CHAPITRE 3  Les fréquentations : ce qu’il faut faire et ne pas faire

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CHAPITRE 3  Les fréquentations

ce qu’il faut faire et ne pas faire

Il est commun de dire dans la plupart des cultures que les fréquentations amoureuses sont un prélude au mariage.

Mais ce que beaucoup ne savent pas, c’est que la nature des fréquentations exerce une grande influence sur l’état futur de la relation matrimoniale. La façon dont nous nous conduisons lors de ces rendez-vous est un excellent indicateur de ce que sera notre engagement et du degré de notre bonheur au sein de cette future relation.

Dans ce chapitre, nous allons examiner la façon divine de trouver un mari ou une femme. Nous allons opposer la tradition moderne aux pratiques divines sur la façon de se comporter lors de ces rendez-vous. Nous allons partager avec vous quelques réponses franches relatives aux conséquences des relations sexuelles prénuptiales et des idées populaires à cet égard. Enfin, nous partagerons les conseils de ceux qui ont décidé de mettre en pratique la manière divine d’aborder ces rencontres.

Dieu a dit: « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Genèse 2:18) et que le fait de trouver une femme est « une grâce » (Proverbes 18:22). Le même principe s’applique aux femmes qui cherchent un mari aimant et responsable. Le mariage est bon pour nous !

Le mariage n’est pas seulement l’un des fondements du bonheur, il améliore également la qualité de notre vie ainsi que sa longévité. Il est aussi le socle sur lequel se construisent les communautés, les sociétés et en fin de compte, les civilisations. Une société est forte aussi longtemps que le sont ses mariages et ses familles.

Le fondement d’une union solide s’établit bien avant la cérémonie de mariage. Il est défini lorsque deux personnes commencent à sortir ensemble.

Les fréquentations : préparation au mariage

« Quand puis-je commencer à sortir avec quelqu’un ? » C’est une question qui est souvent posée aux parents lorsque leurs enfants commencent à grandir. Bien que la Bible ne donne pas d’âge spécifique pour commencer à avoir des rendez-vous, des parents avisés devraient enseigner à leurs enfants de solides principes bibliques qui les aideront à se comporter et à suivre les normes de Dieu.

En fonction de leur maturité et leur capacité à accepter la responsabilité de leurs actes, les parents devraient savoir quand leurs enfants sont prêts à commencer à sortir avec une autre personne. Avant de permettre les sorties, les parents devraient enseigner et encourager leurs enfants à suivre les normes bibliques plutôt que de les laisser se débrouiller et faire un peu n’importe quoi.

Les premières rencontres doivent se faire dans un cadre de développement social — un apprentissage du sexe opposé, des différences de personnalité, des valeurs et des caractères. Lorsque nous avons une éducation et une carrière établie, alors nous sommes prêts à envisager le mariage de manière plus sérieuse.

Naturellement, faire des rencontres et penser au mariage commence souvent sur une base sociale afin d’apprendre à connaître une autre personne. Ensuite, la relation peut passer au niveau suivant si les deux individus sont consentants et disposés. Commençons par les jeunes gens qui sont prêts à commencer à sortir entre eux dans un contexte social.

Enseigner les principes divins aux jeunes avant de les autoriser à sortir peut sembler terriblement démodé et restrictif. Mais considérez cela de la façon suivante : dans la plupart des pays, les lois ne permettent pas aux jeunes gens de conduire une voiture jusqu’à ce qu’ils aient les connaissances et les capacités nécessaires pour le faire en toute sécurité. Aucun parent responsable ne mettrait son adolescent au volant d’une voiture au beau milieu d’une route très fréquentée, sans lui avoir donné des instructions sur la façon de conduire.

Les fréquentations, dans notre monde ne sont pas non plus sans danger. Parce qu’ils n’ont pas eu ces bonnes instructions, trop de jeunes font l’expérience de la promiscuité, contractent des maladies sexuellement transmissibles, subissent des grossesses non désirées et font de mauvais choix qui leur semblent agréables et acceptables sur le moment, mais qui conduisent à d’indicibles angoisses (Proverbes 14:12 ; Proverbes 16:25). Très tôt, les jeunes ont besoin d’instruction pour savoir quand et pourquoi les valeurs bibliques peuvent les protéger contre de telles souffrances.

Sans cette instruction, beaucoup font des erreurs qui entravent leur potentiel d’avoir un mariage heureux. Des parents aimants devraient tout faire pour que le malheur ne s’abatte pas sur leurs enfants, mais les laisser dans l’ignorance est la voie assurée vers la souffrance. Une compréhension approfondie des normes divines sur les sorties et le mariage est l’une des plus grandes bénédictions que les enfants puissent recevoir de leurs parents.

Certaines personnes ont déjà dépassé ce stade, car ayant atteint l’âge adulte, ont déjà fait l’expérience du mariage et du divorce. Enseigner aux jeunes la façon de se comporter correctement pendant les rendez-vous est évidemment idéal. Mais qu’en est-il des adultes ? Ces principes sont-ils différents ? Le fait que les adultes soient plus âgés leur donne-t-il droit à plus de libertés que les adolescents ? Est-ce que tout est permis pour autant que les adultes soient consentants ?

La Bible enseigne que les normes divines s’appliquant aux fréquentations concernent tous les âges. Il n’y a pas deux lignes directrices différentes, une pour les adultes et une pour les plus jeunes. L’âge ne rentre pas en ligne de compte lorsqu’il s’agit de suivre les lois divines. Le fait d’enfreindre les lois de Dieu est désastreux pour tous, peu importe l’âge.

Les standards modernes des fréquentations

Pour comprendre la différence entre la voie de Dieu et celle de l’homme, il faut examiner les pratiques et les usages communs aux pays occidentaux.

Beaucoup pensent que si des gens sortent ensemble, les rapports sexuels sont une démonstration appropriée de l’affection et un moyen de déterminer leurs compatibilités. Ils pensent que la sexualité est tout simplement une expression naturelle de l’amour entre deux personnes et donc une chose normale à faire lorsque des personnes « sortent ensemble » ou vivent ensemble dans le cadre d’une relation exclusive. Si le couple se sépare et que les deux commencent à rencontrer d’autres personnes, l’idée communément répandue est qu’ils sont libres d’avoir des relations sexuelles avec ces nouveaux partenaires.

Cette pratique de la monogamie en série — être sexuellement actif avec seulement une personne à la fois — est largement considérée comme une forme acceptable de fréquentation afin de trouver un futur conjoint.

Aux États-Unis, au milieu des années 1990, environ deux tiers des femmes mariées âgées de 20 ans et plus avaient vécu avec leur futur époux avant de l’épouser (Robert Moeller, « America’s Morality Report Card, » Christian Reader, novembre-décembre 1995, pp 97-100). Cette pratique douteuse est suivie par beaucoup trop de jeunes adultes dans le monde occidental. Malheureusement, la plupart d’entre eux ne connaissent pas le prix à payer pour un tel comportement.

L’une des premières sanctions de la monogamie en série est une souffrance morale. L’acte sexuel crée un lien affectif entre un homme et une femme. Quand un couple se sépare après avoir eu des relations sexuelles, la douleur est inévitable en raison de la rupture de ce lien. Pour faciliter cette douleur, les jeunes gens en général cherchent à recréer rapidement une autre relation semblable avec un nouveau partenaire, en répétant la même erreur.

En passant ainsi d’une relation sexuelle à l’autre, ils doivent, non seulement faire face à la douleur de ces liens rompus, mais ils établissent une habitude de relations sexuelles à court terme — processus de pensée qui se retrouve souvent transposé dans le mariage. Pas étonnant que le taux de divorce est plus élevé parmi ceux qui ont eu des relations sexuelles avant le mariage que parmi ceux qui n’en ont pas eues.

Bien sûr, la plupart de ceux qui ont une sexualité avant le mariage disent que leurs partenaires devraient révéler, avant leurs rapports sexuels, s’ils sont porteurs ou non de maladies sexuellement transmissibles (MST) afin qu’une protection appropriée puisse être utilisée. En utilisant des contraceptifs (pas toujours très efficaces) pour éviter les maladies et les grossesses non désirées, les couples pensent qu’ils ont « une sexualité sûre ». Ces pratiques sont si largement acceptées que beaucoup de programmes éducatifs, de l’école élémentaire à l’université, fournissent gratuitement des contraceptifs aux étudiants, sans poser de question.

Bien que cette approche semble logique, elle n’est pas à la hauteur des normes divines qui, lorsqu’elles sont suivies, amènent toujours « une sexualité sûre ». La vérité est que les pratiques sexuelles modernes soi-disant « sures » ne fonctionnent pas très bien et même pas du tout.

Même si les jeunes reçoivent de nombreuses informations sur la sexualité, cette éducation n’apporte pas la garantie d’une « sexualité sûre ». Au lieu de cela, beaucoup de jeunes contractent des MST qui, dans certains cas, les affectent toute leur vie. L’épidémie est si répandue aux États-Unis, qu’un adolescent sexuellement actif sur quatre contracte une MST chaque année (Stenzel, p. 67).

Payer le prix de la passion

Lorsque les lois de Dieu concernant la sexualité ne sont pas appliquées, nous en payons toujours le prix. Les sanctions physiques sont bien connues.

Aujourd’hui, plus de 25 maladies sexuellement transmissibles frappent partout dans le monde et ce nombre ne cesse de croître. Certaines MST sont causées par une bactérie et peuvent être traitées avec des antibiotiques — si elles sont détectées. D’autres, comme le sida, sont causées par des virus — ce qui veut dire qu’il n’y a pas de remède contre cette maladie.

Ceux qui contractent une MST d’origine virale telle que le virus du papillome humain ou papillomavirus (VPH), communément connu sous le nom de verrues génitales, la garderont à vie. C’est la MST la plus courante en Amérique. Plus d’un tiers des personnes non mariées sexuellement actives sont infectées par le VPH, et beaucoup ne savent pas qu’elles sont porteuses du virus.

Malheureusement, la plupart des gens ne prennent pas la menace des maladies sexuellement transmissibles au sérieux. Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (The Centers for Disease Control and Prevention) font le rapport suivant : « Malgré le fait que des progrès considérables ont été réalisés dans la prévention des MST au cours des quatre dernières décennies, les États-Unis ont le taux le plus élevé de MST des pays industrialisés du monde. Les taux de MST sont de 50 à 100 fois plus élevés aux États-Unis que dans les autres pays industrialisés, même si les taux de gonorrhée et de syphilis ont été récemment ramenés à des niveaux historiquement bas.

« Rien qu’aux États-Unis, environ 15,3 millions de nouveaux cas de MST sont signalés chaque année. Bien que les MST soient extrêmement répandues et ajoutent des milliards de dollars aux coûts sanitaires du pays chaque année, la plupart des gens ne sont pas conscients des risques et de leurs conséquences à l’exception de la plus importante — le VIH, qui cause le SIDA » (CDC National Prevention Information Network).

Pour aider les gens à comprendre à quel point ils sont susceptibles de contracter une MST aux États-Unis, Pam Stenzel écrit: « Avez-vous déjà entendu parler de la roulette russe ? Il s’agit d’un « jeu » qui consiste à mettre une balle dans le barillet à chambre multiple d’un revolver. On pointe celui-ci sur sa tempe avant d’actionner la détente, et advienne que pourra !

« Avoir des relations sexuelles est comparable à un revolver à six coups utilisé pour la roulette russe.Vous avez plus de chance de contracter une MST par contact sexuel que de vous tuer avec ce revolver. Si quelqu’un vous dit : « Hé, que diriez-vous de vous joindre à nous pour une partie de roulette russe ? » Je parie que vous diriez : « Êtes-vous fou ? Pas même un idiot accepterait de faire quelque chose d’aussi stupide ». Et pourtant, des adolescents continuent à avoir des relations sexuelles, pensant que tout ira bien s’ils peuvent éviter les grossesses non désirées et le SIDA. » (Stenzel, p. 68)

Les mauvaises décisions ne se limitent pas aux adolescents

Bien sûr, les adolescents ne sont pas les seuls à prendre des décisions stupides. Les adultes également font les mêmes erreurs. Bien que certains tentent la chance en ayant des rapports sexuels en dehors du mariage pensant ne pas contracter de MST, ils peuvent néanmoins souffrir de douleurs émotionnelles. Ceux qui ont fait de telles expériences sexuelles prémaritales ou extraconjugales subissent une foule de conséquences, y compris la crainte d’être surpris, de contracter une MST, et la crainte d’une grossesse non désirée et le sentiment de culpabilité qui s’ensuit.

En plus de tout cela, il y a toujours cette première expérience sexuelle qui met fin à la virginité. Qui de mieux que son mari ou sa femme pour la vie lors de cette première expérience ?

La virginité ne peut être donnée qu’une seule fois. Une fois donnée, elle ne peut pas être reprise. Après le mariage, limiter toute activité sexuelle à son seul conjoint contribue également à ce qu’un mari et sa femme se chérissent l’un et l’autre. La sexualité hors du mariage détruit ou met à mal la relation.

Ces conséquences sont l’aboutissement logique de ce que disent les Écritures : « Fuyez la débauche. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à la débauche pèche contre son propre corps. » (1 Corinthiens 6:18)

Ce que les gens semblent oublier, c’est que nul n’a besoin de faire l’expérience de ces conséquences! La seule manière d’être absolument sûrs de ne pas contracter une MST ou de ne pas souffrir d’angoisse émotionnelle est que les conjoints évitent toute relation sexuelle avant le mariage. Une fois mariés, les rapports sexuels doivent être réservés uniquement à leur conjoint et à personne d’autre. Cette solution fonctionne parfaitement — à coup sûr !

L’histoire se répète

Les archives historiques de la ville antique de Corinthe révèlent qu’au cœur même de l’Empire romain, parmi la civilisation la plus avancée technologiquement de son époque, les valeurs sexuelles du premier siècle étaient similaires aux concepts modernes des rencontres d’aujourd’hui. Les normes étaient tellement faussées que les relations sexuelles avec les prostituées du temple n’étaient pas considérées comme scandaleuses, mais comme une forme appropriée de culte.

Par l’intermédiaire de l’apôtre Paul, Dieu enseigna aux Corinthiens une bien meilleure voie. Après avoir dit que l’immoralité sexuelle est un péché contre notre propre corps, Paul dit: « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu. » (1 Corinthiens 6:19-20)

Comment Paul pouvait-il oser aborder le comportement privé d’autrui ? Cela était important parce qu’il avait compris que Dieu n’approuvait les relations sexuelles qu’au sein du mariage (Genèse 2:24 ; Hébreux 13:4). Des relations sexuelles issues d’autres situations étaient et sont immorales.

Écrivant aux membres de l’Église de Thessalonique, Paul évoque très directement les relations entre les membres du sexe opposé. Dans 1 Thessaloniciens 4:2-8, il exhorte les frères à vivre d’une façon qui serait plus agréable à Dieu : « Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de la débauche ; c’est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu ; c’est que personne n’use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l’avons déjà dit et attesté. Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. Celui donc qui rejette ces préceptes ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Saint-Esprit. »

La coutume et la pratique des rendez-vous — qui conduisent au mariage — devraient être considérées avec honneur. Elles ne devraient pas être dévalorisées en prenant pour excuse la satisfaction sexuelle. Dieu s’attend à ce que nous abordions le mariage étant demeurés vierges. Cette approche montre du respect envers Dieu, envers notre corps, envers notre futur conjoint et envers l’institution divine du mariage.

La voie de Dieu est la meilleure pour réussir un mariage. Les sociologues ont constaté que les standards divins pour les rencontres sont ceux qui produisent des mariages qui durent. Selon la revue intitulée « Le journal du mariage et de la famille » (The Journal of Marriage and the Family), : « Après avoir analysé les modèles de cohabitation et de mariage d’environ 13 000 adultes […] les sociologues en ont conclu que les couples vivant ensemble avant le mariage ont des niveaux plus élevés de conflits conjugaux et des problèmes à communiquer. De tels couples sont moins engagés envers le mariage, sont plus susceptibles de connaître le divorce que ceux qui n’avaient pas vécu ensemble avant le mariage. » (Vol. 54, 1992)

Se rencontrer à des fins de sociabilité

Comment des parents responsables peuvent-ils neutraliser le désir de leurs enfants de participer à des pratiques et à des rencontres immorales ?

La première étape, mentionnée plus haut, est de leur enseigner les principes des rencontres amicales. Beaucoup de familles ont découvert que, lorsque les adolescents sont prêts, les rencontres en groupe (trois personnes ou plus pour participer à une activité ensemble) sont un bon moyen pour les jeunes d’entamer cette étape de la vie.

Puisque les adolescents ne sont généralement pas prêts pour le mariage, en raison de l’immaturité et de la nécessité d’une formation scolaire et professionnelle, certaines pressions et tentations d’une rencontre romantique en couple peuvent être évitées grâce aux rencontres en groupe. Le développement social et le fait d’avoir des activités amusantes en compagnie de personnes du sexe opposé dans un environnement sécuritaire peuvent être des expériences saines pour les adolescents.

Se fréquenter en vue du mariage

Lorsque deux personnes d’âge mûr commencent à se fréquenter en ayant le mariage en ligne de mire, elles doivent considérer beaucoup de choses. Quelles sont les valeurs de l’autre personne ? Croit-elle en Dieu ? Obéit-elle à Dieu ? Quel est le passé de cette personne, ses normes et ses valeurs personnelles ? Quels sont ses préférences, son caractère et sa personnalité ? Cette personne sera-t-elle compatible ? Est-ce que je peux aimer et respecter cette personne ?

De nos jours, le but des fréquentations n’est pas forcément celui de trouver un conjoint potentiel pour la vie —mais plutôt de s’assurer que leur activité sexuelle soit mutuellement satisfaisante. Cependant, lorsque deux personnes s’abstiennent de relations sexuelles généralement chargées d’émotions, telles que Dieu l’indique, elles peuvent beaucoup plus rationnellement considérer les valeurs et les caractéristiques d’un partenaire potentiel.

Trouver un conjoint partageant les mêmes valeurs religieuses est une considération particulièrement importante. L’ancienne nation d’Israël perdit son identité religieuse à plusieurs reprises lorsque ses citoyens se marièrent avec des personnes ayant des convictions et des pratiques religieuses différentes (Nombres 25:1-3 ; Néhémie 13:23-26). Se marier avec une personne de même confession est toujours aussi important.

Pour les enfants, le fait que leurs deux parents croient, pratiquent et enseignent les mêmes principes religieux est l’idéal. Lorsque les enfants ont des parents avec des valeurs différentes, ils sont confus. Même si les enfants ne sont pas impliqués, des affrontements entre les deux systèmes de valeurs peuvent être douloureux.

Grâce à leurs amères expériences, beaucoup regrettent de ne pas avoir suivi les conseils de l’apôtre Paul lors de leurs fréquentations en se mettant « sous un joug étranger » avec un non-croyant ou quelqu’un ayant des croyances religieuses différentes (2 Corinthiens 6:14 ; comparez à 1 Corinthiens 7:39). C’est faire preuve de sagesse de choisir un partenaire compatible sur les plans religieux, philosophiques, ethniques, et bien d’autres encore. Naturellement, Dieu est toujours désireux de nous donner la sagesse dont nous avons besoin lorsque nous la lui demandons (Jacques 1:5).

Lorsque deux personnes envisagent le mariage, si elles font preuve de sagesse, elles chercheront aussi à bénéficier d’un conseil prénuptial. Un tel conseil peut aider les couples à comprendre leurs forces, leurs faiblesses et leurs différences avant le mariage. En plus du bénéfice d’une vue objective, ils peuvent acquérir des compétences pour communiquer et entretenir des relations qui les aideront à l’avenir.

Bien que la décision de se marier soit personnelle, ce genre d’informations peut aider les couples à faire des choix plus judicieux au sujet de la personne qu’ils doivent épouser. Pour ceux qui choisissent de se marier, les connaissances acquises grâce à ces conseils prénuptiaux peuvent établir les bases d’une relation durable.

Le contact physique avant le mariage

Biologiquement, Dieu nous a créés pour réagir aux contacts physiques avec quelqu’un qui nous attire. Se tenir la main, s’étreindre, s’embrasser ou avoir tout autre contact similaire peut être passionnant.

Mais de tels contacts sont-ils bons, justes et moraux ? Est-il dans notre intérêt de se livrer à ces actes avant le mariage ?

Comment peut-on le décider ? Pour ceux qui ont adopté les normes de comportement de la majorité des cultures populaires d’aujourd’hui, ces questions sont stupides. En fait, c’est un non-sens — elles ne viennent même pas à l’esprit. Lorsque les gens croient qu’il est acceptable d’avoir n’importe quelle expérience sexuelle avant ou en dehors du mariage avec une autre personne, un peu (ou beaucoup) de contact ne fait, à vrai dire, aucune différence.

Prenons l’exemple du film à succès Titanic. Dans ce film, deux jeunes gens se rencontrent, tombent amoureux et ensuite se retirent dans un endroit privé pour avoir une relation sexuelle — ne tenant aucun compte du fait inconfortable que l’un d’eux est déjà fiancé à une autre personne.

Même si les statistiques actuelles des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies montrent que la majorité des élèves du secondaire aux États-Unis n’ont pas eu de relation sexuelle, de nombreux films présentent de telles scènes comme étant la norme pour les jeunes. La façon dont cela se déroule est la même que dans la vraie vie. Tout commence par un contact physique — le toucher, les accolades et les baisers. Ensuite vient le rapport sexuel complet. Mais cela va à l’encontre de ce que la Bible enseigne.

Comme nous l’avons déjà vu dans Genèse 2:24, Dieu explique comment et quand une union sexuelle entre un homme et une femme doit se produire : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair ».

« Une seule chair » signifie avoir des rapports sexuels (voir 1 Corinthiens 6:16) et, selon les instructions de Dieu, ceux-ci doivent avoir lieu après qu’un homme et une femme ont été unis dans le mariage. Avoir des relations sexuelles avant le mariage est immoral, selon la Parole de Dieu, nous sommes censés « fuir la débauche » (1 Corinthiens 6:18). Fuir signifie qu’il faut s’en éloigner ou l’éviter. Donc, nous sommes censés fuir le sexe avant le mariage et les choses qui pourraient nous inciter à nous rapprocher de l’immoralité.

Un point important à noter dans les enseignements divins est que l’abstinence ne doit pas être un état permanent. Nous devons simplement attendre d’être mariés. Ensuite, Dieu dit que la sexualité est une bonne chose (Hébreux 13:4). Parce que l’abstinence a été décrite en des termes négatifs, certains éducateurs choisissent maintenant d’utiliser le mot report pour décrire le processus d’ajournement des rapports sexuels jusqu’au mariage.

Comment décider

Nombreux sont nos lecteurs qui ont déjà décidé d’attendre le mariage pour avoir des relations sexuelles. Certains vont également décider d’arrêter ces mêmes relations et ceci est très bien ! Ce sont de bonnes décisions. Mais qu’en est-il du sens tactile ? Allez-vous vous étreindre, vous embrasser, vous tenir la main ou plus encore ?

Bien que la Bible ne traite pas spécifiquement de ces domaines, il est clairement dit que nous ne devons pas avoir des relations sexuelles avant le mariage (1 Corinthiens 6:18) ou même convoiter une autre personne (Matthieu 5:28). L’amour ne doit pas être stimulé ou éveillé jusqu’à ce que le moment approprié arrive (Cantique des Cantiques 2:7).

Des années d’expérience humaine montrent que ces types de contacts conduisent souvent au désir lubrique et à la sexualité. Malheureusement, de nombreux jeunes se sont engagés dans ces formes de contacts physiques, puis ont perdu leur virginité parce que leurs émotions ont submergé leur sens du jugement. Ils ne se sentaient tout simplement pas capables de s’arrêter parce qu’ils se sentaient vraiment bien. Naturellement, les adultes sont affectés de la même manière par les contacts physiques.

Par conséquent, comment pouvons-nous décider de ce que nous ferons ? Certains se demandent : « Jusqu’où peut aller un chrétien sans commettre un péché ? » La décision doit être prise avant d’en arriver à une situation délicate. Décider sur le moment même sans y avoir réfléchi auparavant est l’assurance d’aller trop loin. (Reportez-vous à notre article : « Maîtriser ces situations délicates ».)

Planifier d’être heureux sexuellement

En tant qu’individus, nous avons le choix de vivre une vie sexuellement pure ou celui d’ignorer les instructions qui mènent au bonheur et à la satisfaction. Prendre l’engagement envers les parents, les amis et Dieu d’être sexuellement purs en paroles, en pensées et en actions est une première étape importante pour avoir une vie sexuelle satisfaisante, complète et heureuse.

Nous pouvons décider de n’utiliser aucun langage ordurier — y compris celui qui dégrade la sexualité. Nous pouvons également déterminer que nous ne regarderons pas de film contenant des activités sexuelles inappropriées ou encore écouter des chansons ayant des paroles sexuellement explicites (parce qu’il est certain qu’elles peuvent nous influencer).

Nous pouvons déterminer de ne pas céder à la pression extérieure de ceux qui n’ont aucun respect pour la sexualité. Nous pouvons décider d’être prêts à recevoir des moqueries à cause de nos croyances et de ne pas y succomber. Nous pouvons choisir de nous associer principalement à des amis qui partagent nos convictions. Nous pouvons faire de la prière à Dieu une pratique quotidienne pour y puiser la force de L’honorer dans notre façon de vivre. Toutes ces choses nous aideront à bénéficier d’une vie abondante (Jean 10:10).

Comme nous l’avons vu précédemment, il est dans les intentions de Dieu que nos fréquentations et notre mariage puissent être des expériences honorables de haute qualité. Considérez la sexualité comme un cadeau divin et honorable qui mérite d’être révélé seulement dans le mariage, vous pourrez ainsi récolter la douce récompense d’une vie heureuse et vénérable.