Commentaire biblique
Nombres 30
Les vœux doivent être respectés
Les vœux et les serments ne doivent pas être prononcés à la légère. Ils doivent être respectés. Mais dans certaines circonstances, il était possible d’y déroger. Dans l’ancien Israël, une femme non mariée était sous la protection et la surveillance de son père. Si elle concluait un accord ou prononçait un vœu, cela pouvait placer son père, qui était responsable d’elle, devant une obligation qu’il ne pouvait ou ne voulait pas remplir. C’est donc à lui qu’il revenait de passer outre ou d’accepter le vœu de la jeune fille. La même loi s’appliquait aux femmes mariées, sauf que la personne qui décidait de maintenir ou non l’accord était, bien sûr, le mari. Si la femme était déjà liée par un vœu antérieur au moment du mariage, son nouveau mari avait la possibilité de l’annuler dès qu’il en prenait connaissance. Mais s’il le laissait subsister au-delà, il restait en vigueur. Dans le cas d’une veuve ou d’une femme divorcée, son vœu était automatiquement maintenu car il ne pouvait pas obliger un mari ou un père.
Dans la dispensation du Nouveau Testament, nous faisons un vœu ou une alliance avec le Christ. Le Père nous appelle et nous accorde la repentance et la foi. Nous acceptons d’enterrer le vieil homme du péché. Dieu nous donne Son Esprit et nous ne nous appartenons plus. Il s’agit d’un vœu ou d’une alliance éternelle. Et, comme dans l’Ancien Testament, il ne doit pas être contracté par des personnes immatures. De même, le mariage est un vœu solennel fait à Dieu et au conjoint. Mais pour ce qui est des serments en général, le Christ nous a demandé de ne pas en faire (Matthieu 5:33-37). Au contraire, la simple parole donnée devrait suffire et faire l’affaire.