fort agréable de chercher et de manger ces oeufs colorés !
Je n’ai jamais mis en doute la période de Pâques avec ses oeufs et ses lapins. Cela était supposé être la fête la plus sainte de l’année, mais à mon avis, c’était plutôt amusant – tout comme les commerçants l’espéraient.
Ce n’est que lorsque je suis entré dans la vingtaine que j’ai découvert la Pâque dite « juive ». Les ministres du culte que j’avais connus auparavant ne m’avaient aucunement laissé entendre que la Pâque s’adressait aux chrétiens.
Cela m’a paru étrange, car ma Bible indiquait clairement que Jésus, un juif, observait la Pâque avec Ses disciples les plus proches et leur enseignait, et nous enseigne donc, à continuer d’observer cette fête jusqu’à Son retour (Matthieu 26:26-29).
J’ai été également surpris de lire que l’apôtre Paul a explicitement dit aux membres de l’Église dans la ville portuaire grecque de Corinthe, dont la plupart n’étaient pas et n’ont jamais été des juifs, d’observer la Pâque pour commémorer la mort de Jésus- Christ (1 Corinthiens 11:23-26).
Malgré mes tentatives, je n’ai pu trouver aucune mention des apôtres ou de l’Église primitive célébrant les Pâques dans la Bible. Ni aucune mention d’oeufs ou de lapins, nulle part. Dans la version anglaise de la Bible du roi Jacques (King James), j’ai trouvé une seule mention du mot Easter (Pâques), dans Actes 12:4, mais la version originale en grec écrivait en réalité Pascha, qui signifie la Pâque !
Je n’arrivais pas à expliquer ce fait. Comment était-il possible que des millions et des millions de personnes célèbrent une fête qui n’était pas clairement indiquée dans la Bible, tout en ignorant consciencieusement une fête sainte que l’on retrouve bel et bien dans les Saintes Écritures ?
Un remplacement valable ?
Avez-vous déjà comparé les sens et les symboles de la Pâque et ceux de la fête de Pâques ? Vous êtes-vous déjà demandé ce que Dieu pense de ces deux fêtes ?
Si vous célébrez Pâques avec sincérité (et c’est le cas de millions de personnes), vous considérez vraisemblablement Pâques comme une fête religieuse qui remplace la Pâque archaïque de l’Ancien Testament. Après tout, c’est ce que la plupart des Églises nous enseignent, que Pâques remplace la Pâque. Mais y aurait-il une autre explication ?
Même l’Encyclopédie Catholique reconnaît que Jésus et Ses apôtres n’ont jamais célébré Pâques, et qu’ils observaient plutôt le sabbat le septième jour de la semaine et les fêtes annuelles de Dieu, y compris la Pâque, lesquelles sont toutes énumérées dans le Lévitique, au chapitre 23, et mentionnées dans bien d’autres Écritures Saintes (New Catholic Encyclopedia, Vol. 5, 1967, p. 867, « Early Christian Feasts »).
Vous avez peut-être déjà entendu dire que la fête de Pâques est d’origine païenne, pour ensuite considérer cette information non pertinente. Après tout, Dieu ne s’opposerait certainement pas à ce que vous célébriez cette fête en Son honneur, n’est-ce-pas ? Toutefois, Il s’y oppose effectivement. La Bible dit clairement que Dieu veut être adoré de la manière qu’Il nous enseigne dans les Saintes Écritures (voir Deutéronome 12:29-32).
Le jour de Pâques a-t-il effectivement remplacé la Pâque comme fête chrétienne sacrée du fait que tant de personnes célèbrent cette fête et parce qu’elle a été approuvée universellement par l’église ?
De plus, la Pâque garde-t-elle les juifs (et les chrétiens qui insistent pour l’observer) dans les ténèbres, en les privant de recevoir la grâce et la vie de Jésus-Christ ?
Si ces hypothèses sont vraies, n’en parlons plus. Mais si elles reflètent la réalité, nous ferions mieux de nous poser de sérieuses questions. En fait, nous ferions bien de remettre en question ces hypothèses d’une façon ou d’une autre.
Faisons la lumière sur la fête de Pâques
Peut-on comparer la fête de Pâques avec la Pâque et les mettre en balance ? Si c’est le cas, cela pourrait-il avoir et aurait-il un effet sur votre vie et sur votre avenir ?
La plupart des chrétiens croient que dans la mesure où une personne célèbre le dimanche de Pâques pour honorer la résurrection du Christ, Dieu ne s’y oppose pas et que cela ne devrait pas nous importer. Mais Dieu s’y oppose en réalité et cela devrait avoir pour nous de l’importance.
Il existe de nombreuses sources décrivant les origines, l’histoire et le but de la célébration de la fête de Pâques. Si vous en avez pris connaissance sans vérifier ce que la Bible dit au sujet des fêtes religieuses qui sont acceptables aux yeux de Dieu, vous ne devriez pas avoir de difficulté à conclure que les auteurs et les chercheurs savent de quoi ils parlent. Leurs analyses peuvent sembler bien fondées, voire incontestables.
Mais vous devez les remettre en question. Si vous suivez un dogme humain qui ne correspond pas aux enseignements de Jésus, vous vous retrouvez dans des sables mouvants religieux, sans la planche de salut qu’est la Vérité divine.
Vous pouvez vérifier plusieurs faits fondamentaux dans presque toute ressource biblique ou encyclopédie : - La fête de Pâques n’est pas mentionnée dans les Saintes Écritures. - La fête de Pâques n’a jamais été instituée par Dieu. - La fête de Pâques n’a jamais été confirmée par Jésus-Christ. - La fête de Pâques n’a jamais été enseignée par les apôtres du Christ. - La fête de Pâques n’a jamais été observée par l’Église primitive du Nouveau Testament.
Le lever du soleil de Pâques, l’évangile selon l’apôtre Jean
Vous pouvez également consulter votre Bible et y constater vous-même qu’une partie fondamentale de la célébration pascale, le fait que Jésus soit ressuscité au lever du soleil le dimanche matin, est une fausseté réfutée par la Bible.
La fête de Pâques ne peut commémorer la résurrection de Jésus le matin du dimanche de Pâques, parce que Jésus était déjà ressuscité et sorti de son tombeau bien avant le lever du soleil ! Lisez-le vous-même !
Jean 20:1-2 nous dit ceci : « Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre. Elle courut vers Simon Pierre et vers l’autre disciple que Jésus aimait, et leur dit : Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l’ont mis. »
(C’est nous qui mettons l’accent sur certains passages tout au long du présent article).
Notez que lorsque Marie de Magdala s’est rendue au sépulcre de Jésus alors qu’il faisait encore obscur, avant le lever du soleil, elle vit que la pierre avait été ôtée de l’entrée du sépulcre, révélant que celui-ci était vide. Elle a immédiatement couru vers Pierre et Jean pour se plaindre, toute agitée, du fait que quelqu’un avait furetivement enlevé du sépulcre le corps de Jésus.
Pierre et Jean ont couru vers le sépulcre, Jean étant arrivé le premier (Jean 20:3-4). Celui-ci a regardé dans le sépulcre, mais il a attendu que Pierre y pénètre avant d’y entrer. Les deux hommes ont aperçu, par terre, les bandes qui avaient enveloppé Jésus et le linge qu’on avait mis sur sa tête. Ni l’un ni l’autre n’avait compris que Jésus allait ressusciter d’entre les morts (Jean 20:5-9).
La fête de pâques semble être beaucoup plus amusante et plus joyeuse que la Pâque qui elle, semble démodée et plus sérieuse.
Marie est retournée au sépulcre et pleurait du fait que le corps de Jésus avait été enlevé. À contrecoeur, elle a jeté un dernier coup d’oeil dans le sépulcre et, à sa grande surprise, elle a aperçu deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l’un à la tête, l’autre aux pieds. Les anges lui ont demandé pourquoi elle pleurait. Elle leur a répondu que quelqu’un avait enlevé le corps de Jésus. Elle s’est ensuite retournée et a aperçu un homme qu’elle croyait être le jardinier. Elle lui a demandé de lui dire où se trouvait le corps de Jésus (Jean 20:11-15).
Selon Sa propre façon de faire, Jésus l’a appelée par son nom et elle a immédiatement reconnu Sa voix; et ce n’est qu’à ce moment là qu’elle a compris qui était Celui qui se tenait devant elle.
Souvenez-vous qu’il ne faisait pas encore jour. Il n’y avait aucun groupe de personnes réunies en attendant le lever du soleil afin d’honorer la résurrection de Jésus d’entre les morts. Le récit de Jean – souvenez-vous que Jean et Pierre ont été les deux premiers apôtres à accourir vers le sépulcre de Jésus – explique clairement que Jésus n’est pas ressuscité au lever du soleil le dimanche matin.
Le lever du soleil de Pâques, l’évangile selon l’apôtre Matthieu Le récit de Matthieu parlant de la résurrection de Jésus confirme qu’Il était déjà ressuscité d’entre les morts bien avant le lever du soleil, soit le moment célébré par les chrétiens modernes dans les célébrations matinales du dimanche de Pâques.
Jean et Matthieu nous fournissent chacun des détails mineurs propres à leur évangile.
Selon Matthieu : « Après le sabbat, à l’aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l’autre Marie allèrent voir le sépulcre. Et voici, il y eut un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s’assit dessus » (Matthieu 28:1-2).
Les gardes, qui avaient été placés là pour éviter que l’on vole le corps de Jésus, tremblaient de peur et sont devenus comme morts. L’ange s’est adressé aux femmes : « Mais l’ange prit la parole, et dit aux femmes : Pour vous, ne craignez pas ; car je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié. Il n’est point ici; il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où il était couché, et allez promptement dire à ses disciples qu’il est ressuscité des morts. Et voici, il vous précède en Galilée : c’est là que vous le verrez. Voici, je vous l’ai dit » (Matthieu 28:4-7).
Matthieu confirme au moins deux choses au sujet de la résurrection de Jésus : Tout d’abord, l’aube se levait alors que Marie de Magdala et l’autre Marie sont venues à Son sépulcre, mais l’obscurité régnait toujours. Deuxièmement, l’ange est venu leur dire que le Christ était déjà ressuscité, ce qui signifie qu’Il était ressuscité avant ce moment, et certainement pas au lever du soleil, le dimanche matin.
Cela est tout à fait logique, car Jésus avait dit aux chefs religieux de Son époque qu’Il passerait trois jours et trois nuits dans Son sépulcre. (Mathieu 12:39-40)
Il avait appelé cela le signe du prophète Jonas, car Jonas avait passé trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson qui l’avait avalé.
Cette seule déclaration de Jésus réfute un autre mythe au sujet de Pâques, soit le fait que Jésus ait été crucifié le Vendredi saint et qu’il soit ressuscité le dimanche de Pâques. On a beau essayer, il est impossible de compter trois jours et trois nuits entre un ensevelissement fait à la hâte vers la fin de la journée du vendredi et une résurrection survenue le dimanche matin.
Au mieux, ce scénario ne permet de compter qu’une petite partie de deux jours (quelques minutes le vendredi au coucher du soleil et le dimanche au lever du soleil) et une autre journée complète (le samedi), plus la nuit du vendredi et celle du samedi – soit plus d’un jour et une nuit de moins que ce que Jésus avait Lui-même prédit !
Jésus n’a pas pu ressusciter le dimanche matin à l’aube étant donné que le seul signequ’Il a donné à Ses disciples du fait qu’Il était véritablement le Messie était le signe de Jonas. Encore une fois, comme Jonas a passé trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson, de même, Jésus a passé le même temps dans Son sépulcre. Vous pouvez lire la preuve détaillée de ce fait dans notre brochure gratuite intitulée. (Les fêtes divines)
S’agit-il uniquement d’une tradition innocente ?
Pâques n’est pas simplement une tradition religieuse innocente créée par l’homme, qui remplace supposément la Pâque parce qu’une Église ou un groupe d’ecclésiastiques en ont décidé ainsi. Il en demeure que toute tradition religieuse qui va à l’encontre des Saintes Écritures au sujet de la mort ou de la résurrection de Jésus ne peut Le représenter.
Mais il y a encore pire. Les origines de Pâques, et vous pouvez les vérifier vousmême en faisant un peu de recherche, précèdent grandement l’ère chrétienne dans les faits. Ses symboles étranges (qu’est-ce que les oeufs et les lapins ont en commun avec la mort et la résurrection du Christ ?), la saison dans laquelle on célèbre cette fête (au printemps), sa coutume la plus remarquable (l’adoration au lever du soleil) et même son nom, en anglais (Easter), renvoient à l’adoration de dieux païens et de déesses de la fertilité.
La Parole de Dieu est très claire concernant la façon dont Il considère l’adaptation de coutumes et pratiques païennes pour L’adorer. Il ordonne explicitement à Son peuple de ne pas imiter les pratiques religieuses utilisées pour adorer d’autres dieux (Deutéronome 12:29-32). Il décrit ces pratiques comme étant des abominations et déclare catégoriquement : « Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu » !
Lorsqu’on met la fête de Pâques en balance, le résultat laisse clairement à désirer. On ne retrouve pas cette fête dans les Saintes Écritures, la façon dont elle est célébrée entre en conflit avec des faits bibliques fondamentaux et elle tire son origine dans les anciennes pratiques païennes préchrétiennes.
Par contre, que pouvons-nous apprendre de la Pâque ?
La Pâque : une commémoration de la mort de Jésus en notre nom
Toute personne qui se dit chrétienne croit que Jésus-Christ est mort en tant que Sauveur de l’humanité, en raison de nos péchés. Mais combien savent pourquoi Il est mort ?
Une bonne partie de la chrétienté moderne dit aux gens qu’il suffit d’ouvrir son coeur à Jésus et d’accepter Son sang pour la rémission de nos péchés. Elle allègue qu’étant donné que les êtres humains sont des pécheurs imparfaits et que le sang de Jésus rachète leurs péchés, il n’y a rien d’autre à faire que d’accepter tout simplement ces faits. Bon nombre de ceux qui professent une religion chrétienne supposent également que si un chrétien croit qu’il lui est demandé de s’efforcer d’obéir à Dieu d’une façon ou d’une autre, il renie Jésus en tant que Sauveur.
Mais la Bible appuie-t-elle ce point de vue ?
L’apôtre Paul aborde ce sujet dans Romains 6:1-2 : « Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrionsnous encore dans le péché ? » Et il ajoute ceci : « Car celui qui est mort est libre du péché... Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises » (Romains 6:7 et Romains 6:12).
Paul explique également que Jésus est notre Pâque, Il a versé Son sang immaculé pour la rémission des péchés de l’humanité (1 Corinthiens 5:7). Il a écrit que Jésus Lui-même expliquait le sens des symboles de la Pâque : soit le pain sans levain et le vin, que représentent Son corps rompu pour nous et Son sang versé pour la rémission de nos péchés.
« Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
« De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:23-26).
Paul enseigne clairement que la mort de Jésus est symbolisée par la Pâque et que ceux qui acceptent Son sang versé ne doivent plus vivre dans le péché, ni donner libre cours aux désirs de leur nature égoïste. Nous sommes définitivement sauvés par la grâce de Dieu, par l’entremise de notre foi, mais on nous demande également d’honorer Dieu par nos oeuvres, en nous basant sur les Dix commandements (Éphésiens 2:8-10; Matthieu 19:17). Notre foi doit être accompagnée de bonnes oeuvres, car la foi sans oeuvre est morte (Jacques 2:14, Jacques 2:17, Jacques 2:24, Jacques 2:26).
La Pâque a une grande signification pour les chrétiens, étant aussi pertinente de nos jours qu’elle l’était lorsque Jésus en a institué les symboles et qu’il a dit à Ses disciples : « Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez » (Jean 13:17).
Synthèse comparative
Finalement, examinons en quoi Pâques et la Pâque se comparent et se distinguent. Jésus observait la Pâque, et non Pâques, avec Ses apôtres, et leur a demandé de continuer de l’observer et de l’enseigner à l’Église, et a déclaré qu’à Son retour, Il l’observerait de nouveau avec Ses fidèles disciples (Matthieu 26:26-29).
Pâques trouve ses origines, voire son nom en anglais (Easter), dans l’adoration d’une ancienne déesse de la fertilité, Ishtar (ou Astarté, comme on l’appelait en Israël, à l’époque biblique, 1 Rois 11:5, 1 Rois 11:33 ; 2 Rois 23:13). Elle était adorée par de nombreuses nations de l’Antiquité, ce qui nous aide à expliquer l’origine des oeufs de Pâques, un symbole de fertilité associé à cette déesse (Alexander Hislop, The Two Babylons, 1959, pp. 103, 109).
Une autre église a vu le jour après l’Église primitive du Nouveau Testament, pour remplacer l’Église judéo-chrétienne initiale de Jérusalem. Au fil du temps, elle a appaisé les païens, négocié avec eux, et les a réconciliés en vue de les inciter à accepter une forme symbolique de christianisme, et en remplaçant les observances religieuses bibliques par des célébrations idolâtres populaires, elle a fusionné le paganisme et le christianisme en une nouvelle religion (p. 105).
Peu importe combien de personnes bien intentionnées célèbrent Pâques, elles ne peuvent légitimer une fête religieuse qui ne représente pas le Christ et qui ne lui appartient pas. Même si un milliard de personnes font quelque chose, il n’en demeure pas moins que cette chose est erronée.
Pâques, dont le nom en anglais (Easter) tire son origine de celui d’une ancienne déesse de la fertilité, renie le Sauveur qu’elle prétend honorer.
Jésus ne l’aurait jamais mentionnée ni observée, car, ce faisant, Il aurait désobéi à certains des commandements qu’Il a luimême inspirés dans les Saintes Écritures. Et si Jésus avait péché de cette façon, nous serions privés d’un Sauveur.
Le commandement voulant que nous observions la Pâque est l’une des lois inexorables de Dieu, qui a été donnée aux êtres humains afin de commémorer la mort de Jésus-Christ, dans l’esprit et dans la vérité (Matthieu 26:17-29; Jean 4:23-24).
La Pâque (Passover en anglais, signifiant passer par-dessus) suppose que Dieu « passe par-dessus » les êtres humains en rendant son jugement de mort pour les péchés de l’humanité (Romains 3:23 ; Romains 6:23 ; 1 Pierre 1:18-19). Dieu est passé par-dessus le peuple d’Israël lorsqu’Il a envoyé l’ange de la mort pour tuer tous les premiers-nés de l’Égypte (Exode 12:27), ce qui représente ce qu’Il fait pour les chrétiens de nos jours. Le fait d’être passé par-dessus Israël a sauvé la vie de ses premiers-nés; le fait de passer pardessus les chrétiens épargne « l’assemblée des premiers-nés » (Hébreux 12:23), les libérant ultimement de la mort. Jésus est donc notre Pâque (1 Corinthiens 5:7). Les chrétiens observent la Pâque du Christ parce qu’elle leur rappelle que, n’eût été du sacrifice ultime de Jésus-Christ, ils mourraient assurément, à tout jamais.
Jésus a versé son sang pour l’humanité, et ceux qui acceptent ce dernier, tout en observant la loi sainte et juste de Dieu (Romains 7:12) se voient promettre une vie abondante maintenant et la vie éternelle, plus tard.
Pour Dieu, le moment choisi et le sens des événements sont importants. Dieu agit toujours au moment opportun, et tout ce qu’Il fait a un sens créateur de vie.
Pâques ne fait ni l’un ni l’autre. Pâques est une tradition bien connue qui a été créée par l’homme. Cette fête va à l’encontre du véritable Jésus-Christ et de Ses enseignements. Une telle divergence est survenue tôt dans l’histoire de l’Église.
L’apôtre Paul a écrit ceci à certains chrétiens, en déplorant la situation : « Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien » (2 Corinthiens 11:4). Et bon nombre agissent encore de la même façon !
N’oublions pas que le péché est la désobéisance aux lois de Dieu. L’observance de Pâques va à l’encontre des lois de Dieu (Deutéronome 12:29-32).
L’observance de la Pâque fait partie intégrante de la loi divine (Lévitique 23:1-5).
Élie a demandé ceci aux Israélites : « Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l’Éternel est Dieu, allez après lui; si c’est Baal, allez après lui ! » (1 Rois 18:21). Même si Dieu est patient, Il ordonne à tous les hommes de la Terre de se repentir de leurs péchés (Actes 17:30).
Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement (Hébreux 13:8).
Ni Lui ni Dieu le Père n’ont remplacé la Pâque par la fête de Pâques. Lorsqu’on compare la fête de Pâques avec la Pâque et qu’on distingue honnêtement l’une de l’autre, il ne fait nul doute que Dieu désire que nous observions cette dernière.
Ou bien nous obéissons à Dieu, ou bien nous Lui désobéissons. Il a institué la véritable Pâque chrétienne et non la tradition préchrétienne établie par l’homme, appelée Pâques. Êtes-vous disposé à lui obéir ?