CHAPITRE 4 : L’humanité
Le premier chapitre de la Sainte Bible révèle que Dieu créa l’homme et la femme à Son image et à Sa ressemblance (Genèse 1:26-27). Il est important de comprendre ce contexte. Il y a près de 6 000 ans, Dieu mis une semaine à préparer ce monde afin qu’il soit habité par l’Homme, comme cela est expliqué dans Genèse 1. Dans les jours précédant la création de l’Homme, Dieu créa différent formes de vie, dont le but de chacune était de se reproduire « selon son espèce » (Genèse 1:11-12 ; Genèse 1:21 ; Genèse 1:24-25).
Ce principe exclut la possibilité généralement acceptée de l’évolution — l’idée que les créatures auraient évolué d’une espèce à une autre. (Nous croyons que Dieu a très bien pu concevoir le code génétique afin de permettre des changements limités au sein des espèces, et non d’une espèce à une autre.)
Après avoir déclaré à plusieurs reprises que les êtres devaient se reproduire selon leur nature, Dieu dit qu’Il ferait l’Homme à Son image et selon Sa ressemblance (à nouveau, voir les versets 26-27). Il en ressort clairement que l’Homme fut créé selon la « nature de Dieu », donc, Dieu avait l’intention de Se reproduire Lui-même à travers les êtres humains. En fait, Genèse 5:1-3 compare le fait que Dieu a créé le premier Homme, Adam, à Son image avec le fait qu’« Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. »
L’humanité fut donc créée avec un potentiel vraiment étonnant. L’avenir des êtres humains, comme l’explique les Écritures, consiste à devenir enfants dans la famille de Dieu (1 Jean 3:1-2 ; 2 Pierre 1:4 ; 2 Corinthiens 6:18). Pourtant les êtres humains, créatures physiques de chair et de sang ont premièrement été placés à un niveau beaucoup plus bas que celui de Dieu.
La « ressemblance » avec Dieu est, dans cette première phase de la création de l’Homme, assez restreinte — limitée à des domaines tels que la ressemblance générale dans la forme, les sentiments, les pensées, la créativité ainsi que la capacité de gouverner — le tout à un niveau plutôt inférieur à celui de Dieu. Toutefois, l’intention de Dieu à l’égard de l’Homme est qu’il en vienne à finalement partager Sa divine gloire, Sa puissance, Son intelligence, Sa sagesse et Son caractère juste et aimant. (Voir les chapitres intitulés « Dieu le Père, Jésus-Christ et le Saint-Esprit » et « Le plan de Dieu pour l’humanité »)
Le caractère du Dieu tout-puissant est parfait. Il est fondamentalement bon et ne peut pécher. C’est également ce que Dieu désire pour Ses enfants. Même Dieu, qui est tout-puissant, ne crée pas de caractère parfait dans les êtres humains de par Sa simple volonté. Le développement du caractère nécessite de décider, de façon consciente et libre, de conduire sa vie selon la connaissance de ce qui est moralement bon et de ce qui est moralement mauvais. Cela demande de choisir ce qui est bien et de rejeter ce qui est mal.
À leur création, nos premiers parents, Adam et Ève, reçurent une vie d’une durée limitée, une existence physique. « L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante. » (Genèse 2:7) Le mot hébreu nephesh, traduit par « âme » dans Genèse 2:7 est utilisé quatre fois en relation avec des animaux dans le premier chapitre de Genèse (Genèse 1:20 ; Genèse 1:21 ; Genèse 1:24 ; Genèse 1:30). Il est traduit par « personne » dans la locution « personne morte » de Nombres 6:6. Plus tard, Dieu déclara au premier homme : « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » (Genèse 3:19)
Ecclésiaste, le livre biblique de la sagesse contient cette exhortation : « Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. » (Ecclésiaste 9:10, voir aussi le verset 5) Donc, il n’y a pas de conscience dans la mort, ailleurs dans les Écritures, elle est comparée au fait de dormir dans une totale ignorance (voir par exemple, Jean 11:11-14 ; 1 Corinthiens 11:30 ; 1 Corinthiens 15:51 ; 1 Thessaloniciens 4:13-14).
Les êtres humains sont mortels, sujets à la corruption et à la décomposition. Ils ne possèdent pas l’immortalité sous la forme d’une « âme immortelle ». Ils n’ont pas la vie éternelle. Une prière de la Bible dit ceci : « Que gagnes-tu à verser mon sang, à me faire descendre dans la fosse ? La poussière a-t-elle pour toi des louanges ? Raconte-t-elle ta fidélité ? » (Psaumes 30:10) Une autre dit : « Car celui qui meurt n’a plus ton souvenir ; Qui te louera dans le séjour des morts ? » (Psaumes 6:6) (Voir le chapitre intitulé « Les résurrections et le jugement éternel ») Inconscient de lui-même et en dehors du corps, cet esprit retourne à Dieu lors de la mort (Ecclésiaste 12:7). À la future résurrection, Dieu placera les esprits de ceux qui sont morts dans de nouveaux corps, les ramenant ainsi à une intelligence consciente, avec leurs personnalités et leurs souvenirs intacts.
Comme à leur création initiale, les êtres humains sont des créations incomplètes. Dieu veut partager avec eux Sa nature même et leur permettre de devenir littéralement Ses enfants spirituels. Cela n’est possible que si Son Saint-Esprit se joint à l’esprit de chaque être humain (Romains 8:16). Cela donne une compréhension divine plus importante et confère le caractère d’amour de Dieu (1 Corinthiens 2:10-16 ; Romains 5:5). C’est par le Saint-Esprit que Dieu nous transforme en êtres qui vivront avec Lui pour toujours une fois ressuscités ou changés lors du retour de Jésus-Christ (Romains 8:11).
Dieu désire offrir à chaque être humain le don de la vie éternelle dans Sa famille. La vie éternelle ne peut se gagner. Cependant, Dieu n’accordera pas ce don précieux à quiconque ne se soumettra pas à Lui et à Sa loi (1 Corinthiens 6:9-10). Dans la Bible, la vie éternelle dans la famille de Dieu est appelée salut. Dieu nous révèle, à travers les Écritures divinement inspirées, que le salut n’est pas automatiquement accordé à chaque être humain. Il accordera cette bénédiction seulement à ceux qui auront prouvé leur volonté de Lui obéir (Apocalypse 21:7-8).
Dieu n’a nulle obligation d’élever les êtres humains à la vie éternelle afin qu’ils vivent avec Lui spirituellement, mais nous savons qu’Il est amour (1 Jean 4:8). Dans Sa générosité et Son altruisme, Il a donc élaboré un plan par lequel les êtres humains peuvent recevoir le salut, la plus grande bénédiction possible qu’un Créateur aimant puisse accorder (Luc 12:32).
Quand Dieu créa Adam et Ève, Il leur donna accès à l’arbre de vie, symbole de la vie éternelle (Genèse 2:9 ; Genèse 3:2). Il leur dit de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, qui symbolisait le choix de l’Homme de déterminer sans Dieu ce qui est bien et ce qui est mal. Mais ils désobéirent à l’ordre de Dieu, ce qui constitue un péché ou une L’humanité transgression de la loi (1 Jean 3:4). Le péché mène à la mort (Genèse 2:17 ; Ézéchiel 18:4 ; Ézéchiel 18:20 ; Romains 6:23). Chaque péché fait du tort au caractère de celui qui le commet, et nuit à la fois au pécheur individuellement et à la société collectivement. (Voir le chapitre intitulé « Le péché et la loi de Dieu »)
Adam et Ève, en tant qu’êtres humains, avaient leur libre arbitre, mais sous l’influence de Satan, ils violèrent le commandement explicite de Dieu (Genèse 3:1-6). (Voir le chapitre intitulé « Satan le diable »)
Les premiers êtres humains commencèrent ainsi à vivre d’une manière contraire à la volonté de leur Créateur aimant, se plaçant eux-mêmes sous la pénalité de la mort, malgré l’avertissement préalable de Dieu. Aucun être humain, excepté Jésus-Christ, le Fils de Dieu, n’a vécu une vie sans péché (Ecclésiaste 7:20 ; Hébreux 4:15). Malgré l’état de péché des hommes, le plan ultime de Dieu pour l’humanité n’a pas été compromis. Dans Sa sagesse omnisciente, Dieu a fourni un moyen par lequel les êtres humains peuvent être réconciliés avec Lui (Jean 3:16-17). Ils peuvent développer le caractère divin, condition préalable pour recevoir le précieux don de Dieu de la vie éternelle en tant que Ses enfants (1 Corinthiens 15:22 ; Galates 2:20). Sans la délivrance accordée par Dieu, la mort règne sur toute l’humanité parce que tous ont péché (Romains 5:12).
Dieu désire des relations harmonieuses, à la fois, entre les êtres humains et Lui-même et entre les êtres humains eux-mêmes, entre les individus et les groupes. Encore une fois, Dieu est en train de former Sa grande famille, représentée par la famille physique. Nous voyons aussi cela dans l’institution sacrée du mariage. En créant Adam, Dieu dit qu’il n’était pas bon que l’homme soit seul (Genèse 2:18). L’homme avait besoin de compagnie. Ainsi, Dieu fit la femme et établit le mariage (Genèse 2:21-25) — il représente un partenariat entre un homme, une femme et Dieu (Matthieu 19:4-6 ; Malachie 2:14). La relation de mariage avait pour but de modéliser la relation que Jésus-Christ finirait par avoir avec l’Église de Dieu (Éphésiens 5:22-23). Dieu déclara également que le mari et la femme deviendraient « un » afin d’engendrer une postérité promise par Dieu (Malachie 2:15). Le mariage est un engagement très sérieux, sauvegardé dans la loi de Dieu. (Voir le chapitre intitulé « Le péché et la loi de Dieu »)
(Pour de plus amples détails, veuillez télécharger ou demander la brochure « Quelle est votre destinée ? », « Qu’arrive-t-il après la mort », « La Bible est-elle vraie ? ».)