Ce que Pâques ne nous dit pas

Ce que Pâques ne nous dit pas

Cela pourrait vous paraître scandaleux, mais saviez-vous que la fête de Pâques n’a rien à voir avec Jésus-Christ ?   

Le nom de cette fête ne signifie pas « résurrection du Christ », comme on pourrait le croire. Le mot Easter (Pâques en anglais) provient en fait du nom d’une déesse de la fertilité, du printemps et de l’aube qui faisaient l’objet d’adoration dans l’Antiquité. Une recherche en ligne vous permettra de découvrir rapidement l’origine des lapins de Pâques, des œufs colorés, des brioches du carême et du service religieux qui se tient au lever du soleil. Vous découvrirez que ces aspects modernes de la fête de Pâques proviennent de religions de l’ère préchrétienne. Ils existaient bien avant la venue du Christ et n’ont rien à voir avec les pratiques bibliques ou l’Église !

Cela ne vous importe peut-être pas. Vous croyez peut-être que ce n’est pas grave si on y incorpore ces rites pour adorer le Christ. Mais laissez-moi vous montrer dans la Parole de Dieu pourquoi vous devriez repenser à votre façon d’observer la fête de Pâques.

Avertissements dans l’Église primitive

L’Église fondée par Jésus comprenait très bien qui Il était et comment il fallait L’adorer. Or, au fil de nombreuses décennies, la situation changea. Un nombre accru de chrétiens devinrent confus et de nombreux aspects des enseignements primitifs tombèrent dans l’oubli.

Comment une chose pareille put-elle se produire ? Malheureusement, nous avons tendance à oublier ce que nous apprenons. Les premiers chrétiens découvrirent leur véritable foi grâce aux enseignements du Christ et des apôtres. Mais, comme nous pouvons le constater en lisant les textes rédigés par les apôtres à l’intention de l’Église primitive, les hérétiques ne tardèrent pas à se manifester et de fausses doctrines commencèrent à se propager dans l’Église.

Paul avertit les membres de l’Église de l’Asie mineure (la Turquie moderne) qu’ils « flirtaient » avec un autre évangile (Galates 1:6-7). L’apôtre Pierre les prévint que de faux maîtres parmi les chrétiens allaient « [introduire] sournoisement des sectes pernicieuses […] reniant le maître qui les a rachetés […] » (2 Pierre 2:1 ; c’est nous qui mettons l’accent sur certains passages).

Au fil des ans qui suivirent la mort des premiers apôtres, d’autres enseignements commencèrent à s’insinuer petit à petit dans l’Église. Entre autres, les concepts véridiques concernant la mort et la résurrection de Jésus furent dénaturés.

Encore une fois, Pierre prévint les membres de l’Église qu’ils risquaient de « [renier] le maître qui les a rachetés ». Il les mit en garde contre le danger de remplacer la vérité claire et limpide de Jésus-Christ par des mythes païens et de faux enseignements. Or, malgré la mise en garde non équivoque de Pierre, les gens tombèrent dans le déni.

Quel est donc le rapport avec la fête de Pâques ?

Pâques évolua à partir d’une histoire basée sur un ancien dieu babylonien nommé Thammuz. L’histoire de Thammuz se situe au cœur du monde païen – et de la fête de Pâques. C’est l’histoire d’un cycle de vie sans fin dénué de signification, d’orientation et de but. Les anciens Babyloniens croyaient que Thammuz mourait chaque année et que, chaque printemps, il était « ressuscité » par une déesse nommée Ishtar, également connue sous d’autres noms, dont Astarté).

Le mot anglais Easter (Pâques) provient en fait du nom de cette fausse déesse de l’Antiquité. Beaucoup de gens l’adoraient, depuis Babylone jusqu’à d’autres régions du monde entier. De nombreuses coutumes pascales découlent directement du culte qui lui était consacré.

Pourquoi et comment cela se produisit-il ?

Les gens avaient cru depuis plusieurs siècles au mythe entourant Ishtar ainsi qu’à bien d’autres histoires. Au cours des décennies qui suivirent l’époque de Jésus et des apôtres, alors que le christianisme se répandit depuis la Terre Sainte, la population locale commença à inclure ces mythes dans la véritable histoire de l’Évangile du Christ. Les fausses histoires finirent par supplanter la vraie histoire.

L’Église commença à être corrompue par de faux enseignements du même genre. Les leaders de l’époque ne tardèrent pas à trouver commode d’intégrer des mythes païens à la vérité biblique pour attirer davantage de fidèles, pratique connue sous le nom de « syncrétisme », afin d’avoir une emprise sur eux. Il s’agit d’un problème récurrent et souvent discuté dans la Bible.

Les mythes de Thammuz, d’Ishtar et d’autres dieux païens n’ont aucun sens quand il s’agit du salut et de ce que Dieu accomplit réellement avec la vie humaine. Seul Dieu incarné pouvait ouvrir la porte du salut pour les êtres humains. Emprunter de faux mythes païens pour créer une histoire chrétienne est un non-sens. C’est une tradition pauvre et futile.

Tous les ans pourtant, des personnes célèbrent la fête de Pâques en participant à des processions et au service religieux qui a lieu à l’aube. Aux États-Unis, l’observance est si forte que l’on organise chaque année une chasse aux œufs de Pâques devant la Maison-Blanche.

Les gens sont tirés à quatre épingles et, pour bon nombre, c’est l’une des deux ou trois occasions dans l’année où ils assistent à une cérémonie officielle à l’église. Les assemblées pascales sont des événements importants dans le monde. Le long week-end de Pâques, Vendredi saint y compris, est donc consacré à des loisirs, à une cérémonie religieuse et à des réjouissances.

L’élément manquant dans la fête de Pâques

Vous vous dites peut-être : « Toute cette information n’est pas vraiment importante, car j’observe cette fête pour honorer Dieu. »

Mais en fait, cela est important. Il manque un élément dans cette histoire. Ce qu’il manque, c’est la vérité ! Ce qu’il manque, c’est la compréhension du fait qu’il faut passer par Jésus-Christ, le Fils de Dieu, pour accéder à la vie éternelle !

Le Christ incarné nous enseigna comment entrer dans le Royaume de Dieu – par le biais de Sa mort et de Sa résurrection. Il rendit possible la réalité la plus fantastique – le potentiel de devenir enfant de Dieu dans la famille divine et d’obtenir la vie éternelle, couronné de gloire et d’honneur à l’infini.

Voici l’essence même du message biblique à l’intention de l’humanité. Jésus-Christ Se sacrifia pour tous les êtres humains afin que Dieu puisse faire cadeau de la vie éternelle à ceux qui invoquent Son nom. Le Christ déclara que ceux qui L’adorent le font en esprit et en vérité (Jean 4:24).

Voulez-vous obéir à Jésus ? Vous devez alors découvrir l’élément manquant dans la fête de Pâques.

Vous serez peut-être étonné d’apprendre que le Nouveau Testament ne fait pas mention du dimanche de Pâques dans l’histoire de Jésus et de Ses disciples. Le terme au pluriel, « Pâques » n’apparaît nulle part dans le livre des Actes, qui raconte l’histoire des apôtres et des premières décennies de l’Église. (Le mot Easter apparaît dans Actes 12:4 de la version anglaise King James, mais dans d’autres versions, ainsi que dans les versions française, ce mot est correctement traduit par la Pâque.) Les apôtres prêchaient constamment la résurrection de Jésus-Christ – mais ils la situaient dans le contexte des fêtes bibliques qu’ils connaissaient et observaient déjà.

Au premier siècle, ces fêtes se situaient au cœur de la vie de l’Église de Dieu. Comme il est écrit dans Actes 2:1, l’Église fut fondée lorsque les disciples du Christ se réunirent le jour de la Pentecôte, également connue comme la Fête des semaines dans la Bible. Plus loin dans le livre des Actes, Luc fait référence aux événements clés survenus au cours des Jours des pains sans levain (Actes 20:6). Une autre fête, soit le Jour des expiations, est également mentionnée dans Actes 27:9. Le sabbat hebdomadaire y est aussi mentionné plusieurs fois, car l’apôtre Paul allait dans les synagogues pour prêcher aux juifs et aux gentils (non israélites) convertis (Actes 17:2).

Un jour, Paul dit aux membres de l’Église grecque de Corinthe, qui était majoritairement formée de gentils, d’observer la Fête des pains sans levain (1 Corinthiens 5:8). Il leur dit d’observer ces jours avec « les pains sans levain de la pureté et de la vérité ». Dieu avait révélé toutes ces fêtes à Son peuple des siècles plus tôt – en insistant toujours sur le fait qu’il s’agissait de Ses fêtes à Lui (voir Lévitique 23).

Par contre, la fête de Pâques n’est mentionnée nulle part dans les premiers jours de l’Église – sauf à titre d’exemple pour illustrer les pratiques répugnantes du monde païen avoisinant.

Cependant, la mort et la résurrection de Jésus-Christ figurent noir sur blanc dans la Bible. Elles sont clairement liées à la Pâque et à la Fête des pains sans levain. Jésus fut immolé, devenant ainsi « notre pâque » (1 Corinthiens 5:7). Il fut dans le sépulcre au début des Jours des pains sans levain cette année-là et y demeura pendant les trois premiers jours et les trois premières nuits de cette fête de sept jours pour ensuite être ressuscité au milieu de cette période. Il apparut ensuite aux disciples le lendemain matin de Sa résurrection et c’est justement ce jour-là, lorsqu’il y avait lors de la fête une offrande spéciale pour les prémices, qu’Il fut accepté par le Père en tant que prémices du salut.

L’Église comprenait très bien cette vérité. Elle faisait partie de la doctrine, ou en d’autres termes, elle faisait partie des enseignements initiaux des apôtres. La célébration de Pâques ne faisait tout simplement pas partie de ce récit biblique.

Ce que la fête de Pâques ne nous dit pas, c’est qu’en observant une fête de remplacement qui tire son origine des mythes païens, nous ne captons pas la merveilleuse signification de la véritable Pâque ni celle de la mort et de la réconciliation au Père, rendu possible par le sacrifice de Jésus-Christ. Il souffrit, mourut et fut ressuscité une fois pour toutes afin que le genre humain puisse obtenir la vie éternelle. Pâques masque la vérité à ce sujet.

Ce qui est important

Il est important de savoir que le Christ mourut en tant qu’Agneau pascal, conformément aux nombreuses prophéties bibliques qui ont prédit Sa venue, Sa souffrance, Sa mort et Sa résurrection.

Il est important de savoir que l’observance et les symboles de la Pâque institués par le Christ la veille de Sa mort nous enseignent la nécessité d’un Sauveur qui sacrifia Sa vie pour nous et qui, ayant ressuscité, vit à nouveau en nous afin que nous puissions obtenir la vie éternelle.

Il est important de savoir que les Jours des pains sans levain nous enseignent que notre ancienne nature de pécheur est enterrée avec le Christ et que nous sommes ressuscités à une nouvelle vie avec Lui – celle du Christ ressuscité et de Son pouvoir en nous aujourd’hui (voir Romains 6). C’est cette fête que Paul enseigna au monde païen à observer. Cette Fête des Pains sans levain est une fête que vous pouvez observer de nos jours pour saisir la pleine signification de la vie, de la mort et de la résurrection du Christ.

Il est important de savoir que Pâques (Easter) fait abstraction de cette vérité cruciale à propos de Jésus-Christ !

L’espoir de la vie grâce au Christ

Dans 1 Corinthiens 15:19, Paul affirme que, sans la résurrection du Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. La résurrection doit être présentée en vérité, selon ce que la Bible révèle. Il n’y a aucune marge d’erreur et aucune place pour les mythes dans cet événement d’une importance capitale. Réfléchissez à ce que vous savez ou à ce que vous croyez savoir au sujet de la résurrection. La vérité à cet égard est une clé servant à entamer avec Jésus-Christ et le Père une relation fondée sur la réalité.

Paul écrivit : « Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, Il est les prémices de ceux qui sont morts. » (verset 20)  Parce que le Christ fut ressuscité des morts et qu’Il vit  aujourd’hui, vous pouvez avoir l’assurance que vous aussi, vous pourrez avoir la vie éternelle. Aucune fête créée par l’homme ne révèle ce que Dieu révèle par le biais de Ses jours saints. Il est important que vous cherchiez à savoir tout ce que le récit biblique nous révèle.

Qu’est-ce que la fête de Pâques vous cache ? Elle vous cache le véritable chemin vers la vie éternelle grâce à Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Elle est fondée sur un mythe lié à une déité qui mourait et ressuscitait chaque année, sans donner aucun espoir d’immortalité à l’humanité. En diluant la vérité de la résurrection du Christ avec un tel mythe, nous transformons la vérité divine en un mensonge. Pâques et ses traditions qui tirent leur origine des mythes païens sont des mensonges.

Nous vous mettons au défi d’étudier votre Bible pour découvrir ce que Dieu nous révèle au sujet de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. Au lieu de célébrer une fête basée sur un mythe, pourquoi ne pas observer plutôt la fête que Dieu nous a donnée,  une fête qui explique la mort et la résurrection de Jésus-Christ dans sa totalité et la façon dont elle s’applique à nous – une fête qui explique la victoire de la vie sur la mort !