CHAPITRE 5 : L’Église de Dieu aujourd’hui
Jésus promit à Son Église que les « portes du séjour des morts » — le tombeau — ne prévaudraient jamais contre elle. La véritable Église de Dieu ne périrait pas ; elle survivrait à toute tentative de destruction.
Comment pouvez-vous trouver la véritable Église de Dieu, l’Église que Jésus a fondée ? Comment pouvez-vous localiser le peuple auquel Dieu accorde une attention toute particulière au milieu de tous ceux qui se réclament d’une foi aussi divisée et fracturée que le christianisme ? Qu’est-ce qui le distingue de ceux à qui Jésus-Christ disait « Je ne vous ai jamais connus » ? (Matthieu 7:23)
Pour répondre à ces questions, nous devons comprendre une leçon importante que Jésus expliqua dans une parabole.
Une leçon provenant d’un collecteur d’impôts
Pour faire la distinction entre des serviteurs de Dieu convertis et ceux dont la justice est mesurée par leurs traditions et leurs opinions, il nous faut voir au-delà des apparences extérieures, aussi impressionnantes qu’elles soient. Dans la parabole du pharisien et du publicain (un collecteur d’impôts), Jésus montre comment discerner les traits de caractère qui plaisent à Dieu de ceux qui tendent à impressionner notre entourage (Luc 18:9-14).
Dans cette parabole, le pharisien, sans nul doute quelqu’un qui pratique sa religion avec zèle, donne un exemple impressionnant. Il apparaît comme un modèle de piété, quelqu’un qui ne ferait que ce qui est juste. Il paye fidèlement la dîme et rejette l’injustice et l’immoralité. Il jeûne et prie régulièrement et fréquemment. Le fait qu’il remercie Dieu pour sa justice est un indicateur prouvant qu’il était convaincu que son approche religieuse de la vie plaisait à Dieu. Il se considère comme un homme juste. Sûrement qu’il impressionne aussi beaucoup ceux qui le côtoient.
Le collecteur d’impôts, par contre, a une opinion bien différente de lui-même et sa réputation est également bien différente. N’importe qui aurait pu le soupçonner d’être corrompu, d’être rempli de cupidité — d’extorquer aux gens plus qu’ils ne devaient, ce qui était pratique courante à l’époque. On ne faisait guère confiance à un fonctionnaire des impôts ; la plupart des gens l’auraient évité comme s’il était porteur d’une maladie.
Pourtant, dans cette parabole, qui est le véritable serviteur de Dieu ? C’est le percepteur des impôts qui fait preuve d’un repentir sincère et qui reconnaît son insignifiance par rapport à Dieu. Il juge son passé pour ce qu’il est. Il avoue ses péchés et demande humblement pardon. Il affiche une attitude semblable à celle de Christ qui disait : « Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » (Luc 22:42). Une transformation spirituelle se produit dans sa vie.
Mais le pharisien, convaincu d’être un vrai serviteur de Dieu, reste aveugle à sa condition spirituelle. Il croit que sa façon d’approcher Dieu est juste ; il est donc convaincu qu’il Lui est agréable. Mais il n’a aucune compréhension de ce qu’est la vraie repentance. Il fait partie de ces personnes « se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres » (Luc 18:9).
Qui auriez-vous choisi comme serviteur de Dieu, si l’on vous avait demandé de décider entre le pharisien et le collecteur d’impôts ? Auriez-vous correctement discerné celui qui était agréable à Dieu ? Ou auriez-vous été impressionné par la justice apparente du pharisien, parce qu’il semblait être un exemple spirituel remarquable, étant membre de l’un des groupes religieux les plus prestigieux de son peuple ?
Nous devons comprendre que Dieu voit les gens d’une façon qui diffère de la nôtre. Nous ne pouvons voir que l’extérieur d’une personne, mais Dieu voit aussi l’intérieur : « L’Éternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16:7).
Comment Paul fut trompé
L’apôtre Paul est l’exemple classique d’un homme qui a tiré des leçons de sa propre expérience. Paul avait été un pharisien, membre d’un groupe juif des plus stricts de son époque. Il était sincère dans ce qu’il croyait et pratiquait. Il résuma son propre zèle et son respect pour les préceptes qu’il avait appris en tant que pharisien : « Moi aussi, cependant, j’aurais sujet de mettre ma confiance en la chair. Si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l’Église ; irréprochable à l’égard de la justice de la loi […] » (Philippiens 3:4-6).
Paul expliqua la raison de l’existence de cet aveuglement spirituel dont il avait fait preuve avec autant de zèle : « Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés. Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence : ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu. » (Romains 10:1-3)
Ceci est un problème courant. Paul persécuta l’Église de Dieu à cause de son aveuglement spirituel et de sa propre justice. Plus tard, il dit : « Je rends grâce […] à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent. Mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, dans l’incrédulité. » (1 Timothée 1:12-13)
Paul, un pharisien pieux, était sincère. Mais il était sincèrement dans l’erreur. Il lui faudra attendre que Dieu ouvre son esprit, avant qu’il ne se rende compte à quel point il était dans l’erreur.
La condition du christianisme
De nos jours, un christianisme très visible et populaire abonde de chrétiens qui sont un peu comme était Paul avant que Dieu ne l’ait appelé à la repentance. Ils sont sincères, mais manquent de compréhension en ce qui a trait à la justice de Dieu.
Comme le pharisien dans la parabole de Christ, ils ne peuvent concevoir qu’ils pourraient être dans l’erreur. Ils négligent d’obéir à la loi de Dieu en raison de leur manque de compréhension — étant devenus les victimes d’un faux évangile — mais ils sont sincèrement convaincus de servir Jésus-Christ.
Comme Paul, avant que Dieu ne l’appelle, ils ne reconnaissent pas le péché en eux-mêmes. En raison de leur manque de compréhension, ils ne savent même pas réellement ce qu’est le péché. Si on leur demandait quelle est la définition biblique du péché, la plupart d’entre eux n’auraient aucune idée de l’endroit ou de la façon dont Dieu définit le péché dans la Bible.
Comme leurs prédécesseurs, ils suivent les « traditions des hommes » au lieu des commandements de Dieu. Ils ont été aveuglés par suite de l’influence omniprésente que Satan exerce sur tout ce que les gens croient.
Beaucoup d’entre eux sont sincères. Ils en savent assez à propos du but de la vie du Christ, de Sa mort et de Sa résurrection pour comprendre certains aspects du plan de Dieu pour sauver l’humanité. Beaucoup lisent la Bible régulièrement et désirent sincèrement plaire à Dieu. Mais malheureusement ils sont, comme Paul l’était avant que Dieu ne l’appelle, aveuglés quant à la réelle signification du péché, de la repentance et de la conversion.
Les connaissances qu’ils ont acquises et leur respect pour la Bible, tout cela serait-il en vain ? Non. Lorsque Dieu ouvrira leurs yeux à la vérité et qu’ils seront prêts à reconnaître leurs erreurs, ils saisiront ce qu’est la véritable définition du péché et ils se repentiront.
L’avantage de connaître la Bible
Lorsque l’Église de Dieu fut fondée en ce jour de la Pentecôte, il y a bien longtemps, cela eut lieu parmi le seul peuple de la terre qui était intimement familier avec les Saintes Écritures — le peuple juif. Le fait de connaître ces Écritures leur donnait un énorme avantage.
Paul pose la question : « Quel est donc l’avantage des Juifs, ou quelle est l’utilité de la circoncision ? Il est grand de toute manière, et tout d’abord en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. » (Romains 3:1-2)
Les compagnons de Paul, Israélites comme lui, s’accrochaient à des idées inexactes en ce qui concerne beaucoup de points importants des Écritures (comme c’est encore le cas aujourd’hui pour beaucoup de gens qui se considèrent chrétiens). Mais la plupart d’entre eux avaient au moins appris quantité de vérités fondamentales. Ce fut là leur avantage.
Les connaissances bibliques procurent un avantage — à un individu, à une communauté, ou à l’ensemble d’une nation. Quiconque connaît la Bible possède un atout. Ceux qui mettent en pratique leurs connaissances ont même un avantage encore plus grand.
Ayant déjà acquis beaucoup de connaissances bibliques dans leurs maisons et synagogues, les compatriotes de Paul avaient une base sur laquelle il leur était possible de construire. Ce qu’ils avaient appris n’était pas perdu. Les païens qui n’avaient aucune connaissance du vrai Dieu ou de Ses voies ne possédaient pas un tel fondement. Et pourtant, selon Romains 2:14-15, certains gentils faisaient preuve d’une attitude bien disposée et d’obéissance même en l’absence de connaissance adéquate — au grand embarras des Israélites désobéissants qui connaissaient la loi.
Mais le principe s’applique. Il en est de même avec ceux qui croient aujourd’hui que la Bible est la Parole de Dieu, mais qui s’imaginent qu’il leur est permis de faire un tri et de choisir les enseignements bibliques qu’ils souhaitent adopter dans leur vie personnelle. On leur a appris à ignorer certains des commandements de Dieu et à accepter les traditions des hommes. Mais beaucoup d’entre eux sont au moins familiers avec la Bible. Cela est d’une grande importance.
Posséder certaines connaissances relatives à la Bible peut leur donner le même avantage qu’aux Juifs de l’époque de Paul. Mais, pour tirer profit de cet avantage, il leur faut acquérir une juste compréhension de la Bible et faire de celle-ci leur ultime guide quant à leurs croyances et à leur façon d’agir. Un faux christianisme, influencé par Satan, a trompé la majorité des gens, et seuls ceux qui obéissent à Dieu font réellement partie de Son peuple privilégié.
Examinez votre propre compréhension
Vous êtes peut-être comme ces Juifs à propos desquels Paul écrivait. Peut-être que vous, bien que familier avec la Bible, vous ne faites que commencer à comprendre ses enseignements de base. Peut-être que vous venez tout juste d’apprendre l’importance de l’observance des commandements de Dieu, du vrai repentir, du destin de l’humanité, du Royaume de Dieu, de la signification du salut et de ce qu’est réellement l’Église de Dieu que Jésus a fondée.
Si vous êtes déjà familier avec la Bible, vous avez un avantage manifeste. Continuez à l’étudier, montrant du zèle pour accroître la connaissance que vous en avez, tout en apportant des corrections à ce que vous avez mal compris. Si vous n’êtes pas familier avec la Bible, il vous sera avantageux d’apprendre ce qu’elle enseigne. Elle contient des connaissances essentielles au salut (2 Timothée 3:15-17). (Pour de l’aide additionnelle, ne manquez pas de télécharger ou de demander la brochure « La Bible est-elle vraie ? ». Elle vous sera offerte gratuitement.)
Avant toutes choses, laissez Dieu vous corriger par l’intermédiaire de Sa parole. Ayez l’attitude de David, lorsqu’il dit dans Psaume 139:23-24 : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité ! ».
Si vous souhaitez trouver la véritable Église de Dieu fondée par Christ — le peuple mis à part par Dieu — il vous faut savoir ce que vous cherchez. Vous devez connaître les principales caractéristiques qui identifient le peuple de Dieu.
Vous les reconnaîtrez à leurs fruits
Plus que tout autre facteur, ce sont les fruits portés par le peuple de Dieu qui sont déterminants. « C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 7:20-21)
Vous voudrez localiser d’autres personnes qui ont un statut spécial aux yeux de Dieu du fait qu’ elles accomplissent la volonté de Dieu. Selon Jésus, c’est là le fruit le plus important. Dans Jean 13:35, Jésus dit : « À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Les gens qui font partie du peuple que Dieu se met à part font Sa volonté « parce que l’amour de Dieu est répandu dans [leurs] cœurs par le Saint-Esprit qui leur a été donné. » (Romains 5:5)
Aux yeux de Dieu, amour et obéissance sont inséparables : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5:3). Paul exprime la même pensée en des termes différents : « L’amour ne fait point de mal au prochain : l’amour est donc l’accomplissement de la loi. » (Romains 13:10).
La puissance du Saint-Esprit fait en sorte que l’amour de Dieu se répande parmi Son peuple existant dans le contexte de Sa loi. Sa loi définit ce qu’est l’amour et lui sert de guide. Toute action qui va à l’encontre de la loi de Dieu ne reflète pas l’amour divin. Ainsi, commettre un assassinat, un adultère ou un vol est une transgression de la loi de Dieu. Perpétrer un de ces actes démontre un manque d’amour envers Dieu et envers son prochain.
Quelle est l’importance de la relation entre amour et obéissance ? C’est ce qui distingue le vrai peuple de Dieu de ceux qui sont séduits par Satan : « Quiconque ne pratique pas la justice [c'est-à-dire les commandements de Dieu, voyez Psaumes 119:172] n’est pas de Dieu, ni celui qui n’aime pas son frère. » (1 Jean 3:10)
L’amour et les actes vont de pair. Ils sont inséparables. Les deux sont essentiels pour de véritables disciples de Christ.
Dans Jacques 1:22-25, il est dit : « Mettez en pratique la parole et ne vous bornez pas à l’écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt comment il était. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité. »
Dieu n’acceptera pas qu’on ne L’honore que du bout des lèvres. Jésus a dit : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. » (Matthieu 15:8) Il a dit également : « L’homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l’homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor. » (Matthieu 12:35)
Le cœur et l’esprit des serviteurs de Dieu sont transformés par Son Esprit pour qu’ils éprouvent le désir de Lui obéir. C’est de leur plein gré qu’ils se soumettent à Lui et qu’ils Lui obéissent. Servir Dieu est une façon de vivre, et non un rituel vide de sens. Les vrais chrétiens croient ce que Dieu dit et leurs actes sont le reflet de leurs croyances.
La preuve de leur obéissance peut se voir facilement dans les fruits qu’ils produisent durant leur vie. En vérité, vous les reconnaîtrez « à leurs fruits », en particulier ceux de l’amour et de l’obéissance. (Pour une explication plus détaillée de ces concepts d’amour et d’obéissance, L’Église de Dieu aujourd’hui vous pouvez télécharger ou demander notre brochure gratuite intitulée « Les Dix Commandements ».)
Comment les lois de Dieu définissent l’amour
Tout ce que Dieu exige de Son peuple, et tout principe biblique qui nous enseigne à bien vivre, est fondé sur deux principes de base : aimer Dieu et aimer son prochain.
Un homme demanda à Jésus : « Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? » (Matthieu 22:36). Jésus répondit en citant Deutéronome 6:5 et Lévitique 19:18 : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. » (Matthieu 22:37-40)
Le peuple de Dieu comprend les Écritures. Il sait que le dessein et le but de la loi de Dieu a pour fondement l’amour de Dieu et l’amour du prochain. Il comprend que le fait de se comporter envers les autres selon ce que Dieu ordonne est une manifestation d’amour.
Par l’intermédiaire de Moïse, Dieu demanda à l’ancien Israël, « Maintenant, Israël, que demande de toi l’Éternel, ton Dieu, si ce n’est que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies, d’aimer et de servir l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme ; si ce n’est que tu observes les commandements de l’Éternel et ses lois que je te prescris aujourd’hui, afin que tu sois heureux ? » (Deutéronome 10:12-13)
Ceci est simplement une version amplifiée du premier grand commandement cité par Jésus-Christ : Aime Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Notez aussi qu’aimer Dieu et Lui obéir vont de pair. Aimer Dieu se démontre en obéissant à Ses lois, qu’Il nous a données pour notre bien.
Plus loin, nous voyons une expansion similaire du deuxième grand commandement : « Vous circoncirez donc votre cœur, et vous ne raidirez plus votre cou. Car l’Éternel, votre Dieu, est le Dieu des dieux, […] qui ne fait point de favoritisme et qui ne reçoit point de présent, qui fait droit à l’orphelin et à la veuve, qui aime l’étranger et lui donne de la nourriture et des vêtements. Vous aimerez l’étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte. » (Deutéronome 10:16-19)
Le message de Dieu, dans l’Ancien Testament comme dans le Nouveau, est simple. Puisque Dieu ne fait point de favoritisme, mais qu’Il aime tout le monde, y compris des personnes peu sujettes à faire l’objet de beaucoup de respect — des étrangers, des orphelins, des veuves — Il ordonne à Ses disciples de se conduire envers ces personnes selon les instructions contenues dans Sa loi.
Le peuple de Dieu, obéissant et converti
Apocalypse 12 représente le peuple de Dieu comme étant une femme subissant les attaques de Satan (Apocalypse 12:13). Le contexte de cette prophétie se situe à l’époque qui précède immédiatement le retour de Jésus-Christ. « Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre au reste de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus. » (Apocalypse 12:17)
Notez qu’on dit de l’Église qu’elle gardait les commandements de Dieu et qu’elle restait fidèle à tout ce que Jésus avait enseigné. Ceci démontre que l’Église qui fut fondée par Jésus a toujours obéi aux commandements de Dieu et continuera à le faire, jusqu’au moment du retour de Christ sur terre.
Ce passage indique clairement qu’il est impossible qu’une église prétende connaître Dieu, alors qu’elle ignore la nécessité d’obéir à Ses commandements. L’apôtre Jean l’exprime très clairement dans 1 Jean 2:3-5, où il dit : « Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, [en grec pseustes, qui signifie falsificateur, quelqu’un qui rompt avec la foi, une personne fausse et déloyale] et la vérité n’est point en lui. Mais l’amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui garde sa parole : par cela nous savons que nous sommes en lui. »
L’Église est composée de gens obéissants qui s’emploient avec diligence à obéir aux instructions de Christ, qui nous enjoint à vivre de « toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4). Ce sont des personnes qui prient Dieu régulièrement, afin qu’Il leur donne la force et la puissance dont elles ont besoin pour Lui plaire et pour croître dans la grâce et dans la connaissance (2 Pierre 3:18).
Le peuple de Dieu est constitué de personnes converties ; elles ont reçu l’Esprit de Dieu (Romains 8:9). Elles comprennent quand et comment Dieu donne Son Saint-Esprit — que l’on doit d’abord se repentir et être baptisé (Actes 2:38). Elles savent que le baptême sans le repentir n’est qu’un rituel vide de sens et d’aucune validité.
Ainsi, l’apôtre Paul a dû rebaptiser certaines personnes qui avaient été baptisées auparavant, mais auxquelles manquait une compréhension suffisante pour être véritablement converties (Actes 19:1-5). Elles avaient été immergées dans l’eau, mais elles ne reçurent pas le Saint-Esprit avant que Paul ne les ait correctement conseillées et rebaptisées.
La vraie conversion exige que l’on comprenne les éléments de base de la repentance et la signification du baptême.
La tromperie de Satan a conduit à de fausses conversions
Ceux qui « acceptent Christ » sans comprendre ce qu’est le péché, et sans avoir les signes d’un véritable repentir, ceux-là vivent une fausse conversion. C’est ici que la séduction de Satan a eu le plus de succès. Jésus a dit clairement que beaucoup de gens suivraient de faux prophètes, en acceptant une fausse conversion.
Comment cela peut-il arriver ? Cela se produit parce que peu de gens comprennent ce qu’est le péché. On leur a enseigné qu’ils peuvent obéir d’une manière sélective, et que l’obéissance inconditionnelle aux lois de Dieu n’est plus requise. Ils ont cru un faux évangile qui, au fond, enseigne que nous pouvons ignorer une partie ou même toutes les lois de Dieu.
Satan a persuadé les gens de « croire en Christ », sans pour autant comprendre Ses enseignements. Il les a convaincus d’accepter l’idée que la Bible est la Parole de Dieu, tout en leur faisant croire qu’ils pouvaient recevoir le salut sans se repentir de leurs transgressions des lois de Dieu. Grâce à de telles tromperies, le diable a engendré une multitude de fausses conversions et créé un christianisme privé de l’Esprit de Dieu — un christianisme sans conversion !
L’Église de nos jours
L’Église que Jésus a bâtie est composée de personnes véritablement converties, qui se sont repenties d’avoir méprisé les lois de Dieu. Elles ont été transformées par le baptême et l’octroi de l’Esprit de Dieu. Elles sont imparfaites ; il leur arrive de succomber à leurs faiblesses et de pécher à l’occasion. Mais elles se repentent. Et, s’appuyant sur la foi, elles comptent sur Jésus-Christ pour qu’Il les aide à vivre de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Aujourd’hui, l’Église est le moyen utilisé par Jésus-Christ pour proclamer au monde la vérité concernant le Royaume de Dieu à venir (Matthieu 24:14). C’est la famille que Dieu est occupé à bâtir — Ses propres enfants — famille qui recevra la vie éternelle au retour du Christ (1 Jean 3:1-2 ; 1 Corinthiens 15:51-53).
En tant qu’enfants de Dieu, l’Église porte son attention vers « de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera » (2 Pierre 3:13). Ses membres attendent avec impatience le retour de Jésus-Christ, afin qu’ils puissent Lui porter assistance, lorsqu’Il apportera la vraie repentance et le salut à ce monde (Luc 11:2 ; Apocalypse 3:21).
Pour remplir leur mission et pour renforcer les liens qui les unissent, comme Christ l’attend de leur part, les membres de Son Église s’assemblent régulièrement, comme cela est ordonné dans les Écritures (Exode 20:8-11). Ils prennent au sérieux l’exhortation qui se trouve dans Hébreux 10:24-25 : « Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. »
L’Église se rassemble lors du sabbat du septième jour, comme le faisaient Jésus-Christ et les apôtres (Luc 4:16 ; Luc 4:31-32 ; Actes 13:14 ; Actes 13:42 ; Actes 13:44). Ses membres s’efforcent de suivre l’exemple de Jésus et des apôtres en toutes choses (1 Jean 2:6 ; 1 Corinthiens 11:1).
Les membres de l’Église de Dieu Unie s’efforcent de préserver et de proclamer la « foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 1:3). Les assemblées de l’Église de Dieu Unie, une association internationale, font de leur mieux pour apporter leur contribution à la mission que Christ a confiée à Son Église.
Nous avons des assemblées dans nombreuses villes du monde entier. Nous faisons preuve de zèle dans notre engagement à obéir à Dieu, nous aimant les uns les autres et achevant la mission de l’Église, qui est de répandre le vrai évangile du Royaume de Dieu. Tous ceux qui désirent apprendre la vérité, obéir à Dieu, et fraterniser avec d’autres personnes ayant le même esprit sont toujours les bienvenus.