En 1930, l’un des économistes les plus importants du XX^e siècle, John Maynard Keynes prédit que d’ici 2030, la semaine de travail ne serait plus que de 15 heures et que nos vies seraient essentiellement consacrées aux loisirs. Bien que nous n’ayons pas atteint ses prédictions, la semaine de travail est passée d’environ 65 heures, dans les années 1880, à 35 heures, aujourd’hui. Ce qui est plus important, c’est que John Keynes soutenait que nous, les êtres humains, avions deux problèmes fondamentaux : un problème économique (comment répondre à nos besoins matériels et sociaux) et un problème existentiel consistant, disait-il, à savoir « comment mener une vie judicieuse, agréable et bonne ? » Malheureusement, bien que nous vivions beaucoup mieux sur le plan économique qu’il y a 100 ans, nous n’avons pas résolu le problème existentiel décrit par M. Keynes. La France a l’un des niveaux de vie le plus élevé au monde, mais la criminalité et le mécontentement, en particulier dans les grandes villes, continuent d’affliger la nation. Nous savons peut-être comment gagner notre vie, mais pas comment vivre.

Dans ce numéro de Pour l'Avenir, nous abordons le sujet des formidables prophéties bibliques concernant une nouvelle ère à venir – le monde de demain – comme nous l’avons souvent appelé. Un monde qui promet la liberté de vivre à l’abri du besoin et de pouvoir utiliser cette liberté à des fins productives et utiles. C’est la vision d’un monde nouveau qui apportera l’espoir à notre monde en furie, rempli de frustrations et d’inégalités. C’est une promesse qui va au-delà de nos besoins matériels, l’existence tant recherchée à travers les siècles.