Comment répondre aux questions sur Noël et Pâques
J’avais 18 ans, et c’était au milieu de mon avant-dernière année au lycée que Dieu commença à m’appeler, et je devais répondre à certaines questions. Beaucoup d’entre vous ne célèbrent plus Noël ni Pâques depuis la tendre enfance. Que devrions-nous dire lorsque nous sommes interrogés sur ces sujets ? Nous ne voulons pas perdre nos amis. Nous ne voulons certainement pas avoir l’air d’un fanatique religieux !
À l’époque, en 1968, je ressentais le « premier amour » pour la vérité, mais je ne connaissais aucun membre de l’Église dans ma petite ville de Las Animas, dans le Colorado. Je m’imprégnais des brochures et autres publications que l’Église m’envoyait par la poste. Je fus intrigué par l’autobiographie passionnante d’Herbert Armstrong, fondateur de l’Église Universelle de Dieu. Il décrivit des joutes verbales avec un certain M. Belshaw, connu dans sa communauté comme étant un érudit de la Bible. M. Belshaw aimait lui poser des questions pièges lors de ses assemblées d’évangélisation. Comment pourrais-je gérer de telles situations qui ne manqueraient pas de se présenter à moi ?
Ma première rencontre avec Noël
Pendant des semaines, je me suis demandé comment dire à mes grands-parents que je ne voulais plus recevoir de cadeaux de Noël. J’ai étudié la littérature de l’Église sur Noël et ce que la Bible enseigne. Le livre intitulé « Les répliques de Mad aux questions stupides » (Mad’s Snappy Answers to Stupid Questions) était en vogue et j’ai répété toutes sortes de réponses gagnantes que je pourrais leur lancer lorsqu’ils essayeraient de me faire changer d’avis. Mais le moment venu, je me suis surtout senti assez tendu. Grand-père et grand-mère ont juste dit « d’accord » et ont commencé une partie de jeu de dominos !
Qui sait exactement à quelles situations vous serez confronté, mais nous apprenons le merveilleux mode de vie de Dieu dans Sa Bible. Il est normal que Dieu nous donne aussi de bons conseils sur la façon d’y répondre. 1 Pierre 3:15 est vraiment un cadeau de Dieu enveloppé dans du papier brillant, avec un joli ruban et un nœud : « N’ayez d’eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ; Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. »
Je pensais être « prêt » à donner une réponse, mais je ne l’étais pas vraiment. J’étais armé pour un combat verbal. Mes grands-parents qui m’aimaient n’avaient pas l’intention de me faire la guerre. Combien de fois, au cours des 52 années suivantes, des échanges redoutés exigeant des réponses, se sont-ils véritablement produits ?
Mon deuxième « test »
Peu de temps après, mon professeur de sociologie annonça que nous serions notés sur la qualité de notre mémorisation du poème : « C’était la nuit de Noël ». C’est un dilemme qui me plongea dans l’embarras ! Un enfant de Dieu qui doit apprendre cela par cœur ! Mais je ne voulais surtout pas recevoir un zéro, car je savais qu’il serait alors presque impossible d’obtenir un A à la fin du semestre. J’avais déjà prévu de poser ma candidature pour l’Ambassador College à la fin de mes études secondaires, et j’avais entendu dire que seul un candidat sur sept serait accepté. Que faire ? Il fallait de bonnes notes pour être accepté. Encore nouveau dans la foi, sans pouvoir consulter d’autres membres pour obtenir des conseils, et même après avoir beaucoup prié pendant plusieurs jours, j’ai le regret d’avouer que n’ayant pas trouvé de réponse claire, j’ai décidé d’apprendre le poème.
J’aurais dû défendre la vérité de Dieu, mais je ne l’ai pas fait. Je savais que Dieu veut que nous n’ayons rien à voir avec Noël ou Pâques. Heureusement, Dieu fut miséricordieux envers moi malgré ma décision de faire un compromis, et en temps voulu, je fus accepté à l’Ambassador College. Aujourd’hui, j’aurais aimé avoir le courage d’aller parler à mon professeur. C’était l’un de mes professeurs préférés, et je pense qu’il aurait fait une exception. Comme j’aurais aimé tenir ferme tout comme Schadrac, Méschac et Abed-Négo (Daniel 3:18) pour défendre le mode de vie passionnant que j’étais en train d’apprendre.
Partager des expériences personnelles et s’entraider
Le mot « sanctifier » signifie mettre à part. Nous sommes mis à part comme étant saints pour Dieu (1 Thessaloniciens 5:23). Mais lorsque Pierre utilise le mot « sanctifier » dans 1 Pierre 3:15, il se réfère spécifiquement à la place que nous réservons à Dieu dans notre cœur. Bâtir une relation avec Lui est la solution fondamentale pour bien répondre aux questions qui nous sont posées. « Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. L’homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor […] » (Matthieu 12:34-35) Une bonne réponse vient d’une bonne attitude et d’une bonne intention. Nous voulons fournir une réponse respectueuse et humble, et non un barrage d’informations abrasif et arrogant.
Avec notre meilleur ami, on peut dire ce que l’on veut. Mais nous parlons de la façon de répondre quand nous nous sentons probablement dans l’embarras et que nous ne voulons pas être vus en train de transpirer. Comme les questions concernant Noël et Pâques se posent généralement à peu près au même moment que ces fêtes, il est toujours bon de revoir les détails les concernant. Nous aurons alors la vérité bien en tête. Notre réponse devrait être meilleure que : « Mes parents m’obligent à le faire ».
Que faire si notre situation se déroule trop vite, sans que nous ayons le temps de faire ne serait-ce qu’une petite prière rapide ? Grâce à notre relation avec Jésus-Christ, nous pouvons vivre dans la confiance, en nous appuyant sur une promesse étonnante de Jésus : « Quand on vous mènera devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la manière dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz ; car le Saint-Esprit vous enseignera à l’heure même ce qu’il faudra dire. » (Luc 12:11-12) Mais nous devons d’abord faire notre part. Consultez notre site web de l’Église pour trouver des articles sur ces sujets et soyez prêts à donner une réponse.
Jusqu’à présent, je n’ai jamais eu à subir une véritable inquisition. Mes parents, amis, camarades de classe et collègues de travail ne m’ont jamais tendu une embuscade pour m’attaquer. Ils étaient simplement curieux de connaître mes raisons. Je n’ai jamais eu à me défendre et je n’ai jamais causé une offense en connaissance de cause, ce contre quoi la Bible met en garde. Nous ne devons pas imposer nos croyances aux autres. La sagesse, c’est apprendre à donner une réponse, quand on nous la demande.
Nos réponses doivent toujours être pleines d’espoir
Tout ce que nous disons doit toujours transmettre l’espérance qui nous motive. La foi embrasse toujours l’espérance quant à l’avenir, car la source de l’espérance réside en Dieu qui contrôle l’avenir et promet l’éternité ! Nos réponses doivent donc être fondées sur le Royaume de Dieu à venir.
Dans son ouvrage intitulé « Les mots qui comptent - Ce n’est pas ce que vous dites, c’est ce que les gens vous entendent dire ! », le Dr Frank Luntz déclare : « Les messages négatifs ne fonctionnent plus comme par le passé. Lorsque les messages négatifs passent en premier, les gens ne restent pas à l’écoute, et n’entendent pas ce qui est positif. De nos jours, une condition préalable pour que les messages de confiance soient vraiment entendus, est que ceux-ci soient tournés vers l’avenir. » (Words That Work - It’s Not What You Say, It’s What People Hear You Say):
Nous pouvons être reconnaissants que Dieu nous ait appelés pour partager avec nous Sa vérité sur Noël et Pâques. Nous souhaitons que d’autres puissent connaître la joie que Dieu nous donne en observant Ses fêtes (Lévitique 23:37). Lorsque quelqu’un vous pose une question, vous n’avez pas le temps de parcourir une longue liste de raisons. Si vous essayez, vous lèverez les yeux, et ils auront disparu ! Mais guidés par les principes de douceur et de crainte donné par l’apôtre Pierre, nous pouvons être prêts à donner une réponse concernant Noël, Pâques ou toute autre question qui nous serait posée.