CHAPITRE 2 : Manuel d’instructions divines pour le mariage

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CHAPITRE 2 : Manuel d’instructions divines pour le mariage

Lorsque nous achetons un nouvel appareil ou un outil, il est fréquent de voir une mention à l’extérieur de la boîte: « Un peu d’assemblage est nécessaire. Les instructions se trouvent à l’intérieur. » Bien sûr, beaucoup d’entre nous préfèrent ne pas consulter le manuel d’instructions. Nous voulons juste assembler les différentes parties du mieux que nous pouvons. Et parfois, cela fonctionne. Mais si ce n’est pas le cas, il nous faut revenir en arrière et lire la notice pour comprendre l’erreur commise. Comme le dit le vieil adage : « Quand tout le reste a échoué, lisez le mode d’emploi ».

Lorsqu’il s’agit d’établir leur union, de nombreux couples utilisent la même approche. Ils ne se soucient pas de lire les instructions. Malheureusement, il en résulte que beaucoup de mariages échouent. Les époux se rendent compte qu’ils ne peuvent pas vivre ensemble en paix. Parce qu’ils ne se sont pas donné la peine de lire ni de respecter les instructions, le taux d’échec de ces mariages s’élève lamentablement.

Vers la fin du dernier siècle, les taux de divorce ont explosés dans de nombreux pays. Tragiquement, il en résulte que de plus en plus d’enfants sont élevés par des foyers monoparentaux.

Aux États-Unis, le psychologue Robert Evans dit : « À l’heure actuelle, et plus que jamais, de nombreuses personnes retardent leur mariage jusqu’à la fin de leur vingtième ou trentième année ou bien, cohabitent sans être mariées. Lorsqu’elles se marient, les chances de rupture d’un premier mariage se situent entre 40 et 50 % ; celles d’un second entre 50 et 60 % (à peine plus de la moitié des adultes américains sont actuellement mariés) ; dans le cas d’un concubinage, la possibilité d’une séparation est encore plus élevée.

« Plus d’un quart des familles avec enfants sont tenues par des parents isolés, principalement des mères. Actuellement, plus de 40 % des enfants américains ne vivent pas avec leur père biologique » (Evans, p. 61).

Au Canada, il est actuellement prédit que 37,7 % des mariages finiront par un divorce avant le 30e anniversaire (Behrendt Law Chambers Divorce and Family Law, Ottawa).

En Grande-Bretagne, les journalistes David Taylor et Lucy McDonald ont écrit : « Plus du tiers des adultes en Grande-Bretagne ne se mariera jamais, selon une étude officielle sur la vie familiale au 21e siècle. Un rapport sur la famille avait prédit, en l’an 2000, que d’ici 2011, 39 % des hommes et 31 % des femmes dans la population ne se marieraient jamais. Le rapport ajoute : « Toutefois, le taux de personnes vivant en concubinage, (12% de la population à l’époque de ce rapport) devraient doubler au cours des 20 prochaines années. Donc, il est probable que, dans la prochaine décennie, la plupart des enfants naîtront hors mariage » (Wave Goodbye to Marriage, Daily Express, 2 novembre 2000).

Nous pourrions crouler sous les statistiques concernant les taux d’échec des mariages dans le monde, le tableau d’ensemble resterait le même : le divorce, ou la dissolution du mariage comme certains préfèrent l’appeler, est un fléau pour l’humanité dans la plupart des nations.

Quant à ces rapports affligeants, nombreux sont ceux, en particulier en Suède et au Danemark, qui ont choisi de renoncer au mariage et de simplement vivre ensemble. Dans ces conditions, puisqu’il n’y a pas de mariage, la rupture des couples n’est pas signalée. Mais ces mêmes relations brisées causent des peines de cœur autant chez les adultes que chez les enfants — les enfants souffrent particulièrement lorsqu’ils sont séparés d’un de leurs parents biologiques.

Instructions pour le mariage

Consciente du taux d’échec de tant de mariages aujourd’hui, une personne sensée devrait examiner les causes pour déterminer ce qui pourrait sauver sa relation et éviter cette fatalité.

Si l’on se donne la peine d’examiner les instructions, nous sommes également confrontés à une question cruciale qui est de savoir vers qui se tourner pour obtenir de tels enseignements. Si l’homme n’est tout simplement qu’un animal et s’il n’y a pas de Dieu, alors il n’existe pas de directive divine! S’il n’y a pas de directive divine, logiquement, nous devrions souhaiter obtenir les meilleures informations et recherches disponibles issues des statistiques afin de pouvoir prendre des décisions basées sur la plus grande probabilité de bonheur et de réussite possibles.

Pourtant, certaines personnes ne veulent pas savoir ce qui est susceptible de fonctionner. Apparemment, elles préfèrent tenter leurs chances (bien qu’elles soient minimes) de leur propre chef sans bénéficier d’aucun conseil. Est-ce logique ?

Nous pouvons être reconnaissants que la Bible, néanmoins, fournisse des instructions sur le mariage. Et ce n’est pas tout, la validité de celles-ci est continuellement soutenue par la recherche sociologique. Voulez-vous savoir quelles sont ces instructions ? Seriez-vous prêt à vivre selon ces recommandations ? Ou alors, vous en remettez-vous à la solution du moindre effort, prêt à subir les conséquences certaines de la transgression de la loi ?

Chacun de nous devons choisir ce que nous ferons. Souvenez-vous, ne pas choisir est également un choix — généralement malheureux. Alors que dit Dieu ? Où pouvons-nous trouver Ses directives ?

L’histoire du premier mariage

Lorsque Dieu créa les êtres humains, Il fit deux « exemplaires » — un mâle et une femelle. Genèse 1:27 dit : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme ». Réfléchissant sur Sa création, y compris sur le fait d’avoir fait un homme et une femme, Dieu dit dans Genèse 1:31 : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, c’était très bon ».

La sexualité des êtres humains n’a pas été conçue pour être simplement acceptable, elle fut conçue pour être extrêmement bonne ! C’est quelque chose de formidable et merveilleux lorsque nous utilisons ce don spécial divin de la façon dont Il l’entendait. Malheureusement, nombreux sont les gens qui ne respectent pas leur sexualité (ou celle des autres) comme ils le devraient. Dieu voulait que cela soit une expérience particulière, mais, à travers ces comportements sexuels immoraux, les hommes dévalorisent Ses intentions.

Le récit du premier mariage est noté dans Genèse 2. Nous y lisons que Dieu créa Adam qui fut le premier être humain. Au commencement de l’humanité, Ève n’était pas présente. « […] mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui » (Genèse 2:20). À cet instant, Adam était seul, isolé, et l’unique être humain existant.

La Bible révèle que ce tableau avait une lacune. Après avoir créé Adam, Dieu « prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Donc, Adam avait une responsabilité, un travail qui s’est certainement révélé fascinant pour lui. Adam explora et apprit tout sur le monde — les animaux, les plantes, les belles et complexes variétés de la création divine. Non seulement il apprenait, mais Dieu lui donnait également le privilège de nommer tous les oiseaux, les animaux et les autres créatures vivantes (Genèse 2:19).

Qu’Adam en ait eu conscience ou non, Dieu savait que quelque chose lui manquait. « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18). Réfléchissons un moment pour comprendre pourquoi il n’était pas bon qu’Adam soit seul. De toute la création physique existante, il était le seul à ne pas avoir son semblable (Genèse 2:20).

Imaginez ce qu’Adam a dû ressentir en constatant que les animaux mâles avaient chacun une partenaire. Grâce à ses observations du règne animal, composé de mâles et de femelles, il fut très conscient du fait qu’il était le seul être humain de la planète. Il était un être masculin sans son équivalent au féminin.

Dieu crée Ève

Souvent, les personnes célibataires ressentent la solitude. Elles désirent des amitiés et souffrent de l’isolement. En raison de situations trop communes dans notre monde, même les gens mariés peuvent se sentir seuls. Dieu reconnut qu’Adam avait un problème et Il lui trouva une solution parfaite — une femme pour qu’elle devienne son épouse. Dieu, en tant que source de tout don parfait (Jacques 1:17), savait comment créer la femme.

Dieu créa Adam à partir de la poussière de la terre. Le nom « Adam » est relié au mot hébreu adamah, qui signifie « terre ». Mais, au lieu d’utiliser à nouveau de la terre pour créer Ève, Dieu fit tomber Adam dans un sommeil profond et pris Ève à partir d’une des côtes d’Adam (Genèse 2:21-22). Le mot hébreu, traduit par « pris » est banah, est habituellement transcrit dans le sens de « construire ». Dieu construisit littéralement Ève. Toujours plein d’amour, de bonté et de miséricorde, Dieu prit un grand plaisir à la façonner, physiquement et mentalement, afin qu’elle soit un complément parfait pour Adam.

Les Écritures soulignent un autre aspect de la première relation maritale. Parce que Dieu créa Ève à partir d’une côte d’Adam, un lien indéniable existait entre eux deux. Ce point fut sans doute très significatif pour Adam. Ses premiers mots concernant Ève furent : « Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l’appellera femme [en hébreu ishah], parce qu’elle a été prise de l’homme [en hébreu ish] » (Genèse 2:23). Adam prit conscience de son affinité à l’égard de cette créature merveilleuse nommée Ève. Elle faisait partie de lui, et il faisait partie d’elle.

Le premier mariage

Ce récit ne nous dit pas ce qu’Adam et Ève ont pensé ou ce qu’ils ont ressenti en apprenant à se connaître mutuellement. Mais dans les deux versets suivants, nous découvrons les grandes lignes du mariage tel que Dieu l’établit.

« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. » (Genèse 2:24-25) Examinons ce schéma de plus près.

Quitter son père et sa mère

Un aspect important du mariage est de quitter « père et mère » comme Dieu l’a instruit afin d’établir une nouvelle famille. Adam et Ève n’avaient pas de parents physiques qu’ils auraient dû quitter, mais les générations suivantes allaient devoir appliquer cette instruction. Honorer ses parents et rechercher leur conseil est souhaitable, mais les nouveaux mariés doivent se rappeler qu’ils sont une nouvelle entité familiale. Le fait que les choses soient faites d’une certaine manière dans votre famille ne signifie pas que votre conjoint désire faire les choses de façon identique.

Deux personnes doivent apprendre à travailler ensemble dans le mariage, à faire preuve de respect et d’amour l’une envers l’autre. Une telle approche est conforme aux principes bibliques selon lesquels les femmes doivent être soumises à leurs maris, qui eux-mêmes doivent aimer et honorer leurs épouses (Éphésiens 5:22 ; Éphésiens 5:25 ; 1 Pierre 3:1 ; 1 Pierre 3:7). Établir des lignes directrices et des traditions familiales dans une atmosphère d’amour et de respect donne aux nouveaux époux une fondation sur laquelle ils peuvent construire leur vie.

Être liés ensemble

Un autre principe de Genèse 2:24 est que le mari doit être « attaché » à sa femme. D’autres traductions en anglais disent qu’il doit « se lier » ou « se souder » à elle. Aujourd’hui, nous dirions qu’il devrait former des liens forts et durables avec elle. Autrement dit, l’engagement d’un mari envers sa femme devrait être le plus ferme de tous ses engagements, exception faite de celui qu’il doit avoir envers Dieu.

Le texte biblique est clair lorsqu’il est dit que l’homme doit construire cette relation proche et spéciale avec sa femme. L’idée de se lier à des partenaires multiples est étrangère à ce récit.

Même si Dieu permit à certains hommes de l’Ancien Testament d’avoir plusieurs épouses en même temps, ces arrangements ne cadraient pas avec les toutes premières intentions divines. En énumérant les qualifications des évêques, ou des responsables de l’Église, 1 Timothée 3:2 est très clair sur le fait qu’un tel homme doit suivre les instructions divines, étant « irréprochable », et « mari d’une seule femme ».

Comment des époux peuvent-ils « se lier » l’un avec l’autre et faire en sorte que leur relation soit aimante et durable ? Des gestes simples comme des étreintes, des baisers et des gages d’amour construisent et renforcent les liens que Dieu avait prévus entre époux. Lorsque les couples travaillent en permanence à édifier leur relation, ils découvrent qu’il devient ainsi plus facile de s’entendre sur des options pratiques dans le but de régler leurs désaccords familiaux.

Certaines personnes pensent que l’amour est une émotion magique, mystérieuse que ressentent ou ne ressentent plus deux personnes sans aucune raison apparente. La vérité est différente : les relations affectueuses doivent être nourries. Elles exigent un effort. L’amour consiste à porter de l’attention et de la considération envers une autre personne, et ce n’est pas seulement une émotion éthérée sur laquelle nous n’avons aucun contrôle.

Cependant, le travail qu’impliquent la solidité et la préservation du lien matrimonial demande bien plus que du temps et des efforts. Les époux engagés dans ce processus décrivent souvent leur partenaire dans le mariage comme étant leur meilleur ami. C’est tout simplement une autre façon de décrire le genre de lien que Dieu désire dans chaque mariage.

Un mariage présentant ce lien divin est caractérisé par deux personnes qui sont prêtes à écouter et à parler de leurs différences ou des problèmes dans un esprit d’humilité. Si elles ne peuvent pas résoudre leurs problèmes par leurs propres moyens, elles doivent chercher à se faire conseiller parce qu’elles tiennent à leur relation et ne veulent pas la perdre.

Des études confirment que selon le niveau de conflit dans une relation, il est possible de prédire avec précision si celle-ci survivra. Les personnes dont les mariages échouent disent souvent qu’elles ont perdu le désir d’avoir une relation spéciale avec leur compagnon.

Certains conjoints ont ravivé ce désir en demandant à Dieu avec une attitude humble et aimante afin de démontrer de l’amour à l’égard de leur partenaire, même s’ils n’en ont pas envie. Beaucoup de personnes mariées ont constaté que les sentiments qu’elles avaient reviennent lorsqu’elles commencent à faire des choses qui lient les deux personnes ensemble.

Devenir une seule chair

Le principe suivant tiré du livre de la Genèse (chapitre 2) dit que le mari et la femme doivent devenir une seule chair, ce qui signifie apprécier une relation sexuelle intime l’un avec l’autre (Genèse 2:24 ; comparez avec 1 Corinthiens 6:16).

Les étapes qui mènent à une relation sexuelle amoureuse sont essentielles à la réussite d’un mariage. Alors que Dieu veut que ceux qui envisagent de se marier développent une amitié profonde et durable, Il nous enseigne également que nous devrions avoir des relations sexuelles seulement après la cérémonie du mariage. Malheureusement, bon nombre de personnes aujourd’hui ne parviennent pas à suivre les instructions de Dieu sur ce sujet. De nos jours, « sortir avec quelqu’un » signifie souvent coucher avec cette personne.

Dans les sociétés occidentales, la majorité des jeunes adultes des deux sexes s’engagent dans des rapports sexuels avant le mariage. Ils disent, selon une soi-disant vision éclairée, que la sexualité ne fait pas partie d’une relation amoureuse sacrée, mais qu’elle consiste tout simplement en une fonction biologique à laquelle se livrent volontairement deux individus. Beaucoup de couples pensent qu’ils devraient en faire l’expérience avant le mariage pour savoir s’ils sont « sexuellement compatibles » et que cela permettra d’améliorer leurs chances de réussir leur mariage.

Cependant, des études ont démontré de façon concluante que lorsque les gens vivent ensemble, ayant des relations sexuelles avant le mariage, la probabilité de l’échec de leur union augmente.

Dieu a voulu que la sexualité fasse partie de la relation du mariage, mais il ne doit pas avoir lieu en dehors du mariage. Ce n’est que dans le cadre du mariage que Dieu permet les relations sexuelles (Hébreux 13:4 ; 1 Corinthiens 6:9-10 ; 1 Corinthiens 6:18 ; 1 Corinthiens 7:2-5). Ses instructions à notre égard, prônant l’abstinence de toute forme d’activité sexuelle avant ou en dehors du mariage, garantissent la relation conjugale.

Dieu a voulu que la sexualité soit une expérience intime qui lie un mari à son épouse. Au sein du mariage, elle peut remplir ce rôle et suivre ces instructions permet aux unions de survivre et de prospérer.

Toutefois, ne pas tenir compte des instructions de Dieu a un prix. Comme nous le verrons dans le prochain chapitre, s’engager dans cet acte intime avec de multiples partenaires avant le mariage diminue de façon impressionnante la capacité à former ce genre d’intimité et de lien durable après le mariage. Puisque tant d’hommes et de femmes s’engagent dans la sexualité avant de s’unir, il n’est pas étonnant que beaucoup trouvent difficile de construire et de maintenir ce genre d’intimité après le mariage.

En outre, puisqu’environ un tiers des hommes mariés et un quart des femmes mariées dans le monde occidental admettent avoir eu une relation extra-conjugale, nous ne devrions pas être surpris de constater que près de la moitié des mariages se terminent par un divorce. Ceci fait partie du cercle vicieux et destructeur qui s’ensuit lorsque les directives de Dieu au sujet de la sexualité et du mariage sont ignorées.

Le moyen d’inverser la tendance des mariages brisés et de préserver sa propre relation est simple : accepter et pratiquer les instructions divines en réservant la sexualité au sein du mariage. Une telle approche démontre l’honneur et le respect à l’égard de la sexualité que Dieu nous a octroyée.

Ainsi, la sexualité n’est pas galvaudée ou rabaissée à un comportement animal ordinaire. Au lieu de cela, c’est un acte honorable réservé pour la plus intime de toutes les relations humaines et devant s’accompagner des intentions des plus honorables.

Pas de honte

Le dernier principe des lignes directrices divines pour le mariage révèle qu’Adam et Ève étaient nus, sans toutefois être gênés de leur nudité (Genèse 2:25). Puisqu’ils étaient les deux seuls êtres humains sur toute la planète, le besoin de vie privée ne se faisait pas sentir. La sexualité n’était pas et n’est pas intrinsèquement sale ou honteuse.

Au sein du mariage, un mari et une femme doivent se sentir à l’aise avec la masculinité ou la féminité de l’autre. Mais révéler trop de son corps à d’autres membres du sexe opposé en dehors du mariage invite à la rupture des commandements de Dieu, notamment ceux concernant la convoitise et les relations sexuelles illicites.

Jésus averti que « quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. » (Matthieu 5:28) Que ce soit les hommes ou les femmes, ceux-ci doivent contrôler leurs esprits et s’habiller modestement afin de décourager l’excitation sexuelle et la tentation en dehors du mariage.

Encore une fois, ces actions montrent le respect de notre sexualité, le respect envers les autres et envers Dieu qui est l’Auteur de ces instructions. Les personnes qui vivent selon ces lignes directrices ne sont pas pour autant prudes ou mentalement coincées pour ne pas apprécier la sexualité lorsqu’elles sont mariées.

Le conseiller Pam Stenzel, dans son livre « La sexualité a un prix » (Sex Has a Price Tag), écrit: « Il y a plusieurs années, des chercheurs ont mené une étude sur les personnes qui avaient une sexualité satisfaisante. La sagesse conventionnelle conviendrait à dire que les personnes qui sont dans ce cas sont celles qui ont vécu beaucoup d’expériences avec plusieurs partenaires, qui se sentent libérées des lois et des règles sur le sujet — en d’autres termes, celles qui ont des rapports sexuels quand elles veulent et avec qui elles veulent.

« Vous devez savoir une chose ! La sagesse conventionnelle est dans l’erreur. Selon des études, les femmes chrétiennes mariées sont celles qui ont une meilleure sexualité. C’est exact. Les femmes appartenant à une Église constituent le groupe le plus satisfait parmi les personnes sexuellement actives. Je parie que leur mari le sont aussi » (2003, p. 34). En le formulant simplement, les personnes qui suivent les instructions de Dieu sont celles qui bénéficient d’une meilleure sexualité et qui en retirent une grande satisfaction!

La gouvernance divine au sein du mariage

Paul explique le mariage et le compare à la relation entre le Christ et l’Église. Il nous donne également des instructions sur l’autorité au sein de la relation mari et femme. Tout comme Jésus est la tête de l’Église, les maris doivent l’être au sein de leur mariage : « car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église […] » (Éphésiens 5:23).

La manière dont Jésus conduit l’Église est celle que les maris devraient utiliser vis-à-vis de leur épouse. Jésus était et est le « chef de l’Église qui est son corps, et dont il est le Sauveur » (Éphésiens 5:23). Il a littéralement donné Sa vie pour l’amour de l’Église.

Avec cette pensée en tête, Paul instruisit les maris sur la façon dont ils devraient diriger : « Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole, pour faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable.

« C’est ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair, mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église » (Éphésiens 5:25-29).

Quand un chef témoigne du même genre d’amour et d’engagement que celui de Jésus envers l’Église, il est facile de suivre une telle personne. Nous savons qu’un tel dirigeant aura toujours en vue le meilleur de nos intérêts. Les enseignements de Paul destinés aux maris résument la nécessité qu’ils ont à diriger de cette manière afin que leurs épouses puissent aisément les suivre.

Sur la base de cette attente de la part de leur mari, Paul demande à l’épouse d’être « soumise à son mari, comme au Seigneur; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur mari en toutes choses » (Éphésiens 5:22-24).

La soumission mutuelle dans l’amour

Ne pas comprendre ce merveilleux contexte ainsi que le leadership rempli d’amour sur lequel ces instructions sont fondées fait que certaines femmes refusent de dire qu’elles seront soumises à leur mari. Parfois, les hommes et les femmes ont, à tort, supposé que ces instructions étaient sexistes et humiliantes pour les femmes. Mais dans le contexte de l’explication de Paul, cette instruction est très respectueuse envers les deux sexes et représente une clé importante en vue d’un mariage heureux.

Les maris et les femmes qui sont sans cesse en opposition avec l’autorité et le contrôle de l’un ou de l’autre font l’expérience d’un niveau de conflits et de malheurs qui conduit souvent au divorce. Les maris et les épouses qui, pleinement et mutuellement, se soumettent au modèle que Paul révèle, trouvent généralement le bonheur et la paix.

Quand un amour et un respect sincères prévalent dans un mariage, le mari et la femme apprennent beaucoup l’un de l’autre. Chacun apporte ses forces dans la relation. Par exemple, les femmes excellent souvent dans les aspects et les besoins qualitatifs d’une relation. Les maris ont souvent une forte orientation dans la résolution des problèmes.

Les couples qui tirent le meilleur parti de ces instructions sont ceux qui, conscients dès le tout début de leur mariage que l’un et l’autre sont porteur d’atouts sur certains aspects de leur relation, discutent ainsi de la manière d’utiliser ces forces à leur avantage mutuel.

Mais les conjoints qui insistent sur le fait que ces passages bibliques destinés à bénéficier leurs relations mutuelles ne s’appliquent en fait qu’à l’autre et pas à eux, passent à côté de l’essentiel. Certains maris violents, qui n’ont que peu ou pas du tout de respect pour les sentiments et les actions des femmes, se permettent ainsi d’ordonner à leur épouse de se soumettre. Ainsi, certaines femmes impétueuses se permettent également de rétorquer en affirmant qu’elles le seront uniquement lorsque leur époux commencera à agir comme il le devrait. La clé implique la collaboration des deux personnes.

Chacun doit s’appliquer la consigne à lui-même. Bien que certaines personnes puissent influencer positivement leurs conjoints par leurs actions unilatérales, il est préférable que les deux, le mari et sa femme acceptent de vivre selon les instructions divines relatives à leurs rôles respectifs au sein du mariage.

Comme l’on pouvait s’y attendre, les instructions de Dieu concernant le mariage ont prouvé qu’elles représentent la meilleure façon de connaître la paix et le bonheur.

Des études montrent que les couples qui ne vivent pas ensemble avant le mariage gèrent les conflits plus facilement, communiquent mieux et sont moins susceptibles de divorcer. Elles montrent également que la majorité des hommes et des femmes (60 %) croit que la relation sexuelle est plus satisfaisante au sein même de l’union du mariage.

Considérant des statistiques connues (par exemple : un Américain sur quatre contracte une maladie sexuellement transmissible, laquelle serait évitée si les directrices divines étaient respectées), il devient évident que les enseignements de Dieu sont supérieurs à tous ceux que l’homme conçoit. La voie de Dieu nous protège et nous offre les meilleures chances de bonheur.

Le mariage est un des cadeaux les plus merveilleux que de Dieu ait donné à l’humanité. C’est un trésor qui mérite tous nos efforts afin de le chérir et de le préserver. Ses instructions sont valables aujourd’hui et à jamais. Les suivre consiste à faire un choix honorable et saint. Aucune honte ne découle de l’obéissance aux instructions divines — seulement des bénéfices et des récompenses durables. Dans les deux prochains chapitres, nous verrons comment appliquer ces principes dans la romance des fréquentations et du mariage.