Les avertissements sont nombreux – En tenez-vous compte ?
Martin Gray était l’un des rares Juifs de Varsovie à s’être échappé du camp de la mort de Treblinka. Capturé à Varsovie en 1943, à son arrivée au camp, à sa sortie du wagon, on le désigna pour certaines corvées au lieu de l’envoyer immédiatement à la chambre à gaz.
Adolescent à l’époque, Martin travailla avec plusieurs équipes avant d’être muté au « trou », à la fosse où des milliers de cadavres d’hommes, de femmes et d’enfants étaient enterrés chaque jour. Martin ne tarda pas à apprendre que ceux qui travaillaient à la fosse commune étaient eux-mêmes abattus après quelques semaines. Personne ne devait survivre pour révéler au monde ce qui se passait dans ces camps.
Martin s’échappa en s’attachant avec des courroies sous un camion, et se cachant dans un train, sous un chargement de vêtements. Aussitôt après avoir sauté du train, il se fixa pour mission d’avertir les autres Juifs, vivant dans les villes et villages polonais, que les nazis oeuvraient à leur génocide. Il pensait pouvoir ainsi les protéger.
Martin se rendit d’une ville à l’autre, avertissant tous ceux qu’il rencontrait de ce qui se passait à Treblinka, de ses chambres à gaz, des fosses communes où l’on enterrait des milliers de gens chaque jour. Fut-il prit au sérieux ?
Il écrivit : « Je criai, dans toutes les directions, pour les avertir. Ils s’éloignaient de moi et retournaient à leurs besognes, comme si je n’existais pas… « Écoutez-moi, je suis Juif, Juif comme vous. Il faut que vous me croyiez. Ils nous tuent tous. Avez-vous entendu parler de Treblinka ? » Ils ne daignaient même pas m’écouter… Ils continuaient leurs affaires, comme si Treblinka n’était qu’un cauchemar de lunatique » (For Those I Loved, 200, p. 153).
Plus loin, Martin écrit qu’il observait de loin les nazis rassemblant tout le monde dans ces villages, les embarquant dans des camions, et les envoyant à Treblinka pour y mourir. « Pourquoi ne m’écoutaient-ils pas ? Pourquoi ne me croyaient-ils pas ? » S’est-il souvent demandé.
Les gens, aujourd’hui, prêteraient-ils attention à de tels avertissements ? Des avertissements sont-ils à présent lancés, que les gens décident d’ignorer ? Les manchettes de nos actualités quotidiennes contiennent-elles des avertissements sévères à propos de lendemains qui s’annoncent sombres ? Songez par exemple aux nouvelles suivantes, qui vous ont peut-être échappé.
• L’endettement des Etats-Unis a atteint le chiffre de $ 63,8 billions. Récemment, ce niveau « a fait grimper les redevances de chaque foyer, envers le gouvernement fédéral, à $ 546 668, un record… ce qui équivaut à 4 fois ce que le foyer moyen américain doit en traites immobilières, pour les emprunts automobiles, les cartes de crédit et autres frais à rembourser » (USA Today, 29 mai 2009).
• La Corée du Nord a effectué des essais nucléaires, lancé plusieurs missiles, et a abrogé la trêve signée en 1953, déclarant officieusement la guerre à la Corée du Sud, au Japon, aux Etats- Unis et aux autres pays faisant partie des « mesures policières » de 1951-1953, s’ils essaient de faire obstacle aux ambitions de la Corée du Nord, menaçant de réagir avec mille fois plus de force si on la provoque.
• « L’Amérique chrétienne se meurt » pouvait-on lire dans la revue Newsweek à propos de la diminution dramatique du nombre d’Américains se disant chrétiens. « Bon nombre de chrétiens conservateurs estiment avoir perdu la partie dans des domaines comme l’avortement, la prière dans les écoles, et les mariages entre personnes du même sexe ; ils estiment que le pays a amorcé une phase post-chrétienne » (13 avril 2009).
• Au Pakistan, « le gouvernement perd peu à peu la maîtrise de sa population et de son territoire. Et al Quaeda est en plein coeur » de ce pays qui – selon un expert réputé du terrorisme – possède plus de 100 armes nucléaires (Australian Broadcasting Corporation News, 3 juin 2009).
Cet échantillon de manchettes a de quoi inquiéter toute personne sensée. Le monde tel que nous le connaissons tire rapidement à sa fin. Mais y prenons-nous garde ? Ou bien allons-nous notre petit bonhomme de chemin comme si de rien n’était, comme s’il n’était besoin de s’inquiéter de quoique ce soit ? Sommes-nous comme les Polonais qui entendirent Martin Gray et décidèrent de se boucher les oreilles pour ne pas être inquiétés ?
Jésus-Christ a lancé plusieurs avertissements solennels dans Sa prophétie détaillée dite « du mont des Oliviers ». Il a prophétisé une époque de grandes souffrances immédiatement avant Son retour, une détresse sans précédent dans l’histoire de l’humanité. « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais » (Matthieu 24:21).
Il a en outre prophétisé que la majorité des gens ne tiendront pas compte des avertissements, faisant la sourde oreille comme les Polonais qui entendirent Martin Gray. Notre Seigneur a dit que cette époque de détresse sans précédent « viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre » (Luc 21:35).
Il a aussi parlé de ce que nous devrions faire en voyant cette époque s’approcher, et Il a dit qu’il y aurait moyen d’y échapper. « Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme » (Luc 21:36).
Si vous voulez y échapper, il vous faudra écouter, et prendre au sérieux les avertissements lancés.
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