L’alliance avec la terre 

Ici, sur le point de traverser la Terre promise, une alliance supplémentaire est conclue entre Dieu et « les enfants d’Israël au pays de Moab, outre l’alliance qu’il avait traitée avec eux à Horeb », c’est-à-dire au mont Sinaï (versets 1, 14). Beaucoup appellent cela l’alliance terrestre (certains l’appellent l’alliance palestinienne, mais le nom de Palestine n’a été utilisé qu’à l’époque romaine, et ce pour contrarier les Juifs). Comme nous l’avons déjà souligné, une alliance est simplement un contrat ou un accord entre deux ou plusieurs parties. Elle n’est pas identique à la loi sur laquelle elle est basée. Puisqu’une alliance n’est qu’un contrat, il ne faut pas s’étonner que lorsqu’Israël a rompu une alliance en violant la loi sur laquelle l’alliance était basée, Dieu ait conclu une nouvelle alliance avec Israël sur la base de lois identiques ou similaires. En fait, Dieu a conclu au moins trois alliances avec l’ensemble de la nation d’Israël dans le livre de l’Exode, et non une seule, comme certains l’ont conclu à tort (comparez avec Exode 24:1-8 ; 31:12-18 ; 34:10, 27).

Ici, dans Deutéronome 29, Dieu conclut encore une autre alliance. Elle devait s’appliquer aux générations futures ainsi qu’au peuple de ce jour (versets 15, 25). Mais Dieu n’avait pas encore donné au peuple « un cœur pour comprendre, des yeux pour voir, des oreilles pour entendre » (verset 4). Il savait donc qu’ils ne Lui obéiraient pas, et Il les avertit que « toutes les malédictions écrites dans ce livre » viendraient sur eux pour leur désobéissance (versets 20-21, 27 ; comparez avec Deutéronome 31:15-29). Pourtant, malgré leur manque de conversion spirituelle, les lois que Dieu leur avait révélées auraient permis à la nation d’Israël de construire une société juste et équitable et d’être richement bénie, même s’ils n’avaient gardé que la lettre de la loi, qu’ils auraient pu suivre (Deutéronome 29:29). Pourtant, le plus souvent, ils ont échoué dans ce domaine également.

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