CHAPITRE 5 : La Bible et la science
Les siècles précédents connurent peu de conflits entre les Écritures et la science. Il était courant parmi les scientifiques et les hommes d’église de considérer la Bible et la science comme étant en parfait accord. Lorsqu’une contradiction apparente survenait, la Bible était considérée comme la plus digne de confiance, bien que les deux passaient généralement pour être en harmonie.
Mais l’harmonie qui prévalait jadis entre la Bible et la communauté scientifique a pratiquement disparue. Alors que les fausses interprétations et les suppositions au sujet de la Bible — de même que la religion en général — lui attiraient le discrédit, les gens se tournaient de plus en plus vers la science et le raisonnement humain pour obtenir des réponses. En raison de cela, les gens font généralement beaucoup plus confiance à la science et à ses déclarations — qu’elles soient vérifiées ou non — qu’à la parole de Dieu.
Un bref regard sur le monde qui nous entoure nous convainc que la science a en effet été intronisée dans notre culture. La religion, au contraire, s’est vue détrônée de force. Une étude démographique récente a conclu que des 40 heures hebdomadaires de temps libre dont dispose l’Américain moyen, la femme typique consacre 15 heures à la télévision et seulement une heure à la religion. Chez les hommes, le temps consacré à la religion est encore moindre. La technologie et les divertissements ont conspiré pour faire tomber la religion de son piédestal.
Alors que dans le passé l’approche habituelle était d’accorder à la Bible la prééminence sur les découvertes scientifiques, à présent la tendance est inversée. « Le XIXe siècle a vu naître ce qui a été appelé ‘scientisme’. Selon cette ligne de pensée, seule la science détient les clés de la vérité et par conséquent, tout ce qui n’est pas scientifique est faux. » (James Hitchcock, What is Secular Humanism? 1982, p.44) De nos jours, l’académicien typique accordera bien plus de crédibilité à un traité de biologie ou à une théorie qu’à la Bible.
Quelles sont les implications d’une telle approche ?
Il est un fait que la science à elle seule ne peut nous offrir une loi ou une règle morale pour nous montrer comment vivre. La science, parce qu’elle ne se préoccupe que de choses matérielles qui peuvent être observées, mesurées et analysées, rejette la notion d’un monde spirituel ou d’une influence spirituelle dans les affaires humaines. Cela a conduit beaucoup de gens à adopter une vision purement matérialiste. En rejetant toute dimension spirituelle dans nos vies et notre existence, l’approche matérialiste présuppose que l’homme n’est finalement qu’un autre animal et que la survie du plus adapté s’applique également au monde des humains.
L’histoire nous a montré les effets tragiques qui ont résulté d’une telle approche. Plus d’un génocide a ainsi été perpétré au cours du siècle dernier. Nos prouesses technologiques font qu’un génocide généralisé est maintenant devenu une terrifiante possibilité. Nos armes conventionnelles, nucléaires, chimiques et biologiques peuvent anéantir des populations entières.
Lorsque la communauté scientifique a délogé l’église du panthéon des dieux de l’humanité, elle nous promettait une utopie de paix, de prospérité et d’abondance que la religion n’avait pas réussi à apporter. Mais, hélas, le monde scientifique a également apporté son lot de contributions inquiétantes au bouillon de sorcière des problèmes mondiaux.
Ce n’est pas uniquement qu’il ait manqué à sa promesse de créer un monde pacifique, il nous a légué en plus les problèmes cauchemardesques que sont la pollution industrielle, chimique et nucléaire, pour ne citer que celles-là. Certes, la technologie scientifique nous a été profitable de bien des façons. Mais elle est aussi grandement responsable de cette prolifération inquiétante de tensions, de maladies et de craintes auxquelles nous devons faire face de nos jours.
Des solutions bibliques de base aux problèmes humains
La Bible décrit le mauvais type de peur comme étant une forme d’esclavage. Elle révèle aussi comment nous pouvons être libérés de cette peur (voir Hébreux 2:14-15). Ce verset nous dit qu’il n’y a pas de crainte dans l’amour (1 Jean 4:18). Le livre des Psaumes décrit les serviteurs de Dieu comme se tournant vers lui pour calmer leurs anxiétés : « Quand les pensées s’agitent en foule au dedans de moi, tes consolations réjouissent mon âme. » (Psaume 94:19). Le roi David remettait ses craintes entre les mains de Dieu (Psaume 139:23-24).
La Bible nous livre de nombreux exemples de personnes qui furent réconfortées après avoir été confrontées à la mort et à d’autres peines, car elles trouvèrent dans les Écritures la solution à leurs problèmes. La Bible est un livre pratique, et elle traite de nos plus grands besoins, ainsi que de nos faiblesses.
La parole de Dieu fournit des réponses aux plus grands problèmes. Nous avons déjà vu que la Bible s’est taillée une excellente réputation quant à la précision et à l’authenticité historique des faits qu’elle relate. Mais qu’en est-il de ses instructions qui, lorsqu’elles sont suivies, affectent notre vie quotidienne ? Comment savons-nous que les informations dans la Bible sont vraies ? Leur acceptation reposerait-elle sur un simple exercice de foi ?
Certes, la Bible doit être comprise et acceptée avec foi. Cependant, il ne s’agit pas là d’une foi irréfléchie ou aveugle. La Bible ne requiert nulle part qu’on se livre à un suicide intellectuel afin d’être en mesure de croire qu’elle est la parole de Dieu. Pour ceux qui en ont une bonne compréhension, les Écritures nous apparaissent comme étant pleines de sens, éminemment cohérentes et logiques.
Cette brochure fournit des preuves convaincantes de la véracité de la Bible, et beaucoup d’autres livres offrent des preuves supplémentaires avec beaucoup plus de détails. Croire en la parole de Dieu n’a pas besoin d’être uniquement une question d’espérance ; lorsqu’on tient compte de tous les éléments disponibles, cela peut s’appuyer sur des bases solides.
Andrew Dickson White, un historien du XIXe siècle, manifesta son désaccord avec ceux qui soutiennent que la Bible est un ouvrage scientifique. White avait raison de souligner que la Bible n’est pas un ouvrage scientifique. Elle contient néanmoins des vérités scientifiques. Elle est scientifiquement exacte.
Malheureusement, beaucoup de gens en sont venus à considérer que la science et la Bible se contredisent. Cependant, même si elles semblent parfois en désaccord, lorsqu’on considère attentivement tous les faits avant d’en arriver à une conclusion, les découvertes scientifiques corroborent souvent le récit biblique. Nous devons garder à l’esprit que la science est elle-même engagée dans un processus d’apprentissage ; il arrive périodiquement que de nouvelles découvertes modifient, voire renversent des hypothèses qui avaient fini par être acceptées comme des faits. Il y a longtemps que des scientifiques ont exposé les erreurs commises par d’autres scientifiques.
Un examen minutieux des faits montre que les Saintes Écritures révèlent et transmettent des connaissances que l’homme, en s’appuyant sur ses propres recherches scientifiques, n’a découvert que récemment. Cette connaissance est fondamentale, mais elle aurait considérablement amélioré le sort de l’humanité si elle avait été bien comprise et correctement appliquée.
Considérons quelques vérités qui avaient été énoncées dans la Bible, il y a des milliers d’années, vérités qui viennent tout juste d’être redécouvertes, et auxquelles des sources indépendantes accordent maintenant une crédibilité scientifique.
Une instruction biblique bien en avance sur son temps
Bien que la Bible ne donne pas beaucoup d’instructions ayant trait à la santé et à la médecine, elle donne des conseils de base que la plupart des gens considèrent comme allant de soi.
Pour comprendre à quel point les enseignements de la Bible se sont montrés en avance sur leur temps, examinons l’état des connaissances médicales en Égypte, la plus puissante nation à l’époque où Dieu révéla ses lois sur la santé à Moïse. Les Égyptiens souffraient de nombreuses maladies, car ils ne comprenaient pas les principes de santé que Dieu avait donnés à Moïse. Leur ignorance est illustrée dans le cadre du papyrus d’Ebers, un traité médical égyptien datant de 1500 avant J.-C. (approximativement l’époque de Moïse).
« Les remèdes qu’il prescrit ont de quoi faire frémir les lecteurs modernes. Quelques-uns des traitements incluent : de la poussière de statue, des coquilles de scarabées, des queues de souris, des poils de chat, des yeux de porc, des orteils de chien, du lait maternel, du sperme humain, des yeux d’anguille, ainsi que des tripes d’oie […] Pour les blessures, les médecins égyptiens de l’époque appliquaient une pommade à base de sang d’asticot et de fumier d’âne. Le fumier étant chargé de spores de tétanos, une simple égratignure conduisait souvent à une mort atroce en raison de cette infection bactérienne. » (S.I. McMillen, M.D. et David Stern, M.D., None of These Diseases, 2000, p.10)
Les Égyptiens croyaient que les maladies étaient causées par de mauvais esprits. En conséquence, les prêtres médecins appliquaient des cures ‘magiques’. À l’inverse, les instructions bibliques au sujet du maintien de la santé et de la guérison d’une maladie font intervenir des principes de cause à effet — fondés sur la vraie science — des principes énoncés des milliers d’années avant que les scientifiques eurent développé la technologie qui allait leur permettre de découvrir les microbes, les bactéries, les virus, les gènes, et autres choses semblables. La science médicale moderne a découvert de nombreux principes favorisant une bonne santé, mais c’est Dieu qui en est à l’origine.
Moïse et la médecine égyptienne
Moïse vivait en Égypte à l’époque où ces « remèdes » mal avisés étaient en usage. Élevé à la cour royale en tant que fils adoptif de la fille de Pharaon, il « a été instruit dans toute la sagesse des Égyptiens » (Actes 7:22), ce qui incluait sans doute ces pratiques dangereuses qui pouvaient causer des infections.
Si Moïse ne s’en était tenu qu’à ses propres connaissances, lorsqu’il rédigea les instructions de base sur la santé qu’il destinait à la nation d’Israël, on aurait pu s’attendre à ce que celles-ci incluent beaucoup de ces pratiques médicales erronées qu’avaient les Égyptiens. Pourtant aucune de celles-ci ne s’y trouve mentionnée.
En revanche, Dieu y offre une promesse surprenante : « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Égyptiens; car je suis l’Éternel, qui te guérit. » (Exode 15:26)
Durant plusieurs siècles, c’est par milliers que les Israélites, de même que les Égyptiens qui les entouraient, avaient succombé aux maladies. Cette promesse de Dieu de les libérer de la maladie était surprenante!
« Dieu donna alors à Moïse de nombreuses règles de santé, qui remplissaient toute une section de la Bible […] Cependant, des milliers de personnes ont perdu la vie à travers les siècles, parce que les médecins ignoraient ces règles bibliques. En fin de compte, lorsque les docteurs se mirent à lire et à suivre ces directives, ils ne tardèrent pas à découvrir comment enrayer la propagation des épidémies. Ainsi, Moïse peut être considéré comme le père du contrôle de l’infection des temps modernes. Même aujourd’hui, nous profitons encore de ces instructions divines d’il y a 3500 ans. » (McMillen et Stern, p. 11)
Instructions sanitaires de base
Contrairement aux traitements médicaux insalubres des Égyptiens, Dieu insistait sur la propreté physique de son peuple. De nos jours, aucune personne instruite ne mettrait en doute la relation entre l’hygiène et la santé. Les plus grands fléaux et les épidémies qui ont tué des millions de personnes à travers les âges, avaient généralement pour origine la non-observance de ce principe d’une façon ou d’une autre. Le choléra, par exemple, a été l’une des maladies les plus meurtrières au cours de l’histoire. Il se répand quand des principes sanitaires sont violés, et l’effet peut alors prendre un caractère pandémique.
À titre d’exemple, une pandémie de choléra débuta en Inde en 1817, puis elle s’étendit à la Chine, au Sri Lanka, à l’Afrique de l’Est, aux Philippines, au Japon, à la Perse, à l’Arabie et à la Russie. Une autre vague ayant débuté en Inde en 1826, suivit un parcours similaire, mais se répandit aussi en Europe continentale et dans les îles Britanniques. De là, elle traversa l’Atlantique en direction du Canada, puis elle poursuivit son chemin vers les États-Unis où elle se répandit sur presque tout le pays, avant de finalement s’éteindre en 1838.
Jusqu’à ce jour le choléra est endémique dans de nombreuses parties du monde et il est prêt à éclater lorsque les conditions sanitaires laissent à désirer. Cela est particulièrement vrai en cas d’élimination inadéquate des eaux usées, car la maladie se transmet habituellement à partir des matières fécales des victimes du choléra. Les autorités médicales nous avertissent qu’en cas d’un relâchement généralisé des mesures sanitaires, une épidémie de choléra pourrait se manifester en l’espace de quelques semaines, voire de quelques mois, en raison de la rapidité de nos moyens de communication.
Pourtant, il y a des milliers d’années, la Bible donnait déjà des instructions pour éviter le choléra, le typhus, la dysenterie, l’hépatite et d’autres formes d’épidémies : « Tu auras un lieu hors du camp, et c’est là dehors que tu iras. Tu auras parmi ton bagage un instrument, dont tu te serviras pour faire un creux et recouvrir tes excréments, quand tu voudras aller dehors. » (Deutéronome 23:12-13)
« Si on s’en était tenu à cette directive, cette (simple) recommandation aurait permis de sauver plus de vies que tous les médicaments jamais produits. » (McMillan et Stern, p.34)
Dieu a ordonné que les premières eaux d’égout soient éliminées de manière à ce qu’elles ne soient pas en contact direct avec des gens ou des animaux. Nous avons fait la triste expérience qu’un manque de précaution de la part de certaines personnes négligentes peut déclencher une épidémie à grande échelle, en particulier si les normes sanitaires d’une communauté sont laxistes. Pour éviter la propagation de maladies contagieuses, les efforts diligents de la collectivité sont essentiels, tout comme Dieu le disait il y a 3500 ans.
Une leçon à tirer de la peste noire
Comme nous venons de le voir, le fondement d’une bonne santé est un code sanitaire adéquat. C’est dans le livre du Lévitique que la Bible nous révèle les fondements d’un tel code. Ce livre « traite de l’hygiène publique, de l’approvisionnement en eau, de l’évacuation des eaux usées, de l’inspection et de la sélection des aliments, ainsi que du contrôle des maladies infectieuses. » (New Bible Dictionary, 1996, ‘Health, Disease and Healing’)
Même si, de nos jours, nous prenons cette connaissance comme allant de soi, ce n’est que durant les tout derniers siècles que les scientifiques ont compris et accepté ces principes.
La plupart de ces principes furent ignorés en Europe durant le Moyen Âge. Pourquoi ? Tout simplement parce que la Bible n’était pas alors généralement accessible. Le fait que si peu de gens avaient accès à la connaissance qu’elle offrait allait avoir des conséquences catastrophiques.
La terrible peste noire allait trouver un terrain fertile dans les conditions insalubres qui prévalaient en Europe, à l’époque médiévale. C’est là, en 1347, que la peste apparut pour la première fois, « quand la flotte génoise, de retour de l’Orient, parvint péniblement à regagner le port de Messine, tous ses membres d’équipage morts ou agonisants, victimes d’une combinaison de souches associées à la peste bubonique, pulmonaire et septicémique. » (Manchester, p. 34)
On estime que les épidémies de ce siècle ont tué près d’un quart de la population du continent.
La peste a été de retour en Europe, périodiquement, pendant plusieurs centaines d’années. C’était une pratique courante, dans les villes du Moyen Âge, de laisser s’accumuler les ordures et les eaux usées dans les rues. Ces immondices devenaient une source abondante de nourriture pour une population de rats en plein essor, lesquels servaient d’hôtes aux puces porteuses des microbes de la peste.
Cependant, les personnes qui se conformaient aux directives sanitaires énoncées dans la Bible étaient beaucoup moins affectées. La population juive de l’époque, étant beaucoup plus familière avec les Écritures, souffrit beaucoup moins, car elle respectait les principes bibliques en matière de propreté.
Par exemple, chaque année ils procédaient à un nettoyage en profondeur de leurs demeures, dans le but d’en éliminer toute trace de levain, en préparation de la fête biblique des Pains Sans Levain (Exode 12:15 ; Exode 12:19), ce qui les débarrassait des miettes de pain qui auraient attiré les rats et les souris. De plus, l’une de leurs pratiques salvatrices en période d’épidémie, consistait à mettre en quarantaine toutes les personnes qui étaient soupçonnées d’être contaminées (cf. Lévitique 13:46).
En fait, « l’origine du mot ‘quarantaine’ (du mot latin pour 40), vient de cette pratique juive qui consistait à isoler pendant une période de 40 jours tout patient atteint de certaines maladies […] pratique adoptée par les Italiens du XIVe siècle, en raison de l’immunité relative des Juifs face à certains fléaux. » (New Bible Dictionary, 1996, Health, Disease and Healing, p. 455)
Si les gens avaient connu et suivi les principes de la Bible en matière de santé publique lorsque la peste noire frappa pour la première fois, l’épidémie aurait pu être contrôlée, voire éliminée. Ses victimes auraient sûrement été limitées à une fraction de ce qui fut observé. Des centaines de milliers de vies auraient pu être épargnées.
Mortalité à Vienne
En Europe, au XIXe siècle, personne n’avait connaissance des bactéries. Dans un hôpital de Vienne, le Dr. Ignaz Semmelweis était consterné par le taux de mortalité des femmes enceintes qui venaient accoucher à l’hôpital. On attribuait ces décès à la « fièvre du travail ». Après la mort de ces femmes, les étudiants en médecine avaient coutume de pratiquer des autopsies sur elles, et cela, juste avant d’aller prodiguer des soins à d’autres patients.
Après maintes observations, le Dr. Semmelweis en arriva à une conclusion révolutionnaire : Il se pourrait que les mains des étudiants aient été porteuses de contaminants, lesquels seraient responsables d’avoir transmis la mort d’un patient à l’autre. C’est ainsi qu’il ordonna aux internes de se laver les mains à l’eau chlorée.
Il se mit alors à observer ce qui s’ensuivrait. « Les livres d’histoire nous informe de ce qui en résulta […] En l’espace d’à peine trois mois, le taux de mortalité passa de 18 % à 1 %. » (McMillen et Stern, p. 20)
Pourtant, plus de 3000 ans auparavant, Dieu avait révélé à Moïse les mesures sanitaires à prendre lorsqu’on avait touché à un cadavre. Tout d’abord, celui à qui cela arriverait devrait être considéré comme « impur » pendant 7 jours, et il était tenu de se laver avec de l’eau le 3e et le 7e jour (Nombres 19:12-13). Tant qu’une personne était considérée impure, elle devait éviter le contact social avec d’autres.
Bien que cette mesure servait un but rituel, une telle loi protégeait aussi les autres contre une exposition à des bactéries nocives, même si les gens, à l’époque, ne savaient pas que de telles choses existaient. Le fait de s’être lavé, purifiait la personne de ses microbes, et l’exposition au grand air et à la lumière du soleil entre les lavements contribuait à une purification supplémentaire.
Les bénéfices de la pureté sexuelle
Une des controverses qui secoue actuellement notre société, qui est aux prises avec le problème de la permissivité sexuelle, c’est l’impératif de pratiquer « le sexe sécurisé ». La vérité est que la seule façon d’avoir des rapports sexuels complètement protégés, c’est de suivre les lois bibliques en matière de comportement sexuel. Les pratiques sexuelles devraient toujours répondre au critère de monogamie et toujours être situées dans le cadre du mariage.
Les taux de maladies sexuellement transmises (MST) et les infections sexuellement transmises (IST) sont en forte hausse dans le monde entier. « Au niveau mondial, on estime à plus de 300 millions le nombre de cas d’IST observées annuellement. » (Johns Hopkins Family Health Book, 1999, p. 861)
De plus, « au niveau mondial, dans les prochaines décennies, on s’attend à ce que le SIDA tue près de 300 millions de personnes — plus que la population de l’ensemble des États-Unis. » (McMillen et Stern, p. 116)
Certains experts militent en faveur du préservatif en tant que moyen efficace pour arrêter ces épidémies. Mais les préservatifs ne sont pas la solution. « Les préservatifs, longtemps considérés comme le pilier d’une campagne de santé publique destinée à promouvoir le sexe sécuritaire, ne sont pas en mesure d’offrir une protection contre la transmission de la quasi-totalité des maladies transmises sexuellement, selon un rapport cadre publié par le ministère américain de la Santé et des Services à la personne. » (Women’s Health Weekly, 6 septembre 2001, italiques utilisées pour souligner leur point)
Un grand nombre de personnes perdent leur santé, leur capacité de procréation, et parfois même leur vie, à cause de la promiscuité sexuelle. Elles n’en viennent à regretter leurs actes que lorsqu’il est trop tard. « Car les lèvres de l’étrangère distillent le miel, et son palais est plus doux que l’huile, mais à la fin elle est amère comme l’absinthe, aigüe comme un glaive à deux tranchants […] De peur que tu ne gémisses, près de ta fin, quand ta chair et ton corps se consumeront. » (Proverbes 5:3-4 ; Proverbes 5:11)
La permissivité sexuelle peut aussi causer des dommages psychologiques. L’adultère ronge une personne de remords, et il détruit les mariages. La débauche sexuelle avant le mariage porte atteinte au bonheur après le mariage.
Pour beaucoup de gens, le concubinage sert de substitut au mariage. Pourtant il s’agit d’un piètre substitut, et de surcroît impie. « Les gens qui vivent en concubinage sont généralement moins heureux que les personnes mariées, et moins satisfaits de leur vie sexuelle. » (Linda Waite et Maggie Gallagher, The Case for Marriage, 2000, p. 74)
Une étude systématique a révélé que « les niveaux de soutien émotionnel et de plaisir physique étaient plus élevés chez les personnes mariées que chez celles qui vivaient en concubinage, ou en tant que célibataire. » (Journal of Marriage and Family, février 2001)
Ceux qui se livrent à des concubinages en série courent un risque élevé de contracter des MST, qu’ils sont ensuite susceptibles de transmettre à des partenaires sexuels ultérieurs, incluant leur conjoint, s’ils devaient se marier plus tard.
Le 7e commandement — « Tu ne commettras pas d’adultère » — est la manière divine de prévenir les épidémies de MST, tout en nous aidant à atteindre le bonheur dans notre vie sexuelle, ainsi que dans d’autres domaines. « Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères. » (Hébreux 13:4)
Traitement des blessures
La Bible nous montre aussi, par l’exemple, comment il convient de traiter et de panser une blessure. L’histoire du bon Samaritain nous dit qu’il mit du vin et de l’huile sur les plaies de la victime, avant de leur appliquer un bandage, pour les protéger durant le processus de guérison (Luc 10:34). Le vin servait de désinfectant, tandis que l’huile d’olive agissait comme une lotion apaisante.
Ainsi que le fait remarquer The International Standard Bible Encyclopedia : « L’huile d’olive présente possède certaines qualités curatives et elle est toujours en usage dans médecine moderne. »
L’usage combiné du vin et de l’huile fournissait un désinfectant avec lequel le Samaritain traita la victime (1986, Oil). Ces procédures ont été pratiquement oubliées pendant des siècles jusqu’à ce qu’on les redécouvre ces dernières décennies.
Si des techniques similaires avaient été connues et utilisées même aussi récemment que durant la guerre civile américaine, le taux de décès aurait pu être bien inférieur. Durant cette guerre, « plus de la moitié de ceux qui périrent ne succombèrent pas dans le feu de l’action ; leurs décès étaient causés par les maladies qui sévissaient dans les camps militaires : la fièvre typhoïde, la pneumonie, la dysenterie, et des maladies infantiles comme la rougeole et la varicelle. »
Des milliers d’entre eux périrent des suites de blessures relativement mineures qui s’étaient infectées. « On ignorait totalement pourquoi et comment les plaies s’infectaient […] Nombre d’hommes tombaient tout simplement malades et mouraient ; d’autres subissaient une égratignure, ou une coupure mineure, pour ensuite assister, impuissants, à la propagation de l’infection ; c’était épouvantable. » (Bruce Catton, Reflections on the Civil War, 1982, p.43)
Les vertus d’une attitude positive
De nombreux autres exemples confirment la validité des principes bibliques énoncés il y a des milliers d’années. « Être habituellement en colère, c’est comme prendre une petite dose de poison à action lente — de l’arsenic par exemple — tous les jours de sa vie. » (Les docteurs Redford Williams et Virginia Williams, cités dans McMillen et Stern, p. 205)
À plusieurs endroits, la Bible nous exhorte à ne pas nous abandonner à la colère trop facilement. « Celui qui est lent à la colère a une grande intelligence », lit-on dans Proverbes 14:29. Proverbes 17:22 nous dit : « Un cœur joyeux est un bon remède. » Un état d’esprit principalement gai et optimiste favorise une bonne santé.
La recherche scientifique confirme cette vérité élémentaire. Une étude menée sur 27 ans par l’Université Duke « a constaté que les personnes qui font preuve de […] désespoir, de faible estime de soi, de manque de motivation […] sont 70 % plus sujettes à faire une crise cardiaque. » (Portland Oregonian, June 20, 1996)
Des études complémentaires ont révélé que la prolongation d’hostilités non résolues est une importante cause d’attaque cardiaque.
Dans une autre étude, le Dr Michael Miller et ses collègues de l’École de Médecine de l’Université de Maryland à Baltimore ont testé le fonctionnement des vaisseaux sanguins de 20 volontaires en bonne santé pendant qu’on leur présentait deux films — l’un humoristique, l’autre stressant. Ils se sont concentrés plus particulièrement sur l’endothélium, la paroi des vaisseaux sanguins, où l’artériosclérose (durcissement des artères) débute.
Ils constatèrent que la circulation sanguine avait diminué chez 14 des 20 sujets, après qu’ont leur ait présenté des scènes de film stressantes. Leur débit sanguin accusait une perte moyenne de 35 % durant ces périodes de stress.
En revanche, 19 des 20 sujets présentaient un accroissement de circulation sanguine, lorsqu’ils regardaient des segments de film humoristiques qui les faisaient rire, le débit sanguin augmentant alors en moyenne de 22 %.
« Nous ne vous recommandons pas de rire tout en négligeant de faire de l’exercice, mais nous vous recommandons d’essayer de rire de façon régulière », a dit le Dr Miller en faisant le rapport de son étude. « Faire trente minutes d’exercice trois fois par semaine, et consacrer quotidiennement 15 minutes à rire, c’est probablement bon pour le système vasculaire. »
Il a expliqué que « le fait de rire peut être important pour maintenir un endothélium sain, tout en réduisant le risque de maladie cardiovasculaire. » Il a aussi expliqué que « l’ampleur du changement que nous avons noté dans l’endothélium est comparable aux effets bénéfiques que nous pourrions retirer d’un exercice d’aérobic, sans devoir faire face aux courbatures, aux douleurs, et aux tensions musculaires qui seraient associées à un tel exercice. »
Dans une autre étude, 1005 patients souffrant d’insuffisance cardiaque ont été suivis et testés pour la dépression par le Dr Wei Jiang et ses collègues de l’Université Duke de la Caroline du Nord. Dans son rapport, le Dr Jiang a indiqué que les patients qui présentaient des symptômes de dépression légère avaient 44 % plus de risque de mourir que ceux qui ne faisaient pas de dépression, en excluant d’autres facteurs tel que l’âge, la situation de famille, et la cause première de l’insuffisance cardiaque du patient.
Les instructions bibliques sur l’alimentation
Des chercheurs en théologie, de même qu’en médecine, ont reconnu les bénéfices résultant de l’observance des lois alimentaires données par les Écritures. À propos des chapitres 11 à 15 du Lévitique, The Expositor’s Bible Commentary dit : « D’une façon générale, on peut dire que les lois protégeaient Israël des effets d’une mauvaise alimentation, des microbes dangereux et des maladies contagieuses. Ce n’est que récemment, grâce aux progrès de la médecine, qu’on a pu apporter des améliorations aux lois de la santé. Auparavant, on disposait de lois pleines de bon sens, que Dieu — dans sa sagesse — avait donné à un peuple qui ne pouvait en comprendre le bien-fondé […] »
« Les Hébreux ne devaient pas seulement éviter de manger des animaux impurs, ils ne devaient pas non plus toucher leurs carcasses une fois qu’ils étaient morts. Ainsi, ces lois aidaient du même coup à enrayer la propagation des microbes. Par animaux impurs on entendait communément les araignées, les mouches, les punaises, les rats, et les souris. Un rat mort dans la maison d’un Hébreu n’était pas ignoré. On le sortait avec précaution et on l’enterrait. Afin de prévenir de tels problèmes, chez les Hébreux, la maîtresse de maison s’efforçait habituellement de garder sa maison propre […] »
« Il est vrai, bien sûr, que certains milieux culturels ont adopté des règles similaires suite à quelque triste expérience. L’Ancien Testament n’a pas hérité ses tabous des cultures environnantes, mais ce sont d’autres cultures qui adoptèrent ces tabous, ultérieurement, par voie d’expérience […] Les lois avaient été une merveilleuse conception de Dieu et leur but était d’assurer que la nation jouisse d’une bonne santé sur le plan général. » (R. Laird Harris, Vol. 2, 1990, p. 569)
Roland Harrisson, professeur en théologie écrit en substance: « Cette classification des espèces animales en catégories pures et impures (Lévitique 11:1-47) est remarquable car, faisant partie du code médical établi par le Pentateuque, elle constitue la base des prescriptions alimentaires qui sont toujours observées par les Juifs orthodoxes, ainsi que tous ceux qui ont à cœur, bien qu’ils ne soient pas Juifs, de maintenir une bonne santé physique. »
« Cette façon d’établir des catégories est également importante lorsqu’on considère son caractère insolite parmi les annales de la littérature du Proche-Orient, car l’accent n’est pas autant mis sur le fait d’éviter des pratiques magiques associées à certaines espèces animales, que sur les vertus d’une démarcation basée sur des principes diététiques, dont le but est d’assurer le bien-être physique de l’individu, et donc, de toute la nation, par suite d’une approche (préventive) systématique. » (Introduction to the Old Testament, 1999, p. 603)
Les médecins offrent leur point de vue
Les lois bibliques sur la santé sont-elles fondées sur des réalités médicales ?
Rex Russell, M.D., écrit à ce sujet : « Lorsque nous jetons un regard sur la science moderne et tout ce qui a rapport avec la nutrition, nous constatons […] l’existence d’un remarquable chevauchement entre les lois originelles de Dieu sur la pureté et l’impureté et les bonnes pratiques hygiéniques que nous avons adoptées de nos jours […] Les Écritures et la recherche médicale s’entendent pour dire que la façon de vivre moderne, si elle ne prend pas en compte les lois ainsi que les desseins de Dieu, ne fera qu’abréger la vie et hâter la mort. » (What the Bible Says About Healthy Living, 1999, pp. 14, 16)
Le nutritionniste David Meinz dit que même si nous devions ne pas comprendre tous les aspects des lois alimentaires bibliques, il serait sage que nous les observions. « Une grande partie de la sagesse révélée dans la Bible nous apparaît maintenant, de notre point de vue moderne, comme pleine de bon sens, dit-il, mais cela devrait-il signifier que nous n’irons pas nous aventurer dans des domaines où nous ne disposons pas encore de preuves scientifiques ? »
« Ce n’est qu’au cours des 50 dernières années que nous avons découvert que la graisse animale n’est pas bonne pour nous. Pour le chrétien d’il y a un siècle, la directive trouvée dans Lévitique 3:17, qui nous enjoint d’éviter toute graisse animale, n’avait aucun sens. Pourtant, de nos jours, elle est claire. Et s’il y avait dans le homard quelque chose qui pourrait nuire à notre santé ? Qu’adviendrait-il si nous ne devions le découvrir que dans 50 ans ? Nous faudra-t-il donc toujours une preuve scientifique avant de nous décider à accorder à la Bible le bénéfice du doute ? » (Eating by the Book, 1999, p. 226)
Le docteur Reginald Cherry émet un commentaire au sujet de ce qui a motivé médecins et chercheurs à se ranger du côté de Bible, lorsqu’elle nous recommande de ne pas manger gras. « Pourquoi est-il si important pour nous d’éviter ce qui est gras ? » demande-t-il. « Plus de 53 % de la population des grands pays industrialisés meurt de maladies cardiaques. Dans la plupart des cas, les maladies cardiaques sont la conséquence de dépôts de graisse qui se forment sur les parois des artères, souvent dès l’adolescence. » (The Bible Cure, 1998, p. 20)
Interdits culturels ou révélation divine ?
Si certaines prescriptions alimentaires de la Bible se sont avérées être bénéfiques pour la santé, quelle devrait alors être notre attitude face aux autres instructions qu’elle nous donne ?
Le docteur Cherry ajoute : « L’Ancien Testament […] déborde de révélations divines quant à l’hygiène, les aliments sains, et […] la prévention des maladies. En tant que docteur spécialisé en médecine préventive, je trouve l’Ancien Testament à la fois fascinant et intrigant. La lecture de cet ancien document hébreu, nous dévoile beaucoup de secrets et de mystères à propos de ce que nous devrions manger, de la façon d’éviter des choses contaminées ou infectées, et des substances naturelles dont Dieu fait usage pour amener la guérison.
Le docteur Cherry trouve étonnant de voir toutes ces instructions efficaces que la Bible offre sur la santé et la bonne façon de s’alimenter, compte tenu du peu d’intérêt que cet ancien peuple hébreu manifestait pour la médecine ou les docteurs, du moins comparativement aux milieux culturels avoisinants.
Il fait noter que « Les Hébreux ne cherchaient pas à approfondir leurs connaissances sur l’anatomie, la science ou l’ordre naturel des choses, comme le faisaient leurs homologues des civilisations antiques de l’Égypte, de la Mésopotamie, ou de la Grèce, bien au contraire. Tout ce qui pourrait être mis à jour en lisant les textes hébreux anciens de la Bible devait leur parvenir sous forme de connaissance divine et surnaturelle révélée par Dieu lui-même. »
« Ainsi, ce que nous allons découvrir en examinant l’Ancien Testament ne résultera pas de spéculations humaines à propos de la santé ou de la médecine, mais bien plutôt de la précieuse parole de Dieu, qu’Il nous a donnée pour nous enseigner Sa voie de guérison — à nous qui sommes Sa création. En tant que Créateur, Dieu en sait plus sur nos corps et sur Sa création, que tout ce que nous pourrions découvrir par la philosophie ou la science. » (pp. 16-17)
Il cite en exemple les instructions bibliques à propos des espèces animales qui sont propres à la consommation. « Les listes d’animaux purs et impurs qui apparaissent dans Lévitique 11 et Deutéronome 14 sont d’une importance souvent ignorée. Loin d’être un recueil d’interdits alimentaires résultant d’une manie ou d’un caprice, ces listes soulignent un point qui n’a été découvert que vers la fin des années 1800 et qui n’est toujours pas tellement connu de nos jours : Les animaux sont porteurs de maladies qui sont dangereuses pour l’homme. » (p. 22)
Les risques pour la santé des êtres humains
Le docteur Russell pose la question : « Qu’ont-elles donc de si bon, les viandes pures, et quel est, à l’inverse, le problème que posent les viandes impures ? » Il répond que « la chair des animaux purs, tel que le bœuf et les poissons ayant des écailles et des nageoires, est idéale pour la santé des humains — comme on s’y attendrait de la part d’un Créateur qui nous aime […] De nombreux animaux terrestres, que Dieu a destinés à la consommation, offrent un avantage supplémentaire lorsqu’ils se nourrissent d’herbes et de grains, lesquels ont eux-mêmes été conçus pour être mangés. » (Russell, pp. 73-74)
En guise de contraste, David Meinz résume le risque potentiel pour notre santé lorsque nous mangeons des créatures que la Bible qualifie d’impurs. Il fait remarquer que « presque toutes les créatures qui figurent sur la liste des animaux impurs sont des charognards. Dans beaucoup de cas, ils ne chassent pas pour se nourrir ; ils dévorent les cadavres, ainsi que la matière en décomposition qui fait partie de notre environnement. Un poisson-chat accomplit cette tâche au fond d’un étang ; les homards et les crevettes le font dans l’océan. Un cochon mangera n’importe quoi. Les vautours, presque par définition, sont connus pour leur comportement de charognards. » (Meinz p. 225)
Le docteur Russell fait remarquer que « ce qui distingue les animaux purs de ceux qui sont impurs, semble avoir un rapport avec leur source principale d’alimentation ainsi que leurs systèmes digestifs. Ainsi, selon la Bible, les charognards qui se nourrissent de tout et de n’importe quoi, ne devraient pas faire partie de notre alimentation. À l’inverse, les animaux purs, et donc propres à la consommation, se nourrissent principalement d’herbes et de céréales.
« […] À noter cependant qu’il n’est pas nécessaire qu’un animal soit un charognard pour qu’il se fasse qualifier d’impur. Par exemple, les chevaux et les lapins sont impurs parce qu’ils n’ont pas les sabots fourchus. Bien qu’ils soient considérés comme bon à manger dans certains pays, des études ont montré que la viande chevaline est souvent porteuse de virus et de parasites. Les lapins, aussi innocents qu’ils paraissent, sont responsables de la tularémie (maladie infectieuse) chez l’homme.
« Une des raisons pour lesquelles Dieu a interdit la consommation de porc, c’est que le système digestif d’un cochon est complètement différent de celui d’une vache. Il est semblable au nôtre en ce sens que son estomac est très acide. Les porcs sont des gloutons, ne sachant jamais quand s’arrêter de manger. Les acides dans leurs estomacs subissent une dilution en raison du volume de nourriture ingéré, permettant ainsi à toutes sortes de vermines de franchir cette barrière protectrice. En raison de sa suralimentation, le porc permet ainsi à des parasites, des bactéries, des virus et des toxines de s’intégrer à sa chair. Ces toxines et agents infectieux peuvent être transmis à l’homme lorsqu’il consomme de la chair de porc. » (Russell, pp. 76-77)
Le docteur Don Colbert ajoute : « En plus d’être gloutons, les porcs sont également des animaux fort sales. Ils vont manger des ordures, des excréments et même de la chair en état de décomposition. Tout ce que le porc va ainsi ingérer, sera généralement intégré à sa chair […] Outre les maladies dont le porc est d’habitude porteur, sa viande est de surcroît très grasse. Les toxines du porc sont principalement localisées dans sa graisse, qui n’est pas isolée de la chair, comme dans le cas du bœuf, mais plutôt dispersée dans toute la chair. » (What Would Jesus Eat? 2002, pp. 49-50)
À la lumière de ces faits rarement médiatisés, il nous est d’autant plus aisé d’apprécier ces paroles que Dieu prononça par l’entremise de Moïse : « Garde et écoute toutes ces choses que je t’ordonne, afin que tu sois heureux, toi et tes enfants après toi, à perpétuité, en faisant ce qui est bien et ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, ton Dieu. » (Deutéronome 12:28)
Les Écritures et la science se complètent au lieu d’être en conflit
La science véritable n’est pas en conflit avec la Bible. Nul n’est besoin d’avoir recours à des avocats, de part et d’autre, pour s’engager dans une bataille prolongée avec l’adversaire. Une étude faite avec un esprit ouvert révèlera que la Science et les Écritures se complètent et se renforcent souvent mutuellement, ainsi que le démontrent les exemples donnés dans cette brochure.
L’humanité a besoin de la Bible et de la science. Nous ne pourrons découvrir certains principes de vérité que grâce à cette source de révélation divine qu’est la Bible. Nous devrions aussi faire des études pour accroître notre connaissance scientifique, afin d’améliorer notre sort et d’acquérir une meilleure compréhension de notre monde.
Certains scientifiques et théologiens ont compris qu’il n’est pas nécessaire que ces deux disciplines soient en opposition. Il y a plusieurs siècles, alors que la science n’en était encore qu’à ses premiers balbutiements, et avant que certains de ses défenseurs acharnés n’aient déclaré la guerre à la Bible, beaucoup d’hommes réfléchis savaient reconnaître la valeur de chacune de ces disciplines.
À cette époque « les partisans de la recherche scientifique allaient souvent maintenir que Dieu s’est révélé à nous par le biais de deux livres — le livre de Sa Parole (la Bible) et le livre de Ses œuvres (la nature). De même qu’on avait alors l’obligation d’étudier le premier, de même était-on tenu d’étudier le second. » (John Hedley Brooke, Science and Religion: Some Historical Perspectives, 1995, p. 22)
L’étude de l’un — la Bible — est essentielle. L’étude de l’autre est utile. Les hommes de Dieu ont toujours exalté la parole de Dieu en premier, mais ils n’ont pas craint la science. Ils savaient que la création et l’existence de lois physiques étaient la preuve tangible de l’œuvre de Dieu (consulter l'article : « Les auteurs bibliques : hommes de Dieu et de science »).
Quand la Bible semble être en désaccord avec la science
Que devrions faire quand la Bible semble être en désaccord avec la science ?
Au cours des tout derniers siècles, la curiosité naturelle de l’homme, conjuguée à sa capacité grandissante d’accumuler, d’analyser et de transmettre ses connaissances, a eu pour conséquence un accroissement ahurissant de notre savoir. Aussi étonnant que cela paraisse, bien avant que nos percées technologiques et scientifiques auraient pu être imaginées, la Bible avait déjà prédit que cette explosion des connaissances serait un signe caractéristique de notre société moderne (Daniel 12:4).
Certaines personnes croient que la plupart des connaissances acquises récemment sont en désaccord avec la Bible, en particulier dans les domaines de la biologie, de l’anthropologie, de la géologie et de l’astronomie. C’est précisément cette perception — d’apparentes contradictions entre la science et les Écritures — qui a amené beaucoup de gens à douter de la véracité et de l’autorité de la Bible.
À première vue, nous semblons assister à une collision entre révélation et science. Nous pensons qu’il nous faut choisir entre des preuves physiques et scientifiques, d’une part, et les revendications des Écritures, d’autre part. Le dilemme qui en résulte pourrait nous causer de l’angoisse.
Mais la Bible elle-même nous encourage à chercher des solutions, à passer en revue toutes les informations pertinentes avant de tirer une conclusion (Proverbes 18:13).
Nous constatons que la connaissance scientifique véritable ne contredit pas la Bible. Pas plus que la Bible ne contredit des découvertes scientifiques bien étayées. Nous présentons certaines de ces supposées contradictions dans cette brochure.
Bien que la parole de Dieu nous encourage à connaître et à découvrir la vérité, elle nous enjoint aussi à faire preuve d’une certaine ouverture d’esprit. Beaucoup de gens supposent que la Bible affirme certaines choses, alors qu’il n’en est rien. D’autres s’enracinent dans leurs préjugés à l’endroit de la Bible, parce qu’ils se reposent sur ce qu’ils perçoivent comme étant une montagne de preuves allant à l’encontre du récit biblique.
Cela est une triste situation, car de telles personnes éprouveront beaucoup de difficultés à considérer la Bible d’une façon impartiale. Nous espérons que vous vous efforcerez de rechercher la vérité, en faisant preuve d’objectivité lorsque vous examinerez les faits, pour discerner si la Bible est réellement ce qu’elle prétend être — la parole inspirée de Dieu.