Les fausses religions plutôt que la Voie du Seigneur

Les fausses religions plutôt que la Voie du Seigneur

Téléchargement
MP3 Audio (35.46 Mo)

Téléchargement

Les fausses religions plutôt que la Voie du Seigneur

MP3 Audio (35.46 Mo)
×

Êtes-vous disposé à dissiper la confusion qui entoure le message chrétien fragmentaire d’aujourd’hui ? Tout d’abord, il y a l’évangile populaire associé à la santé et à la prospérité. Puis, il y a l’évangile du groupe LGBTQ qui préconise d’accepter ce que la Bible interdit et qui gagne en popularité. Et qu’en est-il de l’évangile selon lequel tous les chemins mènent à Dieu ou de l’évangile du monde du divertissement qui comporte peu d’enseignements ? Malheureusement, même ce que l’on considère comme le christianisme traditionnel n’a pas tardé à être corrompu par des pratiques et des concepts erronés.  

Le message des premiers chrétiens différait tellement des croyances de la société dans laquelle ils vivaient qu’on les accusa de bouleverser le monde (Actes 17:6). Nous verrons dans un récit que le message des chrétiens incita les habitants d’une ville importante de l’Antiquité à brûler les livres qui portaient sur la pratique de la magie, ce qui faillit déclencher une émeute.

Le véritable christianisme, jadis appelé « la Voie du Seigneur » (Actes 9:2 ; 19:9, 23 ; 24:14-Version de la Bible du Semeur), ou tout simplement, la Voie, différait considérablement de la culture dominante. Pour les chrétiens primitifs, il n’existait que deux types de religion, soit l’adoration du Dieu des Écritures hébraïques (souvent appelée « judaïsme ») et toutes les autres religions, considérées comme idolâtres et diaboliques. Les chrétiens primitifs étaient considérés comme une secte du judaïsme, mais la plupart des juifs s’opposaient à eux en refusant d’accepter Jésus comme étant le Messie.

Le reste du monde adhérait au paganisme, ce terme général désignant les religions qui rejettent le Dieu de la Bible. La vision du monde de la culture romaine du premier siècle était inclusive et acceptait tous les dieux et toutes les déesses. Les participants mettaient l’accent sur des rites complexes et des temples exotiques, et se sentaient très spirituels. Pour eux, le monde spirituel était omniprésent. Leur vie était guidée par les étoiles. Leur foyer était décoré avec des statues de leurs parents décédés et de dieux et déesses auxquels ils demandaient de l’aide. Et ils recouraient principalement à la magie ritualiste pour entrer en contact avec leurs dieux et déesses et tous les esprits.

Or, même si le paganisme est généralement inclusif, il ne peut se soumettre à la Voie du Seigneur, qui n’est pas inclusive et qui rejette catégoriquement le paganisme, ce qui crée un choc culturel important.

Êtes-vous disposé à découvrir la Voie du Seigneur ? Vous pouvez subir la même transformation que les croyants chrétiens primitifs et découvrir le dessein que Dieu a en tête pour votre vie. Mais sachez qu’il y a un coût, car la Voie du Seigneur remet en question de nombreuses croyances chrétiennes courantes et fort appréciées.

Couper les ponts avec Éphèse

Observons ce qui survint dans le récit mentionné ci-dessus, comme il est relaté dans Actes 19. L’apôtre Paul, qui était chargé de propager le christianisme dans de nombreuses régions de l’Empire romain, se rendit dans la ville d’Éphèse aujourd’hui située dans l’ouest de la Turquie. Cette grande ville influente était une capitale provinciale, un port de mer important, un centre de commerce réunissant les cultures et merveilles des continents européen et asiatique. Elle abritait l’une des sept merveilles de l’Antiquité, soit le temple d’Artémis (que les Romains appelaient Diane), ce qui l’enrichissait considérablement en raison des nombreux pèlerins qui s’y rendaient.

Lors de sa première visite, Paul commença à enseigner la Voie du Seigneur ainsi que la foi et les pratiques chrétiennes dans la synagogue, mais la résistance se manifesta et engendra un clivage. Au bout de trois mois, Paul délaissa la synagogue pour établir un centre d’évangélisation à l’intention des juifs et des non-juifs. Certains païens se mirent à accepter ses enseignements et à y réagir, car ils étaient convaincus que seul Jésus menait au véritable Dieu.

Selon le récit biblique, « plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait. Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde : on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent [une fortune !]. C’est ainsi que la parole du Seigneur croissait en puissance et en force. » (Versets 18 à 20) Remarquez comment la Voie du Seigneur transforma leur vie. Les païens qui suivirent la Voie avec enthousiasme brûlèrent volontiers leurs livres d’incantations aux esprits, de sortilèges et de rituels magiques.

Ce faisant, ils « coupaient les ponts derrière eux » pour éviter de faire marche arrière et de pratiquer de nouveau leur fausse religion, maintenant qu’ils suivaient la Voie du Seigneur. Remarquez que ces chrétiens primitifs ne brûlèrent pas les livres de leurs voisins et qu’ils n’attaquèrent pas les bibliothèques. Ils détruisirent leurs propres livres parce qu’ils les considéraient comme inutiles et maléfiques. Le fait est que les adeptes de la Voie du Seigneur acceptaient Jésus comme étant le Messie biblique, et rejetaient ardemment les pratiques et les concepts religieux n’étant pas fondés sur la Bible.

Faisons maintenant un petit exercice mental. Essayez d’imaginer que vous avez grandi dans la ville antique d’Éphèse parsemée de temples érigés en l’honneur de dieux et de déesses, et que vous avez adoré Zeus et Artémis ou Diane. Vous étiez très superstitieux et vous vous inquiétiez constamment des mauvais esprits. Vous cherchiez à obtenir de l’aide au moyen de sortilèges et en consultant les prêtres des temples qui examinaient les entrailles d’animaux sacrifiés pour interpréter le message que les dieux vous destinaient.

Imaginez-vous comme une personne issue de ce milieu qui se serait tournée vers le Dieu de la Bible et aurait accepté Jésus. Vous avez abandonné le paganisme, coupé les ponts, car vous le considérez comme faux et maléfique. Votre vie a changé profondément et votre monde est maintenant sans dessus dessous. Depuis votre conversion, vous avez perdu des amis, des contacts d’affaires, voire un emploi. Et on vous persécute parce que vous suivez la Voie du Seigneur.

Prenez maintenant quelques instants pour songer à votre vie d’aujourd’hui. Faites-vous preuve d’engagement ? Vous êtes chrétien, n’est-ce pas ? Vous ne pratiquez pas le paganisme. En êtes-vous certains ? Prenons un exemple. Qu’en est-il d’Halloween ? Il s’agit simplement d’une fête inoffensive pour les enfants, n’est-ce pas ? Est-ce bel et bien le cas ? L’origine d’Halloween remonte à d’anciens rites païens associés aux mauvais esprits. Cette fête prit ensuite la forme de la Toussaint et du jour des Morts, deux jours de vénération des morts dans l’Église catholique médiévale. Dans de nombreuses églises contemporaines, ces jours sont encore considérés comme des fêtes religieuses. Ils sont liés à la pratique de la prière adressée aux saints du ciel, coutume qui découle également du paganisme et qui dénigre l’enseignement biblique selon lequel Jésus-Christ est le seul médiateur entre Dieu et nous.

Reprenons notre petit exercice mental. Imaginez qu’en tant que l’un des fidèles chrétiens primitifs qui ont délaissé le paganisme pour suivre la Voie du Seigneur, vous êtes maintenant projeté dans notre monde actuel et que vous êtes témoin de la vie chrétienne d’aujourd’hui. Comment réagiriez-vous en voyant un enfant déguisé en zombie ou en sorcier pour aller de maison en maison, en disant « des bonbons ou un sort ! », un vestige des superstitions païennes, à une époque où un grand nombre de personnes fréquentent encore une église pour honorer Dieu et Jésus-Christ à leur manière ? La fête d’Halloween pourrait nous sembler insignifiante de nos jours, mais les chrétiens primitifs rejetteraient les coutumes de cultes païens en raison des enseignements de Jésus et des apôtres. Tous les aspects de cette fête tirent leur origine du paganisme. Il n’existe aucun lien avec le véritable christianisme, car ceux qui ont suivi la Voie du Seigneur ont abandonné le paganisme. Aujourd’hui, ils ne toléreraient absolument pas Halloween.

Comment les chrétiens contemporains peuvent-ils alors tolérer la résurgence de coutumes païennes dans la Voie du Seigneur ? En réalité, les fêtes les plus populaires, soit Pâques et Noël, sont également enracinées dans le paganisme, même si on leur confère une apparence biblique. Jésus n’est pas né en décembre. La date à laquelle on célèbre Sa naissance est basée davantage sur les Saturnales et la célébration du solstice d’hiver dans l’Antiquité romaine que sur les Évangiles. De nombreuses traditions chrétiennes comme celles liées à l’arbre de Noël, aux œufs et aux lapins de Pâques sont issues de coutumes païennes. Le nom anglais « Easter » qui désigne la fête de Pâques provient du nom d’une déesse anglo-saxonne du printemps. Les chrétiens qui suivaient la Voie du Seigneur rejetaient ces types de coutumes pour l’adoration de Dieu. En acceptant ces coutumes, les chrétiens modernes sont coupables, car ils adoptent de nouveau les pratiques rejetées par les chrétiens primitifs.

Le véritable culte chrétien et le paganisme ne font pas bon ménage

Reprenons maintenant le récit concernant les Éphésiens. Quel fut l’impact du message de la nouvelle voie chrétienne, amplifié par l’incinération des livres des nouveaux convertis, sur la société éphésienne ? Comment ce message la bouleversa-t-il ? Il fut assez spectaculaire, car il eut une incidence sur toute une industrie qui se consacrait à fabriquer des statues de la déesse patronne de la ville.

Remarquez ce qui s’ensuivit, dans Actes 19 : « Il survint, à cette époque, un grand trouble au sujet de la Voie du Seigneur. Un nommé Démétrius, orfèvre, fabriquait des temples de Diane [Artémis en grec] en argent, et procurait à ses ouvriers un gain considérable. Il les rassembla, avec ceux du même métier, et dit : Ô hommes, vous savez que notre bien-être dépend de cette industrie ; et vous voyez et entendez que, non seulement à Éphèse, mais dans presque toute l’Asie [la Turquie occidentale], ce Paul a persuadé et détourné une foule de gens, en disant que les dieux faits de main d’homme ne sont pas des dieux. Le danger qui en résulte, ce n’est pas seulement que notre industrie ne tombe en discrédit ; c’est encore que le temple de la grande déesse Diane ne soit tenu pour rien, et même que la majesté de celle qui est révérée dans toute l’Asie et dans le monde entier ne soit réduite à néant. » (Versets 23 à 27) Paul réussissait si bien à convaincre les gens de cesser de rendre culte à cette déesse païenne qu’il amenuisait leur gagne-pain et ralentissait l’économie de la ville !

« Ces paroles les ayant remplis de colère, ils se mirent à crier : Grande est la Diane des Éphésiens ! Toute la ville fut dans la confusion. Ils se précipitèrent tous ensemble au théâtre […] » (Versets 28 et 29) Des milliers de personnes devinrent hystériques. Les fonctionnaires de la ville réussirent à contenir la foule avant qu’elle provoque une émeute pour essayer de tuer tous les chrétiens. Il est difficile de s’imaginer à quel point ce petit groupe de personnes bouleversa la société en parlant tout simplement à d’autres de la Voie du Seigneur.

La plupart des chrétiens d’aujourd’hui ne saisissent pas la pertinence de ce conflit dans le monde moderne. Dites-vous que les assises de l’Église chrétienne qui accepta Jésus comme étant le Messie ou le Christ promis reposaient sur sa loyauté à l’égard des Saintes Écritures, qui étaient alors connues comme étant l’Ancien Testament, ainsi que sur son rejet total du paganisme. Nous voici donc, presque 2000 ans après l’incinération des livres païens et l’émeute survenue à Éphèse. Qu’est-il advenu de la fidélité et de la loyauté de ces chrétiens primitifs ?

Qu’est devenu le message de ceux qui sont maintenant considérés comme des membres de` l’Église, soit les adeptes de la Voie du Seigneur ? Obscur, confus et fondamentalement différent. Le rejet catégorique du paganisme a été remplacé par un confortable compromis avec celui-ci. Pourquoi les chrétiens font-ils semblant qu’un vieil homme vêtu de rouge descend dans les cheminées pour y laisser des jouets aux enfants sages la veille de Noël ? Pourquoi font-ils semblant que des lapins pondent des œufs aux couleurs vives ?

Rappelez-vous ce qui a été dit précédemment : pour les chrétiens primitifs, il n’existait que deux types de religion, soit l’adoration du Dieu des Écritures hébraïques (souvent appelée « judaïsme ») et toutes les autres religions, considérées comme idolâtres et diaboliques. Alors que la communauté juive rejetait les chrétiens parce qu’ils acceptaient Jésus comme étant le Messie, les chrétiens primitifs rejetaient le paganisme avec autant de véhémence qu’elle.

Dans une épître adressée à l’Église grecque de Corinthe, Paul aborda certains compromis faits avec les cérémonies païennes en faisant remarquer que même si les idoles de bois et de pierre sont en elles-mêmes impuissantes (voir 1 Corinthiens 10:18-19), elles font partie intégrante d’une réalité plus sombre : « Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. » (Verset 20) Pensez-y bien.

En faisant allusion au pain et au vin symbolisant le sacrifice du Christ le jour de la Pâque, il poursuivit ainsi : « Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ? » (Versets 21 et 22) Ainsi, on ne peut combiner la Pâque chrétienne avec la fête de Pâques païenne ni avec toute autre pratique de culte païenne. Ceux qui suivaient la Voie du Seigneur savaient que le paganisme avait un certain pouvoir. Ils comprenaient le fait que Satan et ses démons sont des anges déchus qui sont déterminés à détruire la création divine et à empêcher les gens de suivre la Voie du Seigneur. Voyez-vous, le paganisme ne constitue pas un autre moyen de parvenir au véritable Dieu. C’est un faux système de croyances spirituelles promu par le diable pour éloigner les gens du vrai Dieu !

Avancer dans la Voie du Seigneur

Vous pouvez maintenant comprendre pourquoi les Éphésiens brûlèrent leurs livres et pourquoi l’orfèvre voulait les chasser de la ville. Si Noël, Pâques et Halloween proviennent du paganisme, existe-t-il des jours particuliers que les chrétiens devraient observer pour adorer Dieu et le Christ ? C’est là une autre étape à franchir pour découvrir la vraie Voie du Seigneur.

Il faut d’abord observer le sabbat hebdomadaire au lieu du dimanche. Puis, il existe un calendrier biblique annuel chrétien qui n’a rien à voir avec le paganisme. Ce calendrier indique : la Pâque, un service commémoratif du sacrifice de Jésus-Christ ; la Fête des Pains sans levain, une période de sept jours réservée à la célébration de l’œuvre du Christ qui nous mène du péché au salut ; la Pentecôte, le jour où Dieu fit don du Saint-Esprit à l’Église (voir Actes 2) ; la Fête des Trompettes, une journée destinée à la célébration de l’espoir du retour du Christ ; le Jour des Expiations, une journée prévue pour nous réconcilier avec Dieu sans l’influence du diable ; ainsi que la Fête des Tabernacles et le Huitième jour, une période axée sur la célébration du futur règne du Royaume de Dieu et l’offre du salut à tous.

Ces fêtes bibliques révèlent le véritable Évangile, le plan de Dieu qui consiste à ramener l’humanité égarée vers Lui pour faire de nous Ses enfants.

Pour conclure, voici trois leçons sur lesquelles méditer concernant l’expérience des chrétiens d’Éphèse. Premièrement, Paul et ces derniers enseignaient, non pas de nombreuses voies, mais bien une seule voie, la Voie du Seigneur. L’idée populaire selon laquelle toutes les religions mènent au même Dieu est fausse. Deuxièmement, Jésus, en tant que Fils de Dieu, est au cœur de cette voie. Il déclara : « Je suis le chemin […] » (Jean 14:6) Il définit ce que cela signifie de Le suivre, ce qui comprend l’obéissance aux Saintes Écritures. Et troisièmement, les chrétiens primitifs rejetaient toute forme de paganisme dans le culte qu’ils rendaient au vrai Dieu. Ils ne faisaient pas de prosélytisme, mais ils communiquaient clairement leur message, le même message exposé ici dans Pour l’Avenir.

Êtes-vous prêt à suivre la Voie du Seigneur ?