Devrait-on baptiser les enfants ?
Dans Colossiens 2:11-12, le repentir est comparé à la circoncision : « Et c'est en lui que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair: ayant été ensevelis avec lui par le baptême […] » L'apôtre Paul dit aussi, dans Romains 2:29, que la circoncision est « celle du cœur ».
La circoncision physique — l'ablation chirurgicale du prépuce masculin — était pour les descendants d'Abraham une preuve qu'ils avaient fait alliance avec Dieu. La circoncision du cœur sert un but identique. Lorsque nous changeons notre façon de penser et de nous comporter, nous prouvons ainsi notre soumission à Dieu et notre alliance (celle du Nouveau Testament) avec lui.
Bien que Paul comparait le baptême à la pratique de la circoncision physique, il ne voulait pas dire pour autant que les enfants doivent être baptisés. Jésus a béni des petits enfants, mais ceci était tout à fait différent du baptême (Marc 10:13-16). A la différence de la circoncision physique, qu'il est préférable de faire dans la petite enfance (Genèse 17:12), le baptême doit attendre que nous soyons assez mûrs pour comprendre le repentir. Le sérieux du baptême implique clairement qu'il s'agit d'une décision que seules des personnes mûres sont à même de prendre.