Quelle est l’origine de la Saint-Valentin ?
Est-il mal pour un chrétien de la célébrer ?
Le World Book Encyclopedia (Encyclopédie Mondiale du Livre) nous dit à propos de la Saint-Valentin : « Les coutumes liées à ce jour [...] proviennent probablement d’une ancienne fête romaine appelée Lupercalia qui avait lieu tous les ans, le 15 février. Cette fête honorait Juno, la déesse romaine des femmes et du mariage, et Pan, le dieu de la nature » (1973, vol. 20, p. 204).
Pour les habitants de la Rome antique, la fête de Lupercalia était un rituel annuel censé éloigner les mauvais esprits et accroître la fertilité. Les Lupercales (également connus sous le nom de Februatio, d’où vient le nom du mois de février) étaient populaires parmi la plupart des nouveaux convertis de l’Église catholique en plein essor.
Comme l’indique le livre Celebrations : The Complete Book of American Holidays (Célébrations : Le livre complet des jours de fêtes américains) : « Partout où les chrétiens [traditionnels] ont pris le pouvoir, ils adaptèrent immédiatement les fêtes et les coutumes du peuple à leur propre croyance (Robert Myers et Hallmark Cards, editors, 1972, p. 50-51).
Telle fut leur ligne de conduite en ce qui concerne cette fête de Lupercalia à la fin du Ve siècle. Tandis que le pape Gélase condamnait officiellement la fête païenne romaine et en interdisait l’observance, de nombreuses pratiques s’y rattachant apparurent rapidement dans un jour de fête nouvellement créé et ajouté à la liste officielle des fêtes de l’Église, en l’an 496 – La Saint Valentin.
Peu après, les gens ne cherchaient donc plus à obtenir la fertilité en se battant avec des lanières de peau de bête appelée februa. Au lieu de cela, ils se tournèrent vers Saint-Valentin, le saint patron des « fiancés et de tous ceux qui souhaitaient se marier » (Celebrations, p. 48-49), dont l’identité réelle est encore plus floue que son lien avec la romance.
Ce qui ressemblait à une Lupercalia redéfinie et rénovée a ensuite repris de la vigueur, s’adaptant progressivement à la Saint-Valentin que nous connaissons aujourd’hui, et comprenant des éléments supplémentaires comme les cartes de la Saint-Valentin et de Cupidon, le dieu romain de l’amour érotique.
L’amitié et l’envoi de cartes sont des choses agréables et Dieu ne s’oppose pas à la romance au bon moment et de la bonne manière. Mais l’histoire religieuse païenne de la Saint-Valentin entache-t-elle les pratiques modernes ? Que dit Dieu au sujet de l’observation des traditions païennes, modernisées ou non ?
« Lorsque l’Éternel, ton Dieu, aura exterminé les nations que tu vas chasser devant toi…Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu ; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à l’Éternel […] Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien. » (Deutéronome 12:29-32)
Bien que les pratiques des Lupercalia ont changé et se présentent désormais sous une autre forme, celle de la Saint-Valentin, ces versets indiquent qu’elles restent toujours aussi détestables qu’elles l’ont toujours été aux yeux de notre Créateur. Au lieu des jours et des pratiques païennes, nous devrions nous concentrer sur les fêtes que Dieu nous donne dans la Bible, lesquelles nous montre Son dessein magistral et incomparable pour toute l’humanité.
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