Quatre clés bibliques : : permettant de comprendre les événements mondiaux

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Quatre clés bibliques :

permettant de comprendre les événements mondiaux

D’importants événements se déroulent autour de nous. Que signifient- ils ? Pouvons-nous le savoir ? Nous vous proposons quatre principes-clés pour analyser les événements mondiaux avec une optique biblique.

La plupart des experts en géopolitique s’accorderaient pour dire que nous avons été témoins de trois « réajustements tectoniques géopolitiques » au cours des trois dernières décennies. Ces « séismes », changements qui ont un impact énorme et quasi universel – comprennent :

• La révolution iranienne de l’Ayatollah Khomeiny, en 1979, qui a donné naissance à la diffusion de l’islamisme radical aux quatre coins du globe.

• L’écroulement de l’Union Soviétique, en 1991, qui a libéré l’Europe de l’Est et les anciennes républiques soviétiques dans le Moyen-Orient septentrional.

• Les attaques, le 11 septembre 2001, dirigées contre les Etats-Unis et qui ont déclenché la guerre contre le terrorisme, et engendré des guerres comme celles en Iraq et en Afghanistan. À présent, il est possible que nous assistions à un quatrième « séisme », la crise économique mondiale, qualifiée par certains de « pire crise depuis la grande crise des années 1930 ».

Quelle gravité cette situation revêt-elle ? La moitié des richesses mondiales, dans les marchés financiers, s’est volatilisée, soit quelque $50 billions. « Cette crise est la première crise universelle dans l’histoire de l’humanité », a déclaré l’ancien responsable du Fond Monétaire International, Michel Camdessus. « Aucun pays n’y échappe. Et nous n’en avons pas encore touché le fond » (Global Financial Assets Lost 50 Trillion Last Year, Bloomberg News Services, 9 mars 2009).

Ne serait-il pas fort utile de connaître plusieurs méthodes bibliques ayant fait leurs preuves, et permettant d’analyser tous ces événements mondiaux déroutants dont nous prenons connaissance ?

Nul ne sait combien de temps cette crise va encore durer, du fait des dépenses déficitaires gouvernementales globales accumulées, sans précédent; nul ne sait quels vont être les dégâts à long terme affichés par les économies du monde. Il se peut que nous assistions aux derniers instants du système de libre échange tel que nous le connaissons, et à la naissance d’un autre système caractérisé par une implication, des contrôles et des règlements gouvernementaux accrus dans de nombreux pays. C’est du moins ce que le climat économique mondial semble indiquer.

Que penser de tout cela ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, la meilleure source de sagesse à consulter pour faire la lumière sur ces événements est la Bible, la révélation manuscrite du Créateur Dieu. Ce « Livre des livres » nous exhorte en effet à analyser les actualités internationales à la lumière de ses enseignements, y compris les prophéties relatives à notre avenir. Mais par où commencer ?

Ne serait-il pas fort utile de connaître plusieurs méthodes bibliques ayant fait leurs preuves, et permettant d’analyser tous ces événements mondiaux déroutants dont nous prenons connaissance ? Ne souhaitez vous pas comprendre ce qui se passe, et où cela va nous conduire ?

Le Christ déclara un jour : « Voyez le figuier, et tous les arbres. Dès qu’ils ont poussé, vous connaissez de vous-mêmes, en regardant, que déjà l’été est proche. De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche… Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront » (Luc 21:29-36 ; c’est nous qui soulignons tout au long du présent article).

Le Messie faisait allusion à des événements à venir du temps de la fin, nous avertissant de veiller à ce qui se passe autour de nous, afin de ne pas devenir léthargiques où de nous laisser séduire par les propos séducteurs de certains dirigeants ou par des signes trompeurs.

Comment analyser sagement les événements mondiaux ? Nous avons, bien sûr, les prophéties bibliques, mais nous disposons aussi de principes plus généraux. Nous vous proposons quatre clés bibliques permettant de savoir à quoi s’attendre de la part de diverses nations et gouvernements sur la scène mondiale :

1. La nature humaine n’a pas changé depuis des millénaires

La Bible est très réaliste dans son analyse du coeur humain, des motifs personnels de l’individu. Elle déclare par exemple : « Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? » (Jérémie 17:9).

En effet, d’après la Bible, la nature humaine est égoïste, trompeuse, et méchante, même si les êtres humains sont généralement peu disposés à le reconnaître. Et les nations ne sont-elles pas ni plus ni moins des groupes d’individus motivés essentiellement par leurs désirs, cherchant ce qui est avantageux pour eux.

Dans son livre Politics Among Nations, le défunt professeur Hans Morgenthau écrit : « La nature humaine, dans laquelle les lois de la politique tirent leur origine, n’a pas changé depuis que les philosophies classiques de la Chine, de l’Inde et de la Grèce ont été découvertes par ces dernières » (1992, p. 4).

Pourquoi l’homme a-t-il cette nature ? Pour élucider cette question, nous devons remonter à nos premiers parents, Adam et Ève, et au jardin d’Eden. C’est là, en effet, que les deux premiers humains prirent une décision lourde de conséquences pour l’humanité ; ils décidèrent de désobéir à Dieu et de prendre du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal plutôt que de l’arbre de vie (Genèse 3:11-19). Depuis lors, l’humanité vit dans un monde déchu, gouverné essentiellement par ses propres raisonnements cupides et égocentriques au lieu de suivre les lois spirituelles divines.

Et comme le confirme l’Écriture, « l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas » (Romains 8:7).

En dépit des « filtres roses » au travers desquels les êtres humains voient souvent leur univers, l’égocentrisme est roi. Il nous suffit, pour le prouver, d’examiner les sphères sociales, gouvernementales, religieuses et financières de ce monde.

Il ne fait aucun doute que le facteur principal gouvernant l’essentiel de la nature humaine est l’influence invisible de Satan le diable. Non seulement ce dernier a séduit toute la terre (Apocalypse 12:9), mais il pousse en outre les gens à rechercher leurs propres intérêts et à pécher, antithèse de la voie divine qui se résume par une charité tournée vers autrui. S’adressant aux vrais chrétiens convertis, l’apôtre Paul déclare : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. » (Éphésiens 2:1).

Les politiques de ce monde sont fortement influencées par cet être spirituel puissant mais pervers.

Satan s’enorgueillit même, auprès du Christ, de sa mainmise et de son autorité sur les gouvernements humains : « Le diable, l’ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre, et lui dit: Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux » (Luc 4:5-6).

Des réajustements géopolitiques mondiaux se sont produits ces dernières décennies, ainsi que de nos jours, et d’autres auront encore lieu.

On entend souvent, de la part de dirigeants politiques, que tout ce qu’ils font est motivé par les meilleures intentions et le souci du bien-être de tous. On nous dit également, souvent, que la nature humaine, dans le fond est bonne. Les bonnes intentions et les sentiments nobles ne suffisent pas. Regardez autour de vous. Le système financier international, qui, supposément, est aux rennes des plus intelligents parmi nous, en grande partie à cause de tant de cupidité et de corruption, nous a mené à la crise économique grave que nous traversons.

À propos de politique, savez-vous ce que l’on disait de la Ière Guerre mondiale ? Qu’il s’agissait de « la guerre devant mettre fin à toutes les guerres » ! Or, peu après éclatait la IIe Guerre mondiale, et, près d’un siècle plus tard, de terribles conflits font toujours rage, infiniment plus meurtriers. En dépit des « meilleures intentions », on ne cesse de se faire valoir, et l’orgueil de l’homme, poussé et intensifié par l’influence négative de Satan, ne cesse de s’accroître.

Rien de nouveau à tout cela. Il y a un peu plus de 200 ans, le premier président américain George Washington écrivait : « Une connaissance, minime soit-elle, de la nature humaine suffit à nous convaincre que – pour ce qui est de l’humanité dans son ensemble – l’intérêt est ce qui motive surtout les gens… Des motifs vertueux à l’égard du public peuvent, pour un temps ou dans des circonstances particulières, pousser des hommes à faire preuve d’une conduite purement désintéressée, mais ces motifs à eux seuls ne suffisent pas à produire une conformité durable…

« Il est futile de s’ériger contre la dépravation de la nature humaine en ce domaine ; le fait est que l’expérience de tout âge et de toute nation le prouve ; nous devons dans une large mesure changer la constitution de l’homme avant qu’il puisse en être autrement. Aucune institution, tant qu’elle ne s’appuie pas sur la vérité présumée de ces maximes, ne peut réussir » (cité dans The Writings of George Washington, vol. 10, p. 363).

La leçon à tirer est la suivante : Quand nous analysons les événements politiques mondiaux, nous devons nous souvenir que la nature humaine n’a pas changé, et que généralement chacun cherche son intérêt.

Ne vous laissez donc pas séduire par les prétentions de pays ou de dirigeants politiques basant leurs programmes d’action sur des notions altruistes ou sur le bien-être du peuple. L’acceptation de ce genre de prétentions a souvent mené à des résultats catastrophiques, comme le bel optimisme de Neville Chamberlain qui eut la naïveté d’attribuer à Adolphe Hitler des intentions bien meilleures que celles qu’il avait. Peu après, la IIe Guerre mondiale éclatait.

Un exemple plus récent : celui de la naïveté dont fit preuve l’ancien président américain Jimmy Carter à l’égard des Soviétiques. Son bel optimisme fut en partie responsable de l’invasion soviétique de l’Afghanistan. Après qu’il eut déclaré au peuple américain qu’il devait écarter « une crainte non fondée du communisme », les dirigeants soviétiques se le tinrent pour dit et estimèrent avoir les mains libres pour s’imposer à leurs voisins.

Deux ans plus tard, en 1979, ils envahissaient l’Afghanistan avec la ferme intention d’en faire une province soviétique. Une fois remis de sa consternation initiale, Carter s’exclama à propos du dirigeant soviétique Leonid Brezhnev : « Je n’arrive pas à croire qu’il m’ait menti ! ». S’il avait tenu compte de l’idéologie et des intérêts soviétiques avec un peu plus de rationalisme, il aurait été plus prudent. Ce qui nous amène à la deuxième clé biblique, étroitement liée à la première.

2. Chaque pays cherche ses propres intérêts et joue de son pouvoir en ce sens

Jésus ne fit pas de quartier quand Il évoqua la réalité de la politique et des dirigeants des nations : « Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles en maîtres et que les grands leur font sentir leur pouvoir » (Matthieu 20:25, version de Jérusalem). L’exercice du pouvoir a beau être parfois plus subtil que visible, il n’en demeure pas moins qu’il s’appuie essentiellement sur l’intérêt et la subjugation.

« Le pouvoir peut comprendre tout ce qui établit et maintient la domination de l’homme sur son semblable, a écrit le Pr Morgenthau. De ce fait, le pouvoir inclut toutes les relations sociales contribuant à cette fin, de la violence physique aux méthodes psychologiques les plus subtiles par lesquelles on contrôle les idées des gens… Car si nous observons tous les pays – y compris le nôtre – comme des entités politiques poursuivant leurs intérêts respectifs au niveau du pouvoir, nous sommes en mesure d’apprécier les mérites de tous… Nous sommes ainsi en mesure de suivre des politiques qui respectent les intérêts des autres nations, tout en protégeant et diffusant les nôtres » (p. 9-11).

Malheureusement, rares sont les pays capables d’exercer leur pouvoir sans en abuser. Ne soyez donc pas surpris quand les puissants abusent de leur pouvoir. Ils font cela depuis plusieurs millénaires.

Il y a près de 3000 ans, le roi Salomon fit la remarque suivante : « J’ai considéré ensuite toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil; et voici, les opprimés sont dans les larmes, et personne qui les console! Ils sont en butte à la violence de leurs oppresseurs, et personne qui les console! » (Ecclésiaste 4:1).

Cette « oppression » prend souvent l’apparence de nobles idéaux. « Toutes les nations sont tentées, ajoute Morgenthau, et rares sont celles ayant pu résister longtemps à la tentation de donner à leurs aspirations et à leurs actes l’apparence qu’ils s’inscrivent dans les desseins de l’univers » (p. 11).

Comme le dit l’Écriture, « Toutes les voies de l’homme sont droites à ses yeux; mais celui qui pèse les coeurs, c’est l’Eternel » (Proverbes 21:2). En effet, la nature humaine a l’habitude de prétendre qu’elle a de bonnes intentions et de hautes valeurs morales, alors que ce qu’elle veut, c’est se satisfaire égoïstement.

Il importe donc de ne pas être trop crédules quand des dirigeants prennent des mesures radicales à long terme tout en prétendant se soucier des « intérêts du peuple ». Il est toujours avisé de faire preuve d’un certain scepticisme et de se demander ce qui, à leurs yeux, constitue leurs propres intérêts et ce qui est accompli en la circonstance. Et cela nous amène à la troisième clé biblique pour comprendre les événements mondiaux.

3. Chaque nation exprime ses propres intérêts par ses traits nationaux

Chaque pays affiche certaines caractéristiques qui ne changent pas au fil du temps. Ce qui est ancré dans l’identité nationale d’un pays continue de s’afficher au fil des siècles.

Les Chinois n’ont pour ainsi dire pas changé leur culture, et leur manière de faire les choses, et les Français, les Anglais, les Allemands, les Russes, les Espagnols et les Arabes pas davantage.

Le poète et philosophe Samuel Coleridge a écrit ce qui suit à propos des traits nationaux des divers pays : « Un esprit inspire subrepticement tout un peuple, et chacun s’y conforme, bien que différemment d’un individu à l’autre ; un esprit qui donne une couleur et un caractère tant à ses vertus qu’à ses vices, de sorte que tel acte exprimé par des mots précis ne revêt pas le même sens pour tous, signifiant une chose pour l’Espagnol et autre chose pour le Français » (Essays on His Own Times, 1850. vol. 2, p. 668-669).

La Bible décrit la personnalité d’un peuple en le comparant à divers animaux. C’est ainsi que dans Genèse 49, plusieurs des tribus d’Israël sont comparées à plusieurs animaux. Dans Daniel 7:4- 7, la Bible compare l’empire babylonien à un lion ; l’empire perse à un ours ; l’empire grec à un léopard à plusieurs têtes, et l’empire romain à une bête d’un aspect terrifiant. Dans les 13e et 17e chapitres de l’Apocalypse, les nations sont aussi décrites, au temps de la fin, comme ayant les traits d’animaux sauvages.

Sans doute cela n’est-il pas pure coïncidence si plusieurs nations puissantes actuelles sont aussi symbolisées par divers animaux : les Etats-Unis par un aigle ; la Russie par un ours ; la Chine par un dragon ; et l’Union Européenne (comme cela est dépeint sur plusieurs de ses pièces de monnaie) par une femme (Europa) chevauchant un taureau.

Par conséquent, quand on analyse les événements mondiaux, il importe de tenir compte du caractère national des pays concernés.

Là encore, le Pr Morgenthau faisait preuve de perspicacité lorsqu’il écrivit : « Le caractère national ne manque pas d’influencer le pouvoir d’un pays ; car ceux qui agissent au nom de la nation en temps de paix comme en temps de guerre, formulent, exécutent et soutiennent ses règlements, élisent et sont élus, façonnent l’opinion publique, produisent et consomment, portent dans une plus ou moins large mesure, l’empreinte des qualités morales et intellectuelles formant le caractère national.

« La force et la persistance élémentaire des Russes ; l’initiative individuelle et le caractère inventif des Américains ; le bon sens non dogmatique des Britanniques ; la discipline et la minutie des Allemands sont quelques-unes des qualités qui se manifestent, pour le meilleur comme pour le pire, dans toutes les activités individuelles ou collectives à laquelle les citoyens d’une nation peuvent se livrer » (p. 133).

À propos de l’Europe, qui joue un rôle clé dans les prophéties bibliques, il est bon de se souvenir ce qu’a écrit le journaliste Luigi Barzini sur les traits nationaux, en 1983 : « L’avenir de l’Europe est à la merci des dieux. Il sera probablement déterminé, une fois encore, par les décisions de l’Allemagne. Et cette dernière est, comme elle l’a toujours été, un pays mutable, comme Protée, imprévisible, particulièrement dangereuse quand elle n’est pas heureuse » (The Europeens, 1983, p. 267).

Les nations ont donc un comportement qui leur est particulier. N’oubliez pas d’en tenir compte. Ce qui nous mène à notre quatrième clé.

4. Chaque pays recherche un équilibre des forces capable de contrer la domination d’autres nations

L’équilibre des forces est un élément-clé permettant de comprendre les agissements des nations. Des alliances sont fréquemment conclues, afin de contrer d’autres sphères de pouvoir.

Comme l’explique l’historien J. Allen Smith, « Le fait qu’aucune nation à elle seule ne soit suffisamment forte pour se sentir en sécurité face à n’importe quel groupe d’États adverses, rend nécessaire la conclusion d’alliances et de gardefous grâce auxquels chaque État bénéficie du soutien nécessaire quand sa sécurité est menacée de l’extérieur » (The Growth and Decadence of Constitutional Government, 1933, p. 241).

Au sujet du dernier des empires mondiaux, on constate cette formation d’alliances au temps de la fin dans la description du prophète Daniel. Il est en effet écrit :

« Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer [des nations fortes], parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile [des nations faibles]. Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Tu as vu le fer mêlé avec l’argile, parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:41-44).

On peut lire dans l’Expositor’s Bible Commentary, à propos de Daniel 2:43, la remarque suivante : « Il est clair que, d’après le texte, il est sous-entendu que cette phase finale sera marquée par une sorte de fédération plutôt qu’un royaume puissant unique ».

Ce qu’il faut surtout retenir, avec ce 4e point, c’est qu’en analysant les actualités internationales, il importe de noter les alliances conclues par les divers pays, et se souvenir que ces derniers ne se soucient que de leurs propres intérêts.

Une nouvelle nature humaine

Tout cela nous rend-il pessimistes à l’égard des événements mondiaux ? Ne peut-on pas espérer en un avenir meilleur ? Nous avons adopté jusqu’à présent une perspective réaliste du panorama géopolitique mondial actuel. Heureusement, la Bible révèle que – tout compte fait – l’avenir de l’humanité va s’avérer très positif.

Certes, nous approchons une époque de grande détresse due au fait que les nations se conduisent en prédatrices (Matthieu 24:7, Matthieu 24:21). Néanmoins, les quatre principes-clés ci-dessus, basés sur la nature présente des êtres humains va être changée, et pour le meilleur, après le retour du Christ.

Veuillez noter la différence, quand le Christ régnera ici-bas.

1 – La nature humaine sera changée, et Satan sera écarté.
George Washington, que nous avons cité plus haut, disait que les nations, au niveau politique, se souciaient surtout de leurs propres intérêts car « nous devons, dans une large mesure, changer la constitution de l’homme avant qu’il en soit autrement ».

La Bible promet un tel changement de la nature de l’homme, à partir du Second Avènement du Christ : « Voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jourslà, dit l’Eternel: Je mettrai ma loi au dedans d’eux, je l’écrirai dans leur coeur; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (Jérémie 31:33). Tout compte fait, l’humanité entière se liera intimement avec son Créateur.

Au retour du Christ, Satan le diable sera mis hors d’état de nuire et ne pourra plus séduire les nations en les incitant à poursuivre leurs objectifs égoïstes et violents (Apocalypse 12:9 ; Apocalypse 20:1-3).

2 – Les nations ne chercheront plus leurs propres intérêts, mais ceux des autres.
Une fois converties et ayant reçu le Saint-Esprit, celles-ci ne se traiteront plus comme des rivales mais comme des collègues. Elles chercheront toutes à obéir à Dieu et à mettre fin aux guerres.

Il est question de ce profond changement d’attitude dans le livre d’Ésaïeïe : « Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Eternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront. Des peuples s’y rendront en foule, et diront: Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Eternel. Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes: Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Ésaïe 2:2-4).

3 – Les caractéristiques nationales ne feront plus obstacle à qui que ce soit, mais serviront à édifier.
La nature des êtres humains ayant changé, les nations utiliseront leurs talents à coopérer entre elles et à s’entraider.

Il est écrit, à nouveau dans le livre d’Ésaïeïe, à propos des nations et de leurs anciens ennemis : « En ce même temps, il y aura une route d’Egypte en Assyrie: Les Assyriens iront en Egypte, et les Egyptiens en Assyrie, et les Egyptiens avec les Assyriens serviront l’Eternel. En ce même temps, Israël sera, lui troisième, uni à l’Egypte et à l’Assyrie, et ces pays seront l’objet d’une bénédiction. L’Eternel des armées les bénira, en disant: Bénis soient l’Egypte, mon peuple, et l’Assyrie, oeuvre de mes mains, et Israël, mon héritage! » (Ésaïe 19:23-25).

4 – Il ne sera plus nécessaire qu’il y ait un équilibre des forces.
Il n’ y aura plus sur terre qu’une seule puissance. Chaque nation apprendra les voies de Dieu et observera les fêtes divines dans l’harmonie et la paix. Jésus- Christ sera le Chef du gouvernement unique de toute la terre. Plus de puissances adverses.

Il est écrit : « L’Eternel sera roi de toute la terre; En ce jour-là, l’Eternel sera le seul Eternel, Et son nom sera le seul nom… Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour se prosterner devant le roi, l’Eternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles » (Zacharie 14:9, Zacharie 14:16). En apprenant à adorer le vrai Dieu comme Il l’exige dans Sa Parole (la Bible), toutes les nations apprendront enfin le chemin de la paix et à coopérer entre elles.

Veillez ; soyez sur vos gardes

Des réajustements géopolitiques mondiaux se sont produits ces dernières décennies, ainsi que de nos jours, et d’autres auront encore lieu. Jésus nous dit de veiller à ce qui se passe et à être spirituellement sur nos gardes à mesure que Son retour approche (Marc 13:33-37). Servez-vous de ces quatre clés pour savoir ce qui se passe entre pays, pour éviter d’être séduits par des chefs politiques ou religieux charnels. La politiques du pouvoir est une réalité ; il importe de garder les yeux ouverts et sa perspective fermement ancrée dans la vérité biblique.

Comme Christ nous a exhorté à le faire, surveillons intelligemment ce qui se passe autour de nous et prions souvent Dieu en disant : « Que ton règne vienne ! » Ce faisant, soyons conscients de la manière très différente dont ces quatre clés seront utilisées quand ce Royaume sera enfin instauré sur toutes les nations.