Dieu, la science et la Bible :
Des nouvelles scientifiques à propos de Dieu et de la Bible
L’empreinte du sceau d’un dignitaire de la cour du roi Sédécias a été découverte lors de fouilles archéologiques à la cité de David, à Jérusalem dans une strate datant de la destruction de la ville par les Babyloniens.
L’empreinte en question, apposée sur de l’argile et qui scella probablement jadis un document gouvernemental officiel, porte le nom de « Guedalia, fils de Paschhur », l’un des dignitaires qui essaya de faire exécuter Jérémie pour trahison quand Jérusalem était menacée par l’armée babylonienne avant sa destruction vers 587 avant notre ère. Il est question de ce « Guedalia » dans Jérémie 38:1-4.
« Schephathia, fils de Matthan, Guedalia, fils de Paschhur, Jucal, fils de Schélémia, et Paschhur, fils de Malkija, entendirent les paroles que Jérémie adressait à tout le peuple… Et les chefs dirent au roi: Que cet homme soit mis à mort! Car il décourage les hommes de guerre qui restent dans cette ville, et tout le peuple, en leur tenant de pareils discours; cet homme ne cherche pas le bien de ce peuple, il ne veut que son malheur ».
Le récit du livre de Jérémie précise en outre que le prophète fut ensuite jeté dans une citerne boueuse abandonnée pour l’y laisser mourir mais qu’il en fut extirpé par un autre dignitaire lui voulant du bien. Jérémie survécut au siège de la ville. Sédécias, lui, fut fait prisonnier à Babylone où il mourut. Ses fils furent également mis à mort.
Plusieurs remarques s’imposent à propos de la découverte de cette empreinte. Ce qui, sans doute, est plus étonnant, c’est qu’il s’agit de la seconde découverte prouvant l’existence d’un personnage biblique mentionné dans ce passage.
Cette empreinte faite sur de l’argile porte le nom de « Guedalia, fils de Paschhur », un dignitaire mentionné dans le livre de Jérémie. Découverte non loin d’autres empreintes portant des noms d’autres personnages mentionnés dans ce livre, elle prouve, une fois de plus, l’exactitude de la Bible.
Il y a quatre ans, l’empreinte d’un sceau portant le nom de « Jucal, fils de Schélémia, fils de Shévi » a été découverte quelques mètres plus loin, sur le même site de fouilles. Ce « Jucal » est mentionné dans Jérémie 38:1, immédiatement après Guédalia, comme nous l’avons mentionné ci-dessus, ainsi que dans Jérémie 37:3.
Ce qui est encore plus étonnant, c’est qu’il s’agit du 6e personnage mentionné dans le livre de Jérémie (mis à part le roi Nébucadnetsar de Babylone) dont l’existence a été confirmée par l’archéologie.
Deux empreintes de sceaux ont également été découvertes portant le nom du scribe de Jérémie, Baruc, fils de Nérija, et l’on a aussi retrouvé l’empreinte du sceau d’un autre dignitaire juif, Guemaria, fils de Schaphan, tous deux mentionnés dans Jérémie 36:8, Jérémie 36:10. On a en outre déterré une tablette cunéiforme dans l’ancienne cité babylonienne de Sippar au début du siècle dernier contenant le nom du dignitaire babylonien Nebu-Sarsekim mentionné dans Jérémie 39:3. Ajoutons que quatre tablettes déterrées à Babylone vers la même époque mentionnent le roi Jojakin (Jérémie 52:31- 33) et sa famille.
Les détracteurs de la Bible sont bien incapables d’expliquer la remarquable exactitude de prophéties contenues dans les écrits de prophètes bibliques comme Jérémie ; aussi prétendent- ils que ces prophéties ont dû être faites longtemps après que ces personnages se soient trouvés là.
Ces critiques insistant sur une date plus tardive affrontent un problème énorme et croissant. Comment peuvent-ils rejeter la mention de dignitaires officiels et de personnages étrangers relativement mineurs dans ces livres, et 2600 ans plus tard, nier la découverte de preuves indéniables de l’existence de ces hommes, précisément aux endroits où la Bible les décrit ?
Il ne fait aucun doute que l’auteur du livre de Jérémie était conscient de certains détails mineurs précis relatifs à l’époque où il écrivit. La conclusion évidente à tirer de ces nombreuses découvertes archéologiques est que ce livre avait effectivement pour auteur le prophète Jérémie, et date de l’invasion de Juda par les forces babyloniennes peu avant la destruction de Jérusalem. Assurément, le livre de Jérémie décrit des événements historiques réels s’étant déroulés de son temps.