Introduction : Qu’est-ce que l’Église ?

Introduction

Qu’est-ce que l’Église ?

Jésus-Christ fonda Son Église et Lui confia une mission. Les Écritures indiquent qu’Il s’attendait à ce que l’Église constitue une communauté où Ses fidèles trouveraient une atmosphère chaleureuse, empreinte d’amour, un endroit où ils pourraient retrouver force et motivation.

Cependant, pour la plupart des gens, l’Église ne joue aucun rôle majeur dans leur vie quotidienne. Pour beaucoup, le simple concept d’Église passe pour un modèle archaïque. Pour certains, le terme « Église » a même une connotation plutôt désagréable.

Pour d’autres, le mot « Église » évoque des images d’édifices pittoresques dans un décor champêtre, avec des clochers et des croix, ou encore des cathédrales médiévales au cœur de l’Europe. Quand ils pensent « Église », cela évoque en eux un endroit où l’on célèbre un culte.

Un excellent exemple de cela est la cathédrale Notre-Dame à Paris. Pour beaucoup, cette dernière représente l’essence même de ce que signifie le terme Église. Commencée en 1163, sa construction se poursuivit pendant plusieurs générations, jusqu’en 1345. Sa voûte de 35m, qui surplombe l’intérieur, flanquée de piliers arcs-boutants et ornée de rosaces épanouies, avec leurs verrières en fleurs, tout cela semble bien entendu avoir été conçu pour un but plus mondain.

Le célèbre ouvrage «  Encyclopedia Britannica  » fait remarquer que la cathédrale est située dans un endroit qui, pour les Parisiens, avait toujours été associé à des rites religieux, et qu’elle avait été édifiée sur les ruines de deux églises antérieures, lesquelles avaient elles-mêmes été construites sur l’emplacement d’un ancien temple gallo-romain dédié à Jupiter (édition internet, « Paris », « Notre-Dame de Paris »).

Cette pratique n’a rien d’inhabituel. Tout au long de l’Histoire, les gens ont attribué une signification religieuse particulière à des emplacements et à des édifices où eux, et souvent leurs ancêtres, se sentaient plus proches de Dieu, ou du dieu, voire des dieux, qu’ils vénéraient. Ainsi, des édifices religieux, des cathédrales, des temples, des autels et des hauts lieux ont souvent constitué des points de ralliement pour la célébration d’un culte.

Comme la foi qu’elle représente, la cathédrale Notre-Dame n’a pas été sans subir des ravages au cours des siècles. « Britannica » mentionne : « Après avoir été abîmée pendant la Révolution française, l’église fut vendue aux enchères à un entrepreneur en matériaux de construction ». Napoléon arriva au pouvoir juste à temps pour annuler le contrat de vente, et il ordonna que l’édifice soit restauré pour son couronnement, en tant qu’empereur, en 1804 (Notre-Dame de Paris).

Les ravages du temps et du manque de foi ne furent pas si cléments pour beaucoup d’autres cathédrales européennes. Le relâchement généralisé, qui s’observe à l’heure actuelle dans la plupart des pays européens, en ce qui a trait à l’assistance aux cérémonies religieuses, relance le débat au sujet de l’avenir de ces édifices religieux énormes : est-il justifié de consacrer des vastes sommes d’argent nécessaires à leur entretien, alors qu’ils sont peu fréquentés ?

Un édifice religieux qui n’est plus utilisé pour des services religieux, peut-il toujours passer pour une église ? Une question encore plus importante : qu’est-ce que la Bible entend lorsqu’elle fait référence à l’Église ?