Le conflit au Moyen-Orient va prendre fin !

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Le conflit au Moyen-Orient va prendre fin !

Vous serez, tôt ou tard, affectés par des événements en Israël et au Moyen-Orient. Que vous sachiez ou non où se trouve le Liban, la Cisjordanie, ou Israël sur une carte du monde. Que vous vous désintéressiez ou non des actualités. Votre avenir va, en partie, être dicté par la situation géopolitique de cette région instable du monde.

Les politiciens se concentrent surtout sur le Liban qui, une fois de plus, est le théâtre de conflits. Ce petit pays est à la merci des humeurs d'autrui depuis au moins 30 ans.

La dernière crise a éclaté quand les forces du Hamas ont creusé un tunnel sous la frontière séparant Israël et la Cisjordanie, ont attaqué un avant-poste et ont kidnappé un soldat israélien. Cet incident a succédé à un bombardement continuel de roquettes sur le sud d'Israël pendant pratiquement un an, par le Hamas après le retrait de ce dernier de Cisjordanie.

L'incident s'étendit au Liban quand le Hezbollah lança une attaque de roquettes et fit une incursion, tuant huit soldats israéliens et en kidnappant deux autres. Quand Israël lança des représailles, le Hezbollah se mit à lancer des roquettes sans faire de quartiers, sur Haïfa, Tibériade, et plusieurs autres villes du nord du pays.

La crise libanaise empirant, les appels au cessez-le-feu et à l'intervention des forces de maintien de la paix des Nations Unies se multiplièrent. On ne tarda pas à accuser Israël. Le Premier ministre espagnol José Luis Rodríguez Zapatero condamna même les attaques, par Israël, sur la Cisjordanie et le Liban (El Pais, 15 juin).

Plusieurs autres nations européennes s'empressèrent de s'indigner des représailles israéliennes, comme elles l'avaient fait au début des années 80, quand, las des agressions terroristes, Israël avait envahi le Liban.

Une base pour attaquer le nord d'Israël

L'histoire nous rappelle ce qui s'est produit au Liban il y a plus de 35 ans. En 1969, au début de l'hiver, les autorités libanaises et Yasser Arafat conclurent un accord autorisant les partisans de ce dernier, au Liban, à poursuivre leur lutte armée contre Israël. (Le Liban n'allait renoncer à cet accord qu'en 1987). Puis en 1970, après son expulsion violente de Jordanie, l'OLP déménagea son quartier général en territoire libanais, d'où il poursuivit ses attaques contre Israël.

Huit ans plus tard, les forces défensives israéliennes pénétraient au Liban à la suite d'une attaque par des militants de l'OLP ayant fait 37 victimes civiles israéliennes. Fin 1982, un musulman shiite libanais se suicida à la bombe et tua 141 Israéliens dans leur quartier général militaire, à Tyr.

Le Hezbollah, bien que sérieusement malmené par Israël, a réussi quelque chose qu'aucune force armée musulmane n'avait réussi pendant plus d'une génération : survivre à la puissante armée israélienne.

L'historien Martin Guilbert résume en ces termes les événements de la guerre de 1982- 83 : « Le conflit libanais avait été coûteux pour tous les combattants … 6000 soldats de l'OLP avaient péri, ainsi que 460 civils libanais, 600 soldats syriens et 368 soldats israéliens » (Israel : A History, 1998, p. 512).

Israël finit par se retirer totalement du Liban en 2000. Avec le vide causé par ce retrait israélien au sud du Liban, le Hezbollah [mot signifiant, en arabe, parti de Dieu] soutenu par l'Iran instaura pratiquement un État dans un autre État, le long de la frontière septentrionale d'Israël.

Il ne fait aucun doute que le Liban, jadis du temps de l'OLP comme à présent avec le Hezbollah, a toujours permis ou s'est avéré trop faible pour empêcher des incursions armées et des attaques de roquettes contre le nord d'Israël. Israël, voyant le Hezbollah amasser un arsenal de plus de 10 000 roquettes entreposées à son intention, s'est dit que c'était là « dépasser les bornes », et a réagi. L'État d'Israël, qui lutte continuellement pour sa survie, a mené une lutte très âpre contre un groupe terroriste notoire et bien armé, dissimulé parmi les civils.

Le Hezbollah, bien que sérieusement malmené par Israël, a réussi quelque chose qu'aucune force armée musulmane n'avait réussi pendant plus d'une génération : survivre à la puissante armée israélienne. De ce fait, les aspirations politiques islamistes sont passées des puissances traditionnelles arabes aux organisations terroristes radicales comme le Hezbollah et le Hamas, et leur parrain principal, l'Iran.

L'histoire va-t-elle se répéter ?

Le ministre des Affaires Étrangères israélien, Tzipi Livni, a résumé ainsi la gravité de la situation pour la revue Newsweek : « Le Hezbollah est une menace pour la région et pour la communauté internationale. Véritable bras droit de l'Iran, il cherche à entretenir une zone active d'affrontements avec Israël et déstabiliser la région. Dans les résolutions 1559 et 1680 des Nations Unies, il a été question de la nécessité, pour le gouvernement libanais, d'élargir sa souveraineté sur tout le [pays du] Liban et de démanteler toute milice, y compris le Hezbollah » (31 juillet, 2006).

Non seulement le Hezbollah n'a pas été désarmé après le retrait israélien, mais il a, au contraire, profité de l'absence d'hostilités pour se constituer un énorme arsenal d'armes fournies par l'Iran et la Syrie, y compris des roquettes antichars russes modernes, lesquelles se sont avérées meurtrières pour les véhicules blindés israéliens.

Le Liban est tellement affaibli par tant d'années de guerre civile et d'occupation qu'il n'a pas pu, et ne peut toujours pas désarmer le Hezbollah sans l'aide d'Israël, la coopération de la Syrie et de l'Iran, et une puissante force armée, digne de confiance, de maintien de la paix. Hélas, le palmarès de maintien de la paix des Nations Unies est médiocre.

Une nouvelle force, internationale, de maintien de la paix dans le sud du Liban réussira-t-elle à instaurer une paix durable dans la région ? Les forces des Nations Unies, présentes dans le sud du Liban depuis

des années, de quelque 2000 soldats lors des dernières hostilités, n'ont pas réussi à contrecarrer le Hezbollah. Les guérillas, dans les derniers combats, ont, cyniquement, exploité les postes de l'ONU, s'y réfugiant pour lancer des roquettes sur Israël.

Un éditorial du Sunday Times a conclu : « Il n'y a pas grand-chose, dans l'histoire de ces 30 dernières années, permettant de suggérer qu'une force stabilisatrice ou une zone tampon puissent produire une paix durable ». Cette déclaration a été faite avant même que les combattants du Hezbollah aient déclaré ne pas avoir la moindre intention de déposer les armes, contrairement à la dernière résolution des Nations Unies instituant un cessezle- feu.

Le danger croissant posé par l'Iran

La leçon que nous pouvons tirer des derniers affrontements est la suivante : L'Iran met l'Occident en garde, et ce dernier ferait bien d'en tenir compte. Léon de Winter a déclaré dans un éditorial du Wall Street Journal : « Il est clair que la théocratie iranienne a des vues qui transcendent considérablement son territoire. La rhétorique du régime iranien, ces dernières années, est on ne peut plus claire. Comme dans l'Allemagne des années 30, l'antisémitisme joue un rôle clef dans la politique iranienne.

« Si l'Iran parvient à ses fins, ses armes nucléaires seront contrôlées par des gens qui croient qu'il faut hâter la fin des temps - une idée qui n'était pas étrangère aux vues apocalyptiques d'Hitler. Une bombe iranienne constitue une grave menace pour la civilisation occidentale. »

Il va sans dire qu'Israël et les Etats-Unis sont les premiers visés. L'Amérique, pour le moment, est hors de portée des missiles iraniens, mais Israël n'a pas cet avantage. En octobre 2005, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad lors d'une conférence intitulée « Le monde sans le sionisme », a déclaré que « quiconque reconnaît Israël brûlera dans le feu de la fureur de la nation islamique [tandis que] tout dirigeant islamique qui reconnaît le régime sioniste, en somme, est partisan de l'abdication et de la défaite du monde islamique… Comme l'a déclaré l'Imam (Ayatollah Khomeini), Israël doit être rayé de la carte » (The Times de Londres, 28 octobre 2005).

Les combattants du Hezbollah sont financés, formés et armés depuis longtemps par l'Iran. Hassan Nasrallah, dirigeant du Hezbollah s'est, lui aussi, fait l'écho des sentiments exprimés plus haut, le 9 avril 2000 : « Les Juifs ont inventé la légende des atrocités nazies. Quiconque lit le coran et les écrits sacrés des religions monothéistes constate ce qu'ils ont fait aux prophètes, les actes de folie et les massacres qu'ils ont commis dans l'histoire…

« Quiconque lit ces textes ne peut songer à coexister, à vivre en paix avec eux, ou à accepter leur présence, non seulement en Palestine, en 1948, mais aussi dans un petit village de Palestine, car ils sont un cancer risquant de se répandre à tout moment ».

Deux ans plus tard, interrogé par le Daily Star libanais, il récidiva : « S'ils se rassemblent tous [les Juifs] en Israël, nous n'aurons pas besoin d'aller les déloger ailleurs dans le monde » (cité par Michael Rubin, « Eradication First, Before Diplomacy », National Review Online, 17 juillet).

Au fil des années, les dirigeants islamiques ont déclaré à de nombreuses reprises souhaiter rayer l'État d'Israël de la carte du monde. Le 26 mai 1967, peu avant la guerre des Six Jours, le président Égyptien Gamal Abdel Nasser proclamait : « Notre objectif, en somme, consiste à détruire Israël » (cité par Martin Gilbert, Challenge to Civilization, 1999, p. 366).

Un axe de haine et non de paix

Dans un éditorial du Daily Mirror du 3 août 2006, le Premier ministre britannique de l'époque, Tony Blair, déclara qu'il est « douloureux d'assister à l'embrasement et à la destruction ayant lieu au Moyen-Orient. Les effusions de sang et la misère que l'on voit sur nos petits écrans constituent un rappel quotidien lancinant de la haine et de l'agression dans notre monde ». Quelle vérité tragique !

Dans un discours qu'il fit au Concile des Affaires Mondiales de Los Angeles, le 1er août 2006, le Premier ministre fit allusion à « un arc d'extrémisme s'étirant à présent sur tout le Moyen-Orient et ayant une emprise accrue sur des pays éloignés de cette région » (The Sunday Times, 6 août 2006). Le Moyen-Orient est à présent criblé de points chauds. N'importe lequel de ces conflits non résolus pourrait s'envenimer et provoquer une terrible conflagration.

Un malaise tenace subsiste : Des nations instables comme l'Iran et l'Irak sont assises sur des milliards de barils de pétrole, source d'énergie sans laquelle le monde ne saurait « tourner en rond ».

En fait, les yeux du monde sont rivés sur le Moyen-Orient depuis l'embargo pétrolier de 1974, révélateur de la vulnérabilité de l'économie mondiale et de la dépendance, en or noir, du monde. Ce dernier surveille aussi attentivement cette région car elle est en outre le creuset de l'extrémisme fanatique religieux menaçant de renverser, pour ne pas dire détruire, des pays entiers.

La révolution iranienne, qui a renversé le shah en 1979, a déclenché une série d'événements responsables de l'impasse dans laquelle se trouve le monde. Le président actuel de l'Iran proclame que son pays traverse sa « seconde révolution », ayant mis fin aux réformes et étant revenu aux idéaux du chef révolutionnaire Ayatollah Khomeini.

La teneur des prophéties bibliques

L'ancien Premier ministre anglais Tony Blair avait raison de s'inquiéter de ce que l'Europe – et la civilisation occidentale – sont menacées par les événements du Moyen-Orient.

L'Europe a déjà subi plusieurs pressions dues à l'insécurité de son approvisionnement en pétrole si indispensable au bien-être de ses économies. Les nations européennes sont déjà à la merci de la fédération russe pour leur approvisionnement indispensable en gaz naturel.

L'Angleterre a aussi connu le carnage d'attentats terroristes sur son propre sol, ayant perdu 52 personnes et enregistré 700 blessés dans les attentats à la bombe du métro londonien en juillet 2005. L'Espagne a été encore plus touchée, ayant subi une attaque horrible en mars 2004, lors de laquelle 192 personnes ont perdu la vie et 2050 personnes ont été blessées dans l'attentat ferroviaire de Madrid. D'autres pays européens ont connu des attaques à petite échelle ou ont démantelé des cellules terroristes sur leurs territoires.

En août 2006, les services de lutte contre le terrorisme ont déjoué un complot visant à faire exploser en vol plusieurs avions à destination des Etats-Unis, un acte terroriste destiné à faire un bien plus grand nombre de victimes que les attaques du 11 septembre 2001.

La Bible révèle que, tout compte fait, un affrontement va avoir lieu entre l'Europe unifié et le Moyen-Orient. Israël va finir par être assujetti à cette superpuissance européenne le « roi du septentrion » qui envahira la Terre Sainte du fait des provocations du « roi du midi » (le dirigeant d'une confédération islamique formée de plusieurs pays arabes). C'est ce qu'a annoncé le prophète Daniel (Daniel 11:40-45). Harmaguédon se dessine à l'horizon.

Jérusalem, une pierre pesante pour tous les peuples

Un passage biblique évoque tout l'éventail des troubles ayant affecté le Moyen-Orient pendant des siècles, et devant y avoir lieu jusqu'à la fin de cette ère.

Dieu a annoncé, par la bouche de l'un de Ses prophètes, « je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; tous ceux qui la soulèveront seront meurtris ; et toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle » (Zacharie 12:3).

Les diplomates, les dirigeants mondiaux, et les théologiens eux-mêmes ne comprennent pas le message de la Bible. Dans la longue prophétie qu'Il fit peu avant Sa mort, Jésus-Christ, loin d'annoncer une paix négociée de main de maître, nous a averti que Jérusalem sera, au temps de la fin, investie par des armées, présage de son imminente « désolation » (Luc 21:20).

Les tentatives visant à instaurer une paix durable au Moyen-Orient en cette ère de faibles gouvernements humains sont une proposition tant dangereuse qu'impossible. Les forces de maintien de la paix feront bien de se méfier. Il est facile de se laisser happer inexorablement dans un vortex de divisions tenaces, insolubles et d'animosités profondément enracinées.

Au temps de la fin, ce monde aura effectivement les yeux rivés sur le Moyen-Orient, comme c'est le cas à l'heure actuelle. L'ultime conflagration ne prendra fin qu'après le retour du Roi des rois et Seigneur des seigneurs, le vrai Messie : Jésus-Christ (Apocalypse 19:11-21).

Le Dr Albert Sabin, créateur du vaccin contre la polio administré par voie orale, et qui a soulagé bien des souffrances, déclara un jour : « Je guette un événement encore imprévisible devant modifier les progrès actuels au niveau des relations entre les grandes puissances… un changement dont on ne peut se passer si l'on ne veut pas être victimes d'une catastrophe ».

Il se trouve que cet événement sera le retour du Messie, quand Dieu dira : « Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et Il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15). Les changements apportés par le Messie et par Son Royaume seront sans précédents.

Notre Créateur S'apprête à intervenir afin de nous épargner une annihilation totale inéluctable (Matthieu 24:21-22). La Bible l'affirme solennellement. Et c'est dans la Ville Sainte - Jérusalem- que va avoir lieu l'intervention directe du Christ (Zacharie 14:4 ; Actes 1:11-12). Ces événements d'une portée incalculable devanceront de peu l'avènement d'un monde nouveau dans lequel Israël et les autres nations obéiront à leur Créateur (Ésaïe 19:21-25) et dans lequel régneront la paix et une prospérité universelles.

Peu importe votre nationalité, vous ferez bien de surveiller ce qui se passe au Moyen- Orient. L'an 1996 a marqué le 3000e anniversaire de la fondation de Jérusalem par le roi David. Comme l'a dit ce dernier il y a des siècles : « Demandez [priez pour] la paix de Jérusalem » (Psaumes 122:6).

Le seul vrai Messie, le Prince de la paix, va revenir ici-bas et instaurer la paix à Jérusalem, au Liban, dans le Golfe Persique, dans tout le Moyen-Orient et, tout compte fait, dans le monde entier. C'est Sa mission !