Le danger du jeu nucléaire de l’Iran
On entend constamment parler du programme nucléaire iranien dans les nouvelles. Parmi les manchettes que j’ai lues récemment, mentionnons les suivantes : « L’Iran planifierait la mise sur pied d’autres sites nucléaires », « Aucun espoir de dialogue entre l’Iran et les Etats- Unis », « Selon la CIA, l’Iran se rapproche de sa capacité de fabriquer une arme nucléaire » et « Un Iran nucléaire : jusqu’où le monde ira-t-il ? »
Une grosse partie du problème peut être attribuée au fait que la Russie et la Chine, deux membres du Conseil de sécurité de l’ONU, appliquant le vieux proverbe moyen-oriental selon lequel « L’ennemi de mon ennemi est mon ami », empêchent depuis longtemps l’imposition de sanctions économiques importantes à l’Iran, sanctions susceptibles de pouvoir freiner ou stopper ses progrès dans sa course vers l’arme nucléaire. La Chine a trop besoin du pétrole iranien pour s’aliéner l’Iran, et la Russie a déjà un marché tout trouvé en Iran pour la vente massive de divers types d’armes, de sorte qu’il ne faut pas s’attendre à ce que la situation change de sitôt.
Pourquoi l’Iran se prête-t-il à ce jeu si risqué ? Pourquoi un pays situé sur une mer de pétrole — dont l’abondance suffirait à combler ses besoins pour au moins plusieurs siècles — cherche-t-il à mettre en oeuvre un programme nucléaire extrêmement coûteux, dont la nécessité ne convainc presque personne, y compris de nombreux Iraniens ? Le programme nucléaire iranien est-il strictement pacifique, comme l’Iran l’a répété à maintes reprises, ou a-t-il plutôt des visées plus menaçantes ?
Adolf Hitler a mis six ans à tuer six millions de Juifs en Europe. Si Ahmadinejad triomphe dans sa quête de l’arme nucléaire, il risque de tuer six millions de Juifs en Israël en environ six minutes.
La menace que pose l’Iran à la région
Israël s’inquiète énormément des intentions de l’Iran, et avec raison. En décembre 2001, l’ancien président de l’Iran, Hachemi Rafsandjani, a déclaré que l’Etat juif d’Israël pouvait être anéanti au moyen d’une seule bombe nucléaire bien ciblée, alors qu’une riposte nucléaire israélienne ne causerait que des dommages relativement mineurs à la communauté des nations islamiques, sans les détruire.
« M. Rafsandjani faisait alors une macabre analyse coûts-avantages », faisait observer Matthias Küntzel dans la revue The New Republic. « Il pourrait se révéler impossible de détruire Israël sans représailles, mais pour les pays islamistes, l’ampleur des dommages qu’Israël leur infligerait est supportable — c’est-à-dire seulement quelque 100 000 martyrs de plus pour l’Islam » (« A Child of the Revolution Takes Over : Ahmadinejad’s Demons » (Un enfant de la révolution prend les commandes : les démons d’Ahmadinejad), le 24 avril 2006).
C’était là la réflexion d’un président iranien « modéré », qui avait d’ailleurs ajouté qu’« il n’est pas irrationnel d’envisager une telle éventualité » !
Depuis qu’il est entré en fonction en août 2005, le président iranien actuel, Mahmoud Ahmadinejad, a menacé à maintes reprises d’éliminer l’Etat juif. Voici quelques-unes de ses déclarations :
« Israël doit être rayé de la carte du monde. » (2005)
« Le problème fondamental du monde islamique est l’existence du régime sioniste [Israël], et le monde et la région islamiques doivent se mobiliser pour régler ce problème. » (2006)
« Les Etats-Unis et le régime sioniste d’Israël connaîtront bientôt la fin de leur existence. » (2007)
« Les puissances mondiales ont établi cette répugnante bactérie, le régime sioniste, qui attaque les nations de la région comme une bête sauvage. » (2008) « Ce régime [Israël] ne fera pas long feu... Il n’a pas d’avenir. Il est sur le point de s’éteindre. » (2009)
Et, finalement, « Israël est le régime le plus détesté du monde... Avec la grâce d’Allah, il sera anéanti, et les Palestiniens ainsi que les autres nations régionales seront débarrassés de cet oiseau de malheur. » (2010)
Adolf Hitler a mis six ans à tuer six millions de Juifs en Europe. Si Ahmadinejad triomphe dans sa quête de l’arme nucléaire, il risque de tuer six millions de Juifs en Israël en environ six minutes.
La menace que pose l’Iran à l’Occident
Israël n’est pas le seul pays de la région qui est menacée par le programme nucléaire iranien. Les Etats arabes de la région, en particulier les nations pétrolières du golfe,telles que l’Arabie saoudite, le Koweït, le Qatar, le royaume de Bahreïn et les Emirats arabes unis, sont tous gravement préoccupés par les intentions de l’Iran. Ils savent que si l’Iran réussit à acquérir l’arme nucléaire, ils feront l’objet de chantage militaire et économique, et que personne ne voudra risquer de se mesurer à un Iran nucléaire pour leur venir en aide.
Par ailleurs, un Iran doté de l’arme nucléaire — voire uniquement d’armes classiques perfectionnées — pourrait facilement bloquer le passage du pétrole dans le détroit d’Ormuz, à l’embouchure du golfe Persique. Environ 40 % du commerce mondial de pétrole (et 90 % des exportations de pétrole des pays du Golfe) passe par ce canal de 40 km de largeur, pour alimenter en énergie les économies mondiales qui en dépendent. Ces économies pourraient s’effondrer si le passage du pétrole venait à prendre fin en raison d’un blocus iranien (dont Ahmadinejad a d’ailleurs déjà brandi la menace).
L’Iran a également mis au point des missiles ayant une portée de plus de 2400 km, capables de frapper non seulement toutes les installations militaires américaines au Moyen-Orient, mais d’atteindre également une bonne partie de l’Europe.
« Imaginez un monde sans les Etats-Unis »
Les chefs religieux iraniens désignent régulièrement Israël et la Grande-Bretagne comme étant « des petits Satans », et les Etats-Unis comme étant « le grand Satan. » Il ne s’agit pas simplement d’une rhétorique vide. Ils considèrent ces trois Etats en particulier comme étant les principaux obstacles à la propagation de la révolution iranienne qui a débuté en 1979 avec le renversement du gouvernement du shah pro-Occident.
Au cours de la première année de sa présidence, dans un discours prononcé à Téhéran en octobre 2006, et largement ignoré par l’Occident, Ahmadinejad a énoncé ses objectifs pour l’Iran sous son régime. Israël, a-t-il déclaré, doit être « rayé de la carte du monde », et il a incité son auditoire composé de musulmans partisans de la ligne dure à envisager un monde sans les Etats-Unis.
Un spécialiste du Moyen-Orient, Joel Rosenberg, décrit ce discours et son contexte : « Est-ce possible pour nous d’être témoins d’un monde d’où seraient absents les Etats-Unis et le régime sioniste ? » [a demandé Ahmadinejad à une assemblée de leaders du Hamas et du Jihad islamique]. « Vous seriez bien avisé de croire que ce slogan et cet objectif sont réalistes et qu’ils peuvent se concrétiser. » Il a exhorté les musulmans du monde entier — tant les chiites que les sunnites — à se préparer pour le jour où « notre haine sacrée se répandra » et « frappera comme une vague » ...
« Ce n’était pas que des paroles. Ahmadinejad s’occupait simultanément à prendre de solides mesures pour renforcer l’armée iranienne et à accélérer sa proposition d’armement nucléaire. Cet automne-là, l’Iran a acheté pour un milliard de dollars de missiles de la Russie, lesquels s’ajoutaient aux sous-marins et à d’autres systèmes d’armement perfectionnés, achetés de Moscou depuis plusieurs années.
« L’Iran a également obtenu livraison d’une douzaine de missiles de croisière ayant une portée de 3 000 kilomètres, chacun d’eux étant capable de transporter une charge nucléaire. Le parlement iranien a voté le refus d’inspections internationales de ses installations nucléaires et Ahmadinejad a « remis à l’armée le contrôle total du programme nucléaire de l’Iran, ce qui vient contredire les prétentions de son gouvernement voulant que ce programme soit conçu à des fins civiles. » (Inside the Revolution, 2009, p. 168-169, traduction libre ; c’est nous qui mettons l’accent sur certains passages tout au long du présent article)
Un de mes amis qui a visité l’Iran raconte avoir vu, dans la capitale iranienne, un immeuble de plusieurs étages entièrement recouvert d’une immense affiche murale montrant des explosions nucléaires un peu partout sur une grande carte géographique des Etats-Unis. Cet immeuble est situé tout près de l’ancienne ambassade des Etats-Unis laquelle, depuis sa prise de contrôle en 1979, a été transformée en un musée antiaméricain.
Ce que l’Occident ignore au sujet de la théologie islamique
Peu de gens en Occident comprennent les enseignements du Coran, le livre saint de l’islam, et les hadiths, soit les paroles et les actes du fondateur de l’islam, Mahomet. Cette ignorance entraîne énormément de malentendus et une grande incompréhension des intentions des fondamentalistes islamiques à l’égard du reste du monde.
Selon la théologie islamique, le monde est divisé en deux sphères — le Dar al-Islam, qui signifie « la demeure de l’Islam » et le Dar al-Harb, qui signifie « la demeure de la guerre ». Cette dernière demeure se réfère à toutes les terres non musulmanes, qui doivent être conquises et absorbées par le Dar al-Islam, à la suite d’une conversion pacifique, si possible, sinon par la force, au besoin, afin que le monde entier soit unifié sous le régime islamique. Même si certains nient le fait qu’il en est ainsi, le Coran l’exprime très clairement :
« Et combattez jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association et que la région soit entièrement à Dieu seul » (2:193). « L’association » (l’idolâtrie), telle qu’elle est définie par l’islam, est l’adoration de tout autre dieu qu’Allah — ce qui comprend le « Dieu » du christianisme. Selon le Coran, « la religion de Dieu » est, bien entendu, l’islam et uniquement l’islam.
« Et c’est Lui [Allah] qui a envoyé Son messager [Muhammad] et la religion de vérité, pour le placer au-dessus de toute autre religion, en dépit de la version des associés » (61:9). Et encore une fois, les « associés » sont ceux qui adorent un dieu autre qu’Allah — ce qui comprend les chrétiens.
Bon nombre de gens croient que l’islam est une religion pacifique. Certes, de nombreux musulmans vivent paisiblement et préconisent la paix. Toutefois, le grand nombre de zones de guerre ou d’agitation politique où les musulmans luttent actuellement pour contrôler ou renverser les gouvernements musulmans modérés — y compris l’Algérie, le Kenya, le Nigéria, la Russie (la Tchétchénie et la région du Caucase), la Chine, la Thaïlande, les Philippines, Israël et l’Inde (le Cachemire) — plaident lourdement en défaveur de l’islam comme religion de paix.
Dans l’esprit dangereux de Mahmoud Ahmadinejad
Le président de l’Iran, Mahmoud Ahmadinejad, est l’un des millions de musulmans que l’on appelle des « duodécimains ». Les duodécimains, qui constituent plus de 90 % de la population de l’Iran et 60 % de celle de l’Iraq, représentent un schisme dangereux au sein de l’Islam chiite. On les nomme ainsi parce qu’ils sont des adeptes du 12e imam, ou successeur de Mahomet.
Le 12e imam est né en 868 ou 869 après J.-C. et est disparu quelques années plus tard, en 874. Ses adeptes croient « qu’il s’est simplement retiré de la vie publique lorsqu’il était âgé de cinq ans et qu’il réapparaîtra, tôt ou tard... pour libérer le monde du mal ». (Kuntzel, traduction libre)
De nombreux musulmans croient que cet « imam caché » est le Mahdi prophétisé — « celui qui est guidé par Dieu » — une sorte de messie islamique qui réapparaîtra pour donner à l’islam la place qui lui est due, en tant que religion dominante voire unique, dans le monde entier.
« Les chiites estiment que le Mahdi reviendra à la fin des temps — pendant un moment de chaos, de carnage et de confusion — afin d’établir la droiture, la justice et la paix. À son retour, selon eux, le Mahdi ramènera Jésus avec lui. Jésus sera un musulman et lui servira d’adjoint au lieu d’être le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, comme l’enseigne la Bible, et il obligera les non-musulmans à choisir entre le Mahdi et la mort. (Rosenberg, p. 175, traduction libre)
« Mais une chose qui fait largement consensus parmi les duodécimains dévots est le fait que le Mahdi mettra fin à l’apostasie et purifiera les coeurs corrompus au sein de l’Islam. On s’attend donc à ce qu’il conquière la péninsule arabique, la Jordanie, la Syrie et la « Palestine » et à ce que, en compagnie de Jésus, il tue entre 60 % et 80 % de la population mondiale, en particulier ceux qui refusent de se convertir à l’islam. » (Rosenberg, p. 176, traduction libre)
Ahmadinejad se vante que la présidence lui a été conférée pour provoquer un « choc des civilisations » dans lequel le monde musulman, mené par l’Iran, affronte l’Occident « infidèle » dirigé par les Etats-Unis, et le vainc.
Ce sont là les croyances qui motivent Mahmoud Ahmadinejad.
Si vous croyez que cela semble tellement exagéré au point d’en être incroyable, songez à l’allocution d’ouverture qu’il a prononcée aux Nations Unies, le 29 septembre 2009 : « Au nom de Dieu, le Bienveillant, le Miséricordieux, que louanges soient faites à Allah, le Seigneur de l’Univers, et paix et bénédiction à notre maître et prophète, Mahomet... Ô Dieu, hâte l’arrivée de l’imam Mahdi et donne-lui santé et victoire, et fais de nous ses adeptes et ceux qui reconnaissent sa droiture. »
Un autre principe de l’islam repose sur le fait que, avant de déclarer la guerre aux non-musulmans, il faut d’abord les inviter à se convertir à l’islam afin d’éviter la guerre. Dans son discours, Ahmadinejad s’est acquitté de cette obligation, en exhortant les chefs mondiaux rassemblés à se convertir à l’islam :
« Nous insistons sur le fait que la seule façon de demeurer en sécurité, c’est de retourner au monothéisme [l’islam] et à la justice, et [que] c’est là le plus grand espoir et le plus merveilleux destin pour tous les âges et toutes les générations. Sans croyance en Allah et sans engagement à l’égard de la cause de la justice et de la lutte contre l’injustice et la discrimination, la structure mondiale ne peut être corrigée ». Le président de l’Iran a conclu son discours en affirmant que « le temps viendra où la justice prévaudra dans le monde entier » — cette époque étant « sous le régime de l’Homme parfait, la dernière source Divine sur terre, le Grand Mahdi. » Il a ensuite invité le monde à s’affairer à « préparer le terrain et les conditions nécessaires pour bâtir ce futur prometteur ».
Ce n’était pas la première fois qu’il faisait de telles déclarations ; ses allocutions précédentes aux Nations Unies comprenaient les mêmes thèmes et les mêmes éléments.
Hâter la fin de la civilisation occidentale
Joel Rosenberg, spécialiste du Moyen- Orient, nous donne plus d’information sur les croyances apocalyptiques du chef de l’Iran : « Ahmadinejad et ses aides et conseillers proches sont animés d’une croyance profondément ancrée selon laquelle le messie islamique reviendra bientôt, et croient qu’en déclarant une guerre pour anéantir la civilisation judéo-chrétienne, ils peuvent hâter la venue de ce jour...
« Le mot clé ici est hâter. Ahmadinejad et les membres de son entourage estiment qu’ils ne doivent pas simplement attendre la venue de Mahdi en se tournant les pouces. Ils croient qu’on leur a assigné des tâches précises à accomplir pour hâter son retour et ils sont déterminés à les accomplir, quel qu’en soit le coût pour eux ou pour leur pays... « Le 29 août [2007], Ahmadinejad a déclaré : « La nation iranienne et la révolution islamique jouent un rôle clé dans la préparation du terrain pour la venue de l’Imam caché... Nous devons développer rapidement l’Iran afin de créer les [bonnes] conditions pour sa venue... afin de précipiter ce grand événement...
La responsabilité qui incombe actuellement à l’Iran est très lourde ; c’est le genre de mission qui avait été confiée aux prophètes divins. Elle ne nous permet pas de nous reposer ou de prendre le moindre moment de répit ». (Rosenberg, p. 181-182, traduction libre).
Amir Taheri, journaliste iranien fort respecté, affirme qu’Ahmadinejad « se vante que l’Imam [caché] lui a conféré la présidence dans un seul but : celui de provoquer un (choc des civilisations) dans lequel le monde musulman, mené par l’Iran, affronte l’Occident « infidèle » dirigé par les Etats- Unis, et le vainc. » (The Frightening Truth of Why Iran Wants a Bomb, L’effroyable vérité sur ce qui motive l’Iran à vouloir acquérir la bombe, The Telegraph [Londres], le 16 avril 2006)
Des groupes terroristes munis d’armes nucléaires ?
L’Iran appuie depuis longtemps certains mouvements terroristes. Entre autres, il a fondé et appuie le Hezbollah, au Liban ; le Jihad islamique palestinien, en Syrie ; l’armée Mahdi en Iraq, ainsi que le Hamas, le Jihad islamique, les brigades des martyrs d’Al-Aqsa et le Front populaire de libération de la Palestine dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. La propre garde révolutionnairede l’Iran est identifiée comme étant un groupe terroriste par un certain nombre de gouvernements occidentaux.
Compte tenu de l’appui de longue date que l’Iran donne aux groupes terroristes, le service des renseignements occidentaux est grandement préoccupé du fait que des armes nucléaires iraniennes risquent de se retrouver entre les mains de terroristes.
Les groupes terroristes n’auront pas besoin de missiles de longue portée pour déclencher une attaque nucléaire contre une puissance occidentale. Des dispositifs nucléaires pourraient être passés clandestinement à une frontière, dans un véhicule, ou être cachés dans un conteneur d’expédition afin qu’on puisse les faire exploser dans un port comme ceux de New York, Boston, Los Angeles ou La Nouvelle-Orléans, pour détruire une ville importante.
Pire encore, un ou plusieurs missiles à moyenne portée lancés à partir d’un cargo sur les côtes américaines de l’Atlantique, du Pacifique ou du Golfe du Mexique, en vue de faire exploser une charge nucléaire dans la haute atmosphère, créeraient une impulsion électromagnétique qui détruirait tout dispositif électronique dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres. Cela aurait pour effet de ramener une bonne partie des Etats-Unis au XIXe siècle en quelques secondes, et d’entraîner une perte de vies massive causée par une famine généralisée, des épidémies et un effondrement social.
L’apôtre Paul nous a prévenus que « dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles » (2 Timothée 3:1). Jésus-Christ Lui-même a déclaré que la période précédant Son retour serait une période où « la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais ». Il a ensuite ajouté : « Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24:21-22).
Il ne fait nul doute que nous vivons à une époque dangereuse. Nous devrions mieux être sûrs de nous rapprocher de notre Sauveur et de notre Créateur plus que jamais, en protégeant notre état spirituel avec diligence et en nous tenant sur nos gardes, alors que les prophéties bibliques s’accomplissent tout autour de nous !