La démocratie est-elle possible au Moyen-Orient ?
On abuse des termes démocratie et - démocratique. Pendant les années où, ma famille et moi avons vécu au Ghana, deux ambassades allemandes se dressaient dans le voisinage ; celle de la République Fédérale d'Allemagne (qui existe toujours), puis - à une intersection fréquentée de la capitale, Accra -- celle hautement gardée de la République Démocratique d'Allemagne.
Cette dernière représentait l'État communiste d'Allemagne de l'Est. Sans doute les barreaux aux fenêtres et les barbelés sur les murs élevés servaient-ils autant à garder les employés à l'intérieur qu'à tenir les intrus éloignés. On avait coutume de dire que la RDAn'était ni allemande, ni démocratique, ni républicaine. Certains pays se disent démocratiques comme, par exemple, la Corée du Nord qui se dit « République Démocratique Populaire Nord-Coréenne ».
Une démocratie, c'est quoi, au juste ?
La dernière réunion du Commonwealth, qui s'est tenue il y a quelques mois au Nigeria, a certes mis l'accent sur cette distinction -- des différences énormes ayant surgi face aux réactions à adopter vis-à-vis du comportement du président zimbabwéen. Pour tout occidental qui se respecte, le Zimbabwe est une dictature. Le président n'en fait qu'à sa tête. Le pays, certes, a un parlement, mais quel pouvoir a-t-il ?
La Zambie est voisine du Zimbabwe. La remarque du président zambien sur la dispute du Commonwealth était intéressante. Selon lui, les démocraties occidentales devraient se souvenir que leurs systèmes démocratiques ont mis des siècles à évoluer ; aussi devraientelles faire preuve de plus de patience à l'égard de l'Afrique. Convenons-en ! Toutefois, quand on veut se faire passer pour une démocratie, il serait souhaitable que ce soit justifié - ne serait-ce que pour éviter toute confusion.
D'après le dictionnaire, la démocratie est « une doctrine politique d'après laquelle la souveraineté doit appartenir à l'ensemble des citoyens ; organisation politique (souvent la république) dans laquelle les citoyens exercent cette souveraineté... Démocratie directe : où le peuple exerce directement sa souveraineté. Démocratie représentative : où le peuple élit des représentants... État pourvu d'institutions démocratiques... (Petit Robert) ».
L'idée de « souveraineté des citoyens » me rappelle le Zimbabwe. Nous y avons vécu dans les années 70, à une époque où l'on parlait beaucoup de « majorité au pouvoir ».
À l'époque, ce pays - la Rhodésie du Sud - était une colonie britannique séparatiste. La Rhodésie du Nord avait obtenu son indépendance comme République de Zambie en 1964, mais la corruption et la dictature y étaient rapidement devenues la norme, suivies du déclin économique rapide que l'on sait.
Face à un avenir aussi morose, la population blanche de la Rhodésie du Sud s'était déclarée indépendante de la Grande Bretagne l'année suivante, en 1965. La communauté internationale voulait y voir une « majorité au pouvoir »; des sanctions économiques et politiques lui furent imposées afin de garantir « la souveraineté du peuple ».
Moins de quinze ans plus tard, la République du Zimbabwe était née à la suite d'une amère guerre civile de sept ans. Il ne s'agissait pas simplement d'une question entre noirs et blancs - 78% de l'armée rhodésienne étant noire. Beaucoup d'Africains aspiraient - tout comme la majorité des blancs - à un bon gouvernement, même si cela n'avait généralement pas été le cas ailleurs sur le continent. Hélas, la situation demeure inchangée.
L'héritage britannique des parlements
Toutes les anciennes colonies britanniques (à l'exception de Hong-Kong qui avait été emprunté à la Chine, et de la Somalie qui fut britannique pour une période très brève) avaient un parlement. La Grande-Bretagne était souvent appelée « la mère des parlements ». Le Parlement britannique se réunissait depuis 800 ans.
Avant l'invasion de l'Angleterre par les Normands, en 1066, lesquels imposèrent une monarchie plus dictatoriale, le vieux royaume anglais avait un conseil consultatif de nobles connu sous le nom de Witan. L'idéal est aussi exprimé dans les récits du VIe siècle sur le roi Arthur et sur ses « chevaliers de la table ronde » pour qui nul être présent n'était plus important que les autres.
Fait notoire, mettant l'accent sur la différence entre l'Angleterre et ses voisins continentaux, « l'église romaine a condamné avec véhémence, et à de nombreuses reprises, les tables rondes » (Paul Johnson, The Offshore Islanders, 1972, p. 51). L'église croyait que le roi était élu de Dieu et pouvait agir à sa guise.
Une longue tradition de démocratie existe en Angleterre, et les Britanniques ont exporté leur système démocratique partout où ils sont allés. Dès qu'une nouvelle colonie était établie, presque aussitôt un parlement était formé, afin que les colons puissent débattre des questions d'intérêt général et prendre des décisions. Par la suite, des membres de la population indigène étaient aussi admis au Parlement.
En Rhodésie, quand j'y vivais, cinq conditions devaient être remplies si l'on voulait voter et faire partie du système parlementaire du pays. Bien qu'étant blanc, je n'étais pas qualifié, mais bon nombre de mes amis africains l'étaient.
Il fallait remplir les cinq conditions suivantes : être citoyen ; savoir lire et écrire l'anglais, la langue du pays ; s'acquitter du service militaire (pour les hommes) ; être propriétaire, et payer ses impôts. Aucune condition raciale n'existait ; Africains et Européens siégeaient au Parlement, ces derniers formant la majorité.
Les politiciens nationalistes africains firent campagne sous le slogan « un homme, un vote » - selon eux, tous ayant le droit de voter, quelle que soit leur éducation ou leurs revenus. La crainte de ceux ayant déjà ce droit était que cela conduise à des conflits tribaux et « la foule au pouvoir ». C'est précisément ce qui s'est produit dans la plus grande partie du continent.
Trop souvent, avec « un homme, un vote », un seul homme- le président en poste après l'indépendance - devient « président à vie ». Dans ce genre de « démocratie », aucun autre vote ne compte.
Trop souvent, lorsqu'il a été question d'« un homme, un vote », c'est littéralement ce qui s'est produit. Un [seul] homme avec un seul [son] vote - en l'occurrence, le président en poste après l'indépendance devenant président à vie. Dans ce genre de « démocratie », aucun autre vote ne compte. Des élections ont beau avoir lieu, dans la plupart des cas, elles sont truquées.
La dégringolade du Ghana vers la dictature
Le Ghana, où je me rends souvent, est typique - eu égard à ce qui se passe au niveau politique, immédiatement après l'indépendance.
L'ancienne Côte-de-l'Or - la plus riche et la plus réussie des colonies britanniques africaines - devint indépendante le 6 mars 1957. Un parlement y siégeait depuis le XIXe siècle. À mesure qu'un nombre croissant d'Africains étaient éduqués et prospéraient, la base électorale s'élargissait et le Parlement du pays devint à majorité noire. Pendant six ans, avant l'indépendance, la nation avait à sa tête un chef indigène - le Dr Kwame Nkrumah - et rêvait d'autonomie.
Quand la nouvelle constitution fut élaborée avec les autorités coloniales à Londres, les Britanniques et les représentants de la Côte-de-l'Or (Ghana) émirent le désir de voir un gouvernement parlementaire (une démocratie) succéder au Parlement de la colonie après l'indépendance. Le système britannique d'équilibre des forces avait bien fonctionné pendant des siècles, plus longtemps que tout autre système. Il avait été exporté dans d'autres pays comme le Canada, l'Australie, et la Nouvelle-Zélande. Un système identique fut donc instauré au Ghana.
Fait significatif : pendant les discussions sur la nouvelle constitution, Nkrumah déclara : « Je peux conduire une diligence et des chevaux à travers cette constitution si cela me plaît ». C'était prophétique !
En moins de deux ans, les liens avec la couronne étaient rompus et, un an plus tard, un vote parlementaire déclarait le nouveau chef « président à vie ». Un an de plus, et le parlement était dissout. En quatre ans, un système parlementaire qui avait duré un siècle était détruit. Un homme avec son vote gouvernait dorénavant le pays.
Le Zimbabwe suit le même modèle
Le Zimbabwe a toujours un parlement, mais il ne sert qu'à appliquer un sceau sur les décisions présidentielles. Au moins, la présence d'un parlement donne l'impression qu'il s'agit d'une démocratie. Plusieurs dizaines de démocraties de ce genre existent de par le monde, des démocraties qu'aucun visiteur occidental n'oserait nommer comme telles.
Avant la « majorité régnante », au Zimbabwe, la Rhodésie jouissait de liberté de la presse. Les deux quotidiens principaux pouvaient critiquer le gouvernement à loisir - un gouvernement que le restant du monde avait traité de raciste et même de fasciste (même si des élections libres y eurent toujours lieu jusqu'à ce que le pays cesse d'être la Rhodésie).
Quand des élections avaient lieu - sous supervision britannique et avec des observateurs internationaux - pour choisir un gouvernement pour le Zimbabwe à « gouvernement majoritaire », Robert Mugabe mena son parti ZANU-PF à la victoire. Ces « élections libres » furent les dernières.
Le tribalisme joua pour beaucoup dans le scrutin, le Shona majoritaire s'emparant du pouvoir. Des dizaines de milliers de citoyens appartenant à la tribu minoritaire Ndebele n'allaient pas tarder à être massacrés par les troupes zimbabwéennes formées en République Démocratique Populaire Nord Coréenne.
Du jour au lendemain, la corruption s'installa. En l'espace de deux semaines, les policiers de ce « gouvernement majoritaire » réclamaient des pots-de-vin. Les représentants gouvernementaux ne tardèrent pas à détourner des fonds. Pour finir, les « dignitaires » se virent offrir des fermes prospères confisquées à leurs anciens propriétaires blancs.
Les propriétaires « nouveaux riches » ne s'intéressant guère à la production agricole, le nombre des denrées chuta et la population devint affamée. L'aide alimentaire fournie par l'Occident permet au gouvernement de demeurer en place, la nourriture étant uniquement distribuée aux loyaux partisans du président.
Sera-ce différent en Irak ?
En sera-t-il de même en Iraq et dans d'autres pays du Moyen Orient ? Le président Bush a déclaré récemment que « tout compte fait, la stabilité ne peut être achetée aux dépens de la liberté », ajoutant que l'Amérique peut aider la démocratie à se répandre au Moyen-Orient. À présent, aucun des 22 États arabes de la région n'est une démocratie de type occidental.
Quand l'ancien Empire Ottoman fut partagé, après la Première Guerre Mondiale, les Britanniques devinrent responsables de l'Irak, via la Société des Nations. L'Angleterre y instaura une monarchie constitutionnelle de style britannique. Celle-ci dura jusqu'en 1958, année à laquelle elle fut renversée par une révolution sanguinaire qui mena tout compte fait au règne de terreur de Saddam Hussein.
Un commentaire intéressant a été fait, il y a quelques mois, à propos de la période démocratique de l'Irak. Un article paru le 20 décembre dernier dans le Financial Times de Londres, et intitulé « Un homme ayant une mission » traçait le profil de Ahmed Chalabi, le personnage le plus en vue dans ce pays à l'époque. Il était le porte-parole du Conseil National Iraqien. Après 45 ans d'exil, après le coup d'État de 1958, il était de retour en Irak.
« Tamara Daghistani, une grande amie » fut interrogée pour savoir « ce qui, à son avis, a permis à Chalabi de rester dévoué à l'Irak pendant toutes ces années d'exil ; Selon elle, sa génération a hâte de retrouver un âge d'or comme celui, plus libéral et tolérant des années 1940 et 1950 ».
Chalabi a passé ses années d'exil en Angleterre et aux États-Unis. Il est intéressant de noter ce qu'il dit de l'Amérique, dans le même article: « Il est facile de devenir américain... c'est un pays accueillant et les gens y sont généralement francs et ouverts. J'ai vu les deux facettes de la liberté - ses côtés positifs, et ses côtés absurdes. Vous pouvez prendre des décisions insensées mais... c'est mieux que tout le reste... Il y a des gagnants et des perdants, mais les perdants ne se font pas tuer et les gagnants ne possèdent pas tout » (c'est nous qui soulignons).
Ces trois groupes, les sunnites, les shiites et les Kurdes - veulent contrôler le pays et ses richesses pétrolières. Or, ils n'ont pas les idéaux culturels ayant permis aux occidentaux de préserver la démocratie.
Sa remarque nous permet de comprendre en partie pourquoi certains pays ne peuvent pas prospérer. Dans de nombreux pays, les opposants politiques sont arrêtés, torturés et abattus, ainsi que leurs épouses et leurs enfants, pour éviter toute opposition future. Leurs biens sont confisqués. Et si ce n'est pas le cas, souvent, les dirigeants prennent tout.
En Afrique, les élus détournent souvent les fonds de l'État dans leurs propres comptes en banques étrangères. Ils truquent, le cas échéant, les élections suivantes, rendant du même coup leur élimination impossible par des moyens pacifiques. Leur départ ne peut s'effectuer que par des moyens violents, par l'armée, et cela mène à des années de dictature.
Intérêts opposés, nations divisées
Ces problèmes n'existent pas seulement en Afrique et au Moyen-Orient. Des événements récents en Russie révèlent que le président Vladimir Poutine devient nettement dictatorial. Il a ordonné l'arrestation du plus grand magnat du pays - acte qui a provoqué une chute de 10% à la Bourse, les gens craignant que le gouvernement emprisonne d'autres citoyens et ne s'empare d'autres biens.
Le défi, pour l'Irak, est le suivant : La démocratie peut-elle survivre ? L'échec, pour la plupart des pays, provient de ce qu'ils sont incapables de passer paisiblement d'une administration à l'autre.
Certaines cultures semblent avoir besoin d'un homme fort pour maintenir l'ordre. C'est problématique sous bien des aspects. Naturellement, comme en Russie, cela mène à une forme plus dictatoriale de gouvernement, mais dans la plupart des pays cela conduit à un conflit tribal ou religieux.
Un homme fort en Afrique doit être originaire d'une tribu, ce qui écarte toutes les autres. La coutume veut qu'on accorde à sa propre tribu plus de faveurs qu'aux autres. Ce qui provoque du mécontentement puis la rébellion. Un tiers de tous les pays africains connaît à présent des guerres civiles, disputes qui puisent souvent leurs racines dans les divisions tribales nationales. Ajoutez-y la corruption et, un désastre est inévitable.
L'Irak ne fera probablement pas exception à la règle. Trois groupes principaux existent. La majorité musulmane shiite, les musulmans sunnites, et les Kurdes - un peuple ethniquement différent. Saddam était un musulman sunnite et il persécutait la majorité shiite.
Avec un système « un homme, un vote », les shiites risquent de dominer le pays, et le gouvernement risque de devenir théocratique comme en Iran. Saddam Hussein, par contraste, était antireligieux la plupart du temps, « découvrant » la religion, vers la fin de son règne, par nécessité, comme d'autres. Il serait dommage que le nouveau gouvernement irakien devienne théocratique. Pour l'Amérique, ce serait un cauchemar devenu réalité.
Les Kurdes compliquent encore plus la situation. Ces trois groupes veulent contrôler le pays et ses richesses pétrolières. Or, ils n'ont pas les idéaux culturels ayant permis aux occidentaux de préserver la démocratie.
La démocratie va-t-elle engendrer le chaos ?
La présence de forces de coalition devrait garantir un gouvernement constitutionnel pendant quelques temps, comme l'avait garanti autrefois la présence de la Grande Bretagne dans ce pays et dans ses autres colonies. Tant qu'un gouverneur anglais était en poste, le système parlementaire fonctionnait, mais dès son départ ainsi que ses troupes, la démocratie était menacée.
Cela est dû aux différences culturelles inhérentes. Pour que la démocratie puisse fonctionner, un système d'équilibrage doit être institué. La presse doit être libre, et il doit y avoir un système judiciaire indépendant car - si le gouvernement contrôle les tribunaux - les adversaires politiques risquent d'être emprisonnés pour leurs désaccords.
Dans les systèmes occidentaux, comme l'a fait remarquer le président zambien, ces choses ont évolué au fil des siècles.
Ce dont on ne se souvient pas toujours à présent, c'est de l'influence de la Bible dans l'apparition graduelle du modèle démocratique anglo-saxon (même si la démocratie à l'occidentale n'est pas nécessairement l'idéal biblique). La publication de la Bible anglaise - version du Roi Jacques - il y a quatre siècles, a révolutionné la pensée politique.
Avant la Réforme, l'église de Rome enseignait qu'il fallait passer par un prêtre pour s'adresser à Dieu, et incidemment, seuls les prêtres avaient le droit de lire les Écritures. Quand les gens purent lire la Bible, ils se rendirent compte qu'il faut mettre en oeuvre son propre salut avec crainte et tremblement (Philippiens 2:12).
Cette conception révolutionnaire a eu des répercussions politiques inattendues. Moins d'un siècle après la publication de la King James, la politique - en Angleterre - connut de graves remous, y compris une guerre civile, l'exécution d'un roi, une période de dictature, et une révolution sanguinaire. Il en résulta un système plus démocratique.
Le fondement d'un gouvernement adéquat
Une bonne connaissance et une bonne compréhension de la Parole de Dieu devraient être exigées de tous les dirigeants. Notez les conditions exigées de Dieu de tout dirigeant humain : « Lorsque tu seras entré dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne, et que tu diras : Je veux mettre un roi sur moi, comme toutes les nations qui m'entourent... il écrira pour lui, dans un livre, une copie de cette loi... Il devra l'avoir avec lui et y lire tous les jours de sa vie, afin qu'il apprenne à craindre l'Éternel, son Dieu, à observer et à mettre en pratique toutes les paroles de cette loi et toutes ces ordonnances » (Deutéronome 17:14-19).
En montant sur son trône, Salomon, roi d'Israël, demanda à Dieu sagesse et discernement. « Maintenant, Éternel mon Dieu, tu as fait régner ton serviteur... et moi je ne suis qu'un jeune homme, je n'ai point d'expérience... Accorde donc à ton serviteur un coeur intelligent pour juger ton peuple, pour discerner le bien et le mal ! Car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si nombreux ? » (1 Rois 3:7-9)
Jésus-Christ, qui va revenir bientôt en tant que premier dirigeant parfait du monde, nous enseigne un autre moyen de gouverner : « Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n'en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave. C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup » (Matthieu 10:25-28).
Tout gouvernement tyrannique, despotique et autoritaire, avec sa propension à exploiter les gens, est mauvais. Les dirigeants devraient imiter l'exemple de service du Christ, servir le peuple au lieu de l'exploiter et se servir, car c'est là le genre de gouvernement que le monde va connaître sous le règne aimant du Christ dans le monde à venir.