Un monde en proie au chaos face à la division des États-Unis

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Le tissu politique et social de la société américaine évolue rapidement et s’accompagne d’une agitation sans précédent depuis les années 1960, voire, selon certains, depuis les années 1860, dans les jours qui ont précédé la guerre civile américaine. Et, comme si elle suivait un chemin parallèle, la Grande-Bretagne, l’alliée la plus proche de l’Amérique, a connu son propre bouleversement avec trois premiers ministres rien qu’en 2022 et la livre sterling qui a atteint son plus bas niveau depuis 40 ans sur les marchés mondiaux. L’alliance anglophone autrefois puissante est en train de disparaître, laissant derrière elle un vide de leadership et une série de faux pas aux ramifications mondiales.

Quelles en seront les répercussions sur le monde entier ?

Perte de confiance à l’égard « des gendarmes » du monde

On ne saurait trop insister sur l’influence stabilisatrice, au cours des 200 dernières années, des États-Unis et de l’Empire britannique, devenu plus tard le Commonwealth britannique. Grâce à ces grandes puissances nationales, les systèmes d’échanges normalisés, le respect de l’État de droit et, bien sûr, les interventions dans deux guerres mondiales au XXe siècle ont favorisé une croissance économique d’une ampleur sans précédent dans l’histoire de l’humanité. La prospérité des 20e et 21e siècles a été en grande partie rendue possible par ces deux grandes puissances.

Mais que se passe-t-il lorsque les grandes puissances entrent dans une période de déclin ? Que se passe-t-il lorsque la « Pax Americana » n’est plus en place et que la Grande-Bretagne n’est plus intégrée dans une grande Union européenne ?

La Russie, la Chine, l’Inde, la Turquie et d’autres grandes puissances historiques ne sont pas aveugles à ce déclin de la puissance et du leadership américain et britannique. Un exemple concret : la longue, lente et désastreuse intervention en Afghanistan, aggravée par le retrait bâclé des États-Unis en 2021.

Cette sortie afghane mal gérée a-t-elle enhardi certains mauvais acteurs sur la scène mondiale ? Presque certainement. À mesure que l’engagement américain et britannique sur la scène mondiale devient moins fiable, ceux qui se disent amis et non amis de cette alliance anglo-saxonne réfléchiront à deux fois avant de trop compter sur l’Amérique et la Grande-Bretagne. L’ordre établi après la Seconde Guerre mondiale est en train de s’effriter et nous entrons dans un territoire inconnu où le non-respect de l’État de droit et les garde-fous du comportement national sont gravement affaiblis.

De plus, à mesure que la polarisation sociétale des États-Unis et de la Grande-Bretagne se poursuit, cette instabilité s’étendra à ses alliés occidentaux et au monde entier.

Les États-Unis aiment à se considérer comme un phare moral ou, comme l’a dit un jour l’ancien président Ronald Reagan, « une ville brillante sur la colline ».

En 1953, le caricaturiste politique Daniel Fitzpatrick réalisa un dessin devenu célèbre intitulé « As America Goes So Goes the World » (Répercussions de la conjoncture américaine dans le monde). Il montre deux bras tendus vers le ciel de chaque côté du Capitole américain, l’un tenant le flambeau de la statue de la Liberté qui éclaire les mots « Civil Liberties » (Libertés civiles) et « Civil Rights » (Droits civils) et l’autre tenant une chaîne et un boulet. Le message voulu par l’artiste dans les années après la Seconde Guerre mondiale était le suivant : Si les États-Unis préconisent la liberté, le monde jouira d’une plus grande liberté. Mais s’ils deviennent abusifs et s’ils privent leurs citoyens de leurs libertés individuelles, les répercussions se feront sentir dans le monde entier. Depuis 1953, l’Amérique a dû faire face à sa propre histoire de discrimination et d’injustice envers nombre de ses citoyens. Néanmoins, le message reste pertinent aujourd’hui.

La perception d’un déclin du leadership pourrait entraîner de graves conséquences

Les valeurs traditionnelles américaines sont liées à sa fondation judéo-chrétienne et ce contexte culturel perdure aujourd’hui. Pourtant, alors que l’Amérique se bat avec ce qu’elle représente et que les principes bibliques sont abandonnés, son leadership mondial est menacé. Les effets de ces luttes se font sentir dans le monde entier et la menace d’un chaos total plane à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

De nombreux experts ont conclu que si les Américains s’étaient opposés plus fortement à l’invasion russe de l’Ukraine, elle n’aurait pas eu lieu. La Russie n’aurait pas risqué d’avoir à faire face à l’Occident. Mais, les États-Unis, au cours des quelques années précédant cette invasion, ont été perçus comme étant faibles et inefficaces.

Ce conflit a exacerbé une crise alimentaire et énergétique dans le monde. Alors que les États-Unis et l’Europe réagissent à ce qu’ils considèrent comme les effets du changement climatique, les relations avec l’industrie des combustibles fossiles ont été difficiles, ce qui a entraîné un sous-investissement dans les infrastructures pétrolières et gazières traditionnelles. L’Amérique est le plus grand producteur de pétrole au monde et même si la production de pétrole est stable, l’absence de politique énergétique américaine cohérente entraîne une volatilité massive des prix et même des situations embarrassantes où elle doit demander l’aide de pays comme l’Arabie saoudite pour calmer les marchés mondiaux. Et comme l’Europe est fortement tributaire du pétrole et du gaz russes, il en résulte un conflit d’intérêts naturel quant à la manière de gérer la guerre en cours en Ukraine.

Tous les regards sont rivés sur la Chine et ses éventuelles tentatives de conquérir Taïwan en profitant du rôle affaibli des États-Unis. Outre la diminution de leur capacité et de leur motivation à intervenir au besoin, ceux-ci sont en réalité pris à la gorge, car bon nombre de leurs voies d’approvisionnement en biens essentiels sont basées en Chine.

Quoi qu’il en soit, les sanctions imposées contre la Russie ne freinent pas la guerre en Ukraine. Les exportations énergétiques se poursuivent. La faiblesse, la confusion et la brève capacité d’attention renforcent la perception selon laquelle l’Occident n’a pas la détermination voulue pour s’opposer à une agression militaire.

La crise énergétique mondiale, causée en partie par la Russie qui fait un pied de nez aux États‑Unis et au reste de l’Occident, s’est directement traduite par une hausse de l’inflation et du coût des aliments ainsi que des produits de première nécessité. À l’instar de la pénurie internationale d’huile de tournesol servant à la cuisson, la pénurie d’engrais, lesquels sont essentiels pour cultiver les terres, résulte directement de la guerre en Ukraine.

L’Ukraine est le plus gros exportateur d’huile de tournesol dans le monde, mais l’invasion russe a rendu impossible la culture du tournesol ainsi que la production et l’expédition de son huile de cuisson, ce qui en a fait monter le prix en flèche et ce qui a poussé les consommateurs de la planète à faire des pieds et des mains pour se procurer un nombre limité de bouteilles.

Le monde entier subit les répercussions d’un certain déclin du leadership des États-Unis et de leurs alliés occidentaux.

Une « solution » surgit au beau milieu de la crise

Toutefois, une solution à la crise mondiale qui empire en l’absence de leaders occidentaux sages et stables, surgira et ce n’est pas ce que vous auriez imaginé. Cette « solution » semblera merveilleuse. Le monde trouvera un « sauveur » pour mettre fin au chaos.

Qui sera ce sauveur tant attendu ? Comme le révèlent les prophéties bibliques, une « bête », soit une puissance politique ayant les caractéristiques d’un animal féroce, se manifestera. Le monde semblera maîtriser de nouveau la situation sous la direction de ce nouveau gendarme mondial.

Le leader charismatique de cette puissance politique, également appelé la « bête », jouira de l’appui d’un vaste système religieux mené par un faux prophète qui « opérait de grands prodiges, jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. » (Apocalypse 13:13) « Et les habitants de la terre […] s’étonneront en voyant la bête. » (Apocalypse 17:8)

Ce sera formidable ! Cette nouvelle superpuissance mondiale introduira un semblant de stabilité et de sécurité économique. « […] les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. » (Apocalypse 18:3) Or, le règne de cette bête et du faux prophète qui l’accompagnera sera bref : il durera à peine quelques années. Ce qui semblera libérer l’humanité provoquera soudainement une catastrophe. Ce gouvernement mondial s’avérera oppresseur et tyrannique, et la situation s’envenimera. En fin de compte, Jésus-Christ devra y mettre fin pour empêcher la destruction de l’humanité tout entière.

Le règne de cette bête tombera soudainement : « En une seule heure tant de richesses ont été détruites ! Et tous les pilotes, tous ceux qui naviguent vers ce lieu, les marins, et tous ceux qui exploitent la mer, se tenaient éloignés, et ils s’écriaient, en voyant la fumée de son embrasement : Quelle ville était semblable à la grande ville? Ils jetaient de la poussière sur leur tête, ils pleuraient et ils étaient dans le deuil, ils criaient et disaient : Malheur ! malheur ! La grande ville, où se sont enrichis par son opulence tous ceux qui ont des navires sur la mer, en une seule heure elle a été détruite ! » (Versets 16 à 19)

Jésus-Christ jugera ce système corrompu – y compris son chef politique maléfique ainsi que le grand faux prophète et l’église mondiale qui y seront associés – et le détruira rapidement. Ses véritables disciples seront innocentés, ayant souffert terriblement sous le règne cruel de la bête : « […] et l’on a trouvé chez elle [la bête babylonienne et son système] le sang des prophètes, des saints, et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre. » (Verset 24)

La véritable solution verra enfin le jour

En effet, Jésus-Christ reviendra pour éliminer ce leader mondial impie et faire tomber toute résistance à Son règne divin, afin d’offrir une véritable solution à la souffrance de l’humanité : le Royaume de Dieu. Le retour de Jésus pour établir le Royaume de Son Père est merveilleusement bien décrit dans Apocalypse 19:11-16 :

« Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes ; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est lui-même ; […] Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs […] Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs. »

Et, pour apporter paix, joie et espoir à l’humanité, par l’entremise du Christ et de Ses armées célestes, « la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. » (Verset 20)

En outre, l’apôtre Jean décrit l’avenir glorieux de ceux qui furent persécutés et tués sous le règne mondial maléfique de la bête : « Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. » (Apocalypse 20:4)

En effet, les fidèles du Christ qui ne prêteront pas allégeance au système économique maléfique de la bête et aux faux décrets religieux seront innocentés et connaîtront l’immortalité au retour de Jésus.

Sous le règne du véritable Sauveur, Jésus-Christ, tous les êtres humains pourront alors mener une vie remplie de paix et d’espoir, et eux aussi se verront offrir l’immortalité dans la famille de Dieu et l’accès à l’eau de la vie, qui symbolise l’Esprit de Dieu et des bénédictions perpétuelles. Dieu déclarera alors : « C’est fait ! Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif, je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement. Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. » (Apocalypse 21:6-7)

C’est là notre destin fascinant ! Vous aussi, vous pouvez hériter de tout ce que Dieu le Père et Jésus-Christ ont à offrir : la vie éternelle sans larmes ni peine. Continuons tous de prier : « Que ton règne vienne » et de mener une vie juste en prévision de ce jour !