Où est passé Papa ?

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Où est passé Papa ?

De nos jours, les médias ont tendance à caricaturer les pères, les décrivant souvent comme des incapables, contre qui les mères exemplaires doivent protéger les enfants. « Le fait de donner à nos enfants des images négatives sur les pères, d'ignorer les hommes qui s'acquittent de leur rôle dans l'éducation des jeunes, déclare le Dr Parke, et de seulement nous montrer des pères à temps partiel ou toujours absents, est tout simplement désastreux ».

En constatant à quel point la société devient hédoniste et en dysfonctionnement quand elle accueille de telles idées, on se demande où sont passés les pères et quel exemple ils donnent. Bon nombre d'entre eux sont égoïstes et ne s'acquittent pas de leurs responsabilités ; d'autres se sont laissés influencer par notre société libérale de relativisme moral et ont, petit à petit, abandonné le rôle que Dieu leur a donné, d'être pour la famille, le gagne-pain, le protecteur, le pédagogue attentif et bienveillant.

Un passage particulièrement inquiétant du prophète Ésaïe décrit la société non seulement du temps du prophète, mais aussi, prophétiquement peu avant le retour du Christ. C'est étrangement analogue à ce qui se passe actuellement : « Je leur donnerai des jeunes gens pour chefs, et des enfants domineront sur eux. Il y aura réciprocité d'oppression parmi le peuple ; l'un opprimera l'autre, chacun son prochain ; le jeune homme attaquera le vieillard, et l'homme de rien celui qui est honoré…L'aspect de leur visage témoigne contre eux, et comme Sodome, ils publient leur crime, sans dissimuler. Malheur à leur âme ! Car ils se préparent des maux… Mon peuple a pour oppresseur des enfants, et des femmes dominent sur lui » (Ésaïe 3:4-5, Ésaïe 3:9, Ésaïe 3:12).

Effectivement, il a été prophétisé que les pères allaient cesser de s'acquitter de leurs responsabilités, dans une société de plus en plus aveugle et anarchique. Comme l'a écrit le sociologue David Blankenhorn, « En matière de crimes commis par des adolescents, dans notre pays, on ignore tout simplement « l'éléphant dans la boutique », l'absence des pères. De plus, un certain nombre d'analystes se demandent si toutes les normes traditionnelles de paternité, au lieu de remédier au problème de la violence des jeunes, n'en constituent pas, en fait, la cause ».

Notre devoir est donc de résister aux voies iniques de cette société. L'un des meilleurs moyens d'y parvenir consiste à renforcer de notre mieux la cellule familiale.

Nous devons comprendre que pour que les enfants soient bien éduqués, le père et la mère doivent s'acquitter de leurs responsabilités. Gardons-nous bien d'accepter les fausses notions fort répandues selon lesquelles d'autres « styles de vie » donnent d'aussi bons résultats.