Vous pouvez obtenir une foi vivante
Introduction
Notre monde connaît une crise de la foi. Peu de gens ont beaucoup de foi en l’avenir. Beaucoup ne croient pas que leur mariage survivra, que les leaders politiques serviront honorablement leur pays ou que l’éducation les préparera convenablement pour les défis futurs. Confrontés aux difficultés de la vie de tous les jours, beaucoup de gens n’ont tout simplement pas confiance en un meilleur lendemain.
En même temps, beaucoup de gens estiment que les valeurs et les promesses de la Bible sont archaïques et porteuses de jugements. L’approche traditionnelle est d’accepter et de valider toutes les opinions, quelles qu’elles soient. Mais ces mêmes personnes ne comprennent pas qu’une telle approche génère inévitablement le doute, lequel ébranle la foi. Nous n’irons pas jusqu’à nier l’existence de Dieu, mais à cause du matérialisme, de l’humanisme et du relativisme moral du monde autour de nous, nous nous convainquons que Dieu n’est pas impliqué dans les affaires humaines. Nous voyons au travers d’un prisme qui rejette l’image de Dieu.
Même pour les chrétiens pratiquants, la religion n’est souvent que superficielle. Beaucoup d’entre eux manquent d’une connaissance fondamentale des enseignements de la Bible ou des croyances de leur dénomination. Bien trop de gens en sont venus à croire que chaque aspect de la vie est simplement une question de choix personnel et que rien n’importe au-delà de leurs sentiments. Au lieu de s’appuyer sur Dieu, ils ne se fient qu’à eux-mêmes pour résoudre leurs problèmes. Alors, comme les émotions sont tellement subjectives, les gens en viennent à être confus, prêts à se laisser emporter par n’importe quel élément qui semble offrir de l’espoir.
Des non-croyants qui se disent religieux
Lors d’un de ses sondages, George Barna a fait le commentaire suivant à propos du christianisme des Américains : « J’ai tout lieu de croire que vous accepterez que les Américains sont un peuple de croyants. Personnellement, je ne suis pas porté à croire que nous sommes vraiment une nation chrétienne, peu importe la perception que nous avons de nous-mêmes. » (George Barna, The Index of Leading Spiritual Indicators, 1996, p. xvi)
La superficialité de cette foi se trouve confirmée du fait que même si 90 % des Américains disent qu’ils prient, beaucoup d’entre eux ne sont pas sûrs que leurs prières fassent une différence quelconque (National & International Religion Report, May 17, 1993). Un des commentaires issus de ce sondage (pp. 2-3), rapporte que « depuis la seconde moitié du XXe siècle, nous assistons à une sécularisation croissante d’un peuple qui s’autoproclame religieux. »
Les églises aident-elles à sortir de ce problème ? Suite à une enquête menée sur 11 122 personnes appartenant à six confessions chrétiennes, il apparaît que les églises ne font pas leur travail quand il s’agit d’inculquer la foi à leurs membres. Seul un tiers des adultes interrogés ont dit connaître des rapports avec Dieu qui transforment leur vie et les motivent à se mettre au service de leur prochain (« Qu’est-ce qui fait mûrir la foi ? », Eugene Roehlkepartain, Christian Century, May 9, pp. 496-499).
Si les États-Unis ont de tels problèmes, eux qui passent aux yeux de certains pour être la plus religieuse des nations chrétiennes, que pouvons-nous attendre du reste du monde ? Le manque de foi — d’une relation avec Dieu qui soit placée sous le signe d’une confiance active et vivante — est un problème répandu qui affecte toutes les nations et virtuellement chaque individu.
Quand il est question de foi, Dieu encourage-t-Il ou accepte-t-Il une diversité d’approches divergentes ? Est-il vrai, comme beaucoup le croient, que bien des sentiers mènent à Dieu ?
Jésus-Christ nous orientait dans une direction : « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. » (Jean 4:23) Notre adoration de Dieu doit être le reflet de la vérité. Bien que l’adoration puisse s’accompagner de sentiments et d’émotions, Dieu s’attend à ce que nous comprenions comment il nous faut l’adorer et pourquoi. Ce n’est qu’en comprenant ces concepts qu’il nous sera possible de développer cette foi sûre et inébranlable dont parle la Bible.
Un problème perpétuel
Les générations naissent et passent, mais les problèmes chroniques persistent. Le manque de foi existe depuis longtemps. Il y a deux mille ans, Jésus-Christ donna une parabole illustrant la nécessité d’avoir et de pratiquer une foi vivante. Il décrivit une veuve qui rencontrait des difficultés pour obtenir justice. Cependant, elle persévéra dans sa quête d’un jugement juste, et le juge décida finalement de l’aider, uniquement parce qu’il s’était lassé de ses continuelles revendications (Luc 18:1-5).
Jésus utilisa cet exemple, tiré de la vie quotidienne, pour illustrer la promesse de Dieu d’intervenir en faveur des gens de foi : « Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui, jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard? Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Luc 18:7-8)
Le fait de comprendre et de vivre selon les instructions de Dieu, c’est ce qui nous motive à avoir foi en Dieu et en Ses promesses. La foi nous aide à donner un sens à notre monde troublé et confus. Elle nous donne la confiance nécessaire pour aller de l’avant dans notre vie.
À la fin de cette parabole, Jésus posa une question dont l’implication est profonde pour nous tous : « Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Luc 18:8)
La foi n’est que trop rare aujourd’hui, mais nous pouvons la développer si nous avons les clés qui y mènent. Continuez cette lecture afin de mieux apprendre comment vous pouvez avoir une foi vivante.