Le grand dessein de Dieu pour l’Homme
L’ultime dessein de Dieu pour l’humanité est inextricablement lié à la grande question : « Qu’est-ce que l’homme ? », la question que le roi David et le patriarche Job se sont posés il y a plusieurs siècles.
Dans quel contexte général David a-t-il demandé : Qu’est-ce que l’homme ?
« Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées : qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, et tu l’as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, tu as tout mis sous ses pieds » (Psaume 8:4-7).
Dans quelles circonstances Job a-t-il posé la même question ?
« Laisse-moi, car ma vie n’est qu’un souffle. Qu’est-ce que l’homme, pour que tu en fasses tant de cas, pour que tu daignes prendre garde à lui, pour que tu le visites tous les matins, pour que tu l’éprouves à tous les instants ? » (Job 7:16-18).
David était comblé par la majesté du dessein de Dieu pour l’homme et exprima sa reconnaissance envers son Créateur dans une prière de remerciements.
Quant à Job, qui souffrait, il exprima l’opinion que l’homme était trop temporaire et insignifiant pour justifier l’intérêt perpétuel de Dieu ; il lui demanda de le laisser à sa souffrance !
Les deux hommes méditaient sur la raison pour laquelle Dieu, si majestueux et si puissant, S’intéresse visiblement à l’espèce humaine. Il importe de bien comprendre le sens de ces deux passages si l’on veut pleinement saisir la grandeur du dessein divin.
Quelle est l’Épître qui cite ces mots du Roi David ?
« Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui, ou le Fils de l’homme pour que tu prennes soin de lui ? Tu l’as abaissé pour un peu de temps au-dessous des a nges, tu l’as couronné de gloire et d’honneur, tu as mis toutes choses sous ses pieds » (Hébreux 2:6-8).
L’Épître aux Hébreux semble, plus que tout autre livre du Nouveau Testament, nous aider à saisir les vérités de base que Dieu nous a données dans ce que nous appelons l’Ancien Testament.
L’Épître aux Hébreux développe-t-elle la pensée poétique de David ?
« En effet, en lui soumettant toutes choses, Dieu n’a rien laissé qui ne lui soit soumis. Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises. Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte ; ainsi par la grâce de Dieu, il a souffert la mort pour tous » (Hébreux 2:8-9).
Dans le premier livre de la Bible, la Genèse, Dieu donne à l’homme la domination sur la création terrestre ; une incroyable responsabilité que l’homme n’a que partiellement assumée. L’état chaotique du monde moderne rend témoignage de cette réalité. Mais le véritable accomplissement de ce passage aura lieu quand Christ reviendra pour régner sur terre.
Toutes choses seront soumises aux êtres humains qui auront été ressuscités à l’immortalité. Nous régnerons avec Dieu et Christ à jamais dans le Royaume et la Famille de Dieu. Dans ce passage particulier, les souffrances sont mises en lumière. Jésus-Christ a souffert dans la chair pour que chacun de nous puisse faire partie du Royaume de Dieu. Les souffrances d’abord, puis ensuite la gloire.
Quel était l’ultime objet des souffrances de Job ?
« Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, ait élevé à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut » (Hébreux 2:10).
C’est ce que Job n’avait pas encore vraiment compris. Jésus-Christ n’était pas le seul à devoir souffrir. Bien que nos souffrances ne puissent en aucune manière être comparées aux Siennes, nous devons suivre Ses traces : « si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui » (2 Timothée 2:12).
En effet, Christ nous a montré l’exemple. Nous devons, comme Lui, endurer les souffrances sans nous plaindre : « Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21).
En partie grâce aux souffrances, Dieu crée chez ses enfants Sa propre nature divine et Son caractère saint et juste (1 Pierre 2:1-4).
Ceux qui deviendront comme Jésus-Christ au moment de la résurrection seront plus que de simples êtres spirituels Lui ressemblant. Ils partageront la vraie nature du Père. Dieu donne cette nature à de telles personnes quand elles reçoivent le Saint-Esprit, mais avec le temps, elles doivent croître dans la grâce et dans la connaissance (2 Pierre 3:18).
Le salut dans le Royaume de Dieu est l’objectif ultime de nos vies. Cela donne de la valeur aux bons moments et aux souffrances qui nous affligent. Plusieurs seront amenés à la gloire éternelle — en ayant le caractère merveilleux et juste de Dieu lui-même.
Ne sous-estimez surtout pas la valeur de votre vie ; vous êtes né pour devenir un des enfants de Dieu.
Vous êtes né pour recevoir la nature divine, pour devenir membre de la famille même de Dieu !
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