CHAPITRE 2 : Les éléments de preuve nous entourent
Au cours des derniers siècles, les philosophes essayèrent d’élucider les questions majeures relatives à la présence et à la place de l’humanité dans l’Univers. Quel raisonnement adoptèrent-ils ?
Leur principe fondamental était qu’il ne peut y avoir un Dieu, un divin Créateur. Ne laissant aucune place à l’invisible, l’impalpable, l’inaudible ou l’intangible selon les méthodes scientifiques, ils crurent que le raisonnement humain suffirait pour avoir des réponses. Se servant de leur propre raisonnement et de leurs préjugés naturels contre Dieu (voir l’article « L’hostilité naturelle de l’Homme envers Dieu »), ils conclurent que l’Univers provenait du néant, que la vie évolua à partir d’une matière inerte, et que la raison humaine elle-même est le meilleur guide possible pour trouver notre chemin.
Dans son ouvrage « A Quest for God » (En quête de Dieu), l’historien Paul Johnson fait remarquer : « L’existence ou la non-existence de Dieu est la question la plus importante que les êtres humains aient à élucider. Si Dieu existe réellement, et si, en conséquence, nous sommes appelés à une autre vie quand celle-ci s’achèvera, une série de répercussions capitales s’ensuit, qui pourrait affecter chaque jour, quasiment chaque moment de notre existence terrestre. Notre vie devient alors une simple préparation pour l’éternité et doit s’orienter, dans sa totalité, sur notre avenir » (1996, p. 1, c’est nous qui mettons en italique).
Pouvons-nous réellement comprendre la réponse aux questions les plus importantes de la vie sans être au moins disposés à examiner la question de l’existence du Dieu qui, selon la Bible, nous a donné la vie et nous a créés à Son image ? (Genèse 1:26-27). Ce mépris flagrant pour l’Éternel attira sur l’humanité des conséquences imprévues et tragiques.
Pouvons-nous trouver des preuves indéniables de l’existence divine ? Dans l’affirmative, où pouvons-nous les trouver et de quelle nature sont-elles ? Quelle attitude avons-nous à l’égard de ces dernières, et en quoi influencent-elles notre manière de vivre ?
Évaluer les éléments de preuve
Les éléments de preuve quant à l’existence de Dieu sont-ils à la hauteur de ceux présentés à son encontre ? La manière dont nous considérons et évaluons chaque élément de preuve est essentielle à la validité des conclusions obtenues sur cette question fondamentale. Nous devons examiner les arguments en faveur et à l’encontre de l’existence de Dieu sans recourir à des idées préconçues ou à des conclusions illogiques.
Les idées préconçues et les préjugés sont à double tranchant. Plusieurs de ceux qui croient à l’existence de Dieu se sentent parfois obligés de défendre leur point de vue de manière irrationnelle. Ce faisant, ils nuisent à cette cause. Pareillement, ceux qui ne croient pas en Dieu, refusent souvent de considérer objectivement les preuves de Son existence. Dans les deux cas, un préjugé superficiel constitue le véritable danger.
Richard Dawkins, professeur de zoologie à Oxford, et partisan acharné de la théorie de l’Évolution, a écrit un ouvrage intitulé « The Blind Watchmaker: Why the Evidence of Evolution Reveals a Universe Without Design » (L’Horloger aveugle : pourquoi les éléments de preuve de l’Évolution révèlent un Univers sans créateur). Il y résume le point de vue athée sur les origines et l’existence de l’Homme : « La sélection naturelle, le processus aveugle, inconscient et automatique découvert par Darwin, et qui — nous le savons maintenant — constitue l’explication de l’existence et du dessein apparent de toute forme de vie, ne suit aucun plan. Elle n’a pas de conscience, et n’a pas l’œil de l’esprit. Elle ne projette rien pour l’avenir. Elle n’a aucune vision, aucune prévoyance, elle ne voit rien. Si l’on peut dire qu’elle joue, dans la nature, le rôle d’un horloger, il s’agit de celui d’un horloger aveugle. » (1986, p. 5, le mot en italique l’est dans l’original). Toutefois, pour éviter d’accepter des preuves gênantes de l’existence de Dieu, son raisonnement est que « la biologie est l’étude de choses compliquées donnant l’apparence d’avoir été conçues dans un dessein » (Dawkins, p.1, c’est nous qui mettons en italique).
Bien qu’admettant que ces choses vivantes donnent l’apparence d’une conception faite à dessein, le professeur Dawkins ne semble pas considérer la possibilité évidente que, si elles semblent avoir été ainsi conçues, c’est que peut-être qu’elles l’ont vraiment été.
Nier ce qui est évident ?
L’aveu équivoque du professeur Dawkins selon lequel les organismes vivants « nous impressionnent de manière étonnante par leur conception apparente, comme si elles étaient l’œuvre d’un horloger », comme il l’écrit (p. 21) n’est pas aussi légèrement laissé de côté par d’autres savants. Ceux-ci considèrent que la présence étonnante d’une conception complexe dans l’Univers est un puissant indicateur d’un Créateur intelligent.
Une tendance croissante parmi les chercheurs en biologie, en physique, en astronomie, en botanique, en chimie et autres disciplines majeures, consiste à étudier et à débattre de la complexité et de l’ordre qu’ils trouvent à n’importe quel niveau de l’Univers. Les savants et les auteurs se servent de l’expression « principe anthropique » pour décrire à partir de toutes les observations et les apparences, une planète et un Univers minutieusement calibrés pour la vie — et en particulier, pour la vie humaine.
Paul Davies, professeur de mathématiques physiques à l’université australienne d’Adélaïde, résume les découvertes croissantes des savants dans plusieurs domaines : « Une longue liste d’« accidents chanceux » et de « coïncidences » supplémentaires a été dressée […] Pris ensemble, ils fournissent des preuves impressionnantes que la vie telle que nous la connaissons, dépend sensiblement de la forme des lois de la physique, et de certains accidents apparemment fortuits dans les valeurs actuelles que la nature a choisies pour diverses masses de particules, de degrés de force, etc. Il va sans dire que, si nous pouvions jouer à Dieu, et sélectionner les valeurs de ces quantités comme il nous plaît, en poussant ici et là sur quelques boutons, nous constaterions que presque tous nos réglages rendraient l’Univers inhabitable. Dans certains cas il semblerait que les différents réglages doivent être effectués avec une précision inimaginable pour que l’Univers soit tel que la vie puisse s’y développer. » (The Mind of God: The Scientific Basis for a Rational World, 1992, p. 199-200, [L’esprit de Dieu, 1995] c’est nous qui mettons en italique.)
Un monde conçu à dessein
Notre Univers complexe est-il l’œuvre d’un horloger aveugle, comme le prétendent certains ? Constatons-nous cela chaque jour autour de nous ? La vie sur Terre n’est-elle que le produit du hasard, sans aucun dessein précis, sans aucune planification, sans contrôle, ni conséquence ?
L’accumulation de preuves en faveur du contraire amène de plus en plus de savants à douter de certaines hypothèses répandues dans les milieux scientifiques depuis des années. Bien que certains d’entre eux soient rarement disposés à admettre les preuves irréfutables de l’existence de Dieu, un nombre croissant de scientifiques reconnaissent que partout où leurs regards se posent, ils constatent les preuves d’un monde qui laisse entendre une conception minutieuse, jusqu’au moindre détail.
La Bible reconnaît l’évidence lorsqu’elle nous fournit une explication de la vie bien différente de celle épousée par le professeur Dawkins et ses collègues scientifiques. Elle présente l’Univers comme l’ouvrage d’un Créateur. « D’où proviennent l’ordre et la beauté que nous voyons dans le monde ? », demanda Isaac Newton. La question est naturelle, et elle fut posée par un savant croyant qui reconnaissait la nécessité d’une cause pour chaque effet. Les actions ont des conséquences. Un Univers minutieusement conçu désigne un Créateur intelligent.
La vie terrestre est-elle le produit du hasard ? Les évolutionnistes voudraient nous faire croire que la beauté et l’ordre qui nous entourent ne furent pas planifiés et ne sont que pur accident.
Albert Einstein s’émerveillait aussi face à l’harmonie que lui et ses collègues scientifiques observaient dans tout l’Univers. Il déclara que le sentiment religieux d’un scientifique « prend la forme d’une stupéfaction étonnante face à l’harmonie des lois de la nature, lesquelles révèlent une intelligence si supérieure que — comparés à elle — tous raisonnements et comportements systématiques des êtres humains en constituent un reflet insignifiant. » (Cité de « The Quotable Einstein » [Citations d’Einstein], par Alice Calaprice, éditrice, 1996).
Martin Rees, professeur d’astronomie à l’université de Cambridge et John Gribbin, écrivain scientifique, tout en évoquant la façon dont les scientifiques trouvaient l’Univers minutieusement réglé, notèrent que : « les conditions, dans notre Univers, semblent réellement être appropriées pour des formes de vies comme la nôtre, et peut-être même pour toute forme de complexité organique […] L’Univers est-il fait sur mesure pour l’Homme ? » (Cosmic Coincidences: Dark Matter, Mankind and Anthropic Cosmology [Coïncidences cosmiques : matière sombre, humanité et cosmologie anthropique] 1989, p. 269, les mots en italique le sont dans l’original).
Le professeur Davies l’exprima en ces termes : « L’Univers physique est agencé avec une ingéniosité telle que je ne puis accepter cette création comme un fait brut. Il doit y avoir, à mon sens, un niveau d’explication plus profond. Qu’on veuille le nommer « Dieu » est affaire de goût et de définition […] [Je] crois que nous, êtres humains, sommes intégrés dans le schéma des choses d’une manière très basique. » (The Mind of God, [L’Esprit de Dieu], p. 6)
Il n’est donc pas surprenant que feu l’astrophysicien britannique renommé, Sir Fred Hoyle, ait dit après avoir examiné les différentes lois qui régulent notre planète et le reste de l’Univers qu’« une interprétation de bon sens des faits suggère qu’une super intelligence interagit avec la physique, la chimie et la biologie, et qu’il n’y a aucune force aveugle dont il serait intéressant de parler dans la nature. Les calculs qui découlent de ces faits sont si accablants que cette conclusion n’est presque pas une question à soulever » (The Universe: Past and Present Reflections, Engineering and Science, Novembre 1981, [L’Univers, Réflexions passées et présentes] c’est nous qui mettons en italique.)
L’incrédulité subsiste
Malgré tout, la croyance selon laquelle nous n’avons pas besoin de Dieu persiste obstinément. Feu Stephen Jay Gould, paléontologue de l’université de Harvard, résume son point de vue athée en ces termes : « Aucun esprit bienveillant ne s’immisce avec amour dans les affaires [humaines]. Aucune force vitale ne provoque un changement évolutionniste. Quoi que nous pensions de Dieu, Son existence ne se remarque pas dans la nature. » (Cité de Darwin’s Legacy [L’héritage de Darwin], Charles Hamrum, éditeur, 1983, p. 6-7)
Certains scientifiques reconnaissent qu’ils se refusent simplement de penser à l’existence d’un Créateur divin. Leurs arguments sont que la discipline de la science se limite aux explications matérielles ou naturalistes — lesquelles nient même la possibilité du surnaturel. L’immunologiste Scott Todd admit que « Même si toutes les données pointent vers un designer intelligent, une telle hypothèse est exclue de la science car elle n’est pas naturelle » (Nature, 30 septembre 1999, p. 423, c’est nous qui mettons en italique.)
Le biologiste Richard Lewontin était également sincère : « Nous prenons le parti de la science en dépit de l’absurdité éhontée de certaines de ses théories, en dépit de son échec à exaucer un grand nombre de ses promesses extravagantes de santé et de vie, en dépit de la tolérance de la communauté scientifique pour ce qui n’est que des histoires sans fondement réel, parce que nous avons un engagement foncier envers le matérialisme […] nous ne pouvons pas permettre à un pied divin d’accéder à notre porte. » (Billions and Billions of Demons, New York Review of Books, Jan. 9, 1997, p. 31 [Des milliards et milliards de démons], c’est nous qui mettons en italique.)
Les partisans de l’Évolution veulent souligner que l’acceptation de l’idée d’un Créateur divin requiert de la foi en quelqu’un ou en quelque chose d’invisible. Pourtant, ils ont des réticences à admettre que tous ceux qui croient que la vie a évolué à partir de matière inerte font confiance en une théorie qui ne peut être prouvée et qui s’appuie sur des éléments de preuves beaucoup plus fragiles que ceux étayant la foi des croyants en un Créateur.
La foi des évolutionnistes suppose que notre Univers, d’une complexité inimaginable, se soit créé lui-même ou bien, en quelque sorte, ait surgi du néant. Comme cela est parfois admis dans des déclarations telles que celles mentionnées ci-dessus, ils croient fermement en une chaîne de circonstances qui ne défie pas seulement la logique, mais aussi les lois fondamentales de la physique et de la biologie.
L’Évolution est devenue, au sens propre du terme, une autre religion. La foi de ses partisans est enracinée dans la croyance non corroborée que notre incroyable Univers — y compris le monde qui nous entoure et où foisonne toute une variété de formes de vie — résulte d’un pur hasard aveugle. Elle est incapable d’offrir la moindre explication rationnelle de l’origine de la matière qui a rendu possible la présence de l’Univers et la prétendue évolution de la vie.
Laissant totalement de côté la question de l’origine de la matière et de l’Univers, les partisans de l’Évolution débutent avec un Univers présent, fonctionnant à partir de lois harmonieuses et prévisibles. Ils reconnaissent que ces lois existent et fonctionnent parfaitement. Cependant, ils n’ont pas la moindre idée de leur origine. Ils choisissent d’ignorer les preuves écrasantes démontrant qu’une Intelligence suprême est responsable de ces lois ordonnées et harmonieuses.
Notre Univers fonctionne comme une horloge géante, immense et d’une grande complexité, mais précise dans sa mécanique. Plusieurs décades d’exploration spatiale en ont démontré la précision. C’est grâce à cette prévisibilité que la NASA peut se fier à une synchronisation d’une fraction de seconde près lorsqu’elle envoie des astronautes et des vaisseaux spatiaux dans l’espace pour explorer des planètes si éloignées qu’il faut parfois plusieurs années pour les atteindre, même à des vitesses de plusieurs milliers de kilomètres/heure.
Les preuves des lois naturelles
Les scientifiques comprennent que des lois physiques étonnamment précises régissent l’Univers. Comme le déclara Einstein : « Ma religion consiste en une humble admiration envers l’esprit supérieur et sans limites qui se révèle dans les plus minces détails que nous puissions percevoir avec nos esprits faibles et fragiles. Cette profonde conviction sentimentale de la présence puissante et supérieure, se révélant dans l’incompréhensible Univers, voilà mon idée de Dieu. » (Cité de « The Quotable Einstein » [Citations d’Einstein], p. 161)
Les astronomes peuvent prévoir avec une précision étonnante l’époque où une comète sera de retour dans notre ciel. Les savants peuvent envoyer des vaisseaux sur d’autres planètes, ou les placer en orbite autour de corps célestes à des millions de kilomètres. Les corps célestes se déplacent de manière prévisible.
Que nous admirions les cieux à travers un télescope, le monde invisible avec un microscope ou la nature qui nous entoure, tout n’est que beauté et planification.
Sur Terre, nous pouvons tracer la carte de la position des étoiles et des planètes, à n’importe quel jour, mois ou année, dans l’avenir comme dans le passé, avec une précision incroyable. Les calendriers sont utiles, du fait des lois immuables de l’Univers. Nous pouvons nous fier à la position des corps célestes à cause des lois qui gouvernent leurs rapports. Dans un sens, l’histoire de l’humanité est un récit de notre découverte d’un nombre croissant des lois gouvernant le cosmos.
Par exemple, nous subissons les effets de la loi de la pesanteur. Bien que cette dernière soit invisible, nous savons qu’elle existe. Nous savons qu’elle fonctionne constamment. C’est l’une des lois fondamentales de l’Univers. Des lois analogues gouvernent chaque aspect de l’Univers — des lois régissant l’énergie, le mouvement, la masse, la matière et la vie elle-même.
Qu’en est-il de l’Évolution ? La théorie de l’Évolution maintient que la vie a surgi de matière non vivante, et qu’à travers d’extrêmement longues périodes de temps, elle s’est modifiée pour former de stupéfiantes variétés sur Terre.
Mais d’où est venue la première cellule ? Le matérialisme plaide pour une abiogenèse naturelle — la vie a surgi de la matière non vivante à travers des processus chimiques livrés à eux-mêmes.
Ce concept est contraire à l’une des lois les plus fondamentales des lois naturelles : celle de la biogenèse. Dans toute la nature, la biogenèse est abondamment évidente : la vie ne peut provenir que d’une vie déjà existante, de même que votre vie a été conçue par des parents vivants. Les évolutionnistes naturalistes défendent l’universalité de la biogenèse mais ne peuvent produire aucune preuve concrète de l’abiogenèse naturelle.
Les preuves d’un Créateur suprême
Allons au cœur du sujet. Pourquoi existe-t-il tant de lois sûres, prévisibles et minutieusement réglées gouvernant notre existence ? Quelle est leur origine ? La vie est-elle apparue par pur hasard, ou sommes-nous en présence d’un dessein infiniment supérieur ? Il doit y avoir une explication pour chaque chose. Le nombre, la précision et la perfection des lois naturelles ne sauraient s’expliquer simplement comme étant un accident. Un tel raisonnement est irrationnel.
Le bon sens nous dit que l’existence d’un Univers magnifique, structuré à partir d’innombrables lois de physique qui le soutiennent, requiert l’existence d’un Créateur ayant conçu ces lois, un Concepteur de ces structures.
L’une des preuves les plus claires de l’existence de Dieu est la présence impressionnante de diverses conceptions dans l’Univers. Le savant australien Paul Davies l’écrit très bien dans son livre « The Mind of God: The Scientific Basis for a Rational World. » (L’Esprit de Dieu : La base scientifique pour un monde rationnel)
« Les êtres humains ont toujours été frappés d’émerveillement face à la subtilité, la majesté et l’organisation complexe du monde physique. La course des corps célestes à travers le ciel, le rythme des saisons, le motif d’un flocon de neige, les myriades de créatures vivantes si bien adaptées à leur milieu — toutes ces choses semblent trop bien agencées pour être un accident dénué de sens. Il existe une propension naturelle à attribuer l’ordre élaboré de l’Univers aux travaux réfléchis d'une divinité. » (p. 194)
Que ce soit dans la spirale d’un Nautile ou dans la structure de la Galaxie du Tourbillon, aussi connue sous le nom de M51, les motifs complexes et la conception du monde autour de nous sont des preuves puissantes de l’existence d’un Créateur.
Un autre écrivain vit une preuve formelle de la création qui l’entourait : le roi David. Contemplant les cieux, il y a 3000 ans, il comprit que le spectacle s’offrant à lui était l’ouvrage du Créateur, et que nous pouvons apprendre bien des choses en observant Ses œuvres : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains. Le jour en instruit un autre jour, la nuit en donne connaissance à une autre nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont le son ne soit point entendu : Leur retentissement parcourt toute la terre, leurs accents vont aux extrémités du monde, où il a dressé une tente pour le soleil » (Psaumes 19:2-5).
La splendeur d’un ciel étoilé nous pousse à nous interroger et à nous émerveiller. Que sont ces minuscules points lumineux étincelants dans les ténèbres de l’espace ? Comment sont-ils arrivés là ? Pourquoi sont-ils là ? Qu’y a-t-il au-delà des limites inimaginables de l’Univers ? La majesté des cieux scintillants soulève des questions, non seulement à propos de l’Univers, mais aussi à propos du rôle que nous jouons en son sein.
Il en va de même pour l’organisation complexe de tout ce qui existe ici-bas, non seulement du monde qui nous entoure, mais aussi du monde invisible que nous ne pouvons explorer qu’à l'aide de microscopes.
Mille ans après que le roi David eut exprimé son admiration pour ces merveilles, l’apôtre Paul dit aux chrétiens de Rome : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. » (Romains 1:20)
Les rédacteurs de la Bible reconnaissaient dans la Création des preuves magistrales de l’existence d’un Créateur suprême. Ils comprenaient que les merveilles qui nous entourent crient le message : de tels desseins aussi étonnants requièrent un Maître Créateur ! Que nous soyons émus par la force des flots, par la majesté d’une chaîne de montagnes, par la beauté des premières fleurs du printemps ou par la naissance d’un enfant, lorsque nous observons le monde qui nous entoure, nous concluons naturellement que c’est l’ouvrage d’un Maître Créateur.
La Création révèle le Créateur
Le physicien théoricien John Polkinghorne, président du Queens College de Cambridge et membre de la Royal Society a écrit ceci : « La beauté intellectuelle de l’ordre découvert par la science est cohérent avec le fait que le monde physique représente la pensée du divin Créateur […] L’équilibre minutieusement réglé, intrinsèque aux lois gouvernant le tissu de l’Univers proprement dit s’accorde avec le fait que son histoire fructueuse traduit l’expression d’un dessein divin » (Serious Talk: Science and Religion in Dialogue [Des propos sérieux : La science et la religion dialoguent], 1995, p. viii).
Michael Behe, professeur adjoint de biochimie à l’université Leigh de Pennsylvanie, a conclu lors de son étude intensive de la cellule — pierre angulaire de la vie — qu’une complexité si stupéfiante ne peut s’expliquer que par l’existence d’un Créateur intelligent : « Pour toute personne ne se sentant pas obligée de limiter ses recherches aux causes non intelligentes, la conclusion évidente est que beaucoup de systèmes biochimiques ont été conçus. Ils n’ont pas été conçus par les lois de la nature, par hasard ou par nécessité, mais ils ont été planifiés. Le Concepteur savait à quoi ressembleraient les systèmes une fois réalisés, puis prit les mesures nécessaires pour les produire » (Darwin’s Black Box: The Biochemical Challenge to Evolution [La boîte noire de Darwin : Le défi que la biochimie lance à l’Évolution] 1996, p. 193, le mot en italique l’est dans l’original).
Sa conclusion : « La vie sur Terre, à son niveau le plus fondamental, dans ses composants les plus essentiels, est le produit d’une conception intelligente. » (Ibid.)
La précision de notre Univers n’est pas le résultat d’un accident. Elle est le produit d’un Créateur et d’un Législateur méticuleux, le Maître Horloger de l’Univers.